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Pokémon Version Diamant / Perle

Sujet : [Fic] Passéistes et Oppresseurs
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FKrueger372
Niveau 5
16 mars 2014 à 18:52:40

Notes de l'auteur:
:salut: les Dresseurs!
Je publie aujourd'hui le début de ma fic qui était le permier sujet de mon précédent topic :)
https://m.jeuxvideo.com/forums/1-10266-4601884-1-0-1-0-projet-de-fic-vos-avis.htm
qui contient le synopsis de la fic (que je vous invite à lire, bien sûr)
C'est sans plus attendre que je vous présente le prologue + les cinq premiers chapitres :o))

PS: Je suis interne donc je ne pourrais pas poster les chapitre que je termine illico, il vous faudra donc attendre le samedi pour que je vous post tout ça :play: j'espère avoir quelques réactions d'ici-là :gni:
Sur ce, portez-vous bien et à samedi :ok:

[Prologue]

Passéiste: qui se réfère au passé et à ses valeurs.
Oppresseur: personne qui opprime, tyran.

"Je vais commencer par me présenter: je m'appelle Raphaël et j'ai 17 ans, les cheveux châtains foncés aux niveau des épaules. Je suis relativement grands, de style métalleux donc vêtements noirs, vous voyez le genre, avec un chapeau de cow-boy noir serti de patchs de mes groupes préférés je vis à Charbourg dans la petite maison collée à droite de la boutique. Ma mère, mon père, mon Voltali et moi, tout ce petit monde dans une si petite demeure. Et encore, William qui n'habite plus avec nous, on en reparle plus loin. Bref, juste quelques détails pour revenir à un sujet que je voudrais élaborer:
On l'appelle la Transition, peut-être que vous n'êtes pas au courant mais pendant que la Team Galaxie commençait à pointer de plus en plus le bout de son nez au quatre coins de Sinnoh, le boss: Hélio, prévoyait en réalité de créer un nouvel univers aux Colonnes Lances, avec l'aide de Pokémons légendaires, je crois. Seulement, Cynthia, que vous connaissez tous, à entendu parler de l'affaire et s'est rendu sur les lieux avec le Conseil 4. Il faut croire qu'elle est arrivé trop tard, la Transition des deux univers avait commencée. Hélio était le maître du monde et il lui était désormais malléable. C'est là que Cynthia a tenté le tout pour le tout, elle lui a proposé un pacte: si il choisissait de laisser Sinnoh tel quel, elle accepterait de répondre à toute ses requêtes. Devant cette offre alléchante, Hélio ne pu refuser. Ils se retrouvèrent tous le soir-même, Conseil 4 et les commandants d'Hélio, pour mettre en place ce Pacte dans une salle de la Ligue Pokémon:
"- Alors Monsieur Hélio, quelles sont vos exigences?
-Je veux l'Ile, toute entière...
-Voyons, c'est absurde. Comment pourriez-vous contenir toute la population? Vous ne pouvez pas...
-Dois-je considérer votre réponse comme un refus, Melle Cynthia? la coupa-t-il.
-Non... Enfin, je..."
Sans qu'elle ne puisse finir sa phrase, la maîtresse de Sinnoh s'affala sur le sol, décrivant une large flaque de sang autour de son crâne, une balle tirée en plein front. Ce fût le premier sang de la Transition. Le revolver encore fumant, Hélio vida son chargeur de quatre balles sur les quatre conseillers qui subirent le même sort que Cynthia.
Hélio a réussi, il a changé Sinnoh. Depuis sept ans, les Champions ont étés renvoyés des Arènes pour y implanter des Casernes de soldats (oui, de soldats. Depuis sept ans, la Ligue sert de QG à la Team Galaxie ainsi que la Tour de Combat, où plus aucun combat n'a lieu puisque, depuis sept ans les Dresseurs sont chassés comme des lapins et enfermé dans la Jungle à Barreaux, anciennement connue sous le nom de Marais de Verchamps. Depuis sept ans...
Pour revenir aux arènes, les badges ne font donc qu'attirer les milices d'Hélio et à la place des Champions (paix à leur âme, eux aussi) se sont présenter les Huit Commandants de l'Armée:
- Commandant Arnolds pour Verchamps
- Commandant Sylvain pour Vestigion
- Commandant(e) Tracy pour Littorela
- Commandant Rodrigue pour Charbourg
- Commandant Eric pour Unionpolis
- Commandant Sullivan pour Rivamar
- Commandant(e) Hortense pour Frimapic
- Commandant Craig pour Voilaroc
Sans oublier le Capitaine Hills, un sadique de première qui s'occupe de garder la Jungle, ainsi que le fameux Maréchal qui doit avoir tout ce monde à ses bottes, le truc à savoir sur lui c'est que"
La voix de ma mère résonna dans l'escalier:
"- Raph! C'est l'heure d'aller voir William!
- Cinq minutes! J'arrive" relançai-je vers l'escalier.

Donc j'en était où? Ah oui:
"c'est qu'étrangement personne ne sait à quoi il ressemble, on ne sait même pas si il existe réellement à vrai dire."

"Allez, on fini ça une fois rentré." me dis-je en repliant mon PC, je saisi mon chapeau et descendis l'escalier.

FKrueger372
Niveau 5
16 mars 2014 à 18:53:09

[Chapitre 1] État des lieux

Une fois en bas, ma mère me montra d'un geste du bras, un sac plastique posé sur la table qui contenait une bouteille d'eau de deux litres, six sandwiches et des fruits frais. Je saisi le colis, déposai le chapeau sur ma tête et saisi la poignée quand ma mère m'arrêta:
"Tu n'oublies rien, monsieur le ravitailleur? fit-elle amusée.
Alors j'allai l'embrasser puis m'apprêtai à sortir.
Dehors, il faisait gris, encore... Depuis la Transition, Sinnoh ne respire plus la vie comme avant. Pas un Etourmi dans les airs, pas un Quenotor dans les chemins, pas un Armulys dans la forêt, bref, pas un Pokémon dans la nature.
J'enfourchais mon vélo et quittais Charbourg comme il y a deux jours, comme les deux jours précédents, et les deux jours précédents... Maintenant, laissez-moi le temps d'un trajet, vous expliquer cette petite sortie régulière. Vous ne croyez quand même pas que depuis qu'Hélio est au pouvoir, on est resté la sans rien faire? Non, plusieurs groupes de rebelles se sont formés au fil des années et évidemment mon crétin de frère (William donc) s'était mis en tête de libérer Sinnoh des Oppresseurs (noms donnés aux hommes d'Hélio) et devinez qui se retrouve à traîner dans la boue depuis deux ans? Mais comme on prend soin de lui, ma mère a décider qu'on lui porterait à manger tout les deux jours dans l'angle Nord-Ouest du Marais.
Voilà bien une grosse demi-heure que je pédale et enfin se présente le lieu de la livraison. La grille fait bien trois bons mètres de haut en plumes d'Airmure, même avec un lance-flammes ont pourrait pas essayer de faire fondre cette barrière.
"- Salut gamin, fit une voix fort familière.
Je l'avais pas vu arriver, William, couvert de crasse avec sa grosse barbe et ses looooooongs cheveux (faut dire que les prisonniers sont livrés à eux-même, donc pas de coiffeurs)
-Toi, dès que tu sors, je te rase la tête et illico. fis-je en lui tendant le sac.
- Bah, c'est pas demain si tu permets. répondit-il en attrapant son festin journalier.
- Heureusement qu'on prend soin de toi, hein?
- Oh t'es trop gentil frangin, ça me touche vraiment. ironisa-t-il en esquissant un sourire.
Alors qu'il inspectait le contenu du sac, je restai un moment sans rien dire. On aurait dit que finalement, il se sentait pas si mal ici, tant mieux me direz-vous.
- Sinon Will, rien de neuf?
-Justement si! Attends deux secondes.
Il tourna la tête vers les arbres et appela:
- Hé! Viens dire bonjour!
Alors sorti d'entre les herbes, le nouveau camarade de William, un Pokémon.
Mon frère me dévisagea avec un grand sourire en attendant que je réagisse.
-Will... T'es sérieux? Un Maraiste?! fis-je en me retenant d'exploser de rire.
- Tu devrais pas rire, il est super sympa. répondit-il un brin vexé.
- T'as pas autre chose à faire?
- Pas vraiment non.
- Bon et comment il s'appelle?
Mon cher frère me considéra un instant avec un grand sourire, comme si j'avais posé une question piège.
- Et bien vu ce sourire niait et ce regard intelligent, j'avais pensé à Raphaël.
J'avais raison...
- Oh l'enfoiré! riait-je."

Je vous passe le reste de la conversation puis quand le soleil commença à chuter William me dit:
- Va falloir que tu rentre cow-boy, les rondes ne vont pas tarder à débuter.
- En effet, fis-je en me levant.
- Tu diras merci à Maman pour les sandwiches.
-Yep!
- À la prochaine donc?
- Affirmatif, répondis-je en m'éloignant.
Après deux-trois pas, je m'arrêtai puis dit:
- Tu nous manque Will.
William resta à regarder le sol un moment.
- Vous aussi vous me manquez.
Puis je repris ma route, accompagné d'une dernière petite punchline fraternelle:
- Et enlève-moi ce chapeau, c'est ringard!"

FKrueger372
Niveau 5
16 mars 2014 à 18:53:55

[Chapitre 2] Un tour du propriétaire

Nous sommes le lendemain, il doit être neuf heures et le soleil trouve rien d'autre à faire que de me titiller dès le matin à travers les volets, quand un bruit singulier me fit lever, comme si on grattait derrière les volets. C'est en les repliant que je découvris la présence d'un Marill sur le rebord de ma fenêtre et que oh? Salut en bas! Vous voyez pas mais sur le trottoir à l'extérieur se trouvent mes deux grands camarades:
-Clément, un blond à lunettes plus grand que moi (un géant quoi) âgé de 17 ans, propre sur lui physiquement mais c'est un vrai démon à l'intérieur mais c'est surtout mon meilleur pote d'enfance.
-Et la petite Clara, "petite" parce que malgré ces 14 printemps elle a réussi à faire sa place entre les deux lycéens. Intelligente et surtout très belle, on a maintenant du mal à nous en passer parce que honnêtement si elle nous avait pas révélé qu'elle avait 14 ans nous aurions pensé qu'elle en avait 16, et loin de nous d'en faire notre petite-amie, Clément et moi connaissons trop de choses sur elle pour établir une relation saine et durable.

J'allais cueillir le Marill du rebord de la fenêtre mais au lieu de ça je me suis ramassé le Roucoups de Clément en plein visage, merci du réveil. J'entendais Clément se moquer d'en bas:
"Dans le mille!"
Ça me fait penser qu'il faut que je réaborde le sujet des Pokémons, j'ai bien préciser que les Dresseurs étaient interdit, tout ce qui peut ressembler à un combat Pokémon est considéré comme un acte de trahison (me demandez pas le rapport, demandez à Hélio), par contre il est possible de les utilisez dans le cadre professionnel ou comme simple "animal de compagnie". Donc on peux plus ou moins se balader avec.
Le Pokémon à plumes se tint debout sur ma poitrine en roucoulant, alors toujours à terre je laissais échapper un "Clément, t'es une raclure"
Lavé, habillé et chapeauté, j'étais près à sortir... Mais non! Pas du tout! Je remontais les escaliers en quatrième vitesse, puis en ouvrant le tiroir de mon bureau je saisi une pokéball, ma pokéball!
Une fois en bas, je libérais mon Pokémon:
"Voltali! Ramène-toi!"
Mon Voltali avait l'air de se faire une joie de prendre un peu l'air.
"Quoi de neuf mon grand?" fis-je en passant la main dans le pelage hérissé du Pokémon.
Je me redressais vers mes amis:
"- Alors les jeunes, qu'est ce qui vous amène?
- À vrai dire pas grand chose, on allait juste faire un tour, me répondit Clément. C'est juste qu'on passait dans le coin alors on se permet de te sortir du lit.
- Ça fait au moins onze ans que je te dis qu'il faut pas compter sur moi avant midi.
- En fait c'est Karen qui nous envoie, me lança la jeune fille. Elle réuni tout les passéistes du coin au musée. Un nouveau plan en tête apparemment.
- Hé oh, je suis pas passéiste que je sache, je me mêle pas à ça! lui renvoyais-je avec une pointe d'agressivité.
Clément me pris par l'épaule:
- Ça concerne William, t'inquiète y'a pas d'embrouilles, vieux. Elle veut juste de parler.
Je considérait mes camarades un instant sans rien dire. Après une bonne minute de silence, je repris la parole:
-Hé bah? Qu'est-ce qu'on attend?" leur fis-je en pressant le pas pour le Musée.

Une fois à l'intérieur, Clara laissa échapper ses pensées:
"- C'est quand même bizarre qu'Hélio ai laissé ce vieux Musée encore debout.
- Les touristes, répondis-je. Du pognon en plus, ça se refuse pas.
C'est quand le responsable de la billetterie nous remarqua qu'il nous interpella:
- Olah les jeunes, les Pokémons sont interdits dans l'enceinte du Musée, rangez-moi tout ça?
- Ah oui désolé monsieur, le rassura le jeune blondinet. C'est Karen qui nous cherche, vous savez où on peut la trouver?
Le guichetier le considéra un instant.
- La porte du fond, sur la droite, reprit-il.
Clément le remercia d'un signe de tête et nous fis signe de le rejoindre. C'est Clara qui m'ouvrit, c'était à moi d'entrer en premier dans la salle. Presque toutes les lumières demeuraient éteintes hormis une, au-dessus d'une grande table ronde sur laquelle était penchée un dizaine de personnes hommes et femmes qui parlait tout bas, il y avait bien un complot qui se tramait ici. Je fis trois pas dans la pièce quand au quatrième, le visage d'une femme se leva vers moi, elle avait de longs cheveux d'un roux flamboyant, de fines lunettes qui trônaient sur son nez fin, par-dessus ses yeux verts et bleutés... Karen, la magnifique chef des rebelles.
"- Alors quoi? Tu veux pas de moi dans ton groupe mais au premier sale travail à faire, tu sautes sur l'occasion, hein? lui lançais-je un poil agacé.
Toutes les autres têtes se retournèrent vers moi.
- Ça n'a rien à voir avec toi, répondit-elle en redressant ses lunettes comme elle avait l'habitude de le faire si souvent lorsqu'elle est offensée.
- Alors pourquoi je suis là?
- Tu veux pas arrêter d'être insolant ne serait-ce que cinq minutes? soupira-t-elle.
- T'as foutu mon frère en taule!
- Plus pour longtemps, ne t'en fais pas.
Ces propos me laissèrent muet un court instant.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- On va assiéger la Jungle... et coincer Hills au passage.
Je n'en revenais pas, la prison était pire que surveillée, c'était du suicide! Mais l'assurance de la femme en face de moi prouvait sa détermination.
- On a besoin d'une taupe. Quelqu'un qui pourrait nous transcrire les horaires des gardes, faire une carte du lieu, ce genre de renseignements. Seuls les détenus savent à quoi ça ressemble là-dedans et on a aucun contact sauf toi.
- Et alors? dis-je en feignant l'incompréhension.
- Et alors on a besoin de toi pour ça, tu nous fourni les bonnes info, nous, on libère les prisonniers et ton frère avec, marché conclu?
- Comme il est, il va sûrement continuer les missions de libération et refinir dans enfermé.
- Tu préfères continuer à aller le nourrir tout les deux jours?"
Ça semblait risqué pour William si il se faisait coincer mais tôt où tard, le Capitaine Hills ne supporterait plus la présence de Will et il se débarrasserait de lui tôt ou tard, il fallait agir Après une réflexion express ma décision était prise:
"- C'est d'accord, dis-moi ce qu'il te faut.
- Alleluia! lança-t-elle en levant les bras. Contente que tu puisses nous aider. Puis ça tombe bien, on allait passer à table"
Elle m'expliqua brièvement les diverses informations que William devait rassembler dans les deux prochains jours, une fois qu'elle eu terminé ce que j'avais à faire, elle me nota le tout sur un papier puis je pouvais repartir.
Je rangeais le billet dans ma poche:
"- J'espère que tu te fous pas de moi.
- Ne t'inquiète pas, tu auras ton frère sain et sauf."
En redressant mon chapeau, je fis un signe à l'assemblée puis sortis, toujours accompagné de Clément et de Clara.
Une fois dehors, la jeune brune proposa un moyen de changer d'air:
"- Bon je pense qu'il faut qu'on se change les idées!
-Alors qu'est-ce que tu nous propose? lui demanda Clément.
-Et bien moi je dis...
Elle nous toisa du regard un instant avec un sourire puis:
-Souterrains!" hurla-t-elle en déballant son Explorakit.
Il n'était même pas encore 14h, nous avions largement le temps de faire un tour dans les Souterrains. Pour ce qui est en matière d'Explorakit, nous formions un trio de choc, tout d'abord je demandais à mon Voltali de flairer les trésors et les pièges, ensuite le Marill de Clara humidifiait la terre pour que nous puissions creuser plus facilement et une fois l'objet en question déterré, le Roucoups de Clément battait des ailes afin d'enlever toute la poussière. Nous obtenions ainsi nos trésors dans un état in-pe-cable. Notre base était tout bonnement géniale: une télé avec une console, un frigo, un lavabo et trois gros poufs Ronflex faisaient amplement l'affaire pour qu'on passe des super soirées. Bref bilan des courses, nous remontions après avoir déniché deux une sphère rouge 12, une bleue 9 et une 15, deux sphères vertes 11, une sphère pâle 5 et deux prismes 6 et 7 avec en plus une pierrefeu, deux pierreplante et une roche humide ainsi qu'une plaque foudre. Le soleil se couchait déjà alors que je souhaitait une bonne soirée à mes amis. Je passais la porte de la maison et mon père m'appela illico, ça faisait un bail que je l'avais pas vu, voyage d'affaire à Frimapic:
"- Alors champion, quoi de neuf? me lança-t-il plein d'enthousiasme.
- Bah écoute je vis ma petite vie, et toi Frimapic?
Il s'affala dans son fauteuil.
- Blanc, neigeux, froid, glacé et j'ai même pas choppé le moindre rhume, si c'est pas un patron ça.
Mon père était toujours à exagérer les choses mais pas dans le sens dramatique, du genre optimiste.
- Et William? Toujours dans son trou?
- Toujours. Mais il s'est fait un pote Maraiste donc ça pourrait être pire.
- Alors tout va bien, sourit-il."
Sans rien répondre, je montais dans ma chambre, plus ou moins vexé car non. Tout n'allait pas bien, plus depuis sept ans, plus depuis Karen, plus depuis la mort de Cynthia, plus depuis Hélio, plus depuis la Transition.
Et c'est sans décrocher un mot de la soirée, ni au repas, ni au couché, que je me préparais pour le lendemain et sans le savoir aux jours à venir.

FKrueger372
Niveau 5
16 mars 2014 à 18:54:33

[Chapitre 3] La nouvelle

J'avais enfin pu faire une grasse matinée se matin-là, enfin! Sur le coup de midi et quelques, je décidais de me lever. En enfilant mon pantalon, je retrouvais le papier que Karen m'avait confié la veille, c'est vrai qu'aujourd'hui on lance le début de l'opération. Après avoir mangé un bout, ma mère déposa le sac que je pris et sortis sans l'embrasser cette fois. Dans deux jours j'allais enfin retrouver mon frère. Sur la route, je croisais Clara qui descendait de Vestigion, aussi à vélo. Elle me salua de la main, sachant parfaitement que je me dirigeais vers la prison de Verchamps. Pédalant à une vitesse bien plus élevée que d'habitude, je ne mis qu'une vingtaine de minute pour atteindre l'ancien Marais. C'était une idée stupide de rouler bien plus vite qu'à l'habitude car l'heure du rendez-vous était fixée entre 13h30 et 14h, j'avais encore bien quarante minutes à tuer. Durant le délais que j'avais en marge, je décidais d'entraîner un peu mon Pokémon sur les quelques qui passaient dans les buissons alentours. Les quarante minutes écoulées, je revint au point de rendez-vous, toujours accompagné par Voltali, quand une voix inconnue m' interpella:
"- C'est un bien beau Pokémon que tu as là...
De peur que ce soit un garde, j'allais ordonner à mon Pokémon d'attaquer.
- Voltali utilise Cage-Éc...
Je me tus quand je vis que l'interlocuteur était en fait un des prisonniers, la même barbe et les mêmes cheveux que tout les prisonniers mais vu ses traits, il devait avoir la cinquantaine, il tenta de me rassurer.
- Doucement mon garçon, je ne te veux pas de mal.
- Où est William? demandais-je inquiet.
D'un signe de la main, il m'invita à m'asseoir, je m'exécutais sans rien dire. L'inconnu prit une grande inspiration et reprit:
- William est mort.
Mon coeur s'arrêta ainsi que mes pensées, m'empêchant de répondre quoi que ce soit.
- Hills ne voulait plus s'encombrer d'un prisonnier vieux de deux ans. William était devenu un modèle d'espoir pour les autres prisonniers, il prouvait qu'en se retrouvant ici tout n'était pas perdu, qu'il est possible de survivre ici et le Capitaine l'avait bien remarqué. Désormais, notre moral est au plus bas.
Mon corps reprenait ses droits, des perles humides commencèrent à couler sur mes joues.
- Je ne sais ce que ton frère à pu endurer entre les mains de Hills mais sache qu'il a tout fait pour vous retrouver, toi et ta famille.
Mes joues étaient inondées de ces larmes, je déglutis pour arriver à dire quelque chose.
- Pourquoi êtes-vous ici? fis-je en sanglotant.
- Et bien, j'étais un passéiste aussi mais un jour, je...
Sans le laisser finir sa phrase, je me levais d'une traite.
- J'ai dis: comment saviez-vous que je serais ICI?! hurlais-je.
Toute cette haine si soudaine contre le Capitaine Hills se répercutait sur le pauvre homme.
- Je te prierais de ne pas crier trop fort, les gardes vont t'entendre.
Je m'en foutais.
-RÉPOND!
Sa tentative de me calmer était sans effets alors il répondit:
- C'est ton frère qui m'a dis que si un jour il avait des ennuis, je devrais venir ici à cette heure.
Tout les souvenirs de mon frère se mirent à tourner dans ma tête, je me sentais mal. En fouillant mes poches, je retrouvais le billet de Karen.
- Fais ça pour moi. fis-je sobrement en lui tendant le papier.
-Rendez-vous ici dans deux jours même heure.
Contraint d'obéir, le prisonnier pris le papier. Je me mis sur mon vélo pour repartir, mais avant je lui adressait un dernier mot:
- Fais ça discrètement.
Puis je me mis à pédaler, les yeux noyés de larmes. Ma tête me tournais affreusement, une fatigue m'envahit soudainement, je me sentais flancher de plus en plus, repensant à la mort de mon frère, ma dernière vision fût celle de la coupole du Musée au loin puis plus rien.

Quand je me suis réveillé, il faisait nuit dehors, je reconnu l'environnement dans lequel j'étais, ma chambre, on m'avait donc trouvé et ramené chez moi. Un affreux mal de crâne me saisi, je m'appuyais sur le front tant que possible quand je remarquait la présence d'un bandage autour de ma tête. Mes derniers souvenirs de la journée me revinrent en tête: ma chute à vélo, le prisonnier inconnu et... le meurtre de William. Un sentiment mêlant haine et chagrin m'envahit d'un seul coup, je ne pu me retenir de lâcher un long gémissement accompagné d'un torrent de larmes en me renfonçant dans mon matelas. Des bruits de pas résonnèrent dans l'escalier dont la lumière d'en bas éclairait ma chambre depuis mon réveil. Mon père apparu accompagné de ma mère et de Clara, c'était elle qui avait dû prévenir de mon accident, elle m'avait sans doute découvert à terre en remontant à Vestigion dans la soirée. Ma mère s'accroupit à côté de moi en me demandant de me calmer.
- Raph, shhht, shhht, ça va aller, on est là, tout va bien.
Je ravalais mes larmes avec difficulté, je devais leur dire pour William.
-Maman...
- Oui, trésor?
- William est mort."
Ma mère se tourna lentement vers mon père qui lui non plus ne pouvait pas y croire mais quand ma mère s'effondra de chagrin, il ne pus s'empêcher de succomber aux larmes lui aussi. Derrière, assistait à la scène, Clara qui retenait ses larmes tant bien que mal, les mains plaquées contre sa bouche. Je lui fis signe de rentrer chez elle, elle s'exécuta sans prononcer un mot.
La nuit, aussi longue fût-elle, n'était rythmée que par le rythme des larmes tombant sur le sol.

FKrueger372
Niveau 5
16 mars 2014 à 18:54:59

[Chapitre 4] Planning

5h00, je n'ai pas dormis de la nuit, impossible de fermer l'oeil avec les pleurs incessant de ma mère, je me rhabillais et descendais les escaliers. Une fois en bas. Alors que j'allais saisir la poignée de la porte. J'entendis la voix de mon père:
"- Tu vas dehors?
- J'arrive pas à dormir, je vais faire un tour.
-Tu veux pas rester avec nous? demanda ma mère, l'air désolée.
- J'ai besoin d'être seul un moment, soupirais-je.
Je sortis sans attendre de réponse. Pour ce qui est d'être seul, je me suis retrouvé tout le reste de la nuit sur mon pouf Ronflex à jouer à la Wii et à regarder les sphères pousser. C'est sur les coups de 9h que Clément fit son entrée dans la base secrète.
- En allumant mon portable ce matin, j'ai vu que Clara m'a laissé un message dans la nuit.
Sachant tout à fait de quoi il parlait, je ne répondit rien.
- Je suis désolé pour William. Il le méritait pas.
Je mis le jeu sur pause pour lui répondre.
- Deux ans c'est trop long pour les gars de la prison. À la place de Hills, j'aurais fait pareil...
- C'est pas comme ça que tu dois résonner, me reprit-il.
- Il est mort, c'est tout.
- Tu as vu son corps?
- Je préfère pas.
- Alors tu n'en sais rien.
Je compris qu'il ne partageait pas du tout cet avis mais il cherchait à me remonter le moral, c'est pour ça qu'il est là, après tout c'est mon pote. Alors comme il fallait que je réponde quelque chose, je lui tendis une manette:
- P'tite partie?"
Il se jeta sur son Ronflex dans un "Putain ouais!"
Sur les coups de onze heures, nous avions fini notre partie entre potes. Quoi qu'un peu gêné, il me demanda:
"- Et maintenant, tu vas faire quoi?
- C'est-à-dire?
- Bah tu vas entrer dans les rangs des passéistes?
Je ne mettais pas poser la question mais à ce propos, un détail me revint aussitôt en mémoire:
- Karen n'est pas au courant pour Will', on devrait commencer par ça, tu crois pas?
- C'est pas faux, me répondit-il en posant sa manette. Alors en route?
- En route!" fis-je en me relevant alors qu'il faisait de même.
Une fois sortis du souterrain, nous nous dirigions à nouveau vers le Musée lorsque nous découvrîmes Clara postée à l'entrée, quand nous étions plus près d'elle, elle me demanda inquiète:
"- Ça va mieux?
- Ouais, soupirais-je. On va annoncer la nouvelle à Karen.
- C'est déjà fait ne t'en fait pas mais tu...
- Tu as fais quoi?! m'évervais-je sur la jeune fille.
- J'ai déjà dis à Karen pour ton frère, répondit-elle toute tremblante.
- C'était à moi de le faire! C'était MON frère!
- C'est-à-dire qu'avec ta blessure, je ne pensais pas que tu serais déjà sur pieds et je...
- LA FERME! lui hurlais-je. Tu n'as pas d'excuses!
À la vue de l'impressionnante dispute, Clément s'interposa entre elle et moi.
- Écoute Raph', il faut que tu te calme, elle voulait juste te rendre service, après tout il faut que tu...
Sans lui laisser le temps de finir, je le saisi au col et le plaqua contre le mur, il me regarda ainsi sans rien dire jusqu'à ce que je le lâche. Une fois libéré, je lui fis signe de rester là puis entrais dans le Musée. Sans saluer le guichetier, je traversais la pièce le plus vite possible jusqu'à la porte de Karen. Lorsque j'ouvris la porte, toute les têtes se retournèrent vers moi dans le silence le plus absolu. Karen me fixa en enlevant ses lunettes et me dit sans émotion:
- Je suis désolée pour ton frère, nous le sommes tous ici, si tu as besoin de quoi que ce soit fais-moi signe.
- Je voudrais me joindre à vous, répondis-je du tac-au-tac.
En reposant ses lunettes sur son nez, elle me regarda sans rien dire, elle réfléchissait.
- C'est pour ton frère, c'est ça? demanda-t-elle.
- C'est pas pour mon frère, c'est pour Hills.
Il y eu un brouahaha dans l'assemblée, d'un coup de poing sur la table, elle fit revenir le silence.
- Tu vois, Raphaël, c'est la quatrième fois depuis la Transition que tu me demandes que je t'acceptes parmi nous. Je ne veux principalement pas de toi dans mes rangs à cause de ton jeune âge, ensuite tes parents ont perdu leur premier fils, je ne veux pas qu'ils perdent tout ce qu'il leur reste.
À son discours, je baissais les yeux puis soupirai.
- Cependant il y a un "mais", reprit-elle. Je suis prête à t'aider. Si c'est bien la haine contre les Oppresseurs et non, seulement la mort de ton frère, qui t'incite à nous rejoindre, je vais devoir t'accepter dans notre groupe.
Je relevait fièrement la tête, celui qui avait tuer mon frère allait enfin payer.
- Quand nous passerons à l'attaque... fis-je à l'attention de tous. Laissez-moi Hills.
- Cela dépendra des événements, jeune homme, me reprit Karen.
J'allais la remercier quand là porte s'ouvrit dans mon dos.
- Si Raph' en est, alors nous aussi, fit la voix de Clément.
Mes deux compagnons se tenaient fièrement sur le pas de la porte. Sans que je le contrôle réellement, un sourire de satisfaction s'afficha sur mon visage et je fus flatté de le voir se refléter dans celui de mes amis. Puis Clara pris la parole:
- Alors Karen, quelle est ta réponse?
- Accordé", soupira l'intéressée.
Tant notre trio manifestait sa joie que ma douleur me reprit, ma tête se remis à tourner puis je sombrais dans le sommeil.

Je me réveillai de nouveau dans mon lit, plus la moindre douleur ne se manifestait. J'étais plus que près à en découdre à la prison. Le soleil se levait et j'étais en pleine forme. Je devais m'entraîner pour maître au tapis le plus de soldats possible. En dévalant les escaliers, je croisais Clément (décidément mes deux amis étaient de vrais squatters) qui m'accueillit à bras ouvert:
"- Te voilà toi, j'avais peur de partir sans toi.
- Comment ça sans moi?
- T'as roupillé plus d'un jour, mon gars.
- Attends, tu veux dire que... on va à la prison aujourd'hui?!
- Affirmatif Sherlock. Karen nous attends avec Clara pour qu'on soit en forme pour cette nuit.
- Oh merde, j'ai du retard alors?!
- Plutôt ouais, allez faut qu'on s'active, direction la mine.

FKrueger372
Niveau 5
16 mars 2014 à 18:55:32

[Chapitre 5] Présentations et préparatifs (Référence à The Walking Dead plus bas :o)) )

Nous nous retrouvâmes mes deux amis et moi devant la mine. Puis nous progressions ensemble dans la mine de Charbourg. Nous aperçûmes finalement Karen accompagnée d'une jeune brune aux yeux clairs et d'un physique plus qu'irréprochable. Sans m'en être rendu compte, la vision de la beauté de la jeune fille m'avait fait cessé d'avancer, Clément claqua des doigts pour me faire sortir de mes pensées, de retour dans le monde réel, il me fit un clin d'oeil, il avait très bien compris que le charme de cette inconnue ne me rendais pas indifférent. Ce qui fit beaucoup rire Clara d'ailleurs.
"- Et bien Raphaël? Pas bien réveillé? plaisanta-t-elle.
Une fois plus près, Karen fit les présentations:
- Raphaël, je te présente Alice, ma soeur. Elle sera ta partenaire.
- Chouette chapeau, me fit-elle en guise de présentation.
- Dans notre groupe, reprit la grande rousse. Nous formons des équipes de deux et comme tu n'étais pas là hier, tes deux amis ont formé leur duo.
-Oh c'est pas bien grave, fis-je absorbé par la beauté de ma nouvelle partenaire.
- Allez, lança Karen, pleine d'enthousiasme. On commence sans plus attendre, place au combat!
- Au combat? fis-je incrédule.
Alice s'apprêtait à lancer son Pokémon:
- Granbull, à l'attaque!!!
Un Normal contre un Electrik, deux types qui se valent, il serait aussi simple de gagner que de perdre, il fallait tout donner.
- Voltali, montre-toi!
- Un Voltali? fis ma "partenadversaire". Ça risque d'être intéressant.
"Commencer par une attaque rapprochée" pensais-je.
- Voltali utilise Vive-Attaque!
Mon Voltali heurta si rapidement le Granbull que celui-ci ne le vit même pas s'approcher. Mauvaise posture pour mon adversaire.
- Granbull! Représailles!
Voltali se retourna vers les Pokémon adverse qui lui assigna un puissant coup dans le museau. Mon Pokémon était a terre, le coup avait été extrêmement perturbant.
- Maintenant Granbull, attaque Crocs Feu!
Le Granbull referma ses crocs enflammés sur le flanc de mon Pokémon, il fallait agir.
- Voltali, dégage-toi avec Double-Pied!
Granbull fut projeté si fort contre la paroi de roche qu'il resta coincé, c'était le moment.
- Voltali utilise Coup D'Jus!
La décharge fit son effet sur le Pokémon qui s'écroula à terre, il était libre mais mal en point.
- Granbull, reprends-toi! s'inquiéta sa dresseuse.
La tension du combat la rendait encore plus belle, mais ce n'était pas d'actualité. Granbull tentait de se relever mais Voltali et moi étions plus rapides.
- Voltali, Cage-Éclair, vite!
Granbull était prisonnier, il n'y avait plus qu'à lui porter le coup fatal. Mes deux camarades connaissaient ma stratégie et mon talent pour finir en beauté, ils connaissaient l'issue du combat tandis ce que Karen se contentait de regarder.
- Avant d'en finir, fis-je à Alice. Peux-tu me dire combien de capacités j'ai utilisé?
Elle se méfiait désormais et ne laissa échapper qu'un seul mot de sa délicieuse bouche:
- Quatre.
- Exact, Voltali c'est l'heure du bouquet final!
Mon Pokémon m'avait comprit, il se mit à s'entourer de décharges électriques puis se précipita sur le Granbull toujours prisonnier.
- L'attaque Dernierecour, laissa échapper Karen.
Mes amis affichèrent un sourire de satisfaction. Granbull et Alice étaient hors-course. Je félicitais mon Pokémon qui s'était remarquablement bien battu, encore une fois. Alice n'en revenait pas et rappela son Pokémon. Mes amis se rapprochèrent pour mieux me féliciter ainsi que Karen qui en applaudissait.
- Dernierecour est vraiment une attaque puissante, remarqua Clément.
- Pas étonnant que les experts l'estiment à 140 sur l'échelle de dégâts, ajouta Clara heureuse de pouvoir étaler sa science.
Alice s'approcha de nous.
- C'était un très beau combat, tu es un bon dresseur, je l'admets, fit-elle.
- Vous êtes tout les deux de très bons dresseurs, nous félicita-t-elle. Raphaël a mérité sa victoire mais sans ta dernière capacité, je ne pourrais pas dire lequel aurait gagné.
Nous échangeâmes un bref regard un sourire avec Alice, moi de satisfaction, elle d'admiration, si ce n'est plus. Karen nous ramena à la réalité avec la suite des événements.
- Bon maintenant les jeunes, il va falloir s'exercer au tir jusqu'au déjeuner.
- Au tir? demandais-je alors que les autres sortaient leur revolver.
- Tu penses peut-être que les soldats d'Hélio vont se limiter aux Pokémons? Et bien sache que non, expliqua Karen en déposant mon arme entre mes mains.
- C'est un Colt M1911, précisa la patronne. Le même modèle que presque tout le monde dans le groupe.
- Où t'as déniché ça, sérieux?! m'émerveillais-je.
- À Floraville, on vend pas que des fleurs ou du miel, on y trouve tout ce qu'il faut pour ce se faire respecter, me répondit-elle avec un clin d'oeil.
L'arme était plutôt lourde mais on l'avait bien en main, avec un engin pareil entre les pattes, je me sentais invincible.
- Allez, tout le monde en place!" rappela Karen.
Elle disposa une longue rangée de cible et nous demanda de viser les points vitaux, puis nous passions à l'entraînement.
Une bonne dizaine de minutes plus tard, Karen vint constater que seulement trois de mes tirs avait touché la cible et un seul qui aurait pu causer la mort. Elle décida de me prendre en main:
- Okay, on va passer à la vitesse supérieure, constata-t-elle.
Je la vis sortir un papier de sa poche qui était en fait une affiche de propagande avec le visage d'un homme qui avait une longue cicatrice qui coupait son visage d'en haut-à-gauche à en bas-à-droite avec l'inscription "OBEISSEZ!" en dessous.
- Tu le connais? me demanda la belle rousse.
-Non. répondis-je sobrement.
- C'est lui Hills, fit-elle en fixant l'affiche sur le visage du mannequin. C'est lui ton ennemis, maintenant concentre-toi et descends-moi ce salopard!
Alors je pointais mon canon devant-moi en visant attentivement la cible, puis au bout d'un instant... PAN! Dix centimètres à droite du bras.
- Concentre-toi, allez! s'énerva Karen. T'es trop lent Raph', tu vas y rester!
Mon canon toujours droit, je subissais les hurlements de l'entraîneur... PAN! Encore pire.
- Si t'arrive pas à tirer sur un mannequin, comment tu veux toucher un tueur en action qui te laissera pas le temps de le viser.
- C'est la première fois que je fais du tir... fis-je presque honteux.
- Tu crois que j'en faisais avant que Hélio fasse son numéro?! Que dalle! Et regarde! hurla-t-elle en sortant son pistolet de son manteau et, presque sans viser, tira une balle qui alla se loger dans le front du mannequin. Maintenant, reprends ton arme et fais-lui sauter la cervelle.
Les propos de Karen étaient de plus en plus violents. Je redressais mon arme et ciblais l'impact de Karen.
- Coupe ta respiration, chuchota-t-elle.
Je continuais de viser mais le propos de Karen me faisaient trembler.
- Tu es trop lent, continuait-elle. Trop lent, trop lent, trop lent, TROP LENT! TROP LENT!
Je continuais de me concentrer tant bien que mal avec Karen qui continuait de me scier les tympans.
- Allez, c'est Hills! C'est lui qui a tué ton frère! C'est lui qui t'as fait subir le deuil!
Je fermai les yeux, le souvenir de mon frère me revint avec en fond les propos de Karen. Dans ma tête, se dessinait le visage de William de plus en plus distinct, il me regarda puis me dit "Tire!", alors je rouvris les yeux et appuyais sur la détente.
Le silence se fit, un silence d'église, avec comme seul bruit de fond l'écho du coup de feu. Je tournais la tête vers Karen qui regardais la cible, fière et satisfaite. La balle se trouvait pile entre les deux yeux du Capitaine. Clément ne pu résister mais préféra ne pas faire de bruit, je pu tout de même lire sur ses lèvres un "Headshot" qui me fis sourire. Karen semblait plutôt fière puis voulu me tester de nouveau.
- Retire ta main gauche.
Je m'executais, l'arme était désormais plus lourde. Re-concentration... PAN! La balle avait divisé l'oreille du Capitaine. Karen me considéra un instant puis retrouva ses mots:
- Tu as jusqu'à ce soir pour toucher son oeil."
Puis elle reparti à sa place initiale. L'entraînement reprit son cours.
Pas le temps de rentrer, nous avons mangé dans la mine, nous n'avons pas vu les lueurs du soleil puisqu'à notre sortie, il faisait déjà nuit. Nous avions repéré un groupe d'une trentaine de personnes, les autres rebelles. Lorsque nous les rejoignîmes, Maud, la partenaire de Karen, lui remit le papier contenant les informations qui allaient rythmée notre nuit. D'ici trois heures, la prison ne serait plus qu'un tas de ruine et William pourra reposer en paix.

FKrueger372
Niveau 5
04 avril 2014 à 16:24:36

Les forums se fusionnent, c'est l'occasion d'un :up:

FKrueger372
Niveau 5
16 avril 2014 à 12:56:43

Reprise de fic! RIEN A FOUUUUUTRE :noel:

FKrueger372
Niveau 5
16 avril 2014 à 12:57:05

Bon la plaisanterie n'a que trop durée, voilà les trois chapitres suivants accompagnés d'un pitit bonus à la fin. J'en profite pour rappeler que cette fic se dirige vers un public averti.
Merci de le prendre le en compte et je vous souhaite une bonne lecture :)

[Chapitre 6] "En route, mauvaise troupe"

Karen et sa partenaire ne perdirent pas de temps avec leurs explications:
- Bon on va commencer par organiser le déplacement jusqu'à la prison, on doit tous se retrouver à la sortie Ouest de Verchamps à 22h30 pour faire le point sur la soirée, à 45, on passe à l'action soyez à l'heure. Vous avez encore un peu de temps avant de partir. Tâchez de ne rien oublier, conclu Karen.
- Une dernière chose, renchéri Maud. Formez de petits groupes de voyage histoire d'éviter d'attirer l'attention. Merci bien."
Tout avait été dit, je me voyais déjà au combat quand Clara vint me ramener sur terre:
- Alors? Pas trop flippé?
- Tu déconnes, j'ai jamais été en forme, fis-je en frappant contre le vent.
- On verra ça tout à l'heure, plaisanta-t-elle.
- Et si on fesait le voyage tout les quatre?
- Désolé mais partira en dernier avec Clément, par la voie des airs! ria-t-elle alors Clément vint nous rejoindre.
- Vous allez tenir à deux sur un Roucoups d'à peine 70 centimètres?! me moquais-je.
Sans rien dire, Clément sortit son Pokémon de sa ball mais celui-ci était... différent.
- Rooouuuuuu! Roucarrrrrrnage! roucoula ce dernier.
- Il a évolué pendant l'entraînement alors que tu fesais ta petite sieste, ajouta Clément. Je suis maintenant en possession d'un magnifique Roucarnage.
L'esprit perdu, je me contentais d'ajouter un:
- Bah merde alors.
Jettant un coup d'oeil derrière moi, Clara reprit parole:
- Voilà ta partenaire particulière qui arrive, on va devoir vous laisser, fit-elle en tirant Clément par le bras pour partir.
- Oh c'est malin ça, lançais-je à ma camarade.
Cette dernière me fit un signe de la main quand Alice m'interpela:
- Qu'est ce qui est malin?
- Oh? Euh, rien, rien, laisse tomber. bégayais-je.
- Je pense qu'on devrait partir vers neuf heure et demi.
- Oui, oui c'est une bonne idée", repondis-je.
Il nous restait une bonne heure à tuer, alors je proposais à ma partenaire de visiter notre base souterraine.
"- Voilà c'est pas du luxe mais on y est bien pour le temps qu'on y est. Ça nous permet de décompresser, tu vois, quitter la surface et les problèmes.
Sans la moindre forme de considération, elle alla s'installer dans le Ronflex qui avait usage d'être le mien.
- Ça fera l'affaire, fit-elle amusée.
- Un truc à boire? proposais-je en me dirigeant vers le frigo.
- Qu'est-ce qu'on boit sous terre.
- Soda.
- Alors soda, ria-t-elle.
Je lui lançai une cannette et rapprochais un pouf de celui d'où elle était installée en m'y affalant.
- À la prison? fis-je en levant ma cannette.
- À la prison. répondit-elle en fesant de même avec un sourire.
Les cylindres de boissons s'entrechoquèrent et nous partageâmes les premières gorgées.
- Alors, repris-je. Comment ça se passe avec Karen à la maison.
- Elle est insupportable, rit-elle en posant sa cannette. Elle passe des repas entiers à nous parler de ses plans, Maman pense de plus en plus à la livrer aux oppresseurs.
- Et qu'en pense Papa? fis-je en entrant dans son jeu.
Alice s'éteignit.
- Mon père est mort. Tué par les hommes d'Hélio.
Je ne savais plus quoi répondre, la pauvre, j'avais fait ressortir une vieille souffrance, celle d'un deuil, abruti. Un long silence s'installa. Ce silence me plongea dans une réflexion. En fait, Karen était comme moi, c'est pour ça que c'est une rebelle, elle a perdu un proche et elle veut se venger, c'est parce qu'elle s'identifie à moi qu'elle m'a accepté, au fond elle me comprend et moi aussi. Je me contentais de reprendre que quelques gorgées quand ma partenaire rompit le silence:
- Et toi? reprit-elle (un petit sourire sur son visage me fit comprendre qu'elle était passée à autre chose) Comment c'est la vie avec Clément et Clara?
- Oh Clément est un bon gars, mais depuis que t'es là, Clara est insupportable elle aussi, fis-je en riant.
- Ah oui? sourit-elle.
- Elle te surnomme ma "partenaire particulière"
Elle se leva et s'assit sur le même siège que moi ne passant sa main sur mon bras:
- Et t'en penses quoi? demanda-t-elle.
J'en profitais pour l'admirer d'un peu plus près, elle, et sa beauté. Puis une part de raison envahi mon esprit jusque dans mes paroles:
- Je pense qu'on devrait y aller, repondis-je.
Elle resta un instant à me regarder puis se leva du poké-pouf. Elle sorti son Pokémon.
- On fait la course? s'amusa-t-elle.
- Tu es du genre joueuse, constatais-je.
- On peut dire ça, répondit-elle en me volant mon chapeau.
- Alors ça mademoiselle, tu vas apprendre que personne ne touche à mon chapeau à part moi.
- Alors viens le chercher", fit-elle en souriant, le chapeau posé sur sa tête.
Puis elle détala sur son Granbull. Sans plus attendre, j'appelais Voltali et l'enfourchais en lui ordonnant de rattraper la voleuse de couvre-chef. Mon Voltali, guidé par son flair, s'élança vers la Route 207 (Nord). Alors que nous approchions le Mont Couronné, il me revint en tête une de mes phrase fétiche "Avoir la classe dans la vie, c'est comme pour Team Fortress 2, c'est avec un chapeau qu'on devient un gagnant" et ça collait plutôt bien avec la situation. Alors que la sortie du tunnel approchait, la silouhette de la fuyarde aussi, de toute évidence, mon Voltali était bien plus rapide.
"- Vive-Attaque", criait-je à la fois pour que Voltali accélère et à la fois pour qu'Alice s'affole. Alors que celle-ci ne trouva qu'à un mètre devant, elle décida de prendre le virage du dernier point d'eau mais mon côté offensif m'ordonna de couper en passant au-dessus en ligne droite. C'est dans une dernière Vive-Attaque/Surf que nos deux montures s'entrechoquerèrent et nous firent tomber à terre. Alice atterri juste à la sortie, elle ramassa mon précieux chapeau en tentant de se recoiffer et me lança en rappelant son Pokémon:
"- Bien essayé cow-boy mais il faudra encore me montrer ton endurance si tu veux pas attraper froid au crâne!
- Je vais t'avoir de toute façon, soupirais-je en me relevant malgré un grand sourire sur le visage.
- Ça c'est toi qui le dit", ricana-t-elle en s'élançant dehors.
Je me remis à sa poursuite à pleine vitesse, après avoir, bien sûr, rappelé mon Voltali. Je traversai le pont à une vitesse folle, une fois celà fait, j'aperçu Alice dévaler les escaliers, seconde erreur de trajectoire de sa part. Je ne commis pas la même erreur, emporté par la vitesse je décidai de sauter du plateau et tenter de l'intercepter au vol. Alors que repris la route plus bas, je m'élançais dans les airs. Un mètre, deux mètres, trois mètres de vol tandis que je me rapprochais d'Alice. Quatre mètres, le dénouement bientôt. Passera, passera pas. Cinq mètres, passera pas, le sol eu raison de moi, la gravité aussi mais le bon réflexe de la roulade ne me fit pas perdre mon avance, la prochaine fois serait la bonne. Entrée dans Unionpolis, virage à droite, sortie d'Unionpolis. Alice n'était qu'à un mètre et demi de moi et nous partions vers le Sud, une fois dehors, la pauvre inconsciente prit le chemin de droite qui conduisait à des arbres qui formaient au fond un cul-de-sac. J'admirais ma proie affolée de se retrouver ainsi sans échappatoire.
"- Mon chapeau je te prie, demandais-je d'un ton courtois.
- Oups, me fit-elle d'un air désolé.
Puis elle se faufila dans un espace qui se fesait plus large entre deux arbres.
- Merde" laissais-je soudainement échapper avant de la suivre en prenant le même chemin.
La course, qui reprennait de plus belle, s'enchaina sur un slalom entre les buissons du Manoir Pokémon, elle perdait du temps à les contourner et moi j'en gagnais à les enjamber. Il n'y avait plus personne dehors, des obstacles en moins. Alice était à trois mètres des hautes herbes quand je pris appui sur le dernier buissons, je m'envolais de nouveau mais avant de toucher le sol je réussi à saisir son épaule et à la tirer pour provoquer un déséquilibre dû à la vitesse, nous sommes tombé tout les deux, ralentissant tant bien que mal nos roulades de chute, une fois à terre, je me relevais en attrapant mon chapeau à côté de mon adversaire de nouveau vaincu et en le mettant de nouveau sur ma tête, je soumettais ma victoire à Alice en lui lançant:
- J'ai dis personne, Calamity Jane, personne d'autre que moi."
Le souffle encore court, Alice me faucha les chevilles d'un habile coup de pied qui me fis tomber sur elle. Je ne savais pas quoi faire, alors que pourtant j'avais plein d'idées. Devais-je l'embrasser? Fuir une nouvelle fois? Mais avant que je ne trouve une réponse, elle me saisi par le coup et posa ses lèvres contre les miennes. Pendant un long moment, je cru que le temps c'était arrêté autour de nous.
Quand le temps reprit son cours, je jettai un rapide coup d'oeil à ma montre qui indiquais... 22h25??!! Je présentais le cadran à ma compagne qui se contenta d'un "meeeeerde" qui nous fis nous le lever aussitôt et ressortir nos montures. Direction la sortie Ouest.

FKrueger372
Niveau 5
16 avril 2014 à 12:57:40

[Chapitre 7] La Chute du Noarfrang (trop de références dans cette fic)

Nous arrivâmes sur les lieux juste à temps pour le briefing de Karen qui apparemment n'avait pas remarquer notre absence ou notre arrivée.
- Bon on commence dans une heure, il est temps que je vous expose le plan, fit Karen en chargeant un fusil d'assaut. Jim, Sophia, Gauthier, Tristan, Maëlle, Jhona, Rodolphe et Candice seront disposés autour de la prison avec des fusils de précision, leur boulot sera d'allumer les quelques gardes qui font les rondes nocturnes d'aujourd'hui, pendant que nous autres ont reste collés contre les murs à l'entrée. Une fois celà fait. Tristan fera s'envoler son Noarfrang, quand il couvrira la lune, chacun qui sera à une fenêtre lancera une grenade aveuglante à l'intérieur, rez-de-chaussée seulement. Pour la suite, nous seront répartis en trois groupes inscrits sur cette fiche, ajouta-t-elle en fesant passer la fameuse pancarte. Le premier groupe entrera par les fenêtres et se chargera d'éliminer tous les soldats agressifs ou armés sur les deux étages et devront maintenir la position, le deuxième groupe se chargera de libérer les prisonniers et le troisième groupe, rejoint par les snipers, restera dehors afin d'abattre les soldats qui tenteront de s'enfuir. Quand à moi... je me charge personnellement de Hills. Allez, au boulot! Tout le monde en place!"
Le groupe était enflammé, je jettais un oeil pour trouver mon nom et celui d'Alice quand Clément m'interpela:
- Vous êtes dans le 2.
- Euh merci, et vous deux?
- Nous on est du 3, répondis Clara à sa place.
- Bon bah parfait, on se retrouve après alors.
- Ça roule, me fit amicalement Clément avec une tape sur l'épaule.
Clara acquesca et il s'éloignèrent tous les deux quand Clara revint vers moi d'un air farouche en pointant ma partenaire du doigt.
- Au fait, elle est chaude?
- Oh allez dégage, fis-je en riant, Fous-moi la paix.
Puis elle reparit avec Clément en ricanant. N'empêche qu'elle avait soulevé une chose essentielle: est-ce que c'était du sérieux avec Alice?
Celle-ci préparait son arme pour la bataille, quand elle me vit la rejoindre, c'est elle qui prit la parole:
- Alors qu'elle groupe, partenaire? demanda-t-elle enjouée.
- Numéro 2, on cherche les prisonniers! répondis-je en déposant mon arme sur la table pour la nettoyer.
Elle ne répondit rien. Une fois mon arme démontée, je me jettais à l'eau:
- Dis-moi, pour tout à l'heure, quand je t'ai rattrapée, c'était sérieux? demandais-je en passant au nettoyage.
Elle se mit à rire.
- Bien sûr, pauvre abruti. Tu crois vraiment que je t'ai fais courir 500 mètres pour te larguer après?
- Je voulais être sûr, les femmes sont vicieuses pas vrai?
- Demande ça à Karen.
- Elle va me répondre?
- Et si tu réfléchissais? rit-elle en m'accrochant deux chargeurs à la ceinture.
Nous nous dirigeâmes vers la prison en toute discrétion. Karen finis de régler les montres avec les tireurs d'élites et vint nous rejoindre.
Alice en profita:
- Tu penses que ça va marcher?
- Espérons-le, nous confia la grande rousse.
Déterminé à faire baisser la tension, je me tournais vers Karen:
- Dis-moi Karen, est-ce que les femmes sont vicieuses?
Alice dû se retenir de rire au risque de nous faire repérer. Karen esquissa un sourire en regardant la lune, obscurcie par l'ombre d'un Noarfrang.
- Tu vas le savoir toute suite, ricana-t-elle en dégoupillant une grenade-flash avant de la lancer à l'intérieur. Les explosions lumineuses de l'intérieur projetaient les ombres des soldats paniqués sur les bâtiments alentours, Karen éleva la voix:
- Goupe 1 en avant! Go! Go! Go!
Un concert de vitre brisée retenti alors qu'une vingtaine des notres sautaient à l'intérieur, pointant leurs armes sur les soldats à terre, priant qu'on les épargne. D'un rapide coup d'oeil à l'intérieur, Karen constata que la situation était stable et enchaînait avec la phase B:
- Groupe 2, reprit-elle. En avant!
Je m'élançais en premier dans la salle, suivi par Alice et Karen dans ce qui semblait être le réfectoire. Karen me doubla et alla donner un solide coup de botte dans un soldat.
- Les salles d'interrogatoire?!! hurlait-elle.
- Tr... Troisième... étage... suffoquait le garde se contorsionnant de douleur.
- Vous deux, ordonna-t-elle en nous désignant. Vous allez là-haut.
Nous obéîmes sur le champ, courant vers les escaliers, armes en main. Le deuxième étage avait été sécurisé par le groupe 1 et l'un deux nous certifia qu'il n'y avait plus de gardes au troisième. C'était déjà ça. Arrivé au troisième. Trois porte nous fesaient face.Alice, son arme pointant son arme sur la première, me fis signe de l'ouvrir, elle me couvrais. Je donnais un grand coup de pied dans celle à gauche, elle était vide. Nous nous décalions sur la droite, même position, porte du milieu. Silence. BEM. La porte s'ouvre sous le coup porté cette fois, c'est un garde apeuré qui surgit de l'ombre mais les réflexes d'Alice (dûs à la peur peut-être) firent s'écrouler le garde, d'une balle dans la poitrine. Les yeux rivés sur le cadavre, elle avait les larmes aux yeux. Elle venait de tuer un homme, répétait-elle.
- Raph, je viens de tuer un homme.
Ensuite ses jambes ne la portèrent plus, elle s'écroula elle et ses larmes. Je m'agenouillais à côté d'elle pour tenter de la rassurer.
- Non tu t'es défendue, ça n'a rien à voir, tu as fais le bon choix.
- Raph, je veux qu'on rentre, marmonnait-elle le visage plein de larmes.
- Il faut qu'on finisse la mission, fis-je calmement alors que les coups de feux du dessous reprenaient.
- Je m'en FOUS de la mission!! hurla-t-elle. Ramène-moi chez moi.
Je la regardais ainsi sans savoir quoi faire, sauver le reste des prisonniers ou partir avec Alice et faire honte à mon frère.
- S'il te plait, Raphaël. me supplia-t-elle.
- Bon d'accord, fis-je en l'aidant à se relever. On rentre, viens je...
Un hurlement sorti de la troisième pièce me glaça le sang, quelqu'un hurlait à l'intérieur, de peur ou de douleur. Il y avait encore un homme là à s'époumoner.
- Attends cinq minutes, fis-je doucement à Alice.
- Non Raph' me laisse pas! pleurait Alice tant quelle pouvait.
- Ne t'inquiète pas je vais juste dans la pièce libérer le prisonnier, j'en est pour cinq secondes, je reviens tout de suite", tentais-je de rassurer Alice.
Je la laissais ainsi dans l'escalier à sangloter pendant que je m'approchais de la porte alors que l'incarcéré continuait de brûler ses cordes vocales. Le bruit de la porte fit crier Alice qui n'en pouvais plus d'entendre des bruits de coups de feux. La pièce s'ouvrit sur le même carrelage que les précédentes mais celui-ci n'était pas blanc mais rouge, rouge sans alors que dans l'ombre j'aperçu une silhouette attachée à une chaise qui continuait de crier:
- ASSEZ!! ASSEZ!! TUEZ MOI!! TUEZ MOI JE VOUS DIS!!"
La voix du captif était aussi pleine de larmes et paraissait tristement familière. Je passais la main sur l'interrupteur, quand la lumière éclaira la pièce, le temps s'arrêta pour la deuxième fois de la journée. Je contemplais le corps meurti du prisonnier qui continuait de hurler à la mort. Mais il n'était pas mort.
"- WILL!! criais-je, paralysé. T'es vivant.
Vivant ou alors plus pour longtemps, il était couvert de sang et avait l'oeil gauche crevé.
- Putain Will qu'est-ce qu'ils t'ont fais?!
William reprennait sa respiration.
- Raph?... C'est toi cow-boy?
- Bien sûr que c'est moi.
- Content d'avoir de tes nouvelles vieux frère.
Il délirait complètement. Alors que je tentais de défaire ses liens, il continuait de parler:
- Bon Dieu de merde, qu'est-ce que tu fous là.
Je le levait pour le soutenir sur mon épaule mais William ne pu retenir un cri de douleur.
- C'est une longue histoire et je serais heureux de te la raconter une fois rentré.
Alice se mit à crier:
- Raaaph!!! VIENS!
William s'arrêta illico.
- C'est qui elle?
- Tu sauras tout ce que tu veux une fois sorti d'affaire mais en attendant on doit te sortir de là.
Arrivé à l'escalier, j'aidais Alice à se relever et passais devant, à l'étage du dessous, je confiais William à un des nôtres pour qu'il le ramène en vitesse et que je puisse enfin m'occuper d'Alice qui continuais de pleurer, je la saisi dans mes bras et interrogeais un de nos collègue:
- C'est quoi ce bordel? Pourquoi les coups de feux ont repris?
- On a des renforts des oppresseurs qui ont débarqués mais c'est bon, on vient d'en finir, faut vite partir maintenant, y'a encore du monde là-haut?
- Non c'est bon, y'avais que nous, dans ce cas on rentre, on utilise les fourgons des renforts pour rentrer, faut pas traîner.
Nous nous hâtâmes de descendre les escaliers pour atteindre un fourgon pour revenir en ville, j'eus le temps de voir un homme placer une charge explosive dans le bâtiment et d'entendre Karen hurler "Morts au Tyran!" avant que l'explosion ne recouvre sa voix. La prison était en ruine.
Une fois rentrer en ville, je finis par confier Alice à sa soeur tandis ce que je récupérais William, couvert de bandages mais c'était bien mieux que le sang, surtout avec son oeil gauche recouvert sauf qu'il continuait à délirer. Une fois devant la maison, je frappais à la porte et c'est ma mère paniquée qui ouvrit:
- J'étais morte d'inquiétude où étais-tu passé?!
- J'étais parti chercher William. répondis-je sobrement.
- William, tu dis? s'étonna-t-elle.
Je laissais place à mon frère sur le pas de la porte. Visiblement altéré par ce qu'il a subit, il n'avait plus toute sa tête et se contenta de saluer notre génitrice commune.
- Bonjour madame, lança-t-il en se courbant.
- Mon grand fils est de retour, s'écria ma mère avec des larmes de joies.

FKrueger372
Niveau 5
16 avril 2014 à 12:58:45

Notes de l'auteur: Je préfère préciser que ce chapitre est dur et très violent qui pourrais être choquant pour certains, je dirais que les moins de 15 ans (du moins, les plus sensibles) devraient éviter au risque de passer une mauvaise nuit. Je conseillerais à ces personnes de bien vouloir aller au post suivant où se trouve une version soft de ce chapitre qui sera évidemment bien plus court. Merci d'avoir tenu rigueur de ce message. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.

[Chapitre 8] Pas le temps de fêter.

Après une nuit apaisante qui réussi a me faire passer quelques détail sur la veille comme la mort du garde de la deuxième pièce et la crise de nerfs d'Alice. Je descendais les escaliers parfaitement reposé, satisfait de constater que William et ma mère se partagaient un bon petit déjeuner:
- Madame, pourriez-vous me laissez utiliser un de vos ustensiles afin que j'étale sur ma délicieuse tranche de pain, ce miel d'Apireine qui m'a l'air fort appétissant.
- Bien entendu, mon cher, répondit ma mère en se mêlant au jeux amnésique que Will.
"Bah c'est sans doute la meilleure chose à faire" pensais-je en comtemplant la scène, mais quand ma mère tendit le couteau à Will, la vue de celui-ci lui fit brusquement changer d'attitude. Il poussa sa chaise tentant de fuir son hôte, manquant de tomber à terre.
- LÂCHEZ ÇA!! hurla-t-il. N'approchez pas! RESTEZ OÙ VOUS ÊTES.
- La prison, fis-je doucement à ma mère. La torture... Nous avons perdu notre William et ils nous ont laissé un pauvre enfant craintif.
William reparti soudainement dans ses délires:
- Mon oeil? OÙ EST PASSÉ MON OEIL?!! JE VEUX MON OEIL!!!
- Les salauds... chuchota ma mère.
- Oui, c'est triste l'Homme, fis-je en posant la main sur les épaules de mon frère, chose qui avait habitude de le calmer.
Je réussi à le remettre à table quand les hauts-parleurs de la ville se mirent à cracher dans les rues.
- *khfffft* Habitants de Charbourg, ici le Commandant Rodrigue qui vous parle. Je tiens à vous informer des quelques événements qui ont eu lieu hier dans la nuit. La prison de Verchamps a été assiégée et félicitations mesdames et messieurs les résistants car votre mission est un succès et grâce à vous la mienne commence. Alors... J'ai eu vent que l'un de vous aurait proliférer les paroles suivantes, alors attendez... Voilà c'est ça, l'un de vous à crier à la fin de l'opération "Mort au Tyran".
À ces mots, William se redressa sur sa chaise. Je le considérait avec étonnement.
- Alors? Qui est le grand gagnant? Allons fais pas ton timide. Sinon je vais devoir envoyer les troupes pour interroger toute la ville et ça sera un plaisir pour personnes. Non? Personne ne se montrent? Hé bien vous pourrez pas dire que je vous ai pas prévenu. Envoyez les... Mais au que vois-je, une grande rousse à lunettes au loin! Dis-moi ma grande est-ce toi qui a prononcé ces mots? ... OUI! Elle a dit oui! C'est elle qui a crié "Mort au Tyran"!
Soudain, William poussa sa chaise et pris la porte. Je le suivi sans attendre.
- Arrêtez-là! fit la voix du Commandant. Je veux qu'elle pourr...
Il fût couper par Will.
- MORT AU TYRAN!! MORT À HÉLIO!! MORT À HILLS ET À SES SOUFIFRES!!
- D'où il sort celui-là? C'est quoi ton nom?
- Je m'appelle William et je suis un passéiste!
J'aperçu au loin Karen, elle semblait pleurer, nous allions la perdre, elle et William.
- Oh William! Oui j'y suis tes potes ont réussi à te sortir d'affaires hier soir, hein? Je vois d'ailleurs sur ce dossier qu'on s'apprêtait à t'éxecuter, t'es déjà plutôt mal en point.
- Ouais, ils m'ont libérés et je suis plutôt fier qu'on ai pu vous poutrer la gueule au passage!!
- Ah ouais?... Butez-le.
Un coup de feu résonna. J'eu le réflexe de me mettre à terre mais je vis que William était toujours debout, droit comme un roc, défiant l'arène du regard.
Nouveau coup de feu. William ne bougeait toujours pas, était-il mort? Debout? J'eus la preuve que non.
- CONNARDS!! se mit-il a hurler, crachant du sang avec ses propos. VOUS ALLEZ TOUS BRÛLER!!
Une troisième balle vint se loger dans son épaule, ce qui fit un peu reculer William mais celui-ci avait repris sa pose. Il se mit même à avancer et continuait de crier.
- CREVEZ!! ENFOIRÉS!!
Quatrième tirs, jambe droite. William évita la chute et reprit son chemin en titubant.
- Putain mais il est increvable ce fils de pute! s'énerva Rodrigue derrière son poste de communication. Passe-moi ça t'es juste mauvais.
Le bruit du coup de feu dans le micro provoqua un larsen de bien 2 minutes et paralysa sans doute la ville entière pendant cet instant. Quand je pu de nouveau reprendre mes sens, j'aperçu en tout d'abord le corps de William, gisant à terre dans une marre de sang. Relevant péniblement la tête devant moi, je vis des soldats saisir Karen qui elle, ne se débattait pas. J'entrepris une course jusqu'au fourgon des soldats, lorsque j'en saisi un pour le mettre à terre et faire en sorte que Karen puisse s'échapper, un autre m'assigna un puissant coup de crosse dans le crâne. Une fois à terre, je sombrais.
Je me réveillai dans ce qui semblait être une salle de dentiste mais en plus petit, je finis par reconnaître la troisième salle "d'interrogatoire" de Verchamps. Je m'aperçû que j'étais solidement attacher à ma chaise. Je vis alors la poignée de la porte tourner lentement et s'ouvrir sur une silhouette féminine. Malgré l'obscurité alentours, je distinguais des reflets aux niveau de ses yeux, elle portait donc des lunettes. L'inconnu s'avança vers moi, je vis ses cheveux prendre la couleur rousse, unique, qui était celle des cheveux d'une seule femme au monde... Karen.
- Bien dormi Raphaël?
- Karen c'est toi? Mais les gardes? Tu n'es quand même pas dans leur camps?
- Je suis dans mon propre camp, comme toujours, je change juste de personnel.
- Mais pourquoi? Pourquoi être allé jusqu'à la destruction d'une prison?
- Oh tu sais dans la vie... fit-elle en s'emparant d'un scalpel. Une femme a besoin de fantaisie... Nous sommes vicieuses!
- Sadiques! la corrigeais-je.
Elle nettoya brièvement son instrument avant de reprendre:
- Déjà que je trouvais ton frère pas mal physiquement, l'oeil en moins le rendait encore plus séduisant.
Je commençais à paniquer.
- Quand sera-t-il pour toi?" fit-elle en approchant la lame de mon oeil.
Je me débattais tant que possible, essayant de défaire mes liens mais j'étais prisonnier. Quand la lame atteint ma pupille, je ne suis me contenir de hurler.
"- NOOOOOOOOOOON.
Je me redressais soudainement dans le lit dans lequel j'étais assoupi quand Alice vint me trouver.
- Shhhht, c'était juste un cauchemar.
- Un... Cauchemar... Juste... Un cauchemar, soufflais-je en tentant de reprendre ma respiration.
- Ça va aller, fit-elle en me prenant dans ses bras.
Pendant que nous nous entrelaçions, j'ouvris les yeux vers la fenêtre où me regardait un Ectoplasma avec son sourire permanent.
- Alice! criais-je affolé. Un Ectolplasma! Sur ta fenêtre!
-Je ne le voit pas, fit-elle machinalement.
Alice se recula et je découvris son visage borgne auquel l'oeil gauche avait été arraché et d'où émanait une cascade de sang, j'entendis alors dans sa bouche la voix de William hurler "Mon oeil?? OÙ EST MON OEIL??!"
Nouveau réveil, cette fois j'étais bel et bien sorti de mes cauchemars, j'avais un pansement là où j'avais reçu le coup. Il fesait encore nuit dehors. J'ouvris ma fenêtre histoire d'avoir un peu d'air frais, c'est alors qu'une mélodie au piano parvint à mes oreilles. Je vis au loin que la fenêtre d'Alice était ouverte et que c'était elle qui jouait cette musique triste et mélodieuse. Et elle chantait, elle chantait la disparition de sa soeur. La guerre, la résistance a de bien drôle d'effets sur nous mais chacun manifeste sa tristesse différemment, certains se battent, d'autres chantent, et pourtant les deux se valent.

FKrueger372
Niveau 5
16 avril 2014 à 12:59:27

[Chapitre 8] Pas le temps de fêter (résumé soft)

Après une nuit reposante, Raph décide de rejoindre son frère et sa mère qui sont en train de partager un bon petit déjeuner, mais lorsque la mère tendit le couteau à William, celui-ci s'ejecta de sa chaise en suppliant de ne plus lui faire de mal. Raph en conclut que ce n'était plus son frère mais un pauvre enfant apeuré. Sur quoi, la voix du Commamdant Rodrigue se mit à cracher dans les hauts-parleurs de la ville comme quoi la personne ayant crié "Mort au Tyran" (mots qui ne laissèrent pas William indifférent) durant les événements de Verchamps, la nuit précédente, devait se montrer. C'est Karen qui sortit en première mais William la rejoignit en continuant de hurler "Mort au Tyran! Mort à Hélio!". Le commandant ordonna l'exécution de William, il fallut cinq balles pour que celui-ci ne tombe à terre.
Dans un dernier espoir, Raphaël couru vers Karen pour éviter à ce qu'elle ne se fasse emmener par les soldats mais l'un deux l'assomma d'un coup de crosse. Raphaël sombra alors dans un terrible coma aux visions malsaines et fini par se réveiller dans son lit en pleine nuit, alors qu'il pouvait entendre Alice jouer du piano au loin pour sa soeur disparue.

FKrueger372
Niveau 5
16 avril 2014 à 13:00:13

[Chapitre Bonus #1] (Hommage au GRAND imhotep43 aaaaamen)

(Tous les personnages sont assis sur des chaises en rond pour connaître la suite du scénario)

[Karen] On fait quoi là au juste?
[Raph] Bah on attend l'auteur.
[William] Putain qu'est-ce qu'il veux encore?
[Alice] Et oh tu vas te détendre, t'as quand même été ressuscité!
[W] Quand même le temps d'avaler un repas et encore mort. Quand c'est marre, c'est marre.
[K] Oh la ferme, moi j'ai fini en taule à cause de tes conneries.
[R] Admettez que cette fic c'est quand même n'importe quoi.
[Clara] C'est vrai que jusque-là, on fait que lui courir après, la fic va quand même pas se résumer à ça.
[W] Et t'ouvres ta gueule que maintenant toi?
[K] Ah ouais dès que d'autres balancent des pics, mademoiselle la chieuse en profite.
[A] Puis attendez, un piano sérieux, il m'a collé un piano, moi je fais de la batterie, je joue pas des berceuses sur le rebords de ma fenêtre.
[C] Il fait vraiment n'importe quoi, la suite à intérêt à être intéressante
[R] Apparemment, l'auteur à prévu une baston avec Hélio à la fin genre boss final. Et il est où l'autre connard?
[A] Tu joues trop au jeux vidéo, Raph. Et "l'autre connard" c'est quand même ton meilleur pote.
[R] Tu parles, depuis qu'il a son Roucarnage, il fait trop le fier.
[W] Toi tu vas pas aller loin avec ton Voltali.
[R] Si toi aussi t'avais un Pokémon, j'aurais trouvé ça offensant.
[W] J'en ai un mais l'auteur a préféré me faire mourir... Encore
[A] N'empêche que Voltali est peut-être fort et rapide, t'es pas foutu d'embrasser une fille par toi-même.
[K] Wowowow c'est quoi cette histoire?
[R] Hein? Oh ouais, j'me tape ta soeur.
[C] Et voilà, j'en était sûr mais on m'écoute jamais.
[K] Non non non, tu te tape pas ma soeur.
[R] Ah si si si.
[A] Mais putain dis pas ça, on a même pas couché ensemble.
[R] Ah ouais? Attends de voir les prochains chapitres.
[W] Ayyyyyyye le frangin il va pécho.
[K] *attrape sa chaise* Si tu te tape ma frangine, j'te jure que tu vas la bouffer!
[R] Putain le prends pas comme ça c'est aussi gros que le fait que t'es amoureuse de Will, puis c'est quelque chose de normal dans un couple.
[W] Attends répète c'que tu viens de dire.
[C] *se lève* Stop! C'est bon j'en ai marre!
[K] C'est ça va rejoindre ton blondinet.
[C] Hé ho j't'emmerde la lesbo.
[A] Putain vous pouvez pas rester le temps d'une réunion sans vous prendre la tête.

(La porte s'ouvre sur un garçon aux cheveux longs avec des lunettes, une chemise et un pantalon noir ainsi que des Doc Martins bien cirées :cool: )

[Auteur] Salut les dresseurs, heureux de faire enfin votre connaissance. Moi c'est Raphaël, enfin... Le vrai Raphaël, l'auteur de la fic.
[Tous] *se rasseyant* Salut.
[Auteur] Bon pour commencer avez-vous des questions à propos des prochains chapitre?
[C] Est-ce que Karen va devenir lesbienne?
[Auteur] Non.
[Alice] Est-ce que Raph a le Sida?
[Auteur] Non. (WTF??)
[R] Est-ce que Karen va mourir?
[Auteur] Non!
[K] Est-ce que Raphaël va mourir?
[Auteur] Mais non bordel!
[W] Si je ressuscite, est-ce que je vais re-mourir?
[Auteur] *écrit sur son calpin* Mmmmmmmmh peut-être!

Voilà une petite connerie qui vous aura, j'espère, fais sourire un peu au milieu de tout ce DRAMA triste et morbide :) , si vous avez des idées pour la fic n'hésitez toujours pas à me les envoyer sans doute que votre idée sera utilisée et je ne manquerais pas de signaler qu'elle vient de VOUS :ok: , je suis quelqu'un de très connecté et j'aime beaucoup lire vos avis, c'était tout, merci à tous et bonne lecture :o))

PS: ce genre de petit Hors-Sujet risque d'avoir lieu à peu près tout les dix chapitres, hésitez pas à proposer des situations où nos héros pourront se mettre sur la gueule :rire:
NB: Je ne possède pas réelement de calpin.

FKrueger372
Niveau 5
09 mai 2014 à 21:30:51

[Chapitre 9] Le Plan

Après tout de même quelques heures de sommeil, je décidais sans attendre d'aller voir Alice. Après le choc de la mission, l'incarcération de Karen la rendrait encore plus vulnérable, j'estime que c'est de moi donc elle a le plus besoin.
Arrivé devant sa porte, une femme en robe de chambre, environ fin de quarantaine, m'ouvrit la porte avant même que je ne l'effleure.
"- C'est toi Raphaël? demanda-t-elle sèchement.
- Euh... Oui. Vous devez être la mère d'Alice, je me trompe?
- Oui c'est moi, répondit-elle du même ton.
- Euh... Je peux entrer?
Sans rien répondre, elle libéra l'entrée afin qie je puisse passer la porte, chose que je fis prestement.
- La chambre d'Alice est en haut." ajouta-t-elle en allant vers ce qui me semblait être la cuisine. Sans y prêter attention, je montais les marches jusqu'à la porte d'Alice. J'allais frapper quand j'entendis de l'intérieur:
"- Entre!"
Décidément, tout le monde voyait derrière les portes dans cette famille. J'entrais.
Je remarquais tout d'abord le piano qui demeurait dans le coin droit de la pièce, puis je vis Alice, assise sur son lit, le regard tournée vers la fenêtre. Je m'assis sur le tabouret du piano.
"- Alors mademoiselle est pianiste et on me met même pas au courant? plaisantais-je.
- C'est celui de Karen, soupira-t-elle. Mais comme ça fait des mois qu'elle ne dort plus ici, j'ai fini par jeter un coup d'oeil sur ses partitions.
- Ouais, je vois. Sinon toi, ça va?
- Moi ça va, ma mère sûrement moins. Faut dire qu'elle voit sa grande fille encore moins souvent que moi. Elle décroche plus un mot de puis hier soir.
- Elle va mieux, ajoutais-je avec un petit sourire crispé en repensant à mon petit entretien avec cette dernière.
- Et toi pour Will?
- À vrai dire, l'idée de faire mon deuil une deuxième fois m'est parue un peu comique donc je laisse ça de côté pour l'instant, plaisantais-je à nouveau.
Elle sourit. J'étais satisfait de la voir de meilleure mine en si peu de temps.
- Et maintenant qu'est ce qu'on fait? reprit-elle.
- C'est-à-dire?
- On continue la lutte?
En effet, Alice venait de soulever un point important de la question: et maintenant? Sans Karen, on pouvait plus faire grand chose contre les Oppresseurs. Je devais en avoir le coeur net.
- Bon! fis-je en me levant. Tu m'accompagne?
- Où ça? demanda-t-elle incrédule.
- À la pêche aux infos.
Sur ce, elle se leva et attacha sa ball à sa ceinture. Je pris ça pour un "oui". Nous descendîmes les escaliers et sans saluer sa mère, Alice m'ouvrit la porte en demandant:
- Musée?
- Musée!" fis-je en passant devant.
Le hall du Musée était étrangement vide, même le guichetier était absent. Je me dirigeais vers la porte qui la salle des opérations, je priais pour qu'une présence nous y attende. Je tournais la poignée, ouverte! A l'intérieur régnait la même obscurité que lors de ma dernière visite avec toujours cette unique lampe au plafond. Mais soudain trois canons de pistolets sortirent de l'obscurité en se pointant sur nous. J'eus l'étrange réflexe de lever les mains, pourtant ma compagne fit de même.
"- On est de votre côté, m'affolais-je. On vient prendre des nouvelles du groupe.
- C'est bon, fit une voix qui semblait être celle de Maud. Je les reconnais, il sont bien avec nous.
Les canons se baissèrent en douceur, comme si une méfiance régnait toujours. Maud se redressait sur son siège et son visage apparu à la lumière. Je distingais encore trois autres silouhettes obscures, l'une d'elles n'était donc pas armée et semblait plus éloignée.
- Qu'est ce que vous faites là? reprit Maud.
- Maintenant que Karen est plus là, on venait savoir comment ça allait se dérouler... Et où est passé tout le monde? demandais-je finalement.
- À vrai dire, on est plus que nous quatre, répondit un grand brun à gauche de Maud. Enfin six si vous comptez rester. Tout les autres font comme chacun, ils restent planqué chez eux avec l'idée que sans Karen on a pas l'ombre d'une chance.
- Planqué chez eux, vous dites? demanda Alice.
La fille à droite de Maud prit la parole:
- Les mesures prisent hier par le Commandant ont foutu les jetons à toute la ville. Toute la ville a peur de se faire canarder au moindre mouvement.
- Donc bilan, ça nous aide encore moins ajouta Maud. Donc vous êtes des nôtres?
- Évidemment! lancions Alice et moi.
- Dans ce cas, reprit-elle avec enthousiasme, le grand brun à ma gauche c'est Edgar, cette jeune fille c'est Candice, une des tireurs d'élite de l'autre soir et le grand timide là-bas, c'est Scott notre agent communication.
- Juste, appelez-moi Ed', c'est mieux, fit-il en guise de salutations.
Le dénommé Scott se leva dans l'ombre et se dévoila à la lumière de la lampe. C'était un blond de taille moyenne, cheveux gominé, tout ça.
- C'est moi qu'il faut appeler en cas de besoin, sourit-il.
J'appréciais son enthousiasme, savoir qu'on aurait quelqu'un au bout du fil.
- Bah moi c'est Raph et voici Alice, ma partenaire, me contentais-je de répondre.
- Bon maintenant que vous êtes là faut qu'on vous explique le plan, me lança Maud.
- Le plan? fis-je curieux.
- Vous êtes bien venu pour savoir ce qui allait ce passer? nous demanda Candice.
- Bah ouais, répondit Alice.
- Alors écoutez bien, on a vu que s'attaquer directement aux Oppresseurs fesait plus de mal que de bien alors on va changer de stratégie, reprit-elle.
- Alors?
- Notre objectif final est Hélio, seulement on sait pas où il est, peut-être avec Hills, on a donc penser à la Ligue.
- Vous voulez donc attaquer la Ligue?
- Non justement, corrigea Ed. Avant la Transition, comment on fesait pour atteindre la Ligue?
- Il fallait avoir les huit badges, conclut Alice.
- Exact! s'écria Ed.
- Et donc vous voulez prendre les arènes unes par unes? demandais-je.
Tous firent un signe de tête pour valider mes dires.
- Et on commence pour laquelle?"
Maud fit glisser une carte postale sur la table jusqu'à moi sur laquelle on pouvait lire en toute lettres: Charbourg.

FKrueger372
Niveau 5
09 mai 2014 à 21:32:27

[Chapitre 10] Le Badge Roche, partie 1

"- Charbourg? Vous voulez vraiment qu'on commence avec Rodrigue? demandais-je ahuri.
- Ça me paraît être la meilleure solution, un succès nous permettrait de récupérer des membres, commenta Scott.
Après un moment de réflexion, ma décision était prise:
- Je prends, ça me paraît être un bon plan.
Les quatres têtes se tournèrent vers ma compagne.
- J'en suis, lança-t-elle d'un air enthousiaste.
- Parfait! s'écria Maud. Ça vous dirait de passer à l'action?
- Quoi? Maintenant? demandais-je un peu perdu.
- Pourquoi pas? fit Candice. Je suis à fond moi!
- Allez on a pas de temps à perdre, conclu Maud en tapant des mains. Alice, Raph, Ed' et Candice, vous pouvez y aller, à vous quatre vous devriez pouvoir vous en sortir, je reste ici avec Scott, si quelque chose va mal, vous nous appelez et je déboule comprit?
- Reçu!
Nous partîmes ensemble vers la sortie du Musée alors que Maud nous accompagnait par ses paroles:
- Si Karen voyait ça."
La porte de l'arène était surplombée par le "G" jaune de la Team Galaxy. Les portes automatiques s'ouvrirent et je découvrit pour la première fois de ma vie ce que renfermait ce bâtiment. C'était une grande salle grise avec un long escalier qui se dressait dans le fond, entre ces deux grandes paroies qui servaient de balcon à une dizaines de sbires qui nous toisaient du regard quand un homme apparu au sommet de l'escalier. De taille moyenne, il était brun malgré une mèche blanche qui se faufilait hors de sa casquette militaire. Il se tenait droit dans son uniforme sur lequel étaient fixées un grand nombre de médailles. Je ne pus retenir un sourire quand je m'aperçu qu'il ressemblait à M. Bison de Street Fighter.
- Rodrigue, siffla Ed'.
- Capitaine Rodrigue! corrigea notre hôte. Je suis fort flatté de votre visite, vu les derniers événements, je ne m'attendais pas à avoir à voir recevoir si vite mais de toute façon je vais devoir vous demander de sortir.
- Beh on vient à peine d'arriver, on va pas partir si vite, ricana Candice.
- Ne me forcez pas la main alors que j'ai choisi d'être patient avec vous, lança Rodrigue. Je pourrais très bien demander à ces hommes de vous percer de mille balles juste en levant le petit doigt.
Comme quoi il n'était pas si sadique.
- Mais vous êtes trop gentil pour faire ça n'est-ce pas? fit-je tout sourire, me mêlant au jeu de mes collègues.
- En effet, lors de ma dernière apparition, j'étais dans un de mes mauvais jours et je dois avouer que mes propos étaient forts crus et désappropriés, ma foi je m'en excuse.
- T'as collé une balle dans la tête de mon frère et envoyé ma belle-soeur en taule et je devrais te pardonner?!
- Seulement si tu m'en juge digne, ma foi je vais vous demander de sortir.
- Désolé mon vieux, reprit Ed' en sortant son arme, mais on est venu ici d'en l'idée de te faire bouffer ta casquette.
À cet instant, tout les sbires pointèrent leur canon sur Ed' qui leva les mains aussitôt.
- Oh merde! laissa-t-il échapper.
Candice sortit une pokéball de sa poche et défiant Rodrigue du regard.
- Et si on réglait ça à la régulière? proposa-t-elle. On est tout de même dans une arène.
- Quatre contre un, vous appelez ça à la régulière?
- Vous allez pas faire le difficile, bous êtes quand même un des huit capitaines de la Team Galaxie.
Rodrigue sortit une Sombreball d'une des sacoches de cuirs fixées à sa ceinture.
- Mademoiselle, vous apprendrez que je suis chatouilleux en termes de défis", plaça-t-il en affichant un léger sourire.
Nos cinq balls filèrent dans les airs en dévoilant entre qui allait se jouer ce combat.
De notre côté, toujours mon Voltali et le Granbull d'Alice, je fis ainsi la rencontre du Blizzaroi d'Edgar et du Musteflott de Candice. Notre équipe semblait fort bien construite mais ma joie retomba quand je vis débouler des escaliers le Grolem adverse. Mes trois compagnons se tournèrent vers moi et mon Pokémon comme pour me dire "Une prochaine fois, Raph". Je rappelais mon Pokémon avec l'idée de devoir regarder le combat se dérouler, tout en gardant un oeil sur les sbires.
"- Bien! Commençons! reprit le Commandant.
J'apercu mes collaborateurs se glisser quelques mots à l'oreille.
C'est Candice qui prit la main:
- Musteflott! Humidifie le sol avec un Tourniquet!
L'attaque du Pokémon s'étala au sol jusqu'à atteindre les pieds du Grolem.
- Blizzaroi! Vent Glace!
Un rideau blanc envahi la salle, le plan m'echappait encore de sens lorsque je vis que Grolem avait les pieds imobilisés par le Tourniquet congelé. Alice souriait, c'était son tour, pourtant Rodrigue n'affichait pas le moindre signe d'alarmement.
- Granbull! Assomme-le avec un Bélier!
Granbull s'élança sur la glace comme sur une patinoire et fonçait tête baissée sur sa cible.
- Arrête-le, grinça Rodrigue, toujours statique.
Avant juste que l'impact ai lieu, Grolem saisi le Granbull par le crâne.
- Frappe Atlas, conclut le Commandant.
Sans la moindre difficulté, Grolem se libéra de la glace en sautant jusqu'à presque vingt mètres de haut toujours en tenant son assaillant et le projeta au sol avec une puissance... frappante. Granbull ne serelevait pas, Alice n'en croyait pas ses yeux, en seulement une attaque son Granbull avait été mit hors-course.
Malgré la difficulté qu'annonçait ce combat, Candice se remit à glisser des mots à l'oreille d'Edgar. Il semblait peu convaincu mais allait se donner à fond.
- Musteflott! Surf!
La puissante vague se précipita sur Grolem qui resta désorienté un certain moment, Edgar en profita:
- Éclats Glace! Maintenant!
À ma grandes stupeur, les cônes blancs n'atteignirent pas le Grolem mais se précipitaient en haut des escaliers, sur Rodrigue. Seulement Grolem eu le réflexe de sauter afin d'encaisser l'attaque pour ensuite retomber au sol même si quelques pics glacés continuèrent leur vol, l'un d'eux alla déchirer la casquette du commandant, ce qui l'irrita au plus au point.
- Ce genre d'uniforme se fait sur mesure, cela coûte une vrai fortune à la Team Galaxie, commenta-t-il en ramassant l'un des cônes gelés. Vous n'êtes pas loyaux, je vais être contraint d'utiliser des méthodes plus radicales..."

FKrueger372
Niveau 5
09 mai 2014 à 21:34:08

[Chapitre 11] Badge Roche, partie 2

Il lâcha le stalagtite qui dévala les escaliers jusqu'à arriver aux pieds de son Grolem, qui s'en empara.
"- Tue-les tous, conclut-il en retournant dans l'ombre.
Le Grolem lança si fort le glaçon qu'aucun de nous ne le vit traverser la pièce, c'est seulement lorsque nous entendimes un corps s'écrouler qui nous commencions à nous affoler. Candice se retenait tant bien que mal de pleurer ou hurler de douleur malgré le cône de glace qui lui traversait la poitrine. Le combat était fini, la guerre reprenait. Mais avant, je saisi le talkie-walkie de Scott:
- Scott! Envoie Maud! Vite! Ça dégénère!
Sans attendre de réponse, je rangeais l'appareil à la vue des dizaines de sbires qui nous pointaient du canon.
Edgar souleva Candice, greffée à son épaule et cria:
- À COUVERT!!
Les balles fusèrent à travers la pièce, sifflant et ricochant au sol alors que nous tentions tant bien que mal de nous mettre à l'abri. Nous nous retrouvions tous, dos à un mur, il nous fallait un plan.
- Il faut qu'on se casse, suggéra Alice. La porte est pas loin.
- On a mit le feu aux poudres, rappela Edgar. On doit terminer la mission.
Je réfléchissais à un plan, quelque chose d'efficace. Mes deux compagnons me dévisageaient avec Candice qui commençait à s'effacer, nous n'avions plus beaucoup de temps, quand soudain...
- Alors? questionna ma douce.
Je fis apparaitre mon Voltali.
- On continue, affirmais-je. Voilà le plan."
Les tirs avaient cessés mais je savais que les sbires nous tenaient en joue, il fallait agir vite. En silence, Edgar me faisait compte à rebours avec ses doigts.
Dix, j'enfourche mon Pokémon.
Sept, je lui fais part de notre plan, collé à son oreille.
Quatre, un dernier regard pour Alice en priant que ça va marcher.
Un, je me cramponne et me concentre avant que tout ne commence.
Zéro.
Mon Pokémon s'élance à tout vitesse hors de notre abri, les sbires se mirent aussitôt à tirer mais nous sommes trop rapides, seule une longue traînée d'impacts ne fait que suivre les pas de Voltali. Nous nous élançons dans l'escalier à la poursuite du Commandant quand je claquai des doigts une fois et Voltali exécuta un Flash comme prévu. Des quelques secondes de désorientation des sbires, Blizzaroi pu sortir pour lancer son attaque Blizzard qui ratissa toute l'arène de son voile blanc. Bien sûr que je fus touché. Quarante-deux secondes gelé, incapable de décrire le moindre mouvement sous cette épaisse couche de glace avant que Granbull vienne nous libérer Voltali et moi à l'aide d'un Coup D'Boule bien calculé. Une fois à l'air libre, je pu constater que tout les sbires avaient subis le même sort.
"- Je crois qu'j'ai jeté un froid, ricana Ed'.
- On fera des vannes un plus tard si tu veux bien, commentais-je.
- On ferait mieux d'aller retrouver notre homme, ajouta Alice en désignant une lourde porte en ébène.
- Mais c'est moins ton homme, plaisantais-je.
- On fera des vannes plus tard, conclut-elle en souriant.
J'ouvris la dite porte quand Grolem vint soudainement nous faire face en serrant le poings et se mit à se recroqueviller.
- Qu'est-ce qu'il fait? C'est une attaque Concentration? demandais-je à mes deux collègues.
- Non, s'affola Edgar. C'est une attaque EXPLOSION!
Il se projetta sur le côté, seuls Alice et moi fûmes projetés à l'autre bout de la pièce. C'est surtout en toute galanterie que j'amorti la chute d'Alice qui avait perdu connaissance sous la force du choc quand Rodrigue sorti de la fumée avec, à la main, le fusil de précision qui avait sans doute tué mon frère.
- Puisque vous comptez rester, je vais me permettre de vous faire part des manières de la maison, grinça-t-il alors que son pointeur laser remontait jusqu'à viser mon coeur.
- Enfoiré! criais-je désespérément.
- Au moins, tu ne te feras plus de soucis pour ton frère", reprit-il le doigt sur la gâchette.
Le corps immobile d'Alice m'empêchait de fuir en plus d'une terrible douleur à l'épaule sans doute due au choc de l'explosion.
C'était fini, je fermais les yeux à regret, pensant à cette vengeance que je n'ai pu accomplir.
Le coup de feu parti.

Après deux secondes sans bouger, je réalisais que mon coeur battait encore, je rouvris les yeux sur un gigantesque mur lumineux dans lequel s'était fichée la balle qui m'était destinée avec, au loin, Rodrigue qui se trouvait comme désapointé. Derrière moi se tenait un Gardevoir avec derrière encore, Maud, haletante qui se tourna vers moi.
"- J'arrive un peu tard, j'ai préféré ramener Candice avant de me mêler à votre combat.
- C'est rien, fis-je en reprennant mes esprit. Content de te voir enfin.
L'attaque Mur Lumière de Gardevoir se dissipa. J'adressait un sourire à Rodrigue qui se retrouvait avec le revolver d'Edgar contre sa tempe en addressant un signe de tête à ce dernier pour lui accorder le mot de la fin.
- Mon cher Rodrigue, ria-t-il. On pourrait dire que t'as... pété un plomb."
Et sur ce, Rodrigue se vit offrir un aller simple pour le paradis des fous-dangereux, avec ses semblables.

Je finis par me relever avec l'aide de Maud sur la descente des marches héroïque d'Edgar.
- T'aurais pu faire mieux Ed', c'est quand même un des huit commandants, plaisantais-je.
- J'ai dû improviser, me relança-t-il avec un grand sourire.
Edgar, Maud et moi nous mîmes à rire quand je repensais à Alice, toujours évanouie.
Je procedais par quelques légères tapes sur la joue.
- Hé la marmotte, c'est l'heure de rentrer.
Elle finit par lentement ouvrir les yeux.
- Et Rodrigue? demanda-t-elle incrédule.
- On a gagné, ma belle, fis-je en souriant.
Après un instant, elle me rendit un sourire et ressembra dans son sommeil. Je me tournais de nouveau vers mes compagnons, qui me regardaient avec la certitude que nous partagions tous, que Sinnoh allait à tous nous réappartenir.

[Riku1080]
Niveau 11
11 mai 2014 à 13:28:31

Ce bide :ouch2:

Tu ferais mieux de poster ta fic sur X/Y :oui:

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Sujet : [Fic] Passéistes et Oppresseurs
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