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Cinéma

Sujet : Alexandre - Oliver Stone
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Kwl_
Niveau 10
19 décembre 2013 à 17:37:31

"Alexandre" est un des chef-d’œuvres de Oliver Stone et a sa place à côté de grands films tels que "Né un 4 juillet" ou encore "Platoon". Il mérite sans aucun doute son topic à part entière, vu qu'il est sans aucun doute l'une des références de péplum.

→ Réalisation :

. Oliver Stone

→ Scénario :

. Oliver Stone
. Christopher Kyle
. Laeta Kalogridis

→ Acteurs principaux :

. Colin Farrell
. Jared Leto
. Angelina Jolie
. Val Kilmer
. Anthony Hopkins

:pacg: Le film narre la vie d'Alexandre le Grand (-356 à -323) du point de vue d'un de ses principaux généraux, Ptolémée, de son enfance à sa mort, des cours d'Aristote aux conquêtes qui firent sa légende, de l'intimité aux champs de bataille.
Fils du roi Philippe II de Macédoine, il soumit la Grèce antique révoltée, fonda les Alexandries (villes fondées par Alexandre), défit les Perses, s'empara de Babylone et atteint l'Indus pour établir à 32 ans le plus vaste empire jamais unifié avant lui : la civilisation hellénistique.
Deux époques coexistent dans le film : celle du narrateur, l'Égypte ptolémaïque, et celle de la vie d'Alexandre, évoquée de façon non linéaire par une alternance entre la progression chronologique générale et plusieurs flashbacks. :pacd:

Source : Wikipédia. ( :hap: )

De loin l'un de mes films préférés, je viens d'acquérir la version Collector qui est juste à tomber. Elle est magnifique, vraiment. Je pense que peu ici n'ont pas vu ce chef-d'oeuvre, et si vous l'avez raté, foncez. :bave:

Amajry
Niveau 10
19 décembre 2013 à 18:17:44
Broulalaradine
Niveau 10
06 juillet 2014 à 20:25:35

Je vais le regarder :oui: .

Et je vous dirais ce que j'en ai pensé.

Bien à vous.

Broulalaradine
Niveau 10
08 juillet 2014 à 23:28:06

Je partage complètement l'avis de Lt, j'ai vu la version "Director's Cut", avec entracte, durée totale 3h33, je pense que c'est la même, avec ce fameux montage qui mélange les époques.

J'ai été très ému par le film, j'ai même eu les yeux humides.

blazcowicz
Niveau 10
08 juillet 2014 à 23:37:22

Bon j'ai hâte de la voir !

Broulalaradine
Niveau 10
08 juillet 2014 à 23:38:31

c/c de wikipédia
"Director's cut
Suite à l'échec du film, Oliver Stone décide de remonter le film. Il réalise ainsi une version director's cut, réduisant la durée du film de 175 à 167 minutes. Il coupe ainsi 17 minutes au montage initial mais en réintègre 9."

Je ne comprend pas, j'ai vu une version de 3h33. Comptons -15 minutes de générique environ, ça fait 3h15. Ce qui donne 195 minutes, si je ne suis pas trop un gros brelon en maths.

Quelqu'un saurait m'expliquer ?

blazcowicz
Niveau 10
08 juillet 2014 à 23:43:34

Ben y'a plein de versions différentes, t'es sûr que c'est la DC ? Lt parle de la Final et de l'Ultimate lui.

Broulalaradine
Niveau 10
08 juillet 2014 à 23:54:47

"En parallèle à la director's cut, Olivers Stone sort Alexander Revisited: The Final Unrated Cut, la version rallongée, portant la durée du film à 214 minutes9. Pour le réalisateur, cette version se veut une « forme d'hommage aux films de Cecil B. DeMille », et est structurée en trois axes ("la naissance d'un homme", "Introspection" et "Révolution")10. Elle ressort dans quelques salles en 2007."

En fait j'ai vu l'Ultimate.
3h33 = 213 minutes, c'est ça.

blazcowicz
Niveau 10
08 juillet 2014 à 23:57:40

Celle que je compte voir donc, tant mieux ! J'avais déjà beaucoup aimé la version ciné.

Pseudo supprimé
Niveau 10
30 janvier 2015 à 22:16:32

Je viens de voir l'ultimate cut et quel putain de chef d'oeuvre! :bave:

resolution
Niveau 25
04 septembre 2016 à 05:23:33

J'aurai mieux fait de voir autre chose, quitte à me taper un truc aussi long (j'ai vu la version de 3h33, la final cut pas si finale que ça...) autant regarder un truc bien... Mais bon vu que je me suis rendu à Persepolis je voulais voir ce moment moment où Alexandre décide d'y mettre le feu et surtout voir une représentation du lieu... Sauf que ça n'y est pas... et là le film m'a perdu totalement.

Déjà qu'au départ je trouvais ça bien douteux et surtout passablement con... Parce que bon, Stone a beau dire "non non" son film reste un bel éloge de l'interventionnisme en Irak (sans doute car il n'a pas l'intelligence de comprendre ce qu'il fait). Que l'on prenne le point de vue d'Alexandre, oui, pas de problème avec ça, mais venir lui calquer un discours anachronique sur la liberté, sur le fait d'aller libérer ces peuples du mauvais roi Darius... c'est une belle connerie, surtout en 2004... (mais à n'importe quelle époque en fait). Pour revenir d'Iran, Alexandre y est vu comme un envahisseur, de loin pas comme un libérateur.

Donc rien que ça, ça m'énerve...

Mais ensuite qu'est-ce-que c'est consensuel et banal, voire carrément mou. Je ne comprends même pas pourquoi le film nous montre tout ça, alors que non seulement on s'en fout, que c'est super chiant, mais qu'en plus ça n'apporte rien, car à la fin du film aucun personnage n'est développé, même pas Alexandre ou sa mère. On a vite fait compris à quel archétype de cinéma ils correspondent, et donc on comprend la logique, mais c'est tout. C'est vraiment 3h33 de vent pur.

Je pense à la première bataille du film, on a donc un truc qui dure une plombe, très mou, où finalement il ne se passe rien, ça n'a aucun souffle épique, on a beau préciser où c'est sur le champ de bataille, ça reste incompréhensible, on se tape un symbolisme douteux avec un aigle (et si seulement cet oiseau mystérieux pouvait se révéler comme chez Electre de Giraudoux être un vautour...) et ça n'arrive pas plus à nous parler réellement de stratégie militaire. C'est du cinéma quoi... au sens où c'est un truc faux qui est là pour faire semblant.

Mais tout le film est comme ça, c'est du flan, il ne construit rien. On ne conclut jamais réellement ce qui se passe avec la poursuite de Darius et la fin de l'empire Perse, j'attends donc cette conclusion, les autres batailles... mais rien... on le voit continuer son chemin vers l'est... comme si de rien n'était. Il fait des tas de trucs, racontés extrêmement platement...

Et attention, très sulfureux, il fricote avec des garçons... Youpi... on s'en fout... pourquoi en faire des caisses sur ça, alors que de toute façon la relation n'existe pas vu que les personnages n'existent pas. L'affreux Jared Leto n'a même pas un dialogue qui n'est pas avec Alexandre, et encore je ne suis même pas certain qu'il prononce une phrase de plus de cinq mots... et ce n'est pas Oliver Stone qui va savoir filmer une passion fusionnelle sans dialogue...

Que le lien Achille/Patrocle soit important pour lui, ok, mais là, encore une fois c'est y aller avec ses grands souliers... tout piétiner et détruire ce qui aurait pu être fondamentalement beau.

Faire le choix de montrer un Alexandre sensible, bisexuel, pourquoi pas, encore que sa sensibilité ici donne juste envie de lui foutre des claques. Farrell qui joue avec ses yeux humides c'est insupportable. Mais il y a un moment où il faut raconter quelque chose avec ça, éviter le piège de raconter quand même le mythe (le coup du cheval), avec un Alexandre qui parle aux chevaux... c'est juste ridicule...

Donc en fait à ce film je ne peux prêter que des bonnes intentions, mais aucune réelle qualité, tant la mollesse et l'absence d'originalité, le piètre jeu des acteurs rend le tout insupportable après une petite demi-heure.

Je pense qu'il faut sincèrement interdire les américains de toucher à ce qui ne leur appartient pas, ils n'ont pas l'intelligence de passer outre le point de vue actuel et se sentent obligé de rajouter des propos totalement anachroniques...

Broulalaradine
Niveau 10
04 septembre 2016 à 09:26:17
[[sticker:p/1lgh]]
N-W-R
Niveau 10
04 septembre 2016 à 10:39:08

Et attention, très sulfureux, il fricote avec des garçons... Youpi... on s'en fout... pourquoi en faire des caisses sur ça, alors que de toute façon la relation n'existe pas vu que les personnages n'existent pas. L'affreux Jared Leto n'a même pas un dialogue qui n'est pas avec Alexandre, et encore je ne suis même pas certain qu'il prononce une phrase de plus de cinq mots... et ce n'est pas Oliver Stone qui va savoir filmer une passion fusionnelle sans dialogue...

Que le lien Achille/Patrocle soit important pour lui, ok, mais là, encore une fois c'est y aller avec ses grands souliers... tout piétiner et détruire ce qui aurait pu être fondamentalement beau.

Faire le choix de montrer un Alexandre sensible, bisexuel, pourquoi pas, encore que sa sensibilité ici donne juste envie de lui foutre des claques.

C'est d'ailleurs drôle de voir à quel point c'est pas assumé (d'après mes souvenirs). On sent vraiment que y a marqué "blockbuster de Stone avec Farrell" et que ça ne peut résolument pas aborder une relation homosexuelle ouvertement. En fait c'est présenté de sorte à nous expliquer à quel point Alexandre est un hétéro pur jus qui aime UNE femme, un hétéro qui a des écarts de conduites.

tofraziel
Niveau 23
04 septembre 2016 à 10:52:38

Je me rappelle d'un film kitschissime à certains moments, d'une interprétation ridicule (et pourtant j'apprécie ces comédiens, sauf Leto), d'une musique abominable (je n'aime Vangelis que dans Blade Runner ), d'un manque de souffle, de construction scenaristique et des personnages. ..Sans compter les énormités historiques...

Pourtant je n'arrive pas à le détester. Pour moi Stone a toujours été un gros bourrin, mais on sent de la sincérité. Et il y a quelques beaux moments comme les deux batailles (surtout celle en Inde) ou l'entrée à Babylone.

Mais Alexandre méritait autre chose qu'un péplum kitsch, même passionné. Ce qui fait de lui un mythe original et passionnant est à peine effleuré au profit d'une grotesque insistance sur ses penchants homo, alors que cela n'avait rien d'exceptionnel à l'époque.
Leto et Farrell en grandes folles hystériques c'est pathétique.

resolution
Niveau 25
04 septembre 2016 à 13:33:31

Le 04 septembre 2016 à 10:39:08 N-W-R a écrit :

Et attention, très sulfureux, il fricote avec des garçons... Youpi... on s'en fout... pourquoi en faire des caisses sur ça, alors que de toute façon la relation n'existe pas vu que les personnages n'existent pas. L'affreux Jared Leto n'a même pas un dialogue qui n'est pas avec Alexandre, et encore je ne suis même pas certain qu'il prononce une phrase de plus de cinq mots... et ce n'est pas Oliver Stone qui va savoir filmer une passion fusionnelle sans dialogue...

Que le lien Achille/Patrocle soit important pour lui, ok, mais là, encore une fois c'est y aller avec ses grands souliers... tout piétiner et détruire ce qui aurait pu être fondamentalement beau.

Faire le choix de montrer un Alexandre sensible, bisexuel, pourquoi pas, encore que sa sensibilité ici donne juste envie de lui foutre des claques.

C'est d'ailleurs drôle de voir à quel point c'est pas assumé (d'après mes souvenirs). On sent vraiment que y a marqué "blockbuster de Stone avec Farrell" et que ça ne peut résolument pas aborder une relation homosexuelle ouvertement. En fait c'est présenté de sorte à nous expliquer à quel point Alexandre est un hétéro pur jus qui aime UNE femme, un hétéro qui a des écarts de conduites.

Dans la version finale cut on dirait plus un gay qui apprécie une femme à un moment car elle ressemble à sa mère. Freud serait ravi.

resolution
Niveau 25
04 septembre 2016 à 22:37:04

Sauf que comme je l'ai dit, Stone est surtout un abruti qui 'e maîtrise pas ce qu'il dit dans son film. Car venir parler de libérer un peuple (propos anachronique) situé en Irak... Désolé... Mais bon...

Alexandre est plus traité comme une folle absolument horripilante que comme un fou. Si tu vois ce que je veux dire.

tofraziel
Niveau 23
04 septembre 2016 à 23:36:39

Je ne pense pas non plus que ce soit une apologie de l'interventionnisme US, ce n'est pas le genre de Stone. Et ce n'est pas "300" ^^.

Stone donne la version bisounours mythique d'un Alexandre certes conquérant et voulant être un Achille, mais aussi qui aurait un idéal de syncrétisme culturel et religieux, entre Grecs, Perses, Egyptiens, Indiens,...

Ce n'est pas forcément l'apologie de l'Europe (une Europe comme ça n'existe pas, même dans l'idéal des pères fondateurs de l'UE, qui pensaient un peu paix mais surtout business). C'est plus un trip multiculturel.

Pour les trucs anachroniques pour ma part, c'est sans doute une déformation professionnelle, mais il y a des trucs choquants, voire grotesque. Je peux concevoir des erreurs sur les armes, les costumes, l'architecture, etc. Mais une carte du Monde comme on voit au début du film (dans les scènes avec Hopkins), ça m'a fait sortir du film direct.

tofraziel
Niveau 23
04 septembre 2016 à 23:38:20

Cette carte : https://www.noelshack.com/2016-35-1473025096-aristote-et-le-monde-antique-film-alexandre-d-oliver-stone.jpg

broulalalazare
Niveau 10
04 septembre 2016 à 23:49:59

J'ai adoré le film donc je viens rejoindre la Schaffer Army Of One pour défendre ce film même si c'est sur un plan bien moins analytique car j'ai pas du tout ce genre de connaissances, moi c'est simplement un film que j'ai trouvé magnifique et qui m'a touché, pour revenir sur la critique que j'entends souvent, je pense que beaucoup de gens sont hermétiques à cette sensibilité qu'il y a dans l'écriture des personnages, ils ne voient que des maquillages voyant et des dialogues écrits sans finesse, moi j'ai été submergé par la puissance des émotions qu'ils dégagent, ces hommes au sommet du monde, si proches de Dieu et si humains.

Complètement H.S mais dans The Big Short il y avait de riches traders déchirés par leurs émotions et ça me rappelle cette notion, ça m'avait touché.

Et au delà de ces notions il y a une harmonie dans cette version ultimate cut qui m'avait complètement emporté, je me rappelle avoir ressenti le film comme de nombreuses vagues majestueuses mais toujours progressives malgré leur taille sur un immense océan, l'entracte étant une vague calme... j'ai ressenti les époques se succéder avec ces vagues. Et je sais que ça peut paraitre mongoloïde ce que je dis, mais c'est un souvenir de cinéma important pour moi et c'est la meilleure manière de décrire comment j'ai aimé que ce film ait été monté dans cette version, cette puissance implacable qui s'en dégage, ça m'avait complètement submergé et ça résonne dans ma mémoire. (ce que l'on fait dans notre vie résonne dans l'éternité, https://image.noelshack.com/fichiers/2016/23/1465739711-img41.png et c'est pas moi qui le dit.)

Enfin je suis assez triste d'en lire tant de mal, mais bon chacun ses goûts hein.

resolution
Niveau 25
05 septembre 2016 à 00:40:40

Non mais merci j'ai bien compris que ce n'était pas l'intention de Stone, reste que c'est ce que dit le film avec ses discours anachroniques. Mais quelque part c'est pas étonnant, c'est américain, cette façon dégueulasse de venir forcément calquer des trucs anachroniques... Qui vont forcément avoir une signification.

Bref il ne maîtrise pas son film.

Broula :d) mais de quels personnages peux-tu bien parler ? Ils n'existent à aucun moment. À la fin je ne savais même pas qui était Ptolémée jeune dans toute cette clique de baltringues.
J'aimerai bien voir ce que tu dis, sauf que ça n'y es pas.

Ah oui et putain la carte, j'ai halluciné...

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Sujet : Alexandre - Oliver Stone
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