Joachim Peiper (* 30 janvier 1915 à Berlin-Wilmersdorf; †13 juillet 1976 à Traves, France) était un Standartenführer (colonel) de la Waffen SS.
Il est le fils d’un capitaine de l’Armée (le capitaine Waldemar Peiper), naturellement vétéran de 14-18, guerre durant laquelle il est grièvement blessé et renvoyé dans ses foyers. Voulant suivre l’exemple de son père, le jeune Joachim intègre les Jeunesses hitlériennes avec en tête l’envie d’intégrer les Schutzstaffeln, alors naissantes.
Début 1934, il demande son incorporation dans la composante militaire de la SS, la Waffen SS et demande à suivre la formation menant à la carrière d’officier au sein des SS. Sa demande est acceptée en janvier 1935 et il intègre une Junkerschule, école de formation militaire et idéologique spécialement dédiée aux SS, à Brunswick.
Peiper sort de la Junkerschule en tant que Untersturmführer (équivalent du grade de sous-lieutenant) et se trouve amené à travailler comme adjudant personnel auprès d’Himmler. Auprès du Reichsführer SS, Peiper est amené à collaborer avec les commandants de camps de concentration.
En 1938, il se marie et se fait muter à la 1re Panzer Division Leibstandarte Adolf Hitler, unité qu’il ne quittera plus jusqu’à la fin de la guerre
En 1940, il est promu au rang d’Obersturmführer (équivalent du grade de lieutenant) et combat en France où il obtient la Croix de Fer de première classe. Lui et son unité sont transférés sur le front russe ou il combat en qualité d’Hauptsturmführer (équivalent du grade de Capitaine) et participe au dégagement d’une partie de la 320e Division d’Infanterie encerclée ou se trouvait un grand nombre de blessés qui auraient connus alors une mort certaine au vu du traitement infligé par les Soviétiques aux prisonniers blessés et aux personnels médicaux capturés. Cette action d’éclat vaut a l’Obersturmführer Peiper, la Ritterkreuz (Croix de Chevalier de l’Ordre de la Croix de Fer) qu’il recoit en mars 1943.
Il retourne en Italie avec son unité et est cantonné dans le Piémont près de la ville de Cuneo. C´est la période de désarmement des forces Italiennes, et cela se passe plutôt mal suite à un accrochage par les armes avec des Italiens, Peiper intervient personnellement avec ces automoteurs sur le village de Boves qu´il fait bombarder afin de récupérer certains de ses hommes ayant été capturés. Durant ce bombardement 33 civils perdent la vie, ce violent incident est mis sur le dos des troupes italiennes et des communistes.
La LAH est à nouveau transférée sur le front russe et Peiper y développe ses qualités dans le combat de nuit contre les Soviétiques. En novembre 1943,il est nommé Sturmbannführer (commandant) et il reçoit le commandement du 1er Régiment de Panzer SS de la division Leibstandarte Adolf Hitler, il commandera cette unité jusqu’à la fin du conflit. Durant toute la fin de l’année 1943 et le début de l’année 1944, il combat les soviétiques et reçoit à cette occasion les feuilles de chênes à sa Ritterkreuz en janvier 1944.
La LSSAH participe à la bataille des Ardennes, à cette occasion Peiper prends le commandement d´un important Kampfgruppe fortement armé qui doit se frayer un chemin dans les défenses Américaines, mais faute d´essence et d´approvisionnement il s´arrête à La Gleize et abandonne tous ces véhicules et retraite à pied. Durant son avancée non loin de la commune de Malmedy se joue un nouveau drame dont les victimes sont des prisonniers Américains, qui sont abattus sans arme (les conditions de ce massacre n´ont jamais été clairement définies, les témoignages étant contradictoires…).
http://home.tiscalinet.be/bjerome/CMalmed44.htm
En janvier 1945 , il recoit les glaives à sa Ritterkreuz et est nommé Obersturmbannführer (lieutenant-colonel) puis Standartenführer (colonel) suite aux combats qu’il mène avec son unité en Hongrie devant les Soviétiques. Il est fait prisonnier et interné à Nuremberg où on le découvre pour qu´il soit jugé pour crimes de guerre lors du massacre de Malmedy, il est alors jugé le 26/7/1946 et condamné à mort, mais le Lt colonel Everett Willis (avocat de la défense) démontre que les interrogatoires et l´instruction ont de graves manquements et sont entachés d´irrégularités, la peine de mort est commuée en prison, Peiper est libéré en 1956.
Il meurt en France dans des circonstances mystérieuses en 1976 dans un village franc-comtois où il s’était établi après sa libération.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim_Peiper »
Le village franc-comtois cité est le village de Traves et il se trouve que cet apres midi, comme TTraves n´est pas loin de chez moi, j´ai fait un petit tour de ce coté la...
donc aujourd´hui je suis allé voir les ruines de la maison de Peiper qui a été incendiée par les coco le 14 juillet 1976 (wiki fait une erreur, c´était le 14/07).
Peiper se cachait ici depuis 12 ans quand il fut reconnu dans une quincaillerie a Vesoul puis denoncé, un corps calciné fut retrouvé dans la maison mais plusieurs theses se contredisent, les uns disent que Peiper est mort dans la maison, les autres pensent qu´il s´est echappé.
beaucoup de doutes subsistents quant a sa disparition, la j´ai pas trop le temps, je vous raconterai un peu plus tard "l´affaire" en "details" (du moins ce que j´en sais) et je posterai les photos que j´ai faite !