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Sujet : [Santé] Crise d'épilepsie ... ?
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ALN18
Niveau 9
04 octobre 2010 à 21:31:46

Bonjours les mec ! Je vien poster sur se forum car sur les bla-bla ya trop de monde et je suis pas très alaise pour parler de ça ...
:d) Sa n'a rien a voir avec les jeux video ! :g)

Voila déjà sa concerne pas moi mais ma mère aujourd'hui elle a fais un malaise dans les 13h00 moi et mon père choquer on n'a appeler les pompier ect ... toute l'aprem elle était a l'hospital ils l'ont garder pour la nuit parce que ils pencent que c'est plus sérieux qu'une crise d'épilepsie !

C'étais la première fois quelle fesai ça, elle a jamais eu des trouble comme ça sinon :peur:

Les medecin ont dis a mon père qu'ils pencaient que se soit une tumeur ... :-(

J'ai peur les gars pouvez vous me parler, me réconforter ou me dire si vous avez eu un truc similaire

Merci

FlanRectal
Niveau 9
04 octobre 2010 à 23:49:28

Les médecins ne sont encore sur de rien, et toutes les tumeurs ne sont pas mortelles. Mais bon courage, ca doit etre dur a supporter.

ALN18
Niveau 9
05 octobre 2010 à 12:18:24

Ouais voila ils sont sur de rien a l'heure ou je poste la elle va passer un autre IRM dans la matinée mon père va la voir cette aprèm, ouais c'est asser lourd a supporter j'ai pas l'habitude de ça ... :s j'èspère juste que c'est pas trop grave

Pseudo supprimé
Niveau 10
05 octobre 2010 à 16:52:50

t'inquietes, une tumeur banale ca se soigne :ok:
apres, s'il y a des complications, ...

ALN18
Niveau 9
05 octobre 2010 à 17:45:50

Bah des membre de ma famille sont aller la voir toute cette journée et elle pette la forme d'après se qu'il me disent mais bon elle est envoillier envoiller a Rennes pour un IRM plus appronfondi ...

( dsl pour les faute d'hortographe )

796
Niveau 6
05 octobre 2010 à 19:39:58

c'est pour exclure els tumeurs a particularité fines...

Je crois que j'ai regardé Dr. House btw...

alansleep
Niveau 6
05 octobre 2010 à 20:40:46

moi je faisais des crises d'épillepsie quand j'étais petit environ 6 ou 7 et une derniere en décembre dernier!!ils m'ont mis dans le coma pendant deux jours et garder en hospitalisation moins d'une semaine!!

ALN18
Niveau 9
05 octobre 2010 à 22:54:56

Heu tu suis un traitement nan ?

alansleep
Niveau 6
05 octobre 2010 à 23:07:58

quand j'étais petit ilsm'ont filé un traitement a vie!!de la dépakyne mais j'ais arrété de le prendre a 13 ans et depuis rien sauf en décembre dernier maintenant je prends du lamotrigine!!

Filosofem
Niveau 10
06 octobre 2010 à 09:58:06

C'est malin d'arrêter tout seul ses traitements anti-épileptiques...
Imagine que tu sois au volant d'une voiture lors d'une de tes crise, c'est complètement irresponsable. J'espère que tu vas pas recommencer avec le Lamictal :(

ALN18
Niveau 9
06 octobre 2010 à 11:25:57

Ouais sa peut arriver au volant :peur: esque ma mère va pouvoir conduire avec c'est traitement ??

alansleep
Niveau 6
06 octobre 2010 à 12:01:18

non mais je vous rassure je prends les transports en commun j'ais conscience de ca c'est d'ailleurs pour ca que je conduis pas meme pas un scooter!!

odinsama
Niveau 6
06 octobre 2010 à 13:34:35

Ah, ce mystère bizarre, je m'imagine vraiment pas en faire une, c'est comme des convulsions en faite non ? Mais c'est pas possible de faire une crise d'épilepsie en étant conscient si ? Enfin je sais pas... j'en ai jamais fait/vu mais bon, je me vois vraiment pas en faire une de crise d'épilepsie, enfin bizarre, perdre le controle de son corps. ><

alansleep
Niveau 6
06 octobre 2010 à 14:36:32

oui la réaction a la crise d'épillepsie c'est des crises de convultions moi ca ne m'est arrivé que pendant mon sommeil donc la je sais pas et on peu en mourrir!!

Filosofem
Niveau 10
06 octobre 2010 à 16:11:54

On peut faire des crises en étant conscient mais dans ce cas il n'y a pas de convulsions, ce sont des crises d'épilepsies partielles simples (dans les complexes il y a une rupture de contact avec l'environnement).

Par contre il ne faut pas que tu t'interdise de conduire!! si ton traitement te permet de stabiliser tes crises et que pendant environ 9 mois tu n'en a pas une seule tu as le droit de conduire après un avis médical favorable. A condition que tu prennes ton traitement anti-épileptique régulièrement.

Pour ce qui est d'en mourir, c'est vrai que c'est possible mais ça reste relativement rare. Il s'agit des états de mal épileptiques qui sont des urgences médicales.

Je vais voir si je peux poster ici ma fiche sur l'épilepsie.

Filosofem
Niveau 10
06 octobre 2010 à 16:21:10

Bon c'est loin d'être exhaustif mais c'est largement suffisant pour cerner la maladie je pense.

ITEM 235 – EPILEPSIES DE L’ENFANT ET DE L’ADULTE

URGENCE POUR LES ETATS DE MAL EPILEPTIQUE

Signes cliniques

• Crises généralisées :

- Crise généralisée tonicoclonique : débute par la phase tonique qui peut commencer par un cri avec chute, abolition de la conscience, parfois apnée avec cyanose, troubles végétatifs (mydriase, tachycardie, augmentation de la TA…) et morsure de langue.
Ensuite phase clonique avec secousses bilatérales synchrones intenses.
La phase résolutive dure quelques à quelques dizaines de minutes et s’exprime par un coma profond hypotonique avec parfois énurésie ou encoprésie. Il peut y avoir une confusion mentale parfois accompagnée d’agitation.
Au réveil il y a une amnésie de l’épisode avec parfois céphalées, courbature ou douleurs liées aux traumatismes de la chute.

- Myoclonies massives bilatérales : crises généralisées sans troubles de la conscience.

- Absences : typiques (enfant +++, interruption d’une activité pendant quelques secondes sans garder aucun souvenir de l’épisode) ou atypiques (début et fin plus progressifs, plus longs, altération moins marquées de la conscience. Cette forme est plus grave et souvent associée aux crises toniques ou atoniques).

• Crises partielles :

- Crise partielle simple :

Avec signes moteurs : somatomotrice avec marche bravais jacksonienne (marche cheiro-orale, clonies unilatérales extensibles…), motrice clonique ou tonique sans marche jacksonienne, versive ou phonatoire

Avec signes sensitifs ou sensoriels : somatosensitive (paresthésies), visuelle (hallucinations positives ou négatives, illusions visuelles, hallucinations complexes, palinopsie, hétoscopie…), auditives (hallucinations élémentaires ou élaborées, illusion), olfactive (hallucinations), gustative (hallucinations, souvent associée à l’hypersalivation), vertiges (rare, sensation de rotation de l’espace autour du corps, impression de flottement ou de lévitation).

Avec signes végétatifs : trouble du rythme, horripilation, manifestations digestives (hypersalivation, pesanteur épigastrique…)

Avec signes psychiques : état de rêve, impression d’étrangeté, d’irréalité, de déjà vu/déjà vécu…

- Crise partielle complexe : rupture de contact et amnésie immédiates ou suivant un début partiel. On a tout d’abord des automatismes oroalimentaires (mâchonnement, déglutition…) ou déclenchement d’une activité nouvelle (grattage, froissement…). On peut faire face a de vrais automatismes gestuels (fouiller, ranger, parler, marcher…)

Examens Paracliniques :

Électroencéphalogramme :
• Signes critiques : contemporains de la crise, c’est à ce moment là que les anomalies sont le plus flagrantes.
• Signes postcritiques : traduisent un épuisement neuronal transitoire.
• Signes intercritiques : on peut observer des paroxysmes intercritiques mais en général l’EEG est normal.

Ponction lombaire : si contexte fébrile avec suspicion d’encéphalite.

Bilan biologique : si un trouble métabolique ou une origine toxique est suspectée.

Scanner/IRM : lors d’un premier épisode.

Diagnostic différentiel :

• De la crise partielle simple :
- AIT : en général signes déficitaires seuls et durée plus longue (20/30 mn).
- Migraine avec aura : la marche migraineuse est plus lente.
- Attaque de panique : durée plus longue, diagnostic différentiel délicat.

• De la crise partielle complexe :
- Crises d’agitation, colère ou émotives.
- Parasomnies (somnambulisme, terreurs nocturnes…).
- Ictus amnésique : comportement adapté des conduites lors de la crise, nécessite un témoin.

• De la crise tonicoclonique généralisée :
- Syncope : prodromes lipothymiques, perte de connaissance brève, convulsions brèves et peu nombreuses…
- Pseudocrises : crises mimées de manière caricaturale (opisthotonos, théâtralisme).

Classement :

On classe les épilepsies selon 2 entrées :
- La localisation : généralisée ou focale
- L’étiologie : idiopathique (indépendante de lésion cérébrale), symptomatique (résultant d’une lésion diffuse ou focale, évolutive ou fixée) ou cryptogénique (cause occulte).

Convulsions fébriles :

• Convulsions fébriles simples : lié à la susceptibilité génétique à la fièvre. Crises bilatérales, cloniques ou tonicocloniques durant moins de 15mn, survenant 24h après l’installation de la fièvre.

Prévention : antipyrétiques pour toute fièvre ≥ 38°C.
• Convulsions fébriles compliquées :
- survenue avant un an.
- asymétrique ou unilatérale, de durée > 15mn.
- en salves au cours d’un même épisode.
- déficit postcritique.
Un seul de ces critères justifie un bilan neurologique complet : EEG, ponction lombaire et examen neuroradiologique. Un traitement épileptique prophylactique (valproate) doit être poursuivi 2 ans au moins après la dernière convulsion. Si la convulsion est prolongée : diazépam en intra-rectal.

Etiologies :

• Facteurs génétiques : 40% des épilepsies.
• Tumorales : le plus souvent tumeurs cérébrales supratentorielles, d’évolution lente, impliquant précocement le cortex comme les astrocytomes de bas grades, oligodendriome ou méningiomes).
• Vasculaires : accidents ischémiques, hémorragiques et les malformations vasculaires.
• Traumatiques : on distingue les crises précoces (1ère semaine) et les crises tardives (épilepsies post-traumatiques).
• Infectieuses : infections parenchymateuses (encéphalites, méningo-encéphalites, abcès cérébraux) comme les encéphalites herpétiques ou la neurocysticercose.
• Toxiques : prise d’alcool inhabituelle, sevrage chez un éthylique ou crises à répétition chez l’éthylique (peut nécessiter un traitement au long cours), cocaïne, amphétamines, plomb, manganèse, organophosphorés.
• Médicamenteuse : psychotropes par imprégnation chronique, surdosage ou sevrage. Il faut éviter les médicaments convulsivants comme la théophilline, la ciclosporine, l’isoniazide ou la méfloquine.
• Métaboliques : hypoglycémie, hypocalcémie, hyponatrémie s’expriment souvent par des CGTC. On peut retrouver des myoclonies chez l’insuffisant rénal, et des crises partielles par hyperglycémies avec hyperosmolarité. Attention à la carence en vitamine B chez le nouveau né.
• Anomalies du développement cortical.

Traitement :

• Devant une CGTC : dégager l’espace, protéger la tête, desserrer les vêtements, mettre en PLS dès que possible, attendre le retour à la conscience, avertir les secours si la crise dure plus de 5 mn.
Si récidive dans les minutes suivantes on met un médicament antiépileptique en IM (diazépam)
• Crise chez un épileptique connu : on cherche un facteur favorisant (manque de sommeil, alcool, fièvre…), une mauvaise observance thérapeutique ou une interaction médicamenteuse. S’il y a des récidives fréquentes on réévalue le traitement. En cas de crise inhabituelle une hospitalisation avec recherche étiologique est nécessaire.
• Dans un contexte d’agression cérébrale aiguë : si la pathologie est lésionnelle on traite la cause avec administration d’un médicament antiépileptique. Si la pathologie est non lésionnelle, le traitement est celui de la cause.

- Education du patient : carte d’épileptique, éviction des facteurs favorisants ou déclenchant, éviter l’alcool, bien dormir, prévenir les risque de chutes, interdiction de sports dont le pronostic vital est constamment en jeu (alpinisme, plongée, deltaplane, planche à voile, sports mécaniques…), attention aux professions interdites aux épileptiques (conducteurs de poids lourds, travail en hauteur, carrière militaire…), la conduite automobile ne pourra être reprise que si l’épilepsie est stabilisée depuis 3 à 6 mois, après commission médicale, 8 à 10 ans pour les poids lourds et transports en commun.

- Aide psychologique, accompagnement social (prévention sur la scolarisation, l’emploi, la conduite de véhicule, les loisirs…)

- Traitement radical curatif : si possible, on enlève la cause de l’épilepsie (chirurgicalement)

- Traitement symptomatique : médicaments antiépileptiques qui renforcent l’inhibition gabaergique ou diminuent l’excitation glutamaergique ou stabiliser les membranes cellulaires. Il existe plusieurs classes : valproate de sodium, benzodiazépines antiépileptiques comme le diazépam, clonazépam ou clobazépam, l’éthosuximide, la carbamazépine, la phénytoïne, le phénobarbital…
Attention à la tératogénicité et aux interactions médicamenteuses (certains sont inducteurs, d’autres inhibiteurs enzymatiques). Très nombreux effets indésirables différents en fonction des médicaments antiépileptiques.
On commencera toujours par une monothérapie, ensuite on augmentera les doses. Si ça ne marche pas on teste un 2ème voir un 3ème médicament puis on passe à une bithérapie synergique. Si les crises sont toujours là, l’épilepsie est pharmacorésistante.

Seule l’épilepsie sévère est prise en charge à 100%

Etats de mal épileptiques :

Etat de mal convulsif tonicoclonique : répétitions à bref délai de CGTC avec persistance pendant la phase intercritique d’une altération de la conscience et/ou de signes neurologiques.
• Mise en condition : canule de Mayo, oxygénothérapie +/- assistance respiratoire, 2 VVP avec rééquilibre des troubles hydroélectrolytique (attention à l’hypoglycémie), surveillance hémodynamique (scope, sat, TA).
• Benzodiazépine en IV à la seringue électrique (diazépam 10mg en 3mn ou clonazépam 1mg en 3mn). Si échec répéter immédiatement une seule fois.
• Phénytoïne ou fosphénytoïne immédiatement après.
Si la crise persiste 20mn : phénobarbital.
Si la crise persiste 40mn : thiopental.

Etat de mal non convulsif : de diagnostic difficile. Nécessite la pratique d’un EEG.
• Benzodiazépine en IV à la seringue électrique (diazépam 10mg en 3mn ou clonazépam 1mg en 3mn).

ALN18
Niveau 9
07 octobre 2010 à 00:47:45

:( ok ... heu j'ai pas tous lus désolé, mais moi ma mère sa le pris comme ça d'un coup elle était en train de plier le linge et hop elle est parti en vrille :peur: C très choquant de voir ça je vous jure mon père la rattrapé avant qu'elle ne touche le sol il la poser par terre et la étais en pleine crise ont n'a paniqué ... elle avalait sa langue mon père luis a mis une l'arrière d'une cuillère elle crachait je C pas quoi ...

Enfin bon c'est asser tromatisant comme scène je vous souaite pas de la vivre :-(

Filosofem
Niveau 10
07 octobre 2010 à 11:48:36

J'avoue que c'est assez impressionnant, j'en ai vu de bonnes dizaines mais bon jamais une personne proche de mon entourage!

Par contre il ne faut jamais mettre quelque chose dans la bouche de quelqu'un qui fait une crise d'épilepsie. Je sais que c'est un réflexe que tout le monde a mais il ne faut pas.

Faut laisser la personne faire sa crise, protéger sa tête et à la limite desserrer ses vêtements (cravate, nœud papillon surtout), ne surtout pas lui donner à boire ou mettre quelque chose dans la bouche et dès que la personne arrête de convulser la mettre en position latérale de sécurité.

Faut prévenir le SAMU aussi si la crise arrive pour la première fois ou est différente de d'habitude.

foundernoob
Niveau 10
03 août 2017 à 19:58:56

Sympa du partage, ceci dit je ne recommande pas d'acheter des médicaments sur internet sans être d'abord passé par un médecin pour confirmation.

L'automédication peut être dangereuse. :peur:

neokobaya
Niveau 18
03 août 2017 à 23:06:06

Le 03 août 2017 à 19:58:56 foundernoob a écrit :
Sympa du partage, ceci dit je ne recommande pas d'acheter des médicaments sur internet sans être d'abord passé par un médecin pour confirmation.

L'automédication peut être dangereuse. :peur:

pas la peine de répondre à Etoile89, c'est juste un baltringue ou un bot qui fait de la pub pour un site illégal

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