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Philosophie

Sujet : La violence ne résout rien
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ps2_matos
Niveau 4
02 novembre 2008 à 21:16:14

et rien ne résout la violence :oui:

Davaroi
Niveau 9
02 novembre 2008 à 21:55:23

Au contraire, la violence résout des tas de problèmes. Et Sofea va te le prouver sur le champs : topic DELETED. :oui:

A moins qu'un foromeur, suite à un coup de folie, ne s'engage à poster ici un raisonnement digne sur les multiples rôles de la violence dans une société...

Attendons un peu.

Numerisation
Niveau 10
03 novembre 2008 à 01:10:21

Soit... en fait non, il est trop tard pour raisonner. :hap:

TheNotoriousBID
Niveau 10
03 novembre 2008 à 10:48:07

Le monstre approche pour supprimer ce topic, enfuyez vous tous !! :ouch: :ouch2:

-neirda-
Niveau 10
03 novembre 2008 à 14:31:53

ce sont les culs-culs qui disent que la violence ne réoud rien , coupe la tête de ton ennemi , il ne te posera plus de problèmes , épargne le et je ne suis pas sûr que tu puisses e ndire autant

-Andrei-
Niveau 10
03 novembre 2008 à 15:38:48

La violence permet de résoudre des problèmes violents.
Laisse moi te donner des exemples :

Seconde Guerre Mondiale : Hitler part à la conquête de l'Europe, les Alliés ont du faire preuve de violence pour stopper sa folie meurtrière. Hop, la violence à résolu ce problème.

Le terrorisme, faut-il négocier avec des gens qui pensent que se faire sauter en plein milieu d'une foule mène au paradis et est la volonté de Dieu, ou bien les en empêcher par tous les moyens de se répandre partout dans le monde :(

Le problème est évidemment que la violence règle certains problèmes mais lorsqu'elle employée à grande échelle, elle en crée d'autres. C'est un cycle infernal dans lequel l'humanité s'est foutu :)

Cemajo
Niveau 19
03 novembre 2008 à 17:58:14

"ce sont les culs-culs qui disent que la violence ne réoud rien , coupe la tête de ton ennemi , il ne te posera plus de problèmes , épargne le et je ne suis pas sûr que tu puisses e ndire autant"

:d) Pas forcément ! Avez-vous essayez la diplomatie ?
Il faut différecnier l'attaque directe qui nécessite la défense et les provocations.
La plupart des conflits naissent de provocations que l'on n'a pas besoin de résoudre par la violence. La violence resterait en dernier recours.

Ensuite la violence en générale est rarement utile voire exceptionnelle. Il faut noter que beaucoup y ont recours par orgueil personnel ou pour ne pas perdre la face devant les autres... Mais il vaut mieux l'éviter autant qu'on peut et savoir différencier la dignité de l'orgueil ce que trop confondent car n'a pas raison le premier qui insulte qui provoque ou qui cherche la baston.

Je n'ai jamais eu à me battre de ma vie, puisque je ne réponds jamais aux provocations ou aux moqueries des autres. Bien évidemment beaucoup de mon entourage en conclut que je suis un "cul-cul"...

Sauf qu'en restant courtois, poli et surtout en cherchant à comprendre ceux qui sont en face de moi, il n'y en a pas un seul qui m'ait provoqué et qui ne soit venu me demander pardon implicitement ou explicitement, du moins une forme de reconnaissance de leur absurdité. Ce n'est pas sanbs mal sur l'orgueil personnel mais c'est ainsi que j'apprends à respecter autrui, car beaucoup pensent respecter ou se faire respecter en montrant les dents. En réalité il ne s'agit en aucun cas de respect mais plutôt de crainte...

Il faut cesser de craindre ou d'être craint et à ce moment il y n'y aura plus besoin de violence :)

Pseudo supprimé
Niveau 6
03 novembre 2008 à 20:52:26

"ce sont les culs-culs qui disent que la violence ne réoud rien , coupe la tête de ton ennemi , il ne te posera plus de problèmes , épargne le et je ne suis pas sûr que tu puisses e ndire autant"

coupe la tete à celui qui te pose des problemes, et tu ne fera que t'en attirer encore plus :(

kirix001g
Niveau 7
06 novembre 2008 à 00:27:16

Vous savez Gandhi faisait remarquer que la non-violence était aussi vieille que les montagnes et que, par conséquent, il n'avait rien de nouveaux à apprendre aux hommes. Gandhi, en effet, n'a pas " inventé " la non-violence. Celle-ci s'enracine dans les plus anciennes traditions religieuses, spirituelles et philosophiques qui constituent le patrimoine universel de l'humanité. Cependant, l'apport de Gandhi est essentiel pour la compréhension de la non-violence. Tout d'abord, c'est Gandhi qui a offert à l'Occident le mot " non-violence ". Le mot sanscrit est " AHIMSA ", il est utilisé dans la littérature hindouiste, jaïniste et bouddhiste. Il est formé du préfixe négatif a et du substantif himsa, qui signifie le désir de nuire, de faire violence à un être vivant. L'ahimsa est donc la maîtrise et le renoncement au désir de violence qui est en l'homme et qui le conduit à vouloir écarter, exclure, éliminer, meurtrir l'autre homme. La non-violence parfaite, écrit Gandhi, est l'absence totale de mal-veillance à l'encontre de tout ce qui vit. Sous sa forme active, la non-violence de s'exprime par la bienveillance à l'égard de tout ce qui vit. C'est l'amour pur. Aucun autre terme anglais, précise Gandhi, ne peut mieux exprimer tout les sens d'ahimsa que le fait le mot " innocence ". Innocence vient du verbe latin nocere (faire du mal, nuire) provient lui-même de nex, necis, qui signifie mort violente, meurtre. Ainsi, l'innocence est-elle la vertu de celui qui ne se rend coupable envers autrui d'aucune violence meurtrière. Cependant, de nos jours, le mot innocence évoque plutôt la pureté suspecte de celui qui ne commet pas le mal beaucoup plus par ignorance et par incapacité que par vertu. La non-violence ne saurait être confondue avec cette innocence-là, mais cette distorsion du sens de ce mot est significative : comme si le fait de ne pas commettre le mal révélait une sorte d'impuissance. Gandhi réhabilite l'innocence comme la vertu de l'homme fort et comme la sagesse de l'homme bon. L'idéologie qui domine notre culture nous inculque une conception positive de la violence. Il nous faut prendre conscience du formidable conditionnement socio-culturel qui pèse sur nous depuis des siècles et qui nous fait croire que la violence est non seulement nécessaire, mais qu'elle est légitime et honorable. Tant que nous considérerons la violence comme la vertu de l'homme fort qui se bat pour faire prévaloir la justice et défendre la liberté, la non-violence ne pourra être à nos yeux que la faiblesse de celui qui n'a pas le courage d'être violent. Ce que Gandhi a montré, non seulement par la parole mais aussi par l'action, c'est que, si la violence est préférable à la lâcheté, la non-violence est préférable à la violence. Pour Gandhi le principe de non-violence et de la recherche de la vérité sont si étroitement enlacées qu'il est pratiquement impossible de les démêler et de les séparer l'une de l'autre. Gandhi a cependant conscience qu'il serait insensé de prétendre vivre une non-violence absolue ou déliée de la réalité. Tant que nous sommes des êtres incarnés, dit il, la non-violence parfaite n'est qu'une théorie comme celle de la ligne droite d'Euclide, mais nous devons nous efforcer de nous en rapprocher à chaque instant de notre vie. Si la non-violence ne peut être absolue, elle doit être radicale -- du latin radix qui signifie racine -- c'est-à-dire qu'elle doit s'efforcer de déraciner la violence, de la faire dépérir en détruisant ses racines culturelles, idéologiques, sociales et politiques. Pendant plus de cinquante ans, Gandhi s'est efforcé de défaire, de démonter élément après élément, l'idéologie dominante de la violence nécessaire, légitime et honorable, en récusant les objections, en réfutant les critiques, en désarmant les accusations qu'on n'a cessé de lui présenter. Il nous invite à prendre conscience de toutes les complicités que nos cultures ont entretenues avec l'empire de la violence. Nous pourrons alors mesurer l'urgence qu'il y a à développer une véritable culture de la non-violence. Ce qui menace la paix, partout dans le monde et dans chacune de nos sociétés, ce sont les idéologies fondées sur la discrimination et l'exclusion -- qu'il s'agisse du nationalisme, du racisme, de la xénophobie, de l'intégrisme religieux ou de toute doctrine économique fondée sur la seule recherche du profit -- et qui toutes ont partie liée avec l'idéologie de la violence. Ce qui menace la paix, en définitive, ce ne sont pas les conflits, mais l'idéologie qui fait croire aux hommes que la violence est le seul moyen de résoudre les conflits. C'est cette idéologie qui enseigne le mépris de l'autre, la haine de l'ennemi ; c'est elle qui arme les sentiments, les désirs, les intelligences et les bras. C'est elle qui instrumentalise l'homme en faisant de lui l'instrument du meurtre. C'est donc elle qu'il faut combattre. Gandhi ne nous offre pas des réponses à répéter, mais il nous invite à poser les questions essentielles dont l'enjeu concerne le sens même de notre existence et de notre histoire.

When the power of love overcomes the love of power, the world will know peace.

sanksion2
Niveau 9
06 novembre 2008 à 01:31:44

Le mal engendre le mal.

:fou:

Cemajo
Niveau 19
06 novembre 2008 à 13:21:57

kirix001g :d) Très bon résumé :)
:merci:

Super-super
Niveau 6
06 novembre 2008 à 14:46:13

La violence bouscule, elle ne résout pas.
La violence annihile le problème, l'extermine, ou bien l'endors, mais elle ne résout jamais grand chose.

Chaos_Clad
Niveau 10
06 novembre 2008 à 17:56:24

-neirda-
Posté le 03 novembre 2008 à 14:31:53
ce sont les culs-culs qui disent que la violence ne réoud rien , coupe la tête de ton ennemi , il ne te posera plus de problèmes , épargne le et je ne suis pas sûr que tu puisses e ndire autant

:d) Ce sont les culs-culs qui tiennent ce genre de raisonnement. Coupe la tête de ton ennemi, et tu t'attireras les foudres de ses amis, de sa famille, de la justice et de ta conscience :o))

Davaroi
Niveau 9
06 novembre 2008 à 19:38:08

Bon, ben, le topic est sauf.

"Ce que Gandhi a montré, non seulement par la parole mais aussi par l'action, c'est que, si la violence est préférable à la lâcheté, la non-violence est préférable à la violence."
Tout à fait d'accord.

En fait, il n'y avait aucune contradiction réelle dans les différents messages. Les uns démontrent que le postulat "la violence ne résout jamais rien" (thèse apparente du titre du topic) est faux tandis que les autres démontrent que le postulat "la violence est toujours nécessaire pour résoudre les problèmes" est également faux.

"La violence bouscule, elle ne résout pas."
Ben, ça dépend si tu "bouscules" ou si tu "éradiques".

Visiblement, le mot "résoudre" se rapporte ici à la vertu. Si l'on observe l'impact de la violence sur l'intérêt général, il est évident que le nombre de cas où elle soit favorable soit assez restreint.
Mais si vous vous mettez à présent à la place d'individus que nous pourrions qualifier de "sales égoïstes", la violence, c'est merveilleux !
Vous voulez voler un territoire ? Hop : pillage économique - guerre - soutient international - réaction de la victime - récession ultra-sévère - victoire. Du moment que c'est légal...

Snoopy_snoopy
Niveau 8
06 novembre 2008 à 23:57:42

C'est assez naif, je trouve de n'avoir, en ce qui concerne la violence qu'une approche du premier degrés. Il n'en ressort qu'un jugement de valeur conditionné par une morale pré-établie. C'est mal de tuer, de voler, de frapper oui évidement tout cela prend du sens dans le cadre d'un contrat social. C'est un présuposé de tous les raisonnement de ce topic, on débouche forcément sur une idée, la violence est un mal parfois nécessaire. Ou alors comme Davaroi, on relativisera la chose : " Mais si vous vous mettez à présent à la place d'individus que nous pourrions qualifier de "sales égoïstes", la violence, c'est merveilleux !
Vous voulez voler un territoire ? Hop : pillage économique - guerre - soutient international - réaction de la victime - récession ultra-sévère - victoire. Du moment que c'est légal... "
Oui et alors ? On oublie peut être que la non violence implique de se faire violence à soi-même. Se contenir, se réprimer. On oublie que l'acte de recherche du savoir est en lui même un acte violent. Relativiser ses certitudes, avancer, tête haute, regard fier et cogner de cet infames tas de convictions qui sont les notres. La morale judéo-chrétienne à survécu aux lumières, et pas qu'un peu. Qu'est ce que c'est que ce refus permanent du combat ? On oublie trop souvent que le pragmatisme, loin d'être synonyme d'intelligence est un paradigme en soi, une idéologie en soi. On valorise une forme de violence ( sacrifice, dont de soi, travail et effort ) et on en condamne une autre ( violence physique du premier degrés ). Je pense qu'un obstacle concret à notre idéologie propre justifie le fait de prendre les armes concrétement. Mieux vaut vivre un jour comme un lion que cent comme un mouton.

Mo_vEzLanG
Niveau 9
07 novembre 2008 à 03:32:33

moi me fighter ma causé que des problèmes y a pas une seul fois ou je ne l'est pas payé... du coup je me suis calmé sur ce point là et sur PLEIN d'autre chose d'ailleurs !!!

Chaos_Clad
Niveau 10
07 novembre 2008 à 22:32:30

Waouh ça c'est de la philosophie !

Snoopy :d) Je ne m'armerai dans ces cas-là que de ma raison. C'est un échec intellectuel et donc humain que d'en venir aux armes, aux machines et aux poings pour faire prévaloir une idée, un concept.
Je ne refuse pas le combat, je n'en refuse que certaines formes.

Snoopy_snoopy
Niveau 8
07 novembre 2008 à 23:50:20

Je parle pas d'imposition d'une idéologie par la force, mais d'une liberté à prendre lorsque l'on ne nous la donne pas. La frontière est mince, il y a une nuance, mais je pense que de trouver sa transcendance est d'être prêt à sacrifier un peu de son sang pour elle n'est pas un non sens.
Tant bien même, ce ne serait un échec intellectuel que si l'on présupose que la réflexion conduit naturellement à l'utilitarisme pragmatique, la paradigme de base de toute civilisation. C'est une question de pensée systèmique, si tu penses à l'intérieur d'un système tu ne peux pas aller contre ses axiomes. Paradigme utilitariste = blame de la violence. Bon je chipote et je suis hyper-relativiste en disant ça, d'accord mais ça ne signifie pas que c'est faux.

Chaos_Clad
Niveau 10
08 novembre 2008 à 01:50:48

Je suis fier d'annoncer que je ne comprends pas la moitié des mots que tu emploies et te serai fort gré de me les expliquer ^^ Notamment ce "paradigme", on dirait le nom d'un monstre dans World of Warcraft.

Deadin09
Niveau 1
20 avril 2011 à 16:46:56

La violence ne résout rien, certe, mais c'est pourtant la méthode utilisé par les plus haut placé de ce monde. Entre de bonne main la violence mennent a la soumission et au pouvoir total.

maintenant je vais fumer un gros bed.

bye.

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Sujet : La violence ne résout rien
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