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Le réalisateur espagnol Pedro Almodóvar dévoile les premiers clichés de son nouveau drame, "Douleur et gloire", emmené notamment par ses deux acteurs fétiches Antonio Banderas et Penélope Cruz.

Trois ans après Julieta, le Pedro Almodóvar nouveau se dévoile. Sans date de sortie pour le moment (avec une sélection cannoise évidemment dans tous les esprits), Douleur et gloire racontera une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance.

Ce drame, qui traversera les années 60, les années 80 et le présent, sera ainsi centré sur le thème de la création cinématographique et théâtrale, ainsi que sur la difficulté de séparer vie artistique et vie privé.

Le film marquera la huitième collaboration d'Antonio Banderas et la sixième collaboration de Penélope Cruz avec le cinéaste espagnol. Les deux comédiens se sont donnés une seule et unique fois la réplique devant sa caméra, en 2013 dans Les Amants passagers pour une séquence romantique... sur le tarmac d'un aéroport.

http://www.allocine.fr/diaporamas/cinema/diaporama-18677883/

Hâte, évidemment. La dernière collaboration Almodovar-Banderas était magique. Et Julieta grandiose.

La bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=K0mGbwHViYk

Ça a l'air sublime, comme d'habitude.

+ Une date de sortie espagnole : le 22 mars. En espérant que ça ne traîne pas trop pour nous.

Beurk. Ce sera naze comme chaque Almodovar.

Une nouvelle bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=ixCIp0CcR5k

Une date de sortie française : le 17 mai

Et une place en compétition au Festival de Cannes !

Le 26 décembre 2018 à 16:30:20 Serval94 a écrit :
Hâte, évidemment. La dernière collaboration Almodovar-Banderas était magique. Et Julieta grandiose.

Leur dernier film ensemble c'était les amants passagers, que je ne peux pas qualifier de grandiose même si c'était divertissant

Bon, ok, Banderas a un rôle mini mini dedans

Le 19 avril 2019 à 19:55:09 Parkko a écrit :

Le 26 décembre 2018 à 16:30:20 Serval94 a écrit :
Hâte, évidemment. La dernière collaboration Almodovar-Banderas était magique. Et Julieta grandiose.

Leur dernier film ensemble c'était les amants passagers, que je ne peux pas qualifier de grandiose même si c'était divertissant

Bon, ok, Banderas a un rôle mini mini dedans

Ah diantre, effectivement, j'avais oublié le caméo de Banderas dans les Amants passagers. Oui, effectivement, c'était assez nul, mais il n'y fait qu'une apparition, ça ne compte pas. Je parlais évidemment de La piel que habito.

Le film est présenté à Cannes et sort en salles en France aujourd'hui !

Séance à 20h pour moi.

Pff il passe pas chez moi...

Ah, je compatis… d'autant plus que les critiques sont très élogieuses.

Comment ça se passe l'exploitation cinématographique en Guyane ? C'est un mélange entre celle de la France et de l'Amérique du sud ?

J'ai plus de chance près de chez moi, il est programmé à la dernière minute. Je vais essayer d'aller le voir dans la semaine, je suis curieux de voir ce que peut proposer Almodovar après Julieta.

Le 17 mai 2019 à 18:21:49 Memory_Card a écrit :
Comment ça se passe l'exploitation cinématographique en Guyane ? C'est un mélange entre celle de la France et de l'Amérique du sud ?

J'ai plus de chance près de chez moi, il est programmé à la dernière minute. Je vais essayer d'aller le voir dans la semaine, je suis curieux de voir ce que peut proposer Almodovar après Julieta.

Ben c'est la programmation fr sauf que ça sort le vendredi et qu'il n'y a que 3 cinémas pour un département immense. Dont deux multiplexes et une salle de cinéma d'auteur qui est juste ouverte le week end... donc la programmation est hyper limitée.

Parfois les films débarquent en retard, mais bien souvent ils ne sortent juste pas.

Finalement ma séance pour Passion de Hamaguchi a été annulée donc à la place je suis allé voir ce Almodovar.

Je ne regrette absolument pas ma séance. Vraiment, Almodovar manie l'intimisme comme personne, c'est juste un bonheur à regarder. Je pense que c'est l'Almodovar que j'aie le plus apprécié jusqu'à présent (avec La Piel Que Habito), et pourtant il partait de loin car je suis très admirateur de son cinéma et j'ai apprécié la majeure partie de ses films, à quelques exceptions près.
Mais là, je trouve qu'il se surpasse dans l'intime. Ce n'est pas du grand drame comme dans ses films les plus célèbres, c'est un film qui s'inscrit plutôt dans ce qu'il a pu faire dans Julieta ou Étreintes brisées, on retrouve les mêmes thématiques que d'habitude et cette façon de voyager à travers les souvenirs qui nous plongent dans une immersion personnelle auquel on est invité à chercher les détails qui résonneront en nous.
C'est sans doute très subjectif car le film m'a vraiment parlé, j'ai pu moi-même revivre certains pans de mon histoire personnelle à travers le film et c'est pour ça que cela m'a beaucoup touché. Même si je n'ai pas l'âge de Banderas, j'arrive à comprendre comment il perçoit son quotidien et le temps qui passe, cette forme de nostalgie et de mélancolie tout en retenue et en douceur, le recul que l'on prend et les premiers signes que l'on perçoit à l'enfance de ce qui détermineras notre personnalité, notre sensibilité et nos choix de vie.

C'est vraiment un grand film, il est touchant et Banderas crève l'écran, cette vieillesse qui s'affiche en lui le magnifie encore plus. J'ai redécouvert cet acteur dans ce film et quelle belle surprise, j'avais pas souvenir qu'il avait un regard si charismatique, il est impressionnant.

C'était très bien !

J'attendais beaucoup de ce film, parce que j'aime énormément Almodóvar, et en en particulier sa dernière collaboration avec Antonio Banderas, La Piel que habito, qui reste huit ans après l'une de mes plus grosses claques au cinéma ; et je ne suis pas déçu. Le film n'est pas du tout dans le même délire, il s'agit plus ici d'un drame intime comme Julieta, ce qui est très bien aussi, mais on retrouve évidemment, comme toujours, tout ce que l'on aime chez le réalisateur et ce qui fait le charme de son cinéma : ses compositions magnifiques, avec ces couleurs vives partout, des costumes aux décors, ces acteurs toujours parfaits et ses obsessions dont on ne se lasse pas.

Alors je ne sais pas à quel point le film est plus personnel ou non que ses précédents, même s'il est tentant, comme beaucoup le font, de le présenter comme un film-testament, parce que l'auto-fiction est forcément plus évidente ici, avec cet Antonio Banderas looké comme Almodovar (ce dont le réalisateur semble s'amuser sur certains plans, sur lesquels la ressemblance est troublante), qui interprète un réalisateur qui plus est, et dont l'appartement est reproduit à l'identique sur celui du cinéaste, mais dans tous les cas, ça fonctionne très bien. Le film regorge de scènes très très belles sur lesquelles je ne reviendrai pas, mais ça m'a beaucoup touché, à de nombreuses reprises. C'est vraiment le genre de film dont tu sors un peu chamboulé et qui te fait prendre du recul sur pas mal de sujets très forts.

Deux sources de frustration - histoire de râler un peu : j'espérais voir Banderas et Cruz ensemble à l'écran, ce qui ne se fera pas (et pour cause, elle joue sa mère lors des scènes où il est enfant), et la fin, trop brusque. J'en prenais volontiers une heure de plus. Mais sinon, c'est du tout bon.

Ca donne envie !

Très fan de sa filmo, et ayant adoré Julieta, j'en attends pas mal

BOOM !!!!!


http://www.chaosreign.fr/cannes-2019-etoiles-tableau-critique-dead-die-bacurau-miserables-atlantique-loach-douleur-gloire-almodovar/

Ne criez pas encore "La palme d'or massif", je rappelle que Mia Madre en 2015 et Toni Erdmann en 2016 avaient aussi ce genre de score.

Ah ouais, il fait carton plein, c'est propre. Ça me ferait plaisir pour lui qu'il ait la Palme d'or, en tout cas.

Mais il y a plusieurs poids lourds à venir, donc rien n'est joué.

Le 18 mai 2019 à 11:04:12 Serval94 a écrit :
Ah ouais, il fait carton plein, c'est propre. Ça me ferait plaisir pour lui qu'il ait la Palme d'or, en tout cas.

Mais il y a plusieurs poids lourds à venir, donc rien n'est joué.

Tarantino et Malick.

Une immense claque

J'y allais sans réelle attente, n'étant pas un gigantesque fan d'Almodovar de base. Et dés le générique et la scène d'ouverture, ça m'a conquis instantanément, et sa légèreté trompeuse ajoute une saveur douce-amer fabuleuse à cette fresque "autobiographique", abordant de nombreux sujets sans en rajouter plus que nécessaire. Il arrive à garder une justesse folle, malgré la difficulté de la multi-temporalité, et met en place l'une des œuvres les plus intimes et personnelles que j'ai pu voir de ma vie. De plus, la photographie est impeccable, et les dialogues se savourent telle une tomate cerise remplie de Xanax sous le soleil de l'Espagne.

Foncez le voir dés que vous pouvez, car c'est pour moi l'un des films qui mérite le plus une Palme D'Or cette année.

C'était très cool , dommage que je crevaison la dalle et était un peu fatigué j'étais pas totalement à fond dedans. Je n'avais vu que Julieta de lui et on continue sur une même lancée , 3 ans plus tard quand même ... J'ai pas l'impression qu'il date de si longtemps c'est fou.

Sinon passion le film japonais pourquoi tout le monde en parle et pourquoi y a me des affiches de lui ... ? Il est sorti y a plus de 10 ans et il ressort en salle avec semble t-il la même durée d'exploitation d'un film récent.