Art

Des gens l'ont vu ?

Une claque pour ma part..

J'attend juste sa sortie chez moi , mais clairement en tant que gros fan de Jonah Hill c'est une de mes plus grosses attentes de l'année

Un bien jolie film effectivement, on sent tout le long du métrage planer l'ombre d'un Harmony Korine ( qui fait un caméo) même si la charge sociale est un peu moins "forte" ou choc ( par contre les images ne nous épargnent pas grand-chose). La bande-son est absolument magnifique ( on retrouvera le poncif du Nirvana mais pas que) et donne aux plans de Jonah Hill une saveur particulière qui confine presque aux souvenirs de vacances ou d'une période de notre vie qu'on aurait tous vécu.

Et c'est bien là le sujet central du film, ce passage de l'enfance à l'adolescence au travers de différents rites initiatiques ( symbolisés par une scène particulièrement violente) qui permettent de s'intégrer au groupe et remplir ce vide existentiel qui nous habite tous sans en avoir conscience. Le film va donc traverser l'intégration de notre personnage principal au sein d'un groupe de skateur, lui permettant de comprendre une règle essentielle de la vie, l'importance de l'expérience dans la construction d'un individu. Ce tiraillement personnel entre le confort familial ( symbolisé par une mère seule et ne sachant comment réagir au développement de son fils) et cette envie d'ailleurs pour fuir ce même cocon ( volonté de se détacher de toute cette violence pour se recréer une nouvelle famille).

Et cette nouvelle famille va lui permettre de grandir en tant qu'individu avec l'apprentissage de certains codes vestimentaires, d'un langage, d'une attitude et bien sûr les différents passages "obligatoires" comme la sexualité ou la fête. Plus que des codes, l'amitié que notre personnage va nouer avec ces jeunes va aussi lui servir d'ouverture sur la condition humaine avec ses "bons" et "mauvais" côtés ( le personnage de Ruben par exemple) ainsi que la réalité de la rue ( j'ai bien aimé cette façon de replacer le skate dans ce cadre interlope où chaque lieu est à revisiter de façon artistique, ainsi que la portée sociale de ce sport).

À voir même si je pense que le sujet a du être mieux traité autre part avant.

Le 04 mai 2019 à 20:45:56 lunissart a écrit :
Un bien jolie film effectivement, on sent tout le long du métrage planer l'ombre d'un Harmony Korine ( qui fait un caméo)

En même temps, depuis KIDS, ne voit-on pas planer indirectement l'ombre d'Harmory Korine dans la plupart des films pour ados ""intelligents" (du moins qui essayent d'apporter d'apporter une vision de la vie proche de l’adolescence ) ?

Sans doute mais j'ai trouvé ça très frappant sur ce métrage et son apparition a renforcé en moins cette impression.

Le 04 mai 2019 à 20:45:56 lunissart a écrit :
Un bien jolie film effectivement, on sent tout le long du métrage planer l'ombre d'un Harmony Korine ( qui fait un caméo) même si la charge sociale est un peu moins "forte" ou choc ( par contre les images ne nous épargnent pas grand-chose). La bande-son est absolument magnifique ( on retrouvera le poncif du Nirvana mais pas que) et donne aux plans de Jonah Hill une saveur particulière qui confine presque aux souvenirs de vacances ou d'une période de notre vie qu'on aurait tous vécu.

Et c'est bien là le sujet central du film, ce passage de l'enfance à l'adolescence au travers de différents rites initiatiques ( symbolisés par une scène particulièrement violente) qui permettent de s'intégrer au groupe et remplir ce vide existentiel qui nous habite tous sans en avoir conscience. Le film va donc traverser l'intégration de notre personnage principal au sein d'un groupe de skateur, lui permettant de comprendre une règle essentielle de la vie, l'importance de l'expérience dans la construction d'un individu. Ce tiraillement personnel entre le confort familial ( symbolisé par une mère seule et ne sachant comment réagir au développement de son fils) et cette envie d'ailleurs pour fuir ce même cocon ( volonté de se détacher de toute cette violence pour se recréer une nouvelle famille).

Et cette nouvelle famille va lui permettre de grandir en tant qu'individu avec l'apprentissage de certains codes vestimentaires, d'un langage, d'une attitude et bien sûr les différents passages "obligatoires" comme la sexualité ou la fête. Plus que des codes, l'amitié que notre personnage va nouer avec ces jeunes va aussi lui servir d'ouverture sur la condition humaine avec ses "bons" et "mauvais" côtés ( le personnage de Ruben par exemple) ainsi que la réalité de la rue ( j'ai bien aimé cette façon de replacer le skate dans ce cadre interlope où chaque lieu est à revisiter de façon artistique, ainsi que la portée sociale de ce sport).

À voir même si je pense que le sujet a du être mieux traité autre part avant.

J'ai lu plusieurs retours comme le tien parlant d'un vide existenciel de l'enfance, et tu parles même de "confort familial".
J'ai pas du tout expérimenté le film comme ça.
Le gamin pour moi va mal, son frère le tabasse, sa mère n'est pas très stable, il n'a pas de père, j'ai pensé qu'il n'avait pas d'amis en le voyant convoité ce groupe de jeunes """voyous""", et puis il a pour moi des tendances suicidaires/maso, il se fait du mal....
J'ai senti au contraire qu'il en avait gros sur la patate, et son comportement est complètement bordeline derrière sa petite bouille et son sourire innocents.

Sinon le film m'a scotché, par son style, par sa justesse et intelligence

Effectivement je me suis peut-être mal exprimé en utilisant le terme de "Confort familial" mais je voulais mettre en avant la stabilité structurelle dont il bénéficie ( un chez soi, des habitudes familiales avec les films qu'il regarde avec sa mère tous les vendredis etc) qui va se confronter à la réalité qu'il va prendre en pleine poire ( la leçon que va lui prodiguer Ray sur le fait que jamais il ne voudrait échanger sa vie avec ceux de sa bande, que ça soit Ruben et ses problèmes familiaux et ainsi que Fourthgrade qui n'a pas d'argent).

Il en a gros oui mais à mon sens il vit une expérience qu'on a tous un peu vécu, la volonté d'émancipation au cercle familial qui peut avoir plusieurs causes. Ici le personnage principal aurait presque la position la plus "enviable" de son groupe avec une mère qui va tenter de lui prodiguer un cadre correct tout en composant avec son premier fils ultra violent. Le petit souffre oui et ça va le pousser à effectuer certaines actions pour à tout prix se faire accepter par ce groupe.

"vide existentiel" "volonté d'émancipation"

Vous me donnez encore plus envie d'aller le voir putain

C'est un documentaire ou il y a une histoire intéressante ? Car perso le skate m'intéresse pas du tout.

C'est ni un documentaire ni centré sur le skate
Tu peux osef le skate et kiffer le film (ce qui est mon cas)

j'ai kiffé

le clip a la fin est génial

Pareil excellent film

Déçu

Et c'est horrible parce que j'ai toutes les raisons du monde d'aimer ce film, et pourtant je suis déçu

Et je sais même pas pourquoi.

J’ai adoré par contre y’a une scène un peu « olé olé » elle est hyper malaisante pour ne pas dire carrément malsaine.
Mais c’est un super film faut le voir

Le 09 mai 2019 à 19:22:58 -Daemoon- a écrit :
J’ai adoré par contre y’a une scène un peu « olé olé » elle est hyper malaisante pour ne pas dire carrément malsaine.

Je vomis cette scène

Le 09 mai 2019 à 19:22:58 -Daemoon- a écrit :
J’ai adoré par contre y’a une scène un peu « olé olé » elle est hyper malaisante pour ne pas dire carrément malsaine.
Mais c’est un super film faut le voir

C'est à dire ?

Le 09 mai 2019 à 19:24:37 KingsName15 a écrit :

Le 09 mai 2019 à 19:22:58 -Daemoon- a écrit :
J’ai adoré par contre y’a une scène un peu « olé olé » elle est hyper malaisante pour ne pas dire carrément malsaine.

Je vomis cette scène

Pourquoi ? Je l'ai trouvé pas mal

Le film en lui-même est sympas mais ça reste assez oubliable, en tout cas ça fait plaisir de voir Katherine Waterston dans un bon rôle, elle qui enchaîne les mauvais films depuis Inherent Vice (pas vu Logan Lucky).

Parce que je vomis ce qu'elle montre, ce qu'elle représente, et surtout je vomis ce pseudo-subversif nul et lourd qui banalise une chose malsaine gratuitement comme si Larry Clark était rentré dans le film avec un bouclier anti-émeute

Le 09 mai 2019 à 21:05:58 KingsName15 a écrit :
Parce que je vomis ce qu'elle montre, ce qu'elle représente, et surtout je vomis ce pseudo-subversif nul et lourd qui banalise une chose malsaine gratuitement comme si Larry Clark était rentré dans le film avec un bouclier anti-émeute

Pour le côté pseudo-subversif je te rejoins ( surtout dans notre société moderne où la sexualité n'est plus vraiment quelque chose qui choque) mais j'ai plus de mal dans la banalisation "d'une chose malsaine" ?? Qu'est-ce que tu trouves malsain ??

Le 09 mai 2019 à 21:20:24 lunissart a écrit :

Le 09 mai 2019 à 21:05:58 KingsName15 a écrit :
Parce que je vomis ce qu'elle montre, ce qu'elle représente, et surtout je vomis ce pseudo-subversif nul et lourd qui banalise une chose malsaine gratuitement comme si Larry Clark était rentré dans le film avec un bouclier anti-émeute

Pour le côté pseudo-subversif je te rejoins ( surtout dans notre société moderne où la sexualité n'est plus vraiment quelque chose qui choque) mais j'ai plus de mal dans la banalisation "d'une chose malsaine" ?? Qu'est-ce que tu trouves malsain ??