« BANZAÏ », un cri face à l’adversité, face aux maigres propositions d’avenir que nous avions à ce moment-là.
Ça a débuté ainsi. Des pages noircies sur un coin de table, un certain attrait pour la culture souterraine, des salles sombres, à lire des fanzines à la lampe torche, de l’errance, beaucoup. Un ordinateur vieux comme Enola Gay et de la rage en cubes lettrés. C’était une façon de jeter les dés, de prendre les risques au moment le moins opportun. Nos modèles, nos ancêtres, étaient parfois engagés, parfois pathétiques, parfois punks, parfois subversifs, mais souvent sans avenir. Nous le savions.
Une chose certaine, et peut-être la seule, c’était que des talents traînaient quelque part, avec des tiroirs remplis à ras de poèmes, de textes, écrits au dos de la facture de gaz et sur le ticket de caisse du 8 à huit.
Les premiers numéros furent laborieux... nous avons dû troqués les vinyles des CRAMPS, revendre la collection de timbres de Papy, traqués les femmes cougars aux abords du Panama Café, prier pour de faux au cas où...
Il faut en être conscient, le pari est insurmontable. Où cela va-t-il nous mener ? L’eldorado, c’est pour les gosses et la planète Galaxia, c’est pour Alf. Alors ? On en a fait des paris à la con, mais celui-là… On a plus de chance de gagner au loto ou de prendre la foudre dans les chiottes plutôt que de réussir quoi que ce soit ici, là, devant vos yeux. Ne jouez pas aux cons, on n’est pas d’humeur.
Mon avis :
Au grès de mes flâneries, je suis tombé par hasard (ou presque) sur le site internet de cette revue. Je me suis rendu sur place aujourd'hui, l'atelier se trouvant pas très loin de chez moi. L'accueil a été chaleureux, les deux personnes présentes m'ont expliqué pas mal de trucs, malgré le fait que je ne sois pas arrivé au moment idéal (ils préparaient une expo). J'étais parti pour prendre le numéro hors-série "horreur" qui vient de paraître, mais j'ai aussi pris un autre hors-série "ovni" parce que c'est cool... et puis j'ai aussi pris les deux anciens numéros réguliers qui sont les derniers à être encore disponibles.
Le contenu est très hétéroclite, on trouve de tout, autant de la peinture, que de la gravure, que de la sérigraphie, que du dessin, et même des poèmes et des petits textes en tout genre. Les artistes bénéficient d'environ une à six pages, le dernier numéro fait 288 pages pour 180 artistes. Au début, la revue était une sorte de fanzine, c'est seulement depuis le numéro 6 (et grâce à une bourse étudiante) que le format a changé pour un dos carré.
Actuellement, ils sont sur un modèle de deux numéros / an, le prochain devrait sortir en octobre, et il faut compter une vingtaine d'euros. Quelques librairies sont partenaires, sinon il reste l'option de l'achat en ligne.
Quelques photos de mon cru :
http://www.banzai-la-revue.com
Pas mon délire
Pas mon truc non plus, mais ça a l'air d'être de jolies magazines.
Après tu dis qu'un auteur à de 1 à 6pages, mais ce sont juste des pages pour montrer leurs œuvres ou y'a une "critique" ou autres ?
Pour montrer leurs oeuvres comme tu le vois sur les photos.
ça me tente bien 'fin le numéros "horreur"
Le 18 mai 2017 à 19:36:44 Edogawa_Ranpo a écrit :
ça me tente bien 'fin le numéros "horreur"
J'étais sûr que ça ne te laisserais pas indifférent.
J'ai reçu mon exemplaire la claque de l'excellent boulot, et plein de bonus (?)
Le 29 mai 2017 à 13:11:03 Edogawa_Ranpo a écrit :
J'ai reçu mon exemplaire la claque de l'excellent boulot, et plein de bonus (?)
Héhé, je suis content que ça te plaises.
Y'a deux bonus je crois, le manuel ikea de l'horreur et un autre truc ?
ça et 3 posters
Je pense que t'as eu deux posters offerts avec la livraison, qui n'étaient pas compris normalement.
Probablement
C'est top en tout cas
Go acheter les autres numéros maintenant.
Ils me tentent pas