Shojo Manga
Très cher frère ... / Oniisama e...
De Riyoko Ikeda (La Rose de Versailles)
1975 (Aout Septembre Octobre)
Originalement paru dans Margaret, magazine shojo bihebdomadaire.
3 volumes, disponible en France depuis 2009 dans la collection Asuka (éditeur Kazé).
Synopsis Wikipedia
Misonoo Nanako, la narratrice de l'histoire, vient d'entrer dans une prestigieuse école de filles nommée Seiran Gakuen (« École des Fontaines » en VF) avec son amie Tomoko. Elle écrit régulièrement à un étudiant qu'elle a rencontré aux cours du soir, Takehiko; elle le considère comme le grand frère qu'elle n'a jamais eu (Oniisama e signifie Cher grand frère en japonais).
Peu de temps après son arrivée, Nanako est admise, contre toute attente, au Sorority Club (« Cercle de la Rose » ou « le Club des Roses » en VF), un club privé réunissant les filles les plus belles, les plus riches et les plus irréprochables du lycée, dirigé par Ichinomiya Fukiko dite Miya-sama. Entre ses camarades jalouses de ne pas avoir été elles aussi admises et l'ambiance pas si idyllique qui règne au Sorority Club, Nanako en ressortira profondément affectée.
Bref Avis
Un manga melodrama acéré qui use des thèmes déjà présent dans La Rose de Versailles, hiérarchie, rang, réputation, amours impossibles, confusion du genre, liens de famille déchirants, etc.
Et forcément, on retrouve les mêmes archétypes, tradition oblige. Du coup les personnages sont déjà bien installés dès la première apparition quand on a déjà lu l'oeuvre précédente.
Le seul regret, c'est que l'oeuvre est un peu trop courte, ça aurait vraiment gagné à être un peu plus espacé, surtout qu'avec l'acharnement du sort et du destin, on accumule pas mal de drames. Parfois, on dirait que le temps ne s'arrête pas assez, on entre dans une spirale sans s'arrêter. (ou alors, j'ai lu trop vite)
Il y a une retombée à peu près vers l'avant-dernière partie de l'histoire. De même pour la dernière partie, même si ça réussit à se rattraper sur la fin.
En comparaison, Le coeur de Thomas de Moto Hagio réussit mieux de ce côté, faisant un sans faute. (un an d'écart avec les deux auteurs faisant partie du groupe de l'an 24).
Du reste c'est génial, ça prend aux tripes pour peu qu'on accepte de voir de quoi le shojo moderne est capable. Bref, c'est cool.
Bon, c'est décidé, ce sera ma prochaine relecture !
J'ai hâte de le lire, mais d'abord je dois terminer la Rose de Versailles.
Je préfère la rose de versailles.
J'ai ré-attaqué hier soir et j'en suis à la moitié mais oui moi aussi je préfère la Rose. Tout le monde préfère la Rose de Versailles, c'est juste inimitable en terme de sensations de lecture.
Amen.
Les shojos Les seinen
Le shojo, c'est comme le film d'auteur français : Plein de préjugés.