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Santé et Bien-être

Sujet : scarifications
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Bahvoilaaa
Niveau 4
16 mai 2018 à 19:34:16

Bonjour
J'ai 16 ans et cela fait 2 que je me mutile. Je le fais uniquement durant l'hiver et j'arrête avant l'été pour ne pas être cramé par les parents qui me voient en tee shirt... L'année dernière j'ai réussi à le leur cacher tout l'été mais aujourd'hui ma mère a vu... Sa seule réaction à été "pk tu fais ça c idiot..." Et elle est partie. j'avais l'impression qu'elle en avait rien à battre. Du coup fou de rage et me sentant mal-aimé j'ai recommencé en beaucoup plus fort que d'habitude car je me disais qu'après tout je peux continuer, j'ai plus besoin de cacher comme ma mère s'en fiche. Je sais pas si elle en a parlé à mon père.

Je sais pas ce que je cherche en venant écrire ici. Je ne sais pas quoi penser de tout cela avez vous des conseils

sarkomendian
Niveau 9
16 mai 2018 à 23:29:55

elle a raison ses idiot

Bahvoilaaa
Niveau 4
17 mai 2018 à 06:34:04

Oui c idiot mais ca se contrôle pas,je ressens sur le moment une immense haine envers moi même que j'ai besoin d'extérioriser ma souffrance. Je me dit souvent qu'il faut que j'arrête que je suis complètement fou et tout mais sur le moment je n'arrive pas m'en empêcher c demonial ca m'obsède

Derbygirl
Niveau 6
17 mai 2018 à 10:00:29

Est ce que tu as des gens à qui parler autour de toi ? Si tu fais ca c'est qu'il y a une soucis, tu es probablement en souffrance et tu le matérialise comme ca - C'est sur que ce n'est pas la meilleure manière de dire aux autres que tu vas mal - Parles en peut etre à tes parents, ils pourront peut etre t'aider et te soutenir malgré ce que tu pourrais penser

CSAPA-trait-dun
Niveau 4
17 mai 2018 à 10:57:08

Bonjour,

L'automutilation cache bien souvent un mal-être mais le recours à un professionnel n'est pas forcément nécessaire.

Parfaois le simple fait d'en parler avec d'autres personnes vivant les mêmes difficultés peut aider.
Il éxiste d'ailleurs des groupes de paroles sur le sujet.

Je vais vous donner içi le témoignage d'une personne ayant eu recours à l'automutilation durant une période et qui à traversés cette épreuve grâce nottament à ces groupes de paroles :

J'ai eu des périodes d'automutilation il y a quelques années. Il m'arrivait fréquemment d'écrire des phrases sur mon corps. C'était une époque où j'allais extrêmement mal et c'était la seule chose qui me permettait de ne pas me foutre en l'air. Mais le fait de me viander n'avait aucun rapport avec la drogue, puisque je ne consommait pas à cette époque, et ça ne m'avait encore jamais traversé l'esprit.

Puis je suis allé mieux, et j'ai spontanément arrêté de me viander. Ca fait 6 ans maintenant. Ceci dit, il n'est pas exclu que je recommence un jour. En ce qui me concerne, c'est un symptôme de mal-être, et ça m'arrivera probablement un jour à nouveau.
J'ai cotoyé un groupe de soutien à cette époque et j'ai noué quelques amitités. La plupars des gens avaient des problèmes d'automutilation, grave pour certains. Ca ne m'est jamais arrivé, mais d'après les témoignages que j'ai entendu et les cicatrices que j'ai vu sur les autres, il semberait que ça puisse être une véritable addiction. En tout cas, j'ai pu recevoir des conseils de RdR à ce sujet, comme couper dans le sens des fibres musculaires, les endroits à éviter (tendons, artères, etc), désinfecter la peau et la lame avant (beaucoup avaient des plaies qui s'infectaient parce qu'ils ne pensaient pas à le faire.), etc
Ce qui m'a marqué aussi à l'époque, c'est l'incompréhension des autres personnes. Lorsque tu annonces que tu te viandes, la plupars des personnes croient que tu es fou au sens littéral du terme, y compris les psys, et c'est extrèmement difficile de trouver quelqu'un pour en parler. Une fois, je l'ai annoncé à un psy et il a commencé à faire une fixette là dessus et à me parler d'internement, de cachetons et d'hôpital psy, alors que pour moi, dans la mesure ou je ne mettais pas ma vie en danger, ce n'était pas ça mon problème. Personnellement, l'automutilation en tant que telle, tant que ça n'implique pas une scie circulaire, tant que ça n'implique pas un "Oups ! Mon tendon !", je ne trouve pas ça dramatique en soi.
Aujourd'hui, j'ai toujours mes cicatrices, et je les aime bien (même si je ne les montre pas). Elles me rappellent ce que j'ai traversé, ce que j'ai réussi à surmonter, et que je suis toujours là finalement ^^. Je les vois un peu comme des blessures de guerre qui m'ont rendu plus fort.
Après, la douleur libère des endorphines. Est ce que ça joue un rôle dans le côté addictif ? Je ne sais pas. L'idée est séduisante, d'autant plus qu'il existe des addictions au sport ou au sexe, qui libèrent aussi des endorphines, mais je n'ai pas d'information rigoureuse là dessus. Si certaines personnes ont des informations médicales, ça m'intéresse.

Voici en l’occurrence 2 forum internet de discussion. Ces espaces internet offrent l'avantage de l'anonymat en offrant la possibilité de cacher son identité à travers un pseudonyme, un peu comme içi sur le forum.
Par contre pour des raisons de sécurité informatique, je vous recommande d'utiliser un pseudonyme différent pour éviter que des personnes malveillantes fassent des recherches sur internet afin de vous porter préjudice.
http://www.automutilations.info/forum/
http://automutilation.actifforum.com/

Bien à vous,
Mikaël

Bahvoilaaa
Niveau 4
17 mai 2018 à 18:28:12

Merci à vous deux j'ai en effet quelq'un à qui en parler c'est un ami du lycée il s'est déjà automutilé avant qu'on se connaisse il sais ce que c'est. C'est la seule personne qui est au courant à part mes parents. Merci Mikael pour tout ses renseignements, le témoignage ma appris beaucoup de choses

bartisio
Niveau 7
21 mai 2018 à 00:01:16

Ca ressemble a une personnalité borderline, consulte un psychiatre et parle en lui , il te filera des médoc qui te feront sentir bien mieux

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