Salut à tous,
Vous saviez que l'addiction aux jeux vidéos est un trouble mental reconnu depuis quelques années ?
https://www.who.int/featueatures/qa/gaming-disorder/fr/
Dans le cadre de mes études de psychologie, je m'intéresse de près à ce problème.
J'essaye de comprendre comment on peut différencier un gamer "normal" et passionné, d'un joueur qui souffrirait d'addiction.
Pour ça je réalise un mémoire, et j'ai besoin d'un maximum de participants.
Si vous avez 15 minutes devant vous et que vous avez entre 18 et 35 ans, ce serait super sympa de remplir mon questionnaire en ligne.
https://www.sondageonline.fr/s/26f7502
Et sinon comme j'ai lu énormément d'articles sur le sujet, je serais heureux d'échanger avec vous et de voir ce que vous en pensez.
Bonne journée !
Petit Up, salut, toujours d'actualité ?! J'ai quelque questions..
Addiction totale, tout est fait dans la conception des jeux pour que le joueur devienne accro. C'est qu'une histoire de pognon.
Le 13 janvier 2021 à 10:51:41 Pseudo supprimé a écrit :
Addiction totale, tout est fait dans la conception des jeux pour que le joueur devienne accro. C'est qu'une histoire de pognon.
Non. Quelqu'un de normal arrive à se modérer. Celui qui n'y arrive pas et qui devient accro alors il a un souci à régler.
J'avais eu une grosse addiction aux jeux vidéos
Faut faire attention avec ça
C'est une entité clinique très controversée ; les données actuelles de la littérature sont jugées par un certain nombre d'acteurs de la recherche insuffisantes pour établir des critères diagnostiques et les caractéristiques évolutives nécessaires à l'identification des comportements décrits comme troubles mentaux. Il y a pas mal de papiers intéressants sur le sujet dans la littérature :
https://www.ncbi.nlm.nih.h.gov/pmc/articles/PMC6678059/
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/add.12457
https://akjournals.com/view/journals/2006/6/3/article-p267.xml
https://akjournals.com/view/journals/2006/6/3/article-p280.xml
Dans tous les cas, si définition clinique rigoureuse il devrait y avoir, ça serait, comme toujours en psychopathologie, le retentissement fonctionnel du comportement qui définirait le trouble addictif. Si ça ne pourrit pas la vie des principaux concernés, ça n'est pas une addiction.