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Sujet : Travailler dans les jeux vidéo, entre rêve et précarité
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Pseudo supprimé
Niveau 3
13 mars 2018 à 19:33:21

http://www.lefigaro.fr/jeux-video/2012/10/17/03019-20121017ARTFIG00549-travailler-dans-les-jeux-video-du-reve-a-la-precarite.php

À sa lecture, le joueur espérant gagner confortablement sa vie en travaillant sur des jeux à gros budgets comprendra que son rêve risque difficilement de se réaliser dans notre pays.

une petite pensée pour le graphiste d'ubisoft, dépressif qui dort dans sa voiture et qui est obligé de picoler pour supporter ses 75 heures par semaine de modélisation de pyramides

mdr

Alex3112
Niveau 22
13 mars 2018 à 20:43:39

Il est question de petits studios (qui ne dépassent pas le million de CA) qui font quasiment exclusivement des petits jeux mobile, donc pas les gros studios comme Ubisoft, Arkane studios, etc.
Il y a des entreprises en difficultés et des petits salaires dans tous les secteurs, jeu vidéo compris, mais pas plus qu'ailleurs.

"J'ai perdu un de mes développeurs, qui a été débauché par Twitter. Il va multiplier son salaire par sept chez eux», témoigne Nicolas Gaume"
TWITTER. Evidemment qu'il va multiplier son salaire mais c'est lié au succès de l'entreprise, pas son secteur d'activité.
Le graphiste dont la candidature n'a pas été retenue chez Ubisoft et qui se retrouve à faire des clones de Candy crush dans un garage transformé en studio de 6 personnes payées au lance pierre, il est simplement payé à hauteur de son talent, comme partout.

Venant du Figaro, ça sent un peu "voilà, comme ça ils arrêteront de nous souler les jeunes avec leurs jeux vidéos qu'on y comprend rien. Ils iront se couper les cheveux et chercher un vrai travail"

Clementyme
Niveau 10
14 mars 2018 à 01:27:22

Le Figaro, une source sûre :ok:

Batagogo
Niveau 13
14 mars 2018 à 08:00:00

Et du coup on doit faire quoi ? Abandonner notre passion pour passer notre vie à coder des PGI ?

Ulfberht[plus]
Niveau 7
14 mars 2018 à 08:58:43

Faut pas travailler en France si on n'a pas le bon filon en effet.

zebuh
Niveau 7
14 mars 2018 à 09:39:09

Evidemment qu'il va multiplier son salaire mais c'est lié au succès de l'entreprise, pas son secteur d'activité.

Si, programmeur jeu-vidéo, en France c'est rès mal payé. Tu peux aller dans presque n'importe quel autre boite hors jeu-vidéo tu seras mieux payé.

Batagogo
Niveau 13
14 mars 2018 à 11:56:03

Source VDD ?

Super_moumoutte
Niveau 20
14 mars 2018 à 14:09:10

Le 14 mars 2018 à 11:56:03 Batagogo a écrit :
Source VDD ?

j'ai pas forcémennt de source non plus mais c'est également les retours que j'ai eu de manière génerale.

En même temps c'est pas dur a comprendre. Toutes l'industrie informatique ploie sous la demande de dev/ingénieur et y'a que dans le secteur du JV ou la situation est inverse.

Le 14 mars 2018 à 08:00:00 Batagogo a écrit :
Et du coup on doit faire quoi ? Abandonner notre passion pour passer notre vie à coder des PGI ?

personne te dit quoi faire mon ami. Juste qu'il faut être conscient que bosser sur sa passion a un prix.

Alex3112
Niveau 22
14 mars 2018 à 14:26:21

Le 14 mars 2018 à 11:56:03 Batagogo a écrit :
Source VDD ?

Le Figaro !
Plus sérieusement, il y a bien plus de programmeurs dans d'autres secteurs informatiques que le jeu vidéo et tu peux faire la même analyse hors jeu vidéo. Le patron de la petite boite de 4 ou 5 personnes qui développe des firmware de cigarette électronique pourra aussi te dire que son développeur à multiplié son salaire en allant bosser chez Arkane studio, Ubisoft, Quantic Dream, etc.
Le développeur débauché par Twitter l'a été parce que ses compétences méritent ce salaire, mais il aurait aussi bien pu être débauché par un de ces studios de jeu vidéo à plus de 10 millions de CA, c'est pareil dans tous les métiers.

tbol
Niveau 19
14 mars 2018 à 16:15:57

C'est le mécanisme de l'offre et de la demande. Les grands studios de développement de jeux vidéos croulent sous les candidatures alors que la PME de trou les bouses qui cherche un développeur pour finir son application de gestion d'une usine à gaz de fermentation de lisier de porcs n'arrive même pas à trouver un seul développeur :rire:

Alex3112
Niveau 22
14 mars 2018 à 16:41:35

Le 14 mars 2018 à 16:15:57 tbol a écrit :
C'est le mécanisme de l'offre et de la demande. Les grands studios de développement de jeux vidéos croulent sous les candidatures alors que la PME de trou les bouses qui cherche un développeur pour finir son application de gestion d'une usine à gaz de fermentation de lisier de porcs n'arrive même pas à trouver un seul développeur :rire:

Tu as peut être mal formulé ce que tu voulais dire, tu dis que les grosses entreprises croulent sous les candidatures contrairement aux petites, ce qui semble assez logique.
Selon la même logique, je suppose que des entreprises comme Facebook, Google, Twitter, Microsoft, etc. croulent eux aussi sous les candidatures, bien plus que le petit studio indé qui fait des jeux mobiles ou la petite entreprise de software qui ne peut proposer qu'un salaire de misère, voir des stages.
La PME dont tu parles ne peut pas plus rivaliser avec les grosses entreprises, en terme de salaire et de stabilité, qu'un studio de jeu vidéo de même taille/chiffre d'affaire. Evidemment qu'entre la boite que tu décris et une entreprise qui propose un poste plus intéressant sur tous les plans, quelque soit son secteur d'activité, le choix est vite fait pour les candidats.

Je ne suis pas en train de dire que le secteur du jeu vidéo est plus sûr que les autres secteurs informatiques, juste que c'est partout pareil, une poignée de grosses boites se partagent les 3/4 du gâteau et le reste est répartie sur la grande majorité des boites, de celles qui s'en sortent correctement à celles qui font ce qu'elles peuvent pour essayer de garder la tête hors de l'eau.
Tout le monde veut un poste dans la meilleure boite, quelque soit le secteur et seuls les plus talentueux/compétents y accèdent.

Shellshock
Niveau 9
15 mars 2018 à 18:03:00

Il y a une pénurie de devs dans les secteurs hors jeux-vidéos. Pour attirer les gens les boites se battent à coup de packages.

Un devs lambda hors JV gagnera surement autant qu'un bon dev d'un gros studio, et une bon dev hors JV gagnera énormément plus qu'un bon dev JV.

Après les personnes travaillant dans le JV le font souvent par passion et non pas pour l'argent.

Alex3112
Niveau 22
15 mars 2018 à 19:31:38

Un devs lambda hors JV gagnera surement autant qu'un bon dev d'un gros studio

Avec quel argent? Une petite boite hors jeu vidéo n'a pas les moyens financiers d'un gros studio.

Shellshock
Niveau 9
15 mars 2018 à 20:53:37

Pourquoi tu irais dans une PME sans argent quand tu as autant de choix que tu veux ?

Alex3112
Niveau 22
15 mars 2018 à 21:45:16

Le 15 mars 2018 à 20:53:37 ShellShock a écrit :
Pourquoi tu irais dans une PME sans argent quand tu as autant de choix que tu veux ?

Parce que les grosses boites, comme les gros studios, n'ont pas un nombre illimité de poste à pourvoir.
Parce que tous les gens qui n'ont pas été embauchés par les grosses boites n'ont pas d'autre choix que de se rabattre sur les petites.

tbol
Niveau 19
16 mars 2018 à 00:57:25

Il y à pas qu'une question de taille, pour l'informatique le secteur des jeux vidéo attire plus les jeunes que le secteur agricole par exemple.
Combien connaissez-vous de jeunes qui veulent faire des jeux vidéo ? pleins... Combien connaissez vous de jeunes dont le rêve est de faire une application sur le dosage du nourrissage et porc et l'exploitation de leur lisier ? j'en connais pas personnellement... Autre exemple : les banques : elles ont le plus grand mal à recruter et elles sont prêtes quasiment à recruter n'importe qui...

Lapintade
Niveau 18
16 mars 2018 à 11:59:43

Ah le cliché du jeu vidéo à la vie dure.

Il y a en effet plusieurs réalités :

1/ Ce cliché de "c'est une passion, c'est normal qu'on paye pas beaucoup" est utilisé par pas mal de boite. Si les employés sont assez betes pour travailler pour pas cher, et bien tant pis pour eux. Idem pour les heures supps (voir recement le scandale chez "Eugene system"). Faut quand meme avoir une certaine "fierté" de son travail et pas accepté n'importe quoi

https://www.stjv.fr/2018/02/des-employes-deugen-systems-en-greve/

2/ Il y a du travail dans le jeu vidéo et il y a du budget. Les BONS employés sont bien payés. Il suffit de voir le salaire de certains artistes et vous en serez convaincu. Perso j'ai travaillé comme programmeur dans le jeu vidéo (depuis 2000) et j'ai toujours eu la paye d'une ingénieur (je suis ingénieur a la base, mon salaire n'a pas changé quand je suis passé de l'industrie au jeu vidéo). Je n'ai presque jamais fait d'heures supp (ou alors ponctuellement) et je n’annonçait dès l'entretien. J'ai toujours eu du travail.

Donc quand on est bon, on est bien payé, point.

A l'inverse, ceux qui sont pas bien payés, c'est pas une fatalité. Peut être qu'ils sont payés au niveau de leur compétences.

Et si ces gens la bossent dans des boites qui n'ont pas le budget pour les payer, alors qu'ils changent de boite en effet. C'est pas une oeuvre caritative le jeu vidéo :)

Ca fait 20 ans que j'entends les mêmes anneries et ca change pas.

(et c'est pas mieux dans les autres pays, faut pas croire, il y a juste plus d'opportunités a l'etranger)

Pseudo supprimé
Niveau 10
16 mars 2018 à 12:27:00

On doit pas avoir la même notion de précarité parcque 2000 a 2500 brut par mois c'est loin d'être de la précarité

Ca donne surtout l'image de la France dirigé par des enculés qui veulent maintenir la population dans la peur de la précarité en mode "reste dans tout boulot de merde ou tu es malheureux ton rêve est bien trop risqué"

Alex3112
Niveau 22
16 mars 2018 à 13:33:06

Le 16 mars 2018 à 11:59:43 Lapintade a écrit :

1/ Ce cliché de "c'est une passion, c'est normal qu'on paye pas beaucoup" est utilisé par pas mal de boite. Si les employés sont assez betes pour travailler pour pas cher, et bien tant pis pour eux. Idem pour les heures supps

En même temps, toutes les entreprises ont toujours de bonnes raisons pour essayer de faire accepter n'importe quoi à leurs salariés. Là c'est juste la raison invoquée qui change

(et c'est pas mieux dans les autres pays, faut pas croire, il y a juste plus d'opportunités a l'etranger)

Exactement et c'est d'ailleurs pareil dans l'informatique hors jeu vidéo, les plus grosses boites spécialisées dans l'informatique qui proposent les meilleurs salaires et les projets les plus ambitieux sont rarement françaises.

Le 16 mars 2018 à 12:27:00 Artorias2310 a écrit :
On doit pas avoir la même notion de précarité parcque 2000 a 2500 brut par mois c'est loin d'être de la précarité

Ca donne surtout l'image de la France dirigé par des enculés qui veulent maintenir la population dans la peur de la précarité en mode "reste dans tout boulot de merde ou tu es malheureux ton rêve est bien trop risqué"

Pile dans la ligne éditoriale du Figaro :)

tbol
Niveau 19
16 mars 2018 à 14:18:05

Les grands studios de jeux vidéo n'ont pas besoin de faire de la surenchère de salaires car ils croulent sous les CV, donc certains peuvent penser et à juste titre qu'ils sont un peu sous payés, surtout les débutants. Par contre effectivement une fois qu'un développeur à fait ses preuves et qu'il est considéré comme "bon" la il peut être bien payé car les bons développeurs ne sont pas si nombreux que ça... Dans ce dernier cas de figure c'est tout l’intérêt du studio de garder le "bon" développeur, donc avec un salaire correct et voir des avantages en nature. Aux USA il y à des "stars" qui sont très très bien payé, en France c'est plus compliqué car augmenter un salaire implique aussi une argumentation mirobolantes des "charges", donc un cout salarial très élevé.

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Sujet : Travailler dans les jeux vidéo, entre rêve et précarité
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