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Sujet : Gary Cook = le nouveau Harry Potter ?
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liloulilou75
Niveau 1
26 novembre 2017 à 18:10:03

Il y avait un article dans le journal. Ils disaient que c'est le nouveau Harry Potter français.
L'histoire a rien à voir mais j'ai vu la bande annonce sur youtube et :bave:

https://youtu.be/TeAROZ7umPg

Quelqu'un l'a lu ?

BierceCarcosa
Niveau 5
26 novembre 2017 à 18:26:18

Encore un livre de puceau.

[ElPacho]
Niveau 10
26 novembre 2017 à 18:36:17

Dire que c'est le Harry Potter français c'est peut être un argument de vente pour les commerciaux, mais c'est franchement pas gage de qualité :pf:

paulmartien
Niveau 3
26 novembre 2017 à 19:11:13

j'avais vu la bande annonce cet été qui m'avais donné une claque (c'est un des auteurs qui l'a réalisé on peut le voir dans le making of sur youtube). Du coup je l'ai lu à la rentrée et gros coup de coeur :content:

SI ca tinteresse l'histoire se passe dans le futur, dans un monde où l'eau est montée. Du coup des navettes spatiales fuient la terre pendant que Gary et ses amis survivent autour du pont des oubliés et affrontent d'autres équipages (dont le méchant Dean ultraviolent).

Le point commun avec HP, je pense que cetait pour parler du fait que c'est une histoire d'amitié entre des jeunes, dans un univers de fou où ils vivent plein d'aventures... par contre a la place des sorciers ya des navettes spatiales :rire:

liloulilou75
Niveau 1
26 novembre 2017 à 19:20:14

:rire:
Il en vaut vraiment la peine ? j'hésite à le commander pour noël ?

liloulilou75
Niveau 1
26 novembre 2017 à 22:35:51

Tu l'as lu Clémentyme ?

J'ai regardé Babelio. les critiques sont bonnes quand même. Et dans 20minutes ils disaient que c'était vraiment cool.

Un livre de science fiction qui fait voyer, qui fait rêver et qui fait réfléchir ! Que demander de plus ?
J'ai été subjuguée par le monde de Gary Cook. Une expérience de lecture bluffante tant on se sent immergé dans ce monde couvert d'eau.
L'histoire et les personnages ne sont pas en reste, entre le mystérieux Dean (un des "méchants" les plus intéressants que j'ai lu en litté jeunesse) et l'intrépide Lou.
VIVEMENT LA SUITE !

Personne d'autre l'a lu ?

paulmartien
Niveau 3
26 novembre 2017 à 22:36:34

Je viens d'aller ovir les autres critiques sur le site babelio et celle là est pas la plus tendre Clementyne :peur:

moi perso je le conseil : j'ai trouvé qu'il se passait pleins de trucs : courses poursuites, bagarres, courses de bateaux dans la ville engloutie, monstres sous-marins + le personage d'Herman, le vieux scaphandrier alcoolique qui va prendre Gary sous son aile et qui est vraiment classe. voilà. :oui:

liloulilou75
Niveau 1
26 novembre 2017 à 22:40:25

Merci pour ta réponse. C'est aussi bien que harry potter ou c'est une technqique devente ?

paulmartien
Niveau 3
26 novembre 2017 à 22:48:11

je sais pas si c'est une technique de vente : c'était un article écrit par un journaliste ou une page de pub achetée par l'éditeur ?
Si c'est un journaliste et qu'il compare à HP c'est qu'il a kiffé en tout cas :sarcastic:

Philocrate
Niveau 20
27 novembre 2017 à 22:12:55

Ca a l'air sympa... l’histoire est basée sur Cook ou on en sait plus sur les tour blanche, les vaisseaux, où vont-ils, pour quoi l'espace... ? Ma question: est-ce une histoire élaborée où un livre sur "l'amitié" tout simplement ?

paulmartien
Niveau 3
30 novembre 2017 à 17:13:04

Philocrate :oui: : On en découvre plus sur les tours blanches et les vaisseaux au fur et à mesure de l'histoire.

Après, les auteurs laissent des parts de mystère pour la suite (c'est une trilogie)

liloulilou75
Niveau 1
12 décembre 2017 à 02:25:34

Bon ben j'ai pas attendu Noel. Je l'ai lu et... j'étais pas prête !

Complètement d'accord avec cette critique trouvé sur le net :

AVIS

Comme beaucoup de lecteurs, j’ai entendu parler de ce roman grâce à sa bande-annonce qui s’apparente plus à celle d’un film que d’un livre. Cela n’a rien d’étonnant si l’on considère que Romain Quirot est réalisateur. Ce n’est pas cependant la bande-annonce du roman qui m’a donné envie de le lire, mais l’intervention d’Antoine Jaunin lors d’une conférence à la Fête du livre de Saint-Étienne.

L’histoire et les personnages…

Gary est un adolescent de 15 ans qui, comme les autres jeunes de son âge, aime passer du temps avec ses meilleurs amis. Sauf que le monde dans lequel évolue Gary n’a rien de normal : dévasté et submergé en grande partie par les flots, il est devenu dangereux et hostile. Le jeune homme vit donc avec d’autres sous Le Pont des Oubliés, un endroit qui est loin d’être parfait, mais qui a le mérite d’offrir un abri, du moins pour le moment. Alors quand l’ultime opportunité de quitter ce monde, qui n’a plus rien à offrir, à bord d’une navette spatiale se présente, Gary et ses amis doivent prendre une décision… Rester ou partir ? Survivre ou vivre ? Vivre ou Mourir ?

Je ne lis quasiment pas de dystopie, pas que je n’aime pas le genre, mais je n’ai pas un attrait particulier pour celui-ci. J’ai toutefois été complètement happée par l’univers mis en place par les auteurs qui ont réussi à le rendre réaliste et immersif tout en le baignant d’une aura de mystère aussi plaisante que frustrante. Les descriptions nous permettent aisément de nous imaginer ces décors apocalyptiques érodés par le temps et les conséquences plus ou moins lointaines de l’action de l’homme. Et c’est là qu’arrive la frustration, car les auteurs nous laissent délibérément dans le flou quant à ce qui s’est exactement passé pour qu’on en arrive là. Espérons que le deuxième tome nous apporte des éléments de réponse. Quoi qu’il en soit, difficile de ne pas voir dans ce roman une critique du monde actuel, de la destruction de l’écosystème par la main de l’homme et une réflexion sur le genre de monde qu’on souhaite léguer aux générations futures.

Si cette critique présente en toile de fond dans le livre est intéressante, le gros point fort de ce roman pour moi est la galerie de personnages, et l’omniprésence de l’amitié, l’une des seules sources de lumière et d’espoir dans un monde où l’on survit plus que l’on ne vit. Je n’ai pas trouvé tout de suite Gary très attachant, peut-être car trop détaché de sa propre vie. C’est vraiment en le découvrant avec ses deux meilleurs amis puis avec une mystérieuse jeune fille du nom de Lou, que j’ai appris à l’apprécier. Plutôt gauche, peureux et peu sûr de lui-même, il n’en demeure pas moins un peu le pilier du groupe, la présence réconfortante et rassurante d’un être simple, mais gentil. Au gré des événements qui mettront ses relations avec ses amis à rude épreuve et qui pousseront le lecteur au bord de la crise d’angoisse, voire de larmes, il prend toutefois de l’assurance. Passant du gentil garçon enrobé de la bande à un personnage plus complexe, il gagne ainsi en consistance. Mais ce n’est vraiment que lorsqu’il comprend qu’aucun avenir sous le Pont des Oubliés n’est possible qu’il devient vraiment intéressant. Cette prise de conscience tardive va en effet le pousser à reprendre sa vie en main, à agir plutôt que subir, et à plonger dans son passé en vue d’écrire son avenir.

Autre personnage complexe qui a tout de suite suscité ma curiosité, Dean qui est en quelque sorte l’ennemi de Gary et de ses amis. Si l’on est tenté de le détester dès son entrée en scène, pour ma part, il m’a tout de suite intriguée. En apprenant à mieux le connaître et à découvrir sa vie familiale, on ne peut que modérer notre opinion à son sujet sans pour autant pardonner ses excès de colère et son comportement exécrable. L’image du gros dur s’étiole progressivement pour laisser place à un adolescent perdu tentant coûte que coûte de protéger sa famille dans un environnement dur et mortifère. On ne peut alors que se mettre à sa place et se demander jusqu’où nous serions prêts à aller pour protéger les nôtres ? Je ne parlerai pas de tous les autres personnages, mais j’ai aimé leur diversité, parfois leur complémentarité et surtout leur complexité, chacun d’entre eux étant relativement nuancé. Il y a une petite exception avec un personnage dont la bêtise, le physique et son amour du poisson apportent un peu de comique. Il m’a un peu fait penser à Kubiac dans Parker Lewis ne perd jamais.

Une écriture fluide et immersive pour une histoire où rythme et dangers sont omniprésents…

L’écriture à quatre mains ne semble pas un exercice particulièrement facile, mais Antoine et Romain s’en sortent très bien. Le duo nous offre en effet une histoire à la narration parfaitement fluide et rythmée. L’écriture, en plus d’être très visuelle, coule de source et se révèle efficace pour vous immerger, et c’est le cas de le dire, dans un monde submergé par les flots. Il en résulte un roman qui se lit très vite, et qui ne demande pas une attention de tous les instants. Une accessibilité qui devrait séduire les adolescents ou les lecteurs ayant envie d’une lecture qui se lit d’une traite ou presque. En effet, l’enchaînement rapide d’événements dramatiques vous pousse à lire page après page afin de découvrir le devenir de Gary, de ses amis et même de ses ennemis. Difficile alors de s’ennuyer devant le rythme soutenu de cette histoire où le calme semble systématiquement cacher la tempête.

Et des tempêtes dans la vie de Gary, il va y en avoir que ce soit au sens propre ou figuré du terme. La vie sous le Pont des Oubliés est en effet loin d’être un long fleuve tranquille : maladie étrange qui, petit à petit, décime la population, désespoir, deuil, dangers en mer avec des phénomènes météorologiques dévastateurs ou des animaux marins peu avenants… Si l’amitié permet d’apporter quelques moments de réconfort, les difficultés ne s’estompent donc jamais du paysage. Gary est également pris dans le tumulte de problèmes plus classiques pour un adolescent : amitié mise à mal par des secrets et de la jalousie, inimitié qui vire au harcèlement et à la méchanceté, découverte des sentiments amoureux, relations familiales, difficulté à s’accepter… Contexte post-apocalyptique ou non, l’adolescence reste l’adolescence.

Un petit point qui m’a moins convaincue, mais un autre qui m’a séduite…

Si je devais formuler une réserve sur ce roman, ce serait l’impression que les choses sont parfois trop faciles ou arrivent trop vite. Le monde de Gary Cook est horrible et il faut avoir une certaine dose d’optimisme pour capter chaque lueur d’espoir qu’il offre. Mais paradoxalement, j’ai eu ce sentiment diffus que Gary arrivait bien trop facilement à surmonter chaque difficulté qui se place sur sa route. Il est supposé être trouillard alors qu’il se lance dans des choses plus que téméraires, montre une capacité de survie déconcertante, arrive sans difficulté à pousser un vieillard retors à l’aider même si l’on peut comprendre que l’épreuve subie par ce dernier l’ait quelque peu adouci… L’aspect « lutte contre soi-même » n’est à mon sens pas assez développé alors qu’il n’en aurait donné que plus de crédibilité et de consistance au jeune homme. Les auteurs semblent avoir préféré mettre en avant la lutte contre les éléments sans pour autant aller au bout des choses. J’aurais ainsi préféré, et là c’est très personnel, que Gary traverse peut-être moins d’épreuves, mais que chacune soit mieux exploitée. J’aurais souhaité qu’il ait vraiment à chercher la force au fond de lui-même pour s’affranchir de ses barrières alors qu’elles paraissent presque sauter d’elles-mêmes quand la situation le requiert. Cette apparente facilité (je dis apparente car je rappelle que l’univers n’a quant à lui rien de facile) s’explique peut-être par le public visé.

Enfin, j’ai été agréablement surprise par les multiples références à la littérature qui raviront les amateurs de livres que ce soit à travers la citation de célèbres auteurs comme Montesquieu, l’amour de Gary pour les livres ou un ouvrage que chacun connaît au moins de nom, Le Petit Prince. Lu trop jeune, je n’avais pas spécifiquement apprécié ce livre considéré par beaucoup comme un chef-d’œuvre, mais je vais prendre exemple sur Gary, et le (re)lire. Vous verrez d’ailleurs que la présence du Petit Prince dans le roman n’a rien de hasardeux et que cet ouvrage, petit par la taille mais pas par les messages qu’il véhicule, aura un vrai impact sur la vie du jeune homme. Je vous laisserai le plaisir de découvrir de quelle manière Le Petit Prince est lié au passé de Gary.

En conclusion, ce roman fut une excellente surprise, je m’attendais à l’apprécier, mais pas à l’aimer autant. Rapide à lire, rythmé et empli de cette tension prompte à happer l’attention du lecteur, Gary Cook est un roman qui devrait ravir les personnes souhaitant une histoire mettant en scène un adolescent comme les autres dans un univers pas comme les autres. D’une plume fluide et immersive, les auteurs vous plongent dans un monde post-apocalyptique captivant où la question de la survie se mêle étroitement à celle de l’amitié. J’espère pour ma part retrouver très bientôt Gary que les auteurs ont laissé dans une situation peu confortable.

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