Particulièrement ceux d'Alexandre Dumas.
Exemple : https://fr.wikisource.org.org/wiki/Vingt_ans_apr%C3%A8s
Pourquoi les romanciers modernes n'en utilisent-ils plus la plupart du temps?
Cette convention de composition est assez liée historiquement à la pratique du feuilleton ou à la pré-publication journalistique en général, si on couple ça à l'assassinat auquel les nouveaux romanciers ont tenté de procéder vis-à-vis des grands romanciers du XIXe placés en anti-modèles, c'est plutôt logique de constater le caractère passé de mode du chapitrage titré dans ce qui se vend aujourd'hui comme littérature.
Le 10 décembre 2017 à 22:52:42 RomanceroGitano a écrit :
Cette convention de composition est assez liée historiquement à la pratique du feuilleton ou à la pré-publication journalistique en général, si on couple ça à l'assassinat auquel les nouveaux romanciers ont tenté de procéder vis-à-vis des grands romanciers du XIXe placés en anti-modèles, c'est plutôt logique de constater le caractère passé de mode du chapitrage titré dans ce qui se vend aujourd'hui comme littérature.
Merci de cette réponse. Pourtant, les titres de chapitre n'ont souvent rien de très journalistique.... Quand ils sont présents, ils cherchent souvent à créer une forme de suspense et aident le lecteur à mieux situer et mémoriser leur contenu... Ça doit être pour ça qu'ils sont encore très présents dans la littérature jeunesse.
Le ton journalistique du XIXe est très différent de ce qu'on appelle aujourd'hui de manière péjorative une écriture journalistique.
Et justement quand tu publies ton roman en fragments, même si c'est fait pour être réuni, chaque morceau se retrouve doté d'une relative autonomie, d'où le titre. Et le propre d'un feuilleton plus spécifiquement c'est de couper le récit à des moments-clés pour donner envie d'acheter la suite de l'histoire.
Le first a tout dit.
Sauf qu'il dit que c'est lié au feuilleton, alors que c'est forcément antérieur, pour Dumas on pourrait lier ça à une tradition qui remonte aux récits de chevalerie.
Ouvre un manuscrit médiéval une fois dans ta vie avant d'ouvrir de telles énormités par pitié Le texte est collé.
Si tu savais lire tu aurais vu que j'ai modalisé par "assez". Nulle part je n'ai prétendu que le chapitrage titré était exclusif à cette forme. Dumas par ailleurs a été un immense feuilletoniste et la pré-publication journalistique, comme je l'ai indiqué en les séparant, ne se limite pas à ce genre-là.
L'auteur ne demande pas d'ailleurs à quelle date a été inventée le chapitrage titré des romans. Il demande pourquoi c'est une mode qui ne perdure guère. Tu ne comprends même pas le propos du topic et avec ton inculture usuelle wikipédia google tu veux me plier sur ma spécialité, amusant.
Si je n'ai pas parlé d'un usage plus ancien du chapitrage - celui qu'on retrouve dans un Gargantua par exemple et dans une infinité d’œuvres en prose de la Renaissance - qui consiste à orner le chapitre d'un chapeau le résumant brièvement avec plus ou moins de fidélité, c'est bien parce que quand les codes du roman moderne se sont mis en place par rejet de ceux qui les précèdent, cet usage était totalement tombé en désuétude, sauf à des fins de pastiche, depuis des siècles déjà.
Tu n'as pas besoin de développer autant tu sais, c'est ok, personne ne t'en veut, on peut pas tomber juste tout le temps, même dans sa spécialité.
Je laisserai chacun juge de la qualité de tes arguments et des miens sur la question.
Les gars, pas la peine de vous embrouiller pour si peu
Sinon, c'est en effet caractéristique du roman-feuilleton.
L'autre grand romancier populaire qui use et abuse de ces titres de chapitres à rallonge qui commencent par "Où...", "Dans lequel...", etc., c'est Gaston Leroux, qui revendique clairement sa filiation avec Alexandre Dumas d'ailleurs.