Bonjour à tous.
J'ai envie de m'attaquer à la comédie humaine. Mais je ne sais pas vraiment par où commencer... Je me suis procuré le Père Goriot. Est-ce une bonne porte d'entrée pour aborder la comédie humaine ou pas?
Merci pour vos réponses.
Oui une excellente. Tout le monde commence à peu près par ce livre et c'est très bien ainsi.
Par à peu près n'importe où, la CH c'est un puzzle. Si t'as Goriot sous la main autant y aller, c'est un roman assez simple à lire, mais c'est pas spécialement meilleur ni pire. Chez Balzac l'univers se construit par addition, par agglutination.
D'accord, je fonce.
Je conseille souvent soit Le père Goriot, soit La Rabouilleuse (celui où on a le moins de digressions), soit La peau de chagrin, soit Eugénie Grandet.
Ne pas commencer par La Cousine Bette.
Commencer par la Physiologie du mariage
Moi je te conseillerais de commencer par les plus courts : Colonel Chabert ou le Père Goriot.
Faut voir si ça te plaît Balzac ; ça peut être vraiment BARBANT parfois.
[08:05:32] <chambreaair>
Moi je te conseillerais de commencer par les plus courts : Colonel Chabert ou le Père Goriot.
Faut voir si ça te plaît Balzac ; ça peut être vraiment BARBANT parfois.
Les passages juridiques avec le vocabulaire adéquat dans Illusions perdues avec Petit-Claud, Cérizet et les Cointet
Le 17 juillet 2019 à 09:22:05 E-Hopper a écrit :
[08:05:32] <chambreaair>
Moi je te conseillerais de commencer par les plus courts : Colonel Chabert ou le Père Goriot.
Faut voir si ça te plaît Balzac ; ça peut être vraiment BARBANT parfois.Les passages juridiques avec le vocabulaire adéquat dans Illusions perdues avec Petit-Claud, Cérizet et les Cointet
Les calculs de dot dans La Cousine Bette.
C'est vraiment le gros défaut (pour moi) chez Balzac : l'argent. Tout tourne autour de ça et pour un type qui n'a absolument aucune connaissance dans ce domaine, c'est parfois difficile à suivre.
Je lis toujours en diagonale ces passages chiants et qui cassent le rythme (qui est déjà assez saccadé). Je lui pas là pour prendre un cours sur l’état juridique des prisonniers français du XIX siècle (dans splendeurs et misères courtisanes), je veux bien y accorder quelques paragraphes mais certainement pas plusieurs chapitres du livre
La Rabouilleuse est parfait à mon sens pour toutes ces raisons.
Peut-être un hommage à Stendhal, finalement.
[17:11:34] <HamIet>
Je lis toujours en diagonale ces passages chiants et qui cassent le rythme (qui est déjà assez saccadé). Je lui pas là pour prendre un cours sur l’état juridique des prisonniers français du XIX siècle (dans splendeurs et misères courtisanes), je veux bien y accorder quelques paragraphes mais certainement pas plusieurs chapitres du livre
Le problème c'est que souvent, j'ai remarqué chez Balzac, au sein même de ses descriptions parfois (souvent?) extrêmement tirées, qu'une phrase brève et sentencieuse, exprime avec emphase la totalité d'un sentiment camouflé dans son "verbiage" étiré.
Voilà pourquoi j'évite de lire en diagonale
Je me rappel d'avoir commencé Balzac par Pierrette et le Curé de Tours.
Et ensuite j'ai enchainé sur le Père goriot, illusion perdue, Cesar Birotteau et Eugénie Grandet.
Il va falloir que je me motive à lire les chouans et colonel chabert.