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Politique

Sujet : Les dépenses publiques les plus contestables ?
Ludwig_VonMises
Niveau 10
09 janvier 2019 à 20:25:08

Le 09 janvier 2019 à 20:08:31 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 17:23:48 Ludwig_VonMises a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 15:11:11 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 00:10:43 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Le problème vient bien davantage de l'organisation structurelle même de certaines administrations et de l'injustice fiscale que d'une trappe à dépenses inutiles.

L'administration représente une part tellement faible des dépenses qu'elle a été combinée avec la défense et la sécurité
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546911206-20181030172802-b60547d7079f449b15235d214c89d51b.jpg

Alors ça veut pas dire qu'on a pas d'économies à faire là dedans d'accord, volontiers. Mais ça n'allègera pas la facture de l'état de grand chose.

Je ne suis pas d'accord. À mon sens la COFOG est incapable de faire la différence entre coeur de métier et fonctions support à l'intérieur de chaque item.

En réalité à l'intérieur de la mission "sécurité intérieure" tu auras à la fois les policiers sur le terrain et l'administration qui les gère ex : un policier s'occupant des SI. Les ETP qui ont des tâches administratives à l'intérieur de fonctions de dépense sont catégorisés dans la fonction.

La seule fonction recouverte par l'item "administration" est la chaine comptable et financière, les passeports, les organes législatifs et des trucs comme la DGAFP etc.

De toute façon la cofog n'est pas hallal et doit être analysée avec des pincettes.

Je ne dis pas le contraire hein. Mais qu'ils soient mieux délimités pourrait changer quoi ?

Ça change l'interprétation de ton constat : la COFOG ne permet pas de distinguer le poids de la structure d'organisation administrative mentionnée par Chaton Barbare du reste.

Quoi qu'il arrive, personnel administratif " pur " ou gardiens de la paix, les deux réunis ne pèsent toujours pas grand chose dans la facture totale.

Ce que tu dis là est avancé sans aucune preuve.

Pseudo supprimé
Niveau 10
09 janvier 2019 à 20:43:28

Le 09 janvier 2019 à 20:25:08 Ludwig_VonMises a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 20:08:31 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 17:23:48 Ludwig_VonMises a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 15:11:11 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 00:10:43 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Le problème vient bien davantage de l'organisation structurelle même de certaines administrations et de l'injustice fiscale que d'une trappe à dépenses inutiles.

L'administration représente une part tellement faible des dépenses qu'elle a été combinée avec la défense et la sécurité
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546911206-20181030172802-b60547d7079f449b15235d214c89d51b.jpg

Alors ça veut pas dire qu'on a pas d'économies à faire là dedans d'accord, volontiers. Mais ça n'allègera pas la facture de l'état de grand chose.

Je ne suis pas d'accord. À mon sens la COFOG est incapable de faire la différence entre coeur de métier et fonctions support à l'intérieur de chaque item.

En réalité à l'intérieur de la mission "sécurité intérieure" tu auras à la fois les policiers sur le terrain et l'administration qui les gère ex : un policier s'occupant des SI. Les ETP qui ont des tâches administratives à l'intérieur de fonctions de dépense sont catégorisés dans la fonction.

La seule fonction recouverte par l'item "administration" est la chaine comptable et financière, les passeports, les organes législatifs et des trucs comme la DGAFP etc.

De toute façon la cofog n'est pas hallal et doit être analysée avec des pincettes.

Je ne dis pas le contraire hein. Mais qu'ils soient mieux délimités pourrait changer quoi ?

Ça change l'interprétation de ton constat : la COFOG ne permet pas de distinguer le poids de la structure d'organisation administrative mentionnée par Chaton Barbare du reste.

Quoi qu'il arrive, personnel administratif " pur " ou gardiens de la paix, les deux réunis ne pèsent toujours pas grand chose dans la facture totale.

Ce que tu dis là est avancé sans aucune preuve.

Dans ces cas là dans quelle partie des tableaux ces fonctionnaires sont t ils divisés ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546910620-nature-depenses-apu2.png
Leurs emprunte économique serait dans autre chose que les 10% de fonctionnement ?
Il pourrait y en avoir selon toi une partie dans " Prestations et autres transferts" ?

Voici l'article complet au cas où https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/finances-publiques/grandes-caracteristiques-finances-publiques/s-informer/structure-depense-publique

Ludwig_VonMises
Niveau 10
09 janvier 2019 à 21:06:16

Le 09 janvier 2019 à 20:43:28 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 20:25:08 Ludwig_VonMises a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 20:08:31 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 17:23:48 Ludwig_VonMises a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 15:11:11 Sans_Plomb_95 a écrit :

> Le 09 janvier 2019 à 00:10:43 CHAT0N_BARBARE a écrit :

>Le problème vient bien davantage de l'organisation structurelle même de certaines administrations et de l'injustice fiscale que d'une trappe à dépenses inutiles.

L'administration représente une part tellement faible des dépenses qu'elle a été combinée avec la défense et la sécurité
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546911206-20181030172802-b60547d7079f449b15235d214c89d51b.jpg

Alors ça veut pas dire qu'on a pas d'économies à faire là dedans d'accord, volontiers. Mais ça n'allègera pas la facture de l'état de grand chose.

Je ne suis pas d'accord. À mon sens la COFOG est incapable de faire la différence entre coeur de métier et fonctions support à l'intérieur de chaque item.

En réalité à l'intérieur de la mission "sécurité intérieure" tu auras à la fois les policiers sur le terrain et l'administration qui les gère ex : un policier s'occupant des SI. Les ETP qui ont des tâches administratives à l'intérieur de fonctions de dépense sont catégorisés dans la fonction.

La seule fonction recouverte par l'item "administration" est la chaine comptable et financière, les passeports, les organes législatifs et des trucs comme la DGAFP etc.

De toute façon la cofog n'est pas hallal et doit être analysée avec des pincettes.

Je ne dis pas le contraire hein. Mais qu'ils soient mieux délimités pourrait changer quoi ?

Ça change l'interprétation de ton constat : la COFOG ne permet pas de distinguer le poids de la structure d'organisation administrative mentionnée par Chaton Barbare du reste.

Quoi qu'il arrive, personnel administratif " pur " ou gardiens de la paix, les deux réunis ne pèsent toujours pas grand chose dans la facture totale.

Ce que tu dis là est avancé sans aucune preuve.

Dans ces cas là dans quelle partie des tableaux ces fonctionnaires sont t ils divisés ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546910620-nature-depenses-apu2.png
Leurs emprunte économique serait dans autre chose que les 10% de fonctionnement ?
Il pourrait y en avoir selon toi une partie dans " Prestations et autres transferts" ?

Voici l'article complet au cas où https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/finances-publiques/grandes-caracteristiques-finances-publiques/s-informer/structure-depense-publique

Oui, le "poids" de l'organisation administrative n'est pas contenu de manière fidèle ni dans la COFOG ni dans le graphique "structure de la dépense publique". Pour le premier, les fonctions supports et administratives réalisées en support direct à une fonction (officier de gendarmerie bossant dans les SI) sont comptabilisées dans la fonction en question.

Dans le second cas, le "poids de l'organisation administrative" n'est visible ni dans la destination des dépenses ni dans leur nature, mais il est visible en revanche dans la composition du temps de travail d'un agent public, donnée qui n'est pas décrite par la comptabilité. Par exemple, le traitement d'un policier qui passerait 90% de son temps à remplir de la paperasse apparaitrait dans "rémunérations". Le fait que l'essentiel de son temps soit consacré à autre chose que son travail de "production de sécurité" n'apparait pas, le "poids de l'organisation administrative" compte pour du beurre. De même un policier qui passe 100% de son temps à rien foutre n'est pas du "fonctionnement" pour autant.

De surcroit, entre le camembert que tu présentes et le graphique COFOG de la dernière page, la catégorie "fonctionnement" n'est pas substituable à la fonction "administration". Dans le premier n'apparait pas la masse salariale, et contient essentiellement les frais de transport, de bouche, prestations de conseil etc... dans le second apparait la masse salariale ainsi que les frais susmentionnés tant qu'ils ne sont pas intégrables dans d'autres fonctions de la nomenclature COFOG.

En réalité, pour affirmer ou infirmer avec certitude ce que dit Chaton_Barbare, il faudrait sans doute que l'état se dote d'une comptabilité analytique, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, probablement pour de bonnes raisons (la notion d'unité d'oeuvre ne fait aucun sens pour beaucoup de services publics).

Mon expérience me dit toutefois que le "poids" de l'organisation et de la structure administrative (dans laquelle j'inclus également les gens payés à rien foutre) est considérable.

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
09 janvier 2019 à 21:10:15

Le 09 janvier 2019 à 15:11:11 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 00:10:43 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Le problème vient bien davantage de l'organisation structurelle même de certaines administrations et de l'injustice fiscale que d'une trappe à dépenses inutiles.

L'administration représente une part tellement faible des dépenses qu'elle a été combinée avec la défense et la sécurité
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546911206-20181030172802-b60547d7079f449b15235d214c89d51b.jpg

Alors ça veut pas dire qu'on a pas d'économies à faire là dedans d'accord, volontiers. Mais ça n'allègera pas la facture de l'état de grand chose.

Qu'on soit très claire, je ne parlais pas des économies en ressources humaines ou de décentralisation, les réformes de type new management n'ont pas montré de bons résultats. Je parlais des économies à faire en réinventant les modes d'intervention. Pour ne prendre qu'un exemple, la prison telle qu'elle fonctionne est selon moi un très mauvais outil de lutte contre la récidive et la réinsertion, il en va de même pour la tendance répressive en matière de délinquance.

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
09 janvier 2019 à 21:20:19

Le 09 janvier 2019 à 19:18:46 Ahh879476846 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 00:14:05 CHAT0N_BARBARE a écrit :

Le 08 janvier 2019 à 09:45:08 Ahh879476846 a écrit :
Amen putain !

En accord complet.

Faut arrêter de payer pour des universitaires qui n'ont pas leur place. C'est 50% d'échec durant chaque année d'université (50% la première année, 50% la deuxième, 50% la troisième, après bac+3 ça se stabilise de ce que j'en ai vu on est à 1-3 échec sur une classe de 15-20). C'est triste mais c'est comme ça. De plus on a bac besoin de bac+3 pour les métiers actuels, les entreprises peuvent retrouver leurs rôles et aussi former.

Et en quoi la privatisation ou réorientation forcée apporte de bonnes alternatives?

Je ne sais pas.
Quand je vois des 10/20 avec rattrapage du bac se pointer en université, je me demande vraiment skils vont faire.
Après je ne dis pas, les miracles ça existent. J'ai moi même échoué une première fois en université (arrivé à bac+5 j'aimais pas le métier) en rebondissant par la suite. Mais en ayant perdu 4 ans de scolarité. Quand j'ai fait le bilan, en orientation professionnelle j'avais eu des 4/20 la première fois. A la réorientation (que je me suis fait tout seul), j'ai eu des 15/20.

Former moins, mais former mieux.
Je ne vois pas l’intérêt de faire de la masse en éducation post bac. La plupart des tâches que fera un salarié n'a pas besoin de 5 ans d'étude.

Mais bon, on le voit bien en informatique, y'a 1 chef de projet pour 1 développeur/graphiste. Totalement inutile mais c'est pas grave, faut bien caser les bacs +5.

Juste un tas de préjugé. J'ai moi même eu 10 au BAC et me retrouve en master avec de bonne notes, et ce pour une raison simple, l'université et le lycée, ça n'a rien à voir.
D'autre part, sans généraliser mon cas, ce qui ne serait pas plus pertinent que ce que tu avances, je ne suis pas certain du tout qu'une réorientation forcée vers une voie de professionnalisation précoce donne de bons résultats. Un mec qui fait un métier qui ne l'intéresse pas, c'est un mauvais travailleur. On est pas à l'abri de découvrir par chance un métier qui nous plaît lors d'une réorientation forcée, mais ça tient plus de la chance que de la nécessité.

En fait l'échec ça fait parti de la formation comme tu l'as expérimenté personnellement. Il est normal et sain qu'il y ait de forts taux de réorientation dans les premières années d'université. D'autre part, il ne faut pas penser qu'une personne ne créée de valeur qu'à travers son emploi salarié. Il y a de très nombreuses personnes qui valorisent les compétences qu'ils ont acquis en dehors de leur emploi salarié dans les autres dimensions de la vie.

Pseudo supprimé
Niveau 10
09 janvier 2019 à 22:15:04

Le 09 janvier 2019 à 00:14:05 CHAT0N_BARBARE a écrit :

Le 08 janvier 2019 à 09:45:08 Ahh879476846 a écrit :
Amen putain !

En accord complet.

Faut arrêter de payer pour des universitaires qui n'ont pas leur place. C'est 50% d'échec durant chaque année d'université (50% la première année, 50% la deuxième, 50% la troisième, après bac+3 ça se stabilise de ce que j'en ai vu on est à 1-3 échec sur une classe de 15-20). C'est triste mais c'est comme ça. De plus on a bac besoin de bac+3 pour les métiers actuels, les entreprises peuvent retrouver leurs rôles et aussi former.

Et en quoi la privatisation ou réorientation forcée apporte de bonnes alternatives?

Sans réorientation forcée on constate aujourd'hui un agglutinement massif des étudiants dans les cursus menant aux métiers du tertiaire. Sauf que ça finit majoritairement en échec donc c'est des sommes considérables d'argent jetés par les fenètres qui aurait pu etre investi ailleurs et donc de quoi renforcer ou créer des alternatives. C'est pas comme si c'était qu'une passe, cet échec massif est redondant chaque année.

On rappelle que c'est l'argent du contribuable et je ne pense pas que le contribuable a envie de se sacrifier financièrement pour que presque la moitié du budget soit immédiatement jeté par les fenêtres à cause d'étudiants têtus et financièrement suicidaires.

Après ce constat, allons-y pour les bonnes alternatives,
Premièrement la réduction considérable d'étudiants et donc des économies d'argent permettent de réinvestir dans les infrastructures universitaires, de moderniser leurs programmes et d'engager des professeurs d'un niveau bien plus élevé qu'actuellement le tout dans des classes plus petites. Cela donnerai ainsi des cours plus cohérents, plus concrets et rattachés aux univers professionels. C'est ce qui se fait deja en Suisse et le résultat est là, les étudiants des universités suisses sont moins nombreux mais plus productifs et comme le secteur secondaire est en très bonne santé les salaires y sont satisfaisants.

Si le secteur du secondaire est attractif en Suisse et pas en France c'est pour des raisons politiques et donc ça mérite un débat complet. La Suisse estime que les universités doivent s'adapter à la demande du secteur privé tandis que les universités françaises préfèrent s'adapter à la demande des étudiants.

Ces économies d'argent pourraient aussi etre réinvesties dans des incitations à l'embauche ou à la formation car actuellement les entreprises ont plus d'inconvénients que d'avantages à former leurs employés eux mêmes alors qu'a long terme c'est beaucoup plus productif et économique.

Ou bien dernière option, rendre l'argent aux français dans les salaires de certains fonctionnaires ou baisser certaines taxes et charges qui inciteraient à embaucher plus. Dans ces 60% d'étudiants en échec il serait temps que les étudiants eux-mêmes se remettent en question car leurs errances culturelles coùtent très cher au contribuable. Les salaires des pompiers, policiers et infirmiers sont sacrifiés pour donner des chances que ces étudiants jettent par la fenêtre alors que ces fonctionnaires là ont tout donnés que ça soit dans leurs études ou leurs vocation professionelle à aider l'usager et le contribuable.

Je pense aussi qu'une privatisation partielle bien maitrisée permet de réorienter les effectifs et les stratégies universitaires vers les besoins réels du marché comme en Suisse et ça pourrait donc à la fois rassurer les employeurs qui refusent d'engager sans expérience et éviter de générer trop de dimplomés qui bousculent le marché de l'emploi et rammènent certains salaires à la baisse à cause de la forte demande pour le peu de nombre de postes disponibles.

Pseudo supprimé
Niveau 10
10 janvier 2019 à 00:07:28

Le 09 janvier 2019 à 21:06:16 Ludwig_VonMises a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 20:43:28 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 20:25:08 Ludwig_VonMises a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 20:08:31 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 17:23:48 Ludwig_VonMises a écrit :

> Le 09 janvier 2019 à 15:11:11 Sans_Plomb_95 a écrit :

>> Le 09 janvier 2019 à 00:10:43 CHAT0N_BARBARE a écrit :

> >Le problème vient bien davantage de l'organisation structurelle même de certaines administrations et de l'injustice fiscale que d'une trappe à dépenses inutiles.

>

> L'administration représente une part tellement faible des dépenses qu'elle a été combinée avec la défense et la sécurité

> https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546911206-20181030172802-b60547d7079f449b15235d214c89d51b.jpg

>

> Alors ça veut pas dire qu'on a pas d'économies à faire là dedans d'accord, volontiers. Mais ça n'allègera pas la facture de l'état de grand chose.

Je ne suis pas d'accord. À mon sens la COFOG est incapable de faire la différence entre coeur de métier et fonctions support à l'intérieur de chaque item.

En réalité à l'intérieur de la mission "sécurité intérieure" tu auras à la fois les policiers sur le terrain et l'administration qui les gère ex : un policier s'occupant des SI. Les ETP qui ont des tâches administratives à l'intérieur de fonctions de dépense sont catégorisés dans la fonction.

La seule fonction recouverte par l'item "administration" est la chaine comptable et financière, les passeports, les organes législatifs et des trucs comme la DGAFP etc.

De toute façon la cofog n'est pas hallal et doit être analysée avec des pincettes.

Je ne dis pas le contraire hein. Mais qu'ils soient mieux délimités pourrait changer quoi ?

Ça change l'interprétation de ton constat : la COFOG ne permet pas de distinguer le poids de la structure d'organisation administrative mentionnée par Chaton Barbare du reste.

Quoi qu'il arrive, personnel administratif " pur " ou gardiens de la paix, les deux réunis ne pèsent toujours pas grand chose dans la facture totale.

Ce que tu dis là est avancé sans aucune preuve.

Dans ces cas là dans quelle partie des tableaux ces fonctionnaires sont t ils divisés ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546910620-nature-depenses-apu2.png
Leurs emprunte économique serait dans autre chose que les 10% de fonctionnement ?
Il pourrait y en avoir selon toi une partie dans " Prestations et autres transferts" ?

Voici l'article complet au cas où https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/finances-publiques/grandes-caracteristiques-finances-publiques/s-informer/structure-depense-publique

Oui, le "poids" de l'organisation administrative n'est pas contenu de manière fidèle ni dans la COFOG ni dans le graphique "structure de la dépense publique". Pour le premier, les fonctions supports et administratives réalisées en support direct à une fonction (officier de gendarmerie bossant dans les SI) sont comptabilisées dans la fonction en question.

La comptabilisation a été effectivement simplifiée et compartimentée à l'extrème.
Tu estimes donc qu'il serait judicieux de rentrer dans le détail, c'est tout à fait légitime

J'ai donc trouvé d'autres graphiques un peu plus précis bien qu'on aille pas dans le détail extrème comme tu l'entends.
On a ici un graphique plutot intéressant sur les budgets des différents effectifs de fonctionnaires très récent et classé par nature.
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/3/1547074275-infographie-effectifs-budget20182.png https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/3/1547074578-infographie-depenses-nature-budget2018-2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/3/1547074584-infographie-top5-politiques-publiques-budget20182.png

Dans le second cas, le "poids de l'organisation administrative" n'est visible ni dans la destination des dépenses ni dans leur nature, mais il est visible en revanche dans la composition du temps de travail d'un agent public, donnée qui n'est pas décrite par la comptabilité. Par exemple, le traitement d'un policier qui passerait 90% de son temps à remplir de la paperasse apparaitrait dans "rémunérations". Le fait que l'essentiel de son temps soit consacré à autre chose que son travail de "production de sécurité" n'apparait pas, le "poids de l'organisation administrative" compte pour du beurre. De même un policier qui passe 100% de son temps à rien foutre n'est pas du "fonctionnement" pour autant.

De surcroit, entre le camembert que tu présentes et le graphique COFOG de la dernière page, la catégorie "fonctionnement" n'est pas substituable à la fonction "administration". Dans le premier n'apparait pas la masse salariale, et contient essentiellement les frais de transport, de bouche, prestations de conseil etc... dans le second apparait la masse salariale ainsi que les frais susmentionnés tant qu'ils ne sont pas intégrables dans d'autres fonctions de la nomenclature COFOG.

On atterit là dans une remise en question bien plus avancée et plus minutieuse. Elle est importante je suis d'accord comme tout à l'heure mais il y a suffisament de graphiques pour distinguer les différentes missions de l'état d'un point de vue macro économique avant de se lancer comme tu le suggères dans des remise en cause plus concrète des actions de chacun de ces effectifs.

En réalité, pour affirmer ou infirmer avec certitude ce que dit Chaton_Barbare, il faudrait sans doute que l'état se dote d'une comptabilité analytique, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, probablement pour de bonnes raisons (la notion d'unité d'oeuvre ne fait aucun sens pour beaucoup de services publics).

Je suppose que la cour des comptes possède deja de tels outils et prouve souvent qu'ils n'hésitent pas à s'en servir. Il y a des rapports édifiants et très détaillés sur la nature des investissements et de ce qui est considéré comme du gâchis ou un manquement stratégique.

Mon expérience me dit toutefois que le "poids" de l'organisation et de la structure administrative (dans laquelle j'inclus également les gens payés à rien foutre) est considérable.

C'est effectivement une suspicion que j'entends très souvent de la bouche de nombreux citoyens mais j'avoue n'avoir aucune information là dessus...

Pseudo supprimé
Niveau 10
10 janvier 2019 à 00:37:33

Le 09 janvier 2019 à 21:10:15 CHAT0N_BARBARE a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 15:11:11 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 00:10:43 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Le problème vient bien davantage de l'organisation structurelle même de certaines administrations et de l'injustice fiscale que d'une trappe à dépenses inutiles.

L'administration représente une part tellement faible des dépenses qu'elle a été combinée avec la défense et la sécurité
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546911206-20181030172802-b60547d7079f449b15235d214c89d51b.jpg

Alors ça veut pas dire qu'on a pas d'économies à faire là dedans d'accord, volontiers. Mais ça n'allègera pas la facture de l'état de grand chose.

Qu'on soit très clairs, je ne parlais pas des économies en ressources humaines ou de décentralisation, les réformes de type new management n'ont pas montré de bons résultats.

C'est juste les objectifs qui sont à revoir dans le new management, pas vraiment la méthode.
Le monde hospitalier étant le plus scandaleux et le plus révélateur des dérives quand ce procédé est appliqué avec des objectifs contestables.

Je parlais des économies à faire en réinventant les modes d'intervention. Pour ne prendre qu'un exemple, la prison telle qu'elle fonctionne est selon moi un très mauvais outil de lutte contre la récidive et la réinsertion, il en va de même pour la tendance répressive en matière de délinquance.

C'est un sujet intéressant, hautement politique et très dépendant d'autres facteurs.
L'organisation structurelle est basée sur des valeurs formant ensuite un plan résultant d'un établissement des missions.
Suivant telle ou telle politique ce sont des missions entières qui peuvent etre effacées ou créer.

Par exemple pour la prison, de nombreuses options sont possibles suivant que l'on préviligie l'efficacité économique, l'éthique ou bien la pédagogie, il ne faut pas oublier que personne n'est d'accord sur l'universalité de ces valeurs. Certains pensent que la mission sociale des prisons est de réadapter le détenu, d'autres pensent que les détenus récidivistes sont fichus définitivement ou bien que l'investissement complet dans une transformation coùterait bien trop cher, d'autres pensent que les prisons sont un moyen de payer une dette sociale et d'autres encore pensent que le but premier des prisons est de protéger la population.

-La peine de mort est très intéressante sur le plan économique et structurel, cependant elle se paye socialement.
-Le Goulag ou travaux forcés sont également des pistes intéressantes du point de vue économique mais coùt moral.
-La réhabilitation rapide est la solution la plus positive socialement mais pose des questions économiques
-Le maintien des prisons dans l'état actuel en augmentant le nombre de structures satisfait aussi quelques gens.

Donc suivant les valeurs, l'identification de " gâchis " ou d' " opportunités " peut varier considérablement.

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
10 janvier 2019 à 01:09:19

C'est juste les objectifs qui sont à revoir dans le new management, pas vraiment la méthode.

Le monde hospitalier étant le plus scandaleux et le plus révélateur des dérives quand ce procédé est appliqué avec des objectifs contestables.

Ce n'est pas que le management par objectif qui pose problème bien qu'une vision productiviste des services publics ait montré ses limites. Prend la question de la rémunération au mérite par exemple, elle tend à réduire la motivation des travailleurs dans le secteur public.

Pseudo supprimé
Niveau 10
10 janvier 2019 à 01:24:58

Le 10 janvier 2019 à 01:09:19 CHAT0N_BARBARE a écrit :

C'est juste les objectifs qui sont à revoir dans le new management, pas vraiment la méthode.

Le monde hospitalier étant le plus scandaleux et le plus révélateur des dérives quand ce procédé est appliqué avec des objectifs contestables.

Ce n'est pas que le management par objectif qui pose problème bien qu'une vision productiviste des services publics ait montré ses limites. Prend la question de la rémunération au mérite par exemple, elle tend à réduire la motivation des travailleurs dans le secteur public.

C'est une position légitime mais contestable. On peut en avoir pleins des comme ça.
La retraite, est ce que c'est légitime que les vieux aient un tel niveau de vie supporté par les jeunes ?
Le sport c'est pareil, est ce que c'est vraiment une mission d'état et d'intéret général de financer des terrains de foot et d'avoir une fillière publique Staps.
La santé, doit ton supporter le coùt de médicaments abusivement chers ou laisser les gens crever quand ça fait trop mal aux caisses de santé, et jusqu'a où doit t on dire stop ?
Ou bien quand je remet en cause comme d'autre la mission de l'état sur la garantie universelle d'encadrer tous les étudiants même les contreproductifs.

Tu n'allouera pas les mêmes budgets et les mêmes structures suivant les valeurs politiques.
Là je cherche surtout à trouver celles où l'on est majoritairement tous d'accord sur des cohérences à long terme.

Pseudo supprimé
Niveau 10
10 janvier 2019 à 02:33:03

Le 09 janvier 2019 à 21:20:19 CHAT0N_BARBARE a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 19:18:46 Ahh879476846 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 00:14:05 CHAT0N_BARBARE a écrit :

Le 08 janvier 2019 à 09:45:08 Ahh879476846 a écrit :
Amen putain !

En accord complet.

Faut arrêter de payer pour des universitaires qui n'ont pas leur place. C'est 50% d'échec durant chaque année d'université (50% la première année, 50% la deuxième, 50% la troisième, après bac+3 ça se stabilise de ce que j'en ai vu on est à 1-3 échec sur une classe de 15-20). C'est triste mais c'est comme ça. De plus on a bac besoin de bac+3 pour les métiers actuels, les entreprises peuvent retrouver leurs rôles et aussi former.

Et en quoi la privatisation ou réorientation forcée apporte de bonnes alternatives?

Je ne sais pas.
Quand je vois des 10/20 avec rattrapage du bac se pointer en université, je me demande vraiment skils vont faire.
Après je ne dis pas, les miracles ça existent. J'ai moi même échoué une première fois en université (arrivé à bac+5 j'aimais pas le métier) en rebondissant par la suite. Mais en ayant perdu 4 ans de scolarité. Quand j'ai fait le bilan, en orientation professionnelle j'avais eu des 4/20 la première fois. A la réorientation (que je me suis fait tout seul), j'ai eu des 15/20.

Former moins, mais former mieux.
Je ne vois pas l’intérêt de faire de la masse en éducation post bac. La plupart des tâches que fera un salarié n'a pas besoin de 5 ans d'étude.

Mais bon, on le voit bien en informatique, y'a 1 chef de projet pour 1 développeur/graphiste. Totalement inutile mais c'est pas grave, faut bien caser les bacs +5.

Juste un tas de préjugé. J'ai moi même eu 10 au BAC et me retrouve en master avec de bonne notes, et ce pour une raison simple, l'université et le lycée, ça n'a rien à voir.

Préjugés ou non, il y a un constat stupéfiant sur le volume très important d'abandons et d'échecs universitaires.
Certes le lycée ne permet pas d'évaluer les performances finales d'un universitaire mais on devrait pourtant avoir bien assez d'informations avec les options prises durant cette époque afin de faire une sélection juste et raisonnable pour limiter le plus possibles les échecs garantis. On est nombreux à penser qu'on peut vraiment y aller à la pelleteuse là desuss au niveau du triage. Nous sommes aussi tous d'accord qu'il y a des choses à faire pour re synchroniser le parcours du lycée vers les objectifs universitaires sauf que derrière c'est les unniversités qui ne sont elle mêmes plus en phase avec le monde du travail. Des élèves nuls au lycée qui deviennent d'excellents phsychiatres c'est sympa, mais si on a 800.000 phsychiatres talentueux ou encore 12 millions de profs de sport éminents ça ne sert à rien.

D'autre part, sans généraliser mon cas, ce qui ne serait pas plus pertinent que ce que tu avances, je ne suis pas certain du tout qu'une réorientation forcée vers une voie de professionnalisation précoce donne de bons résultats. Un mec qui fait un métier qui ne l'intéresse pas, c'est un mauvais travailleur. On est pas à l'abri de découvrir par chance un métier qui nous plaît lors d'une réorientation forcée, mais ça tient plus de la chance que de la nécessité.

En fait l'échec ça fait parti de la formation comme tu l'as expérimenté personnellement. Il est normal et sain qu'il y ait de forts taux de réorientation dans les premières années d'université. D'autre part, il ne faut pas penser qu'une personne ne créée de valeur qu'à travers son emploi salarié. Il y a de très nombreuses personnes qui valorisent les compétences qu'ils ont acquis en dehors de leur emploi salarié dans les autres dimensions de la vie.

C'est une position de gauche dans laquelle les dépenses sont justifiées par des intérêts et des buts individuels. C'est la position actuelle et dejà en place. Dans laquelle on considère que les citoyens doivent tous contribuer aux bénéfices et aux plaisirs personnels d'une seule personne peu importe la hauteur du sacrifice financier. Sauf qu'au final les profs d'universités et les fonctionnaires ne veulent pas etre payés ni en livres, ni en bisous, ni en pots de fleurs, ni en sculptures en bois, ni en papiers scientifiques sur la vie après la mort, ni en chansons ni en écharpes au chanvre mais bien avec des chèques et des virements. L'étudiant peut étudier grace à l'argent des autres, pas avec d'autres moyens de contribution. La majorité des citoyens du monde continuent de contribuer à la société via cet intermédiaire universel que l'on appelle la monnaie et le titre de ce sujet parle de faire des économies de monnaie pour le contribuable. On gardera donc la priorité sur le rendement d'un point de vue intéret général pour tous les contribuables du pays. La position qui conciste à contribuer indirectement par autre chose que de la monnaie n'a pas sa place sur ce sujet. Et si l'étudiant veut continuer sur son cursus à intérêt unique et personnel rien ne l'empèche d'économiser et financer ses propres études sans sacrifier ses concitoyens de force.

Le résultat est donc le suivant :
-Part du financement qui termine sur des vrais dimplomés extrèmement faible.
-Taux d'échec en première année ahurissant
-Travailleurs surdiplômés
-Reconversion pour pas mal de travailleurs au bout de quelques années seulement,
-Explosion des dépenses universitaires,
-Dégradation des conditions d'études et saturations de cursus surpeuplés
-Saturation du marché de l'emploi dans certains domaines
-Portion de diplomés au chomage croissante

Qu'est ce qui est le plus économique et le plus productif entre un mauvais travailleur qui n'a pas su anticiper sa vocation mais qui au moins contribue au PIB du pays ou un étudiant perdu qui finit soit surdiplomé ou soit au chomage en faisant dépenser de force ses concitoyens ? Finissant par la suite dans une sucession longue d'intérims ou errant dans cinq curus universitaires différents avant d'arriver à tout ça ? On rappelle que l'étudiant joue avec l'argent du contribuable, il faut donc que ces missions soient bénéfiques à l'intéret général ou bien que l'étudiant contribue à long terme à la hauteur de ce qu'il a coùté à sa communauté grace à une productivité à la hauteur de l'investissement public dépensé pour lui; la solidarité doit etre équilibrée dans les deux sens, pas uniquement au bonheur de l'étudiant avec une valeur différente de celle du reste de ses concitoyens.

Je trouve moi aussi que ces garanties universitaires où l'étudiant peut faire autant d'erreurs qu'il veut avant de trouver sa voie coùtent bien trop cher par rapport au bénéfice qu'en tire l'intéret général et surtout aux millieux professionels dans lesquels il attérit.

Encore une fois, au vu des chiffres que ça soit les échecs ou le surdiplomage, on ne s'y retrouve toujours pas économiquement et cela provoque des sacrifices considérables pour les autres qui n'ont rien demandés.

Ahh879476846
Niveau 7
10 janvier 2019 à 02:58:14

C'est surtout l'allongement des études qui fait du mal.
Le bac+3 est devenu quasi obsolète dans certains domaines alors qu'il est largement suffisant.

Genre comme les enseignants qui sont passés de bac+3 à bac+5 et dont la grande majorité ne voit pas l’Intérêt de leur licence dans leur métier. Et bien au contraire, les nouveaux enseignants se plaignent de ne "rien savoir" au monde qui les entoure, car l'accent à été mis sur des licences qui leur sont inutiles, où des cours sur "comment enseigner" qui sont parfois très éthérés.

D'ailleurs, preuve que le bac+5 était de trop, ils sont revenu à une année d'alternance après le bac+4.

thebabouche
Niveau 12
10 janvier 2019 à 03:37:14

Kotaro c'est toi ?

Sur le topic:
1/ est-ce que cela prend en compte l'inflation ? Si ça ne prend pas en compte l'inflation, le vieux qui "génère 100€" de sa jeunesse ça peut correspondre à "qui génère 100 hamburgers".
Une fois vieux, il touche 200€, mais avec l'inflation ça peut correspondre à 50 hamburgers. Autrement dit, il touchera dans sa retraite moins que ce qu'il aura cotisé.

2/ tu ne prends pas en compte la robotisation du travail. Comme tu le dis, il faut penser sur le long terme, or sur le long terme l'arrivé des robots occupant une grande quantité de posts ne me paraît pas absurde.
Ce qui, si on veut le dire en terme d'humains, augmentera considérablement la productivité des individus.
(oui, c'est complètement con, mais si dans une entreprise il y a 99 robots et un gars et qu'on ne peut attribuer à un robot ce qu'il produit, ça retombe sur la tête du gars qui peut alors afficher une productivité herculéenne en passant la journée les doigts de pieds en éventail). Et donc le mec ne générera plus 100k pendant sa période active, mais 10 fois plus.
(bon, à côté il y aura une explosion du chômage).
D'ailleurs, ces mêmes robots seront probablement utilisés (au moins au début) pour les tâches requérant le moins d'intelligence. Ejecter les mecs des facs c'est créer des personnes n'ayant pas assez de connaissances pour travail où que ce soit puisque dépassée systématiquement par les robots. Et donc pointant au chômage et demandant des allocs.

3/ concernant les universités, ne faudrait-il pas plutôt considérer des modifications du système qui date grosso merdo de charlemagne ? Nous sommes à l'ère de l'informatique : faire s'entasser des ados dans une pièce pendant qu'un prof vient faire le même cours tous les ans, le tout par groupe de quelques dizaines, ça n'a plus aucun sens aujourd'hui : un prof peut faire cours à des millions d'élèves en même temps, qui peuvent suivent le cours chez eux (et donc diminuer le coût logistique des transports en commun, des repas sur le campus, de la bibliothèque qu'il faut surveiller, des locaux qu'il faut entretenir et nettoyer, des profs qu'il faut payer). Et il peut même faire le cours une seule fois, être enregistré en 4k de mes couilles et être ensuite disponible à toute heure du jour et de la nuit à qui souhaite le voir. Donc en plus on évite les pics d'activité suivit des pics d'inactivité, les gens n'ayant plus à être à heure fixe à un endroit puis à un autre.
Puisqu'on parle de réduire les pics d'activité, on peut aussi répartir les examens tout au long de l'année (genre une fois par mois). En moyenne on aura un douzième du volume qu'on a actuellement. Les gens s'inscrivent pour passer l'examen, on leur indique une date. S'ils l'ont, c'est validé. S'ils ne l'ont pas, ils n'ont plus le droit de repasser l'examen pendant un an (ou "un an moins un jour", pour qu'en gros ils puissent recommencer l'année prochaine à la même date s'ils le souhaitent).
Ils peuvent réviser autant qu'ils veulent et pas "le veille de l'examen" uniquement.
Comme on n'est plus cadré sur un "tous en même temps", ça allège aussi la pression pour les vacances (finit les embouteillages du départ en vacances) et ça permet aux centres vacancier d'accueillir toute l'année et pas seulement quelque mois dans l'année (avec des locaux laissés vides le reste du temps).
Enfin, ça permet aux gens de continuer à acquérir des diplômes tout au long de leur vie, puisqu'il n'y a plus besoin de tout arrêter pour aller en avoir un. On peut très bien réviser le soir/le week-end et préparer en deux ans un truc qu'on aurait préparé en un an à temps plein. Il suffit de poser un RTT le jour de l'examen et voilà.
Cela permet aussi d'être flexible dans sa carrière, ce qui est particulièrement important avec les modifications du marché du travail qu'entraîne l'arrivé des robots. Si on apprend qu'un secteur est en passe d'être robotisé (et le sera entièrement dans quelques années) on peut acquérir des connaissances (et les valider à l'aide de diplômes) dans un autre domaine.

4/ (enfin) ta solution propose de revenir à une situation précédente. Moins de gens formés mais mieux formés, et pas/moins de retraites. Sauf qu'on en vient de cette situation, et qu'elle n'a pas été retenue. Qu'est-ce qui te fait penser que maintenant elle serait plus adaptée ?
(Sachant que tu peux m'avancer des éléments qui auraient changé radicalement, mais là je n'en vois aucun).

Ahh879476846
Niveau 7
10 janvier 2019 à 03:50:58

Le 10 janvier 2019 à 03:37:14 thebabouche a écrit :
Kotaro c'est toi ?

Sur le topic:
1/ est-ce que cela prend en compte l'inflation ? Si ça ne prend pas en compte l'inflation, le vieux qui "génère 100€" de sa jeunesse ça peut correspondre à "qui génère 100 hamburgers".
Une fois vieux, il touche 200€, mais avec l'inflation ça peut correspondre à 50 hamburgers. Autrement dit, il touchera dans sa retraite moins que ce qu'il aura cotisé.

2/ tu ne prends pas en compte la robotisation du travail. Comme tu le dis, il faut penser sur le long terme, or sur le long terme l'arrivé des robots occupant une grande quantité de posts ne me paraît pas absurde.
Ce qui, si on veut le dire en terme d'humains, augmentera considérablement la productivité des individus.
(oui, c'est complètement con, mais si dans une entreprise il y a 99 robots et un gars et qu'on ne peut attribuer à un robot ce qu'il produit, ça retombe sur la tête du gars qui peut alors afficher une productivité herculéenne en passant la journée les doigts de pieds en éventail). Et donc le mec ne générera plus 100k pendant sa période active, mais 10 fois plus.
(bon, à côté il y aura une explosion du chômage).
D'ailleurs, ces mêmes robots seront probablement utilisés (au moins au début) pour les tâches requérant le moins d'intelligence. Ejecter les mecs des facs c'est créer des personnes n'ayant pas assez de connaissances pour travail où que ce soit puisque dépassée systématiquement par les robots. Et donc pointant au chômage et demandant des allocs.

3/ concernant les universités, ne faudrait-il pas plutôt considérer des modifications du système qui date grosso merdo de charlemagne ? Nous sommes à l'ère de l'informatique : faire s'entasser des ados dans une pièce pendant qu'un prof vient faire le même cours tous les ans, le tout par groupe de quelques dizaines, ça n'a plus aucun sens aujourd'hui : un prof peut faire cours à des millions d'élèves en même temps, qui peuvent suivent le cours chez eux (et donc diminuer le coût logistique des transports en commun, des repas sur le campus, de la bibliothèque qu'il faut surveiller, des locaux qu'il faut entretenir et nettoyer, des profs qu'il faut payer). Et il peut même faire le cours une seule fois, être enregistré en 4k de mes couilles et être ensuite disponible à toute heure du jour et de la nuit à qui souhaite le voir. Donc en plus on évite les pics d'activité suivit des pics d'inactivité, les gens n'ayant plus à être à heure fixe à un endroit puis à un autre.
Puisqu'on parle de réduire les pics d'activité, on peut aussi répartir les examens tout au long de l'année (genre une fois par mois). En moyenne on aura un douzième du volume qu'on a actuellement. Les gens s'inscrivent pour passer l'examen, on leur indique une date. S'ils l'ont, c'est validé. S'ils ne l'ont pas, ils n'ont plus le droit de repasser l'examen pendant un an (ou "un an moins un jour", pour qu'en gros ils puissent recommencer l'année prochaine à la même date s'ils le souhaitent).
Ils peuvent réviser autant qu'ils veulent et pas "le veille de l'examen" uniquement.
Comme on n'est plus cadré sur un "tous en même temps", ça allège aussi la pression pour les vacances (finit les embouteillages du départ en vacances) et ça permet aux centres vacancier d'accueillir toute l'année et pas seulement quelque mois dans l'année (avec des locaux laissés vides le reste du temps).
Enfin, ça permet aux gens de continuer à acquérir des diplômes tout au long de leur vie, puisqu'il n'y a plus besoin de tout arrêter pour aller en avoir un. On peut très bien réviser le soir/le week-end et préparer en deux ans un truc qu'on aurait préparé en un an à temps plein. Il suffit de poser un RTT le jour de l'examen et voilà.
Cela permet aussi d'être flexible dans sa carrière, ce qui est particulièrement important avec les modifications du marché du travail qu'entraîne l'arrivé des robots. Si on apprend qu'un secteur est en passe d'être robotisé (et le sera entièrement dans quelques années) on peut acquérir des connaissances (et les valider à l'aide de diplômes) dans un autre domaine.

4/ (enfin) ta solution propose de revenir à une situation précédente. Moins de gens formés mais mieux formés, et pas/moins de retraites. Sauf qu'on en vient de cette situation, et qu'elle n'a pas été retenue. Qu'est-ce qui te fait penser que maintenant elle serait plus adaptée ?
(Sachant que tu peux m'avancer des éléments qui auraient changé radicalement, mais là je n'en vois aucun).

Tu as des idées de merde.
Désolé mais l'apprentissage se fait aussi par le groupe et la coopération. Recherche les termes: apprentissage collaboratif.
Tu as tout faux sur ce qu'est apprendre. Apprendre ce n'est pas juste acquérir des connaissances et passer des examens.
Je ne vois même pas l’intérêt de passer des examens si tu apprends tout seul, c'est genre quoi .. des justificatifs ? L'examen ce n'est pas ça...

On n'a jamais eu besoin d'autant de diplômés, c'est tout. Il y a des diplômes pour tout, ça en devient ridicule.
Hey, bientôt un certificat pour rouler en vélo.

thebabouche
Niveau 12
10 janvier 2019 à 04:14:55

Ben si, l'examen examine. Et, si, il fournit un document attestant que le candidat a bien les connaissances requises. C'est une attestation (pourquoi tu parles de justificatif alors que ça n'a absolument rien à voir ?)
Il n'y a pas écrit sur le document si le candidat travaillait en groupe, s'il faisait des bonnes blagues à la cantines ou si c'est un bon coup au lit, ni même s'il sent ben ou à une bonne gueule.
Tu obtiens le diplôme sur ta note, qui t'es donnée à partir de ta feuille d'examen, qui elle-même est anonymisée justement pour éviter qu'autre chose que cette seule feuille serve à décider si un candidat passe ou ne passe pas.

(et je connais les sessions de rattrapage et les comités qui peuvent décider d'attribuer des points supplémentaires à un élève. Ces points sont censés être attribué sur la qualité du travail fournit par l'élève au cours de l'année, pas sur son degré de fayotage).

Ensuite, je n'ai jamais parlé de travailler seul. En fait, si on part sur le système que je décris, rien n'empêche de rendre les examens vraiment plus dur (puisque les gens ont tout le temps dont ils ont besoin pour réviser etc). Ce qui pourrait motiver des gens souhaitant passer ce même examen à travailler en groupe, en ligne ou avec d'autres personnes de la région.

Ahh879476846
Niveau 7
10 janvier 2019 à 04:25:21

L'examen est un prolongement de l'apprentissage que tu as fait en cours. Cours qui normalement se personnalisent en fonction de l'apprenant (quand tu as un bon professeur). Le cours pouvant varier durant l'année suivant la tendance des apprenants et/ou des attentes, donc l'examen aussi.

Tu crois qu'on est dans un monde statique, tu parles d'enseignement purement béhavioriste (aucune prise en compte des connaissances ultérieures, des modes de penser de l'élève etc) ce qui ne s'adapte pas du tout à l'apprentissage de connaissances qui ne sont pas de simples procédures.

Les gens vont pas se regrouper d'eux même si ils ont pas un lieu pour ça. Surtout à cet age là, j'y crois pas une seconde.
Tu ne te concentres que sur l'examen (rendre les choses plus durs ? le but ?) et non la qualité de l'apprentissage (qui en sera dégradée pour la majorité des personnes grâce à ta solution miracle).

Pseudo supprimé
Niveau 10
10 janvier 2019 à 06:44:57

Beaucoup de bonnes questions

Le 10 janvier 2019 à 03:37:14 thebabouche a écrit :

Sur le topic:
1/ est-ce que cela prend en compte l'inflation ? Si ça ne prend pas en compte l'inflation, le vieux qui "génère 100€" de sa jeunesse ça peut correspondre à "qui génère 100 hamburgers".
Une fois vieux, il touche 200€, mais avec l'inflation ça peut correspondre à 50 hamburgers. Autrement dit, il touchera dans sa retraite moins que ce qu'il aura cotisé.

L'inflation est actuellement réévaluée que ça soit en retraite par répartition ou par capitalisation.

2/ tu ne prends pas en compte la robotisation du travail. Comme tu le dis, il faut penser sur le long terme, or sur le long terme l'arrivé des robots occupant une grande quantité de posts ne me paraît pas absurde.
Ce qui, si on veut le dire en terme d'humains, augmentera considérablement la productivité des individus.
(bon, à côté il y aura une explosion du chômage).

Je suis un malthusien personellement. A très long terme je ne vois aucune utilité et surtout des dangers de garder autant de chômeurs dans un monde ou la valeur travail et récompenses seront toujours présentes pendant un bon moment. Et cela met donc de très nombreuses vies en danger de précarité extrème.

Mais là pendant les cinquante prochaines années il y a toute une industrie du futur à anticiper et à construire avec des humains pour la toute dernière fois. C'est justement une mission nationale qui pourrait lancer des énormes investissements suivi par une politique d'enfants uniques pour éviter le chômage de masse puis en finir avec la retraite par répartition et donc éviter la cannibalisation des ressources financières comme maintenant avec 10% des ménages qui payent pour 70% des recettes de l'impôt.

D'ailleurs, ces mêmes robots seront probablement utilisés (au moins au début) pour les tâches requérant le moins d'intelligence. Ejecter les mecs des facs c'est créer des personnes n'ayant pas assez de connaissances pour travail où que ce soit puisque dépassée systématiquement par les robots. Et donc pointant au chômage et demandant des allocs.

Mêmes les hauts diplomés dans certains domaines sont en dangers avec la robotisation. L'intelligence artificielle est menaçante pour les métiers dits intelligents. C'est bien pour cela qu'une diversification massive dans le secteur primaire et secondaire est primmordiale dans les débouchés où la robotisation et l'IA n'arriveront pas avant très longtemps.

Ejecter les mecs des facs, c'est créer des opportunités réalistes dans des secteurs d'avenir actuellement boudés car manque de volonté politique à long terme. Tout un équilibre est à refaire avec l'argent économisé et réinvesti plus intelligemment comme cela a été expliqué en amont sur ce topic. Entre alloc chômage à vie ( car c'est ce qui se passe actuellement) ou alors contrats aidés temporairement dans des secteurs d'avenir, c'est le même argent qui sort sauf que l'un des deux a pu généré de la richesse et pérénisé des secteurs.

3/ concernant les universités, ne faudrait-il pas plutôt considérer des modifications du système qui date grosso merdo de charlemagne ? un prof peut faire cours à des millions d'élèves en même temps, qui peuvent suivent le cours chez eux

Cela mettra donc des centaines d'autres profs au chômage par ailleurs vu qu'on peut dupliquer le contenu du prof. De plus si c'est de la vidéo tu peux complètement supprimer le campus, en gros ça s'appelle des MOOC et le concept a échoué.

(et donc diminuer le coût logistique des transports en commun, des repas sur le campus, de la bibliothèque qu'il faut surveiller, des locaux qu'il faut entretenir et nettoyer, des profs qu'il faut payer).

Chauffeurs de bus ou de métro au chomage, cuisiniers au chômage, personnel d'entretien au chômage etc etc etc etc... La reconversion pour tout le monde j'ai du mal à y croire.

Donc en plus on évite les pics d'activité suivit des pics d'inactivité, les gens n'ayant plus à être à heure fixe à un endroit puis à un autre.

Ceci est un point sociologiquement très intéressant concistant à optimiser l'urbanisme en y mettant des horraires de travail asynchrones afin de ne plus avoir de pics d'actifvités et un flux constant et moins intense. Est ce que cela apporte des économies quelconques ? Pas sur. Cependant cela possède d'autres avantages humains j'imagine.

Puisqu'on parle de réduire les pics d'activité, on peut aussi répartir les examens tout au long de l'année (genre une fois par mois).> Ils peuvent réviser autant qu'ils veulent et pas "le veille de l'examen" uniquement.

Ca ça s'appelle l'école 42, les élèves sont actuellement dans des conditions pédagogiques et sociales inhumaines.

Comme on n'est plus cadré sur un "tous en même temps", ça allège aussi la pression pour les vacances (finit les embouteillages du départ en vacances) et ça permet aux centres vacancier d'accueillir toute l'année et pas seulement quelque mois dans l'année (avec des locaux laissés vides le reste du temps).

Les saisons sont toujours fixes, on ne peut rien faire là dessus. Tu ne peux pas rammener l'eau chaude et le soleil pour tout le monde ce qui dans cette situation se transformerai en privilège injuste pour ceux qui ne peuvent pas prendre suffisament de vacances en été. De plus, économiquement certaines professions préfèrent avoir de gros volumes pendant des périodes courtes.

Cela permet aussi d'être flexible dans sa carrière, ce qui est particulièrement important avec les modifications du marché du travail qu'entraîne l'arrivé des robots. Si on apprend qu'un secteur est en passe d'être robotisé (et le sera entièrement dans quelques années) on peut acquérir des connaissances (et les valider à l'aide de diplômes) dans un autre domaine.

Alors là on est tous d'accord. Mais avant même de parler des robots il y a la saturation du marché. On est deja actuellement conscient que certains débouchés sont complètement saturés et on continue de laisser les étudiants se jeter dans ces fillières où il n'y aura jamais assez de place pour tout le monde. Le gâchis d'argent est immédiat, pas besoin d'anticiper demain ou un autre facteur.

4/ (enfin) ta solution propose de revenir à une situation précédente. Moins de gens formés mais mieux formés,

Les surdiplomés, c'est le cas le plus basique.
Le poste requiert moins d'années d'études donc quoi qu'il arrive dès qu'on dépasse c'est de l'argent jeté immédiatement par les fenètre. Le surdiplomage ne sert qu'a sélectionner en cas de saturation de l'offre. En coupant la saturation on fait donc des économies considérables partout.

Certains métiers qui ne seront pas touchés par la robotisation avant très longtemps doivent se transformer en secteurs stratégiques d'investissement. Plus concrètement, basé sur une stratégie politique on analyserai les plus gros postes d'imports en France et on investis pour produire le plus de ces choses importées sur place contrebalancé par du protectionnisme et l'argent économisé par la sélection précédente est réinvestie ici dans les lycées techniques et les universités dédiées aux secteurs du secondaire ou du primaire dont l'économie est à présent protégée à long terme. Ca provoque une revalorisation salariale de certains métiers demandant des formations plus courtes comme ce qui s'est passé en suisse et permet ainsi de garder un niveau de vie agréable sans avoir dépensé beaucoup trop d'argent dans l'enseignement.

et pas/moins de retraites. Sauf qu'on en vient de cette situation, et qu'elle n'a pas été retenue. Qu'est-ce qui te fait penser que maintenant elle serait plus adaptée ?

La problématique est différente. Comme le dit Wikipedia la Retraite par répartition actuelle n'a été faite que dans une situation d'urgence absolue, à cause de la guerre qui a tout ravagé. Il fallait une solution rapide et bénéfique à court terme. Il n'a jamais été prévu que cela devienne une solution définitive.

Comme on le voit aujourd'hui, on paye à présent le prix de cette stratégie à court terme. Le poid des retraites à entrainé un déséquilibre totale de notre société au fur et a mesure que les baby boomers fassent grossir la facture des retraites en sortant du monde actif.

Les retraités n'ont pas hésités à détruire le protectionnisme pour augmenter leurs pouvoir d'achat en introduisant le dumping social. Tout d'abbord en important des immigrés moins chers que leurs compatriotes. Et ça n'a plus marché on a commencé à faire de la délocalisation suivi d'imports de produits des pays pauvres toujours dans le but d'optimiser le pouvoir d'achat de ces retraités.

Sauf que du coup, ça a détruit des millions d'emplois, et il est impossible de les reconstruire à cause du manque de protectionnisme qui détruit définitivement à cause du dumping social. Ces millions d'emplois détruits suppriment à leurs tours des impots et génère donc un manque à gagner pour ces retraites sur le long terme puisqu'on ne peut pas cotiser convenablement avec un ratio retraité/actif plus petit et des salaires de pays du tiers monde.

C'est donc la mort des retraites causées par la disparition de la diversité des cursus profitables. Ca a beaucoup bénéficié à une génération mais le prix à payer était de sacrifier la génération suivante comme prouvé dès maintenant.

Le seul moyen restant étant de s'aventurer dans le marché de produits hauts de gamme et d'en exporter beaucoup comme autrefois l'Allemagne et maintenant la Chine et la Suisse. Sauf que pour créer des produits haut de gamme il faut des ingénieurs ultra modernes et des ouvriers ultra qualifiés. On a actuellement pas les moyens de former quelques ingénieurs ultra modernes puisque ce même budget doit actuellement etre alloué pour former des tonnes d'ingénieurs médiocres. Et donc sans ingénieurs ultra modernes il n'y a pas moyen de recontstruire des nouvelles industries qui pourraient employer des travailleurs moins diplomés mais plus riches comme en suisse.

Avec ces industries qui rapportent plus cela permet de constituer des cagnottes par capitalisation sans compter sur les générations futures pour payer la facture et le pays redevient pérein avec un système de retraite qui n'explosera pas au bout de 100 ans.

(Sachant que tu peux m'avancer des éléments qui auraient changé radicalement, mais là je n'en vois aucun).

Les éléments qui changent c'est l'arrivée progressive de la robotisation.
Tant qu'a faire faisons en sorte que ça soit les actuels chômeurs ou les étudiants ratés ou perdus qui les construisent plutot que de jeter l'argent hors du pays.

L'autre élément qui change c'est la mort du système par répartition. Le système par capitalisation a besoin de se reposer sur la bourse, qui elle même compte sur l'investissement en industries pour fructifier les cagnottes sur le long terme.

Il n'y a aucune guerre de prévue à moyen et à long terme donc pas de besoin de créer un système de retraite bancale en urgence. La France a majoritairement passé son existence en retraite par capitalisation et nous n'avons pas eu de traces d'ennuis à ce niveau là.

Il y a un phénomène comme tu l'a remarqué de précarisation des métiers qui demande aux nouveaux citoyens de poursuivre des formations tout au long de la carrière. Sauf que la spécialisation est devenue trop forte pour pouvoir faire des cursus de masse et cela demande donc de faire participer les entreprises plutot que les institutions publiques.

Donc voila, si on anticipe correctement on se rends bien compte que l'argent n'est pas entre les bonnes mains et que certaines missions sont des gâchis financiers qui sous une bonne stratégie politique peuvent etre utilisés bien plus intelligemment et avec un bon équilibre social permettent de mettre fin en douceur aux retraites par répartition qui je le rappelle fonctionnent sous système pyramidal pourtant illégal.

Les solutions existent, notre pays était au même niveau de vie que la Suisse il a 40 ans, à nous de voir pourquoi ça s'est bien passé pour eux et pas pour nous, où c'est qu'on a merdé ? Moi je pense que c'est justement ce surdiplomage ou bien ces cursus inutiles que la Suisse a supprimé afin de réinvestir dans le secondaire.

Ludwig_VonMises
Niveau 10
10 janvier 2019 à 07:42:59

Le 10 janvier 2019 à 00:07:28 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 21:06:16 Ludwig_VonMises a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 20:43:28 Sans_Plomb_95 a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 20:25:08 Ludwig_VonMises a écrit :

Le 09 janvier 2019 à 20:08:31 Sans_Plomb_95 a écrit :

> Le 09 janvier 2019 à 17:23:48 Ludwig_VonMises a écrit :

>> Le 09 janvier 2019 à 15:11:11 Sans_Plomb_95 a écrit :

> >> Le 09 janvier 2019 à 00:10:43 CHAT0N_BARBARE a écrit :

> > >Le problème vient bien davantage de l'organisation structurelle même de certaines administrations et de l'injustice fiscale que d'une trappe à dépenses inutiles.

> >

> > L'administration représente une part tellement faible des dépenses qu'elle a été combinée avec la défense et la sécurité

> > https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546911206-20181030172802-b60547d7079f449b15235d214c89d51b.jpg

> >

> > Alors ça veut pas dire qu'on a pas d'économies à faire là dedans d'accord, volontiers. Mais ça n'allègera pas la facture de l'état de grand chose.

>

> Je ne suis pas d'accord. À mon sens la COFOG est incapable de faire la différence entre coeur de métier et fonctions support à l'intérieur de chaque item.

>

> En réalité à l'intérieur de la mission "sécurité intérieure" tu auras à la fois les policiers sur le terrain et l'administration qui les gère ex : un policier s'occupant des SI. Les ETP qui ont des tâches administratives à l'intérieur de fonctions de dépense sont catégorisés dans la fonction.

>

> La seule fonction recouverte par l'item "administration" est la chaine comptable et financière, les passeports, les organes législatifs et des trucs comme la DGAFP etc.

>

> De toute façon la cofog n'est pas hallal et doit être analysée avec des pincettes.

Je ne dis pas le contraire hein. Mais qu'ils soient mieux délimités pourrait changer quoi ?

Ça change l'interprétation de ton constat : la COFOG ne permet pas de distinguer le poids de la structure d'organisation administrative mentionnée par Chaton Barbare du reste.

Quoi qu'il arrive, personnel administratif " pur " ou gardiens de la paix, les deux réunis ne pèsent toujours pas grand chose dans la facture totale.

Ce que tu dis là est avancé sans aucune preuve.

Dans ces cas là dans quelle partie des tableaux ces fonctionnaires sont t ils divisés ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/2/1546910620-nature-depenses-apu2.png
Leurs emprunte économique serait dans autre chose que les 10% de fonctionnement ?
Il pourrait y en avoir selon toi une partie dans " Prestations et autres transferts" ?

Voici l'article complet au cas où https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/finances-publiques/grandes-caracteristiques-finances-publiques/s-informer/structure-depense-publique

Oui, le "poids" de l'organisation administrative n'est pas contenu de manière fidèle ni dans la COFOG ni dans le graphique "structure de la dépense publique". Pour le premier, les fonctions supports et administratives réalisées en support direct à une fonction (officier de gendarmerie bossant dans les SI) sont comptabilisées dans la fonction en question.

La comptabilisation a été effectivement simplifiée et compartimentée à l'extrème.
Tu estimes donc qu'il serait judicieux de rentrer dans le détail, c'est tout à fait légitime

J'ai donc trouvé d'autres graphiques un peu plus précis bien qu'on aille pas dans le détail extrème comme tu l'entends.
On a ici un graphique plutot intéressant sur les budgets des différents effectifs de fonctionnaires très récent et classé par nature.
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/3/1547074275-infographie-effectifs-budget20182.png https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/3/1547074578-infographie-depenses-nature-budget2018-2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2019/02/3/1547074584-infographie-top5-politiques-publiques-budget20182.png

Ces graphiques n'apportent pas plus de détail que les autres :hap: j'explique pourquoi dans les lignes d'après de mon précédent post.

Dans le second cas, le "poids de l'organisation administrative" n'est visible ni dans la destination des dépenses ni dans leur nature, mais il est visible en revanche dans la composition du temps de travail d'un agent public, donnée qui n'est pas décrite par la comptabilité. Par exemple, le traitement d'un policier qui passerait 90% de son temps à remplir de la paperasse apparaitrait dans "rémunérations". Le fait que l'essentiel de son temps soit consacré à autre chose que son travail de "production de sécurité" n'apparait pas, le "poids de l'organisation administrative" compte pour du beurre. De même un policier qui passe 100% de son temps à rien foutre n'est pas du "fonctionnement" pour autant.

De surcroit, entre le camembert que tu présentes et le graphique COFOG de la dernière page, la catégorie "fonctionnement" n'est pas substituable à la fonction "administration". Dans le premier n'apparait pas la masse salariale, et contient essentiellement les frais de transport, de bouche, prestations de conseil etc... dans le second apparait la masse salariale ainsi que les frais susmentionnés tant qu'ils ne sont pas intégrables dans d'autres fonctions de la nomenclature COFOG.

On atterit là dans une remise en question bien plus avancée et plus minutieuse. Elle est importante je suis d'accord comme tout à l'heure mais il y a suffisament de graphiques pour distinguer les différentes missions de l'état d'un point de vue macro économique avant de se lancer comme tu le suggères dans des remise en cause plus concrète des actions de chacun de ces effectifs.

Ce qui est un exercice nécessaire avant de se prononcer sur le poids de la structure administrative, à mon avis.

En réalité, pour affirmer ou infirmer avec certitude ce que dit Chaton_Barbare, il faudrait sans doute que l'état se dote d'une comptabilité analytique, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, probablement pour de bonnes raisons (la notion d'unité d'oeuvre ne fait aucun sens pour beaucoup de services publics).

Je suppose que la cour des comptes possède deja de tels outils et prouve souvent qu'ils n'hésitent pas à s'en servir. Il y a des rapports édifiants et très détaillés sur la nature des investissements et de ce qui est considéré comme du gâchis ou un manquement stratégique.

Non, l'État n'a pas de comptabilité analytique. Des travaux sont en cours pour intégrer un module sur Chorus d'ici à 2021. Mais je ne vois pas comment l'État pourrait définir des unités d'oeuvre sur lesquelles effectuer des allocations de coûts sur certaines missions.

Mon expérience me dit toutefois que le "poids" de l'organisation et de la structure administrative (dans laquelle j'inclus également les gens payés à rien foutre) est considérable.

C'est effectivement une suspicion que j'entends très souvent de la bouche de nombreux citoyens mais j'avoue n'avoir aucune information là dessus...

Je fais du conseil au secteur public ; c'est mon quotidien.

Pseudo supprimé
Niveau 10
10 janvier 2019 à 15:27:57

Tu peux donc bien faire une fourchette large sur le poids de l'administration non ?

Ludwig_VonMises
Niveau 10
10 janvier 2019 à 16:03:12

Le 10 janvier 2019 à 15:27:57 Sans_Plomb_95 a écrit :
Tu peux donc bien faire une fourchette large sur le poids de l'administration non ?

À la louche je donnerais 1/3 - 2/5 du temps plein de l'administration évaporés dans la structure. Ça dépend des métiers aussi.

Sujet : Les dépenses publiques les plus contestables ?
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