Savoir & Culture

D'après vous oui vous les experts,
Est-ce que vous pensez que l'on peut sauver un addict au crack ou aux opiacés ?
La plupart des crackhead meurs d'intoxication ou parce que leur système immunitaire est défoncé ou bien du sida .
Beaucoup de ceux qui font des cure de désintoxication rechute

Au final ça coûte du temps de l'argent, comment régler le souci d'après vous ?
Faut les laisser se tuer les accompagner en leur fournissant des seringue et des outils hygiénique ou bien les abandonné a eux même ?

D'ailleurs j'ai une question pour les jean addictologue, si on fout un mec complètement accro au crack dans un bagne il va devenir fou et essayer de se tuer où il va ce sevrer tout seul ?

Ils sont sauvable évidemment mais cela demande du temps et beaucoup d'accompagnement.
Il faut de vrai structure pour s'émanciper d'une addiction et malheureusement pour eux, le système français ne convient pas.
Les riches gèrent leurs addictions et sont souvent bien mieux traité dans des cliniques hors de prix pour le péquin moyen
De plus la famille , les amis, toutes ces choses sont souvent source de force pour le toxicomane.
Mais les plus démuni qui vivent dans la rue n'ont pas cette chance.
Rend toi à la porte de la chapellle et parle un peu avec eux , tu verras qu'il nont rien.
Leurs addictions et la seule chose qu'ils ont reelement.
Donc oui ils sont sauvable mais difficilement.

Et puis il y a les risques de rechute...
Et plus que tous il faut avoir envie de se débarrasser de son addiction.
Tu ne peux pas forcer un addict a arrêter, la choix doit venir de lui même.

Regarde bubbles dans the Wire, le parfait exemple

Le crack c'est très difficile, pour l'héro tu peux prendre de l'héro et avoir une vie, Baudelaire en prenait par exemple

Par contre quand tu es vraiment enfoncé dans l'héro en sortir est très dur, mais bon c'est pareil pour l'alcool, les vrais alcoliques sont très enfoncés

Sur les tableaux l'alcool est juste derrière l'héroine

Par contre le crack c'est vraiment la drogue du pauvre, c'est de la cocaîne sous forme ultra addictive, les vrais crackhead pour qu'ils s'en sortent ils doivent avoir une famille, des soutiens, donc tous les pauvres crackheads isolés etc sont condamnés et irratrapables, on ne se sort pas de ça tout seul c'est impossible

D'ailleurs j'ai une question pour les jean addictologue, si on fout un mec complètement accro au crack dans un bagne il va devenir fou et essayer de se tuer où il va ce sevrer tout seul ?

quand tu es vraiment accro à fond et que tu n'as plus rien tu es prêt à tout, à voler, à frapper, à te prostituer, voir à tuer pour les pires cas oui

Et oui et cette situation pose un problème:
Doit on mettre en place ces structures d'accompagnement avec les fonds de l'état ?
Le cout que cela représente.
Le faible pourcentage de réussite.
Es ce que ça en vaut la peine ?
Qui plus est pour des marginaux, des personnes sortie du système, qui ne produisent ni travail ni richesse ?

Je vous laisse deviner la réponse qu'a choisit notre état ( droite et gauche depuis des années) à ce sujet.
Mais ont-ils tort ou raison ?
Êtes vous prêt a payer 1 euros de plus dans vos impôts pour mettre en place des mesures efficaces ?

Est-ce que vous pensez que l'on peut sauver un addict au crack ou aux opiacés ?

Ouai, avec des salles de shoot et une distribution controlée de la drogue. Coucou Suisse et Portugal, chute drastique des overdoses et du nb de consommateurs (avec en prime de la violence associé au deal et la conso).

Au final ça coûte du temps de l'argent, comment régler le souci d'après vous ?

Ca coute toujours moins que si tu t'entêtes dans la situation actuelle.

Le 02 juin 2020 à 13:20:29 Setth-7 a écrit :
Ils sont sauvable évidemment mais cela demande du temps et beaucoup d'accompagnement.
Il faut de vrai structure pour s'émanciper d'une addiction et malheureusement pour eux, le système français ne convient pas.
Les riches gèrent leurs addictions et sont souvent bien mieux traité dans des cliniques hors de prix pour le péquin moyen
De plus la famille , les amis, toutes ces choses sont souvent source de force pour le toxicomane.
Mais les plus démuni qui vivent dans la rue n'ont pas cette chance.
Rend toi à la porte de la chapellle et parle un peu avec eux , tu verras qu'il nont rien.
Leurs addictions et la seule chose qu'ils ont reelement.
Donc oui ils sont sauvable mais difficilement.

Et puis il y a les risques de rechute...
Et plus que tous il faut avoir envie de se débarrasser de son addiction.
Tu ne peux pas forcer un addict a arrêter, la choix doit venir de lui même.

Regarde bubbles dans the Wire, le parfait exemple

Oui d'ailleurs cet réflexion je me la suis faites juste apres avoir regarderr The Corner , tant de désepoir de tristette et surtout cet impression que le fond du tunnel est la mort....

Le 02 juin 2020 à 16:42:24 Setth-7 a écrit :
Et oui et cette situation pose un problème:
Doit on mettre en place ces structures d'accompagnement avec les fonds de l'état ?
Le cout que cela représente.
Le faible pourcentage de réussite.
Es ce que ça en vaut la peine ?
Qui plus est pour des marginaux, des personnes sortie du système, qui ne produisent ni travail ni richesse ?

Je vous laisse deviner la réponse qu'a choisit notre état ( droite et gauche depuis des années) à ce sujet.
Mais ont-ils tort ou raison ?
Êtes vous prêt a payer 1 euros de plus dans vos impôts pour mettre en place des mesures efficaces ?

Trés compliqué comme question , le probleme c'est que si l'on ne fait rien ni en amont ni en aval ca ne va que augmenter ce drame....
En verité le plus important c'est la prévention car quand il sont dedans c'est quasi terminé ...

Concrètement c'est un peu l'idée , on lutte contre le trafic pour éviter de nouveau cas de toxicomanie.
Mais la question initiale était de savoir si l'on pouvais sauver ceux qui étaient déjà atteint....
Tout le monde a abandonné il me semble.
Il ne reste que quelques association qui lutte encore.
Les salles de shoot, c'est la définition même de notre abandon.
On n'essaye plus de les empecher ou de freiner leur addiction, on leur propose juste des conditions sanitaires à leur déchéance