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Sujet : La Mort nous guette
1
Vallerand2
Niveau 10
18 mars 2017 à 12:37:15

Salut à tous

Voici ma nouvelle fic. Je me suis inspiré d'une fic que j'avais déjà écrite et supprimé, il me semble :(, et j'espère qu'elle vous plaira. L'histoire se passe en France en 1978, dans un pays qui est en pleine guerre civile depuis 1968 et donc il y a une intervention américaine au sol.

J'espère que ça vous plaira :gni:

Chapitre 1

Je m'en souviens comme si c'était hier, de cette guerre. Rien de plus atroce que d'être éloigné de sa famille, de voir d'autres familles malheureuses et malades se promener dans les rues à la recherche de nourriture ou de je ne sais quoi. C'était triste de voir un magnifique pays une nouvelle fois ravagé par une guerre, mais cette fois pas mondiale mais civile. Enfin, une guerre reste quand même atroce.

Ce champ de bataille était encore une nouvelle fois la France. Mon père connaissait bien la France, il avait fait la Seconde, il en a été traumatisé, car il avait comme tous soldats américains de l'époque participé au Débarquement en Normandie. Dès que la porte de la barge s'était ouverte, une rafale de mitrailleuse avait quasiment décimé tous ses camarades. Moi, j'étais presque au chaud, dans un Huey. Vu du ciel, on constatait que des villes et des villages avaient complètement ravagés par des bombardements. Je rêvais d'aller en France, mais je n'aurais jamais pensé y aller quand elle était en pleine guerre civile.

Cela faisait dix ans que la guerre faisait rage et personne ne savait quand elle finirait. C'était mai-68 qui avait foutu ce désordre incroyable dans ce pays et la mort de deux personnes avaient rendu les émeutes encore plus violentes, allant même jusqu'à tenter d'attaquer l'Elisée, mais cette tentative de coup d'Etat avait fini en bain de sang et c'est ainsi que cette guerre civile est arrivé. Des innocents ont été massacrés, c'était l'anarchie la plus totale et pourtant Dieu sait qu'énormément de policiers, de militaires et de gendarmes ont été mobilisés pour mater cette insurrection, mais au final, ils n'ont rien pu faire. Etait-ce par peur de faire durer cette guerre ? Ou alors c'était parce qu'ils avaient peur de se faire tuer ? Eux seuls le savent, mais ils ne répondront jamais, sans doute par honte ou par traumatisme.

L'hélicoptère amorça sa descente et cinq bonnes minutes plus tard, je me retrouvais avec plusieurs hommes au sol, un M4 dans les bras en train de sécuriser le décollage. L'objectif était de se rendre dans un village où des rebelles avaient pris en otage les habitants. C'était à un kilomètre, mais ce fut pour moi le kilomètre le plus long de ma vie, il ne fallait pas se faire repérer par les patrouilles ennemies, on devait marcher et ramper. Plusieurs unités encerclèrent le village. Soudain, l'officier se leva d'un coup et prit son sifflet et y souffla dedans. Les autres unités firent de même et on se mit tous à courir vers le village. Le groupe ennemi avait peur de nous, en même temps, c'était des jeunes gens d'à peine seize ans voir plus voir, mais certains soldats avaient également peur d'eux parce qu'ils étaient forts et ils avaient carrément pris le village en otage. Certains villageois étaient même forcés à se battre pour eux et beaucoup d'entre eux se firent tuer. Je ne sais pas combien de temps le combat a duré, mais il s'est terminé en bain de sang, des femmes pleuraient la mort de leurs enfants ou de leur mari enrôlés de force et il y eut une vague d'hostilité au début, compréhensible, mais elle se calma rapidement. Une femme d'une trentaine d'années était venue voir le chef en pleur, elle cria des choses incompréhensibles et lui donna deux claques avant de s'enfuir en courant.

Je comprends parfaitement que des gens nous en aient voulu, je m'en veux encore, car je pense que j'ai dû tuer des innocents, mais qui est le plus fautif entre un groupe armé qui force des gens qui ne partagent pas leurs idées à les rejoindre ou nous qui les avons tués ? Je pense que c'est ce groupe armé le plus fautif. Cette milice avait des caches d'armes et de munitions dans beaucoup de maisons, c'était sans doute un moyen d'eux pour nous faire croire que les villageois étaient avec eux. Un genre de mise en scène, grosso modo. Cependant, ils acceptèrent de nous aider à récupérer les armes, il y en avait même dans les fermes alentours !

Le lieutenant McCoy décida de pas s'arrêter dans le village, le soleil commença à se coucher et l'on se mit à marcher sur la route en direction de on-ne-savait-où. Le groupe était fatigué, mais le lieutenant refusa de s'arrêter, même pour manger ou pour chier. On avait aucun véhicule et on ne connaissait pas non plus entièrement le matériel militaire qu'avaient les milices. Ils avaient très certainement des véhicules que des usines leur donnaient ou bien ils allaient confisquer le véhicule personnel de certaines familles. Seuls les médecins et les maraîchers avaient dorénavant le droit de posséder leur propre véhicule. C'est encore aujourd'hui très dur d'estimer le nombre de voitures qui ont été confisquées par les communistes en France, lors de la guerre civile.

La lune scintillait dans le ciel et éclairait faiblement une colonne de fumée qui provenait d'une ville en contrebas. Elle était loin, mais cet incendie était provoqué par nos F-4. Ils bombardaient de temps en temps des positions communistes et nous, on avait des fois des nationalistes qui venaient nous donner un coup de main. Notre gouvernement armait ces milices, elles étaient suffisamment équipées pour pouvoir se défendre contre les communistes. On leur donnait beaucoup de matériel, on les ravitaillait en nourritures, carburants, armes et munitions. Ils étaient craints par l'extrême-gauche, mais ils continuaient de dire dans les journaux qu'ils avaient eux-mêmes matés des rebellions nationalistes. D'un côté, ce n'était pas faux.

Les deux côtés avaient des armes puissantes et c'est sans doute ça qui faisait que cette guerre durait dans ce pays. Mais aucun des deux Blocs n'avait envie d'avoir indirectement une défaite dans le conflit alors on leur donnait des armes. Je ne sais pas si d'ailleurs, cette guerre aurait duré plus longtemps ou pas.

Dès que les premiers rayons de soleil se levèrent, nous nous arrêtâmes au bord d'une route. Je m'appuyai le dos contre un arbre et je fis une petite sieste. Tous étaient en train de manger, de parler et de rire et au bout d'une demi-heure, on se remit en route. Finalement, on finit par s'installer dans une forêt. Avec Stuart et Johnson, on alla construire une cabane et les autres allèrent chercher du bois pour préparer un feu. A la nuit tombée, une autre unité arriva et elle avait des camions et des Jeep. C'était bon de les revoir, ils avaient en plus pensait à rapporter de quoi manger et boire. Parmi eux, il y avait une journaliste. Elle travaillait au New-York Times. Elle était plus vieille que moi, vingt-huit ans, c'était une grande brune aux yeux bleus.

La majorité des soldats voulaient être avec elle, mais au final, c'est moi qui devais m'en occuper.

Mandoulis
Niveau 25
18 mars 2017 à 15:16:07

Lu
-Beaucoup de répétitions : http://www.crisco.unicaen.fr/des/
-Des fautes d’orthographe qui pourraient être effacées par une relecture attentive.
-Problème de concordance des temps : passé/présent. Je te conseillerai de choisir le présent pour raconter à travers les yeux du soldat.
-Certaines phrases trop longues ou moches. Exemple : A la nuit tombée, une autre unité arriva et elle avait des camions et des Jeep.
-Syndrome du résumé : J’ai trois chapitres en quelques lignes, et tu m’as déjà balancé l’ensemble du contexte en vrac et dans le désordre.
-Idée très sympa cette guerre civile depuis le point de vue d’un soldat.

Prend le temps, vraiment. Ne nous balance pas tout ton background en quelques lignes, c’est lourd, ça sert à rien et y’a aucun suspense. Essaye d’être plus fluide dans ton style également. Joue sur les émotions, le décor, les sensations, afin que nous soyons pris dans la scène.
Bon courage pour la suite ! :ok:

Vallerand2
Niveau 10
01 avril 2017 à 19:13:29

Donc voilà le second chapitre, désolé pour le retard mais j'ai dû réécrire pas mal de fois cet chapitre et vu que je suis également en première L, j'avais également un oral de TPE à présenter donc je l'ai un peu délaissé.

Chapitre 2

'étais en quelque sorte son garde du corps, je devais à tout prix la maintenir en vie. Je demandai au chef de faire une petite patrouille seule avec la journaliste. Je demandai au chef de faire une petite patrouille seule avec la journaliste. Elle commença par me demander pourquoi avions-nous fait un débarquement dans la région de Lorient. C'était très simple, le renseignement américain avait fait propager en France une rumeur disant que le débarquement aurait lieu une nouvelle fois en Normandie, même s'il y avait eu en 44 pas mal de morts, ça permettait d'atteindre rapidement Paris. Il y avait une autoroute créée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale qui reliait Le Havre à Paris qui servait à ravitailler en armes et munition les nazis dans la capitale. Ainsi, d'après le plan, nous prenions cette autoroute pour rejoindre Paris et délivrer la ville et le plan marcha puisque des milices firent des barrages sur l'autoroute et nous attendaient de pied ferme le long de la côte. La majorité des milices se retrouvaient donc là-bas à attendre un débarquement déjà fait, mais au mauvais endroit. Résultat, nous tombions sur très peu de ces milices, mais elles restaient quand même assez violente et très bien armée.

Elle me demanda ensuite si je pouvais donner un avis sur la situation de Paris. A vrai dire, je n'en savais rien et ça laissa la journaliste assez perplexe, mais je ne mentais pas. Nous n'avions pas été briefés sur la situation à Paris et si notre chef ne nous en avait pas parlé, c'est peut-être parce que la situation était dramatique et ils ne voulaient pas avoir des déserteurs. Enfin bref, ça ne servait à rien de faire des hypothèses qui s’avéreraient fausses et surtout inutiles de se faire des peurs débiles même si je pense très sincèrement que la situation devait être violente.
Je lui demandai ensuite pourquoi elle voulait rejoindre Paris et elle me répondit tout simplement « Je dois savoir ce qu'il se passe là-bas, car nous n'avons plus aucune nouvelle de nos correspondants en France ». Je ne savais pas quoi dire et je crois qu'à ce moment-là, il n'y avait rien à dire. La patrouille continua et elle consistait juste à voir si la route était dégagée et si l'on ne repérait pas de milice ennemie dans un village. On devait toujours faire ça de loin et c'était assez difficile quand on n'avait pas de soutien aérien dans le coin, mais là, nous avions la chance d'avoir un F-4 qui faisait lui aussi de la reconnaissance et permettait de mieux localiser les ennemis. La région était plate, du coup, c'était très dur pour faire de la reconnaissance au sol.

Nous étions encore très loin de Paris, nous étions à près de quatre cent quarante kilomètres de la capitale et le chemin nous paraissait horriblement long.

On mit près de deux semaines pour atteindre la ville.

Negatum-
Niveau 10
02 avril 2017 à 20:22:33

Alors, concept intéressant, j'espérais un peu une fiction très historique, avec des références nombreuses à l'histoire.
T'as un style qui est encore en construction, y a pas énormément de faute ou de formulations étranges, mais l'ambiance n'est pas vraiment mise, tout va beaucoup trop vite et le personnage semble n'en avoir rien à foutre de ce qui se passe alors que c'est pas vraiment le cas. Essaye de lire beaucoup et de voir les styles qui te conviennent, d'avoir un regard assez analytique sur ce qui marche et marche pas et reproduis-le dans tes textes.

Pour l'histoire… Tu détailles pas mal le monde, c'est vrai, et vu que c'est le point intéressant, ça me dérange pas trop. Je ne sais pas si t'as beaucoup réfléchi à la situation de l'époque et si tu as fait des recherches, mais y a pas mal de trucs qui sonnent faux: difficile de voir pourquoi ce ne serait pas une guerre européenne, avec les anglais et la RDA qui agissent avant les américains, pourquoi il faut un "débarquement" alors qu'il y a visiblement des territoires entiers qui sont aux forces nationalistes et qu'il suffirait d'aéroporter tout ça. Par ailleurs, les opposants sont communistes et l'URSS et la Chine n'interviennent pas ? Néanmoins, t'as des bonnes intuitions, comme le fait de le passer comme une suite de la SGM, et réutiliser l'opération Overlord est assez habile.
C'est aussi assez désincarné, comme lutte, dans tous les sens du termes. Il n'y a pas de dirigeant d'armées (à part McCoy, qui est visiblement dérivé de McArthur) ou de caractéristiques identifiables qui rendent ton conflit différent, de par l'époque ou le lieu: les armes, les protagonistes, et l'ambiance générale sont assez génériques. Par ailleurs, ton héros n'a pas vraiment de conflit: il fait ce qu'on lui dit, il se pose vaguement des questions mais il a l'air complétement passif, ce sont juste des yeux que tu utilisent pour raconter l'histoire. Or, tu peux avoir le plus bel univers qui soit, si ton personnage n'en fait rien, ça rend le tout sans émotion. Travaille le un peu, essaye de voir si tu peux créer des conflits ou des tensions entre lui et l'ensemble de ton monde.

Voila. Pas vraiment convaincu, mais continue, tu verras ce que tu en feras.

-Between
Niveau 10
02 avril 2017 à 20:28:21

N'ayant rien ajouté au commentaire de Mandou pour le premier chapitre, je ne commenterai que le deuxième :

Je demandai

S

le plan marcha puisque des milices firent des barrages sur l'autoroute et nous attendaient de pied ferme le long de la côte. La majorité des milices se retrouvaient donc là-bas à attendre un débarquement déjà fait, mais au mauvais endroit. Résultat, nous tombions sur très peu de ces milices

répétition de milice

C'est court, mais il y a moins de fautes. Néanmoins le style reste brouillon et ressemble encore à un résumé. Ne cherche pas à tout déballer, prends ton temps !

Vallerand2
Niveau 10
03 avril 2017 à 19:35:43

Le 02 avril 2017 à 20:22:33 Negatum- a écrit :
Alors, concept intéressant, j'espérais un peu une fiction très historique, avec des références nombreuses à l'histoire.
T'as un style qui est encore en construction, y a pas énormément de faute ou de formulations étranges, mais l'ambiance n'est pas vraiment mise, tout va beaucoup trop vite et le personnage semble n'en avoir rien à foutre de ce qui se passe alors que c'est pas vraiment le cas. Essaye de lire beaucoup et de voir les styles qui te conviennent, d'avoir un regard assez analytique sur ce qui marche et marche pas et reproduis-le dans tes textes.

Pour l'histoire… Tu détailles pas mal le monde, c'est vrai, et vu que c'est le point intéressant, ça me dérange pas trop. Je ne sais pas si t'as beaucoup réfléchi à la situation de l'époque et si tu as fait des recherches, mais y a pas mal de trucs qui sonnent faux: difficile de voir pourquoi ce ne serait pas une guerre européenne, avec les anglais et la RDA qui agissent avant les américains, pourquoi il faut un "débarquement" alors qu'il y a visiblement des territoires entiers qui sont aux forces nationalistes et qu'il suffirait d'aéroporter tout ça. Par ailleurs, les opposants sont communistes et l'URSS et la Chine n'interviennent pas ? Néanmoins, t'as des bonnes intuitions, comme le fait de le passer comme une suite de la SGM, et réutiliser l'opération Overlord est assez habile.
C'est aussi assez désincarné, comme lutte, dans tous les sens du termes. Il n'y a pas de dirigeant d'armées (à part McCoy, qui est visiblement dérivé de McArthur) ou de caractéristiques identifiables qui rendent ton conflit différent, de par l'époque ou le lieu: les armes, les protagonistes, et l'ambiance générale sont assez génériques. Par ailleurs, ton héros n'a pas vraiment de conflit: il fait ce qu'on lui dit, il se pose vaguement des questions mais il a l'air complétement passif, ce sont juste des yeux que tu utilisent pour raconter l'histoire. Or, tu peux avoir le plus bel univers qui soit, si ton personnage n'en fait rien, ça rend le tout sans émotion. Travaille le un peu, essaye de voir si tu peux créer des conflits ou des tensions entre lui et l'ensemble de ton monde.

Voila. Pas vraiment convaincu, mais continue, tu verras ce que tu en feras.

Le but de la fic est justement une uchronie donc en fait (comme je l'ai mit dès le 1er chapitre :hap:), la France est en pleine guerre civile après les événements de mai 68 donc il y a eu une violente répression et c'est les communistes qui ont décidé de prendre en otage les populations.

Ensuite, pour le coup c'est un pur hasard la ressemblance entre McCoy et le général McArthur :oui: et c'est vraiment pas volontaire le fait que le personnage ait l'air très distant par rapport au confit.

De plus, je lis énormément mais c'est vrai que je ne fais pas non plus très attention à la façon dont s'est écrit, je fais plutôt attention à l'histoire :gni:

Vallerand2
Niveau 10
21 avril 2017 à 19:05:00

Chapitre 3

C'était deux semaines où l'on ne voyait que des villes et des villages soit complètement déserts soit en ruine et le tout à perte de vue. On rêvait tous d'aller à Paris, c'était une ville géniale et magnifique enfin sur les anciennes photos. Je compris pourquoi on refusait de nous dire quelle était la situation de Paris, c'était un beau merdier où limite à chaque coin de rue, il y avait un tireur prêt à vous tuer.

J'étais à bord d'un camion de transport de troupes et je regardais l'état de la ville. Il y avait des épaves de voiture, des véhicules de police complètement encastrés dans des vitrines et des barricades faites de meubles, de briques, de poubelles et de divers gros objets. Le camion stoppa net et tout le monde descendit. En fait, nous étions dans une zone protégée par l'ONU et il y en avait pas mal des zones comme ceci dans Paris, elles étaient situées près de monuments historiques ou célèbres et qui devait être préservés. Nous, on était dans la zone Montmartre. Certains monuments ont été dégradés à cause du conflit, c'était le cas de l'Arc de Triomphe et de Notre-Dame, les miliciens pensaient que nos tireurs d'élite étaient planqués et ils ont détruit les zones susceptibles d'en cacher. Cependant, c'était vrai pour l'Arc de Triomphe où la moitié de l'édifice s'est effondrée à cause de tirs de roquettes.

Apparemment, les personnes les plus redoutables dans cette histoire étaient des gosses. Ouais... Ils utilisaient des gosses aussi comme soldats et ils étaient très forts, en même temps personne ne s'en méfie. Il paraît qu'un char de l'armée française avait été détruit par ces enfants. Ils avaient posé des explosifs sur la route et les quelques survivants qui étaient en train de brûler vif et qui sortaient de l'engin en feu se firent froidement abattre par ces enfants. Je ne sais pas si cette rumeur est avérée, mais je me souviens qu'en allant patrouiller dans un quartier, j'avais vu l'épave d'un char, brûlé et on voyait à l'avant un drapeau tricolore peint.

La journaliste restait assise sur une caisse de munition vide, elle regardait simplement les groupes de soldats courir dans tous les sens avec leur arme ou apportant des munitions à d'autres frères d'armes. Soudain, je vis une traînée dans le ciel qui retombait sur nous et je criais à la journaliste "Dégagez de là !" et un mortier s'écrasa et laissa un petit cratère. Un deuxième tomba devant les sacs de sables et les mitrailleurs se mirent à tirer. Je sentis mon coeur battre à toute vitesse et je me cacha derrière un mur de sac et je tira dans tous les sens comme un taré, sous la pluie de mortier qui s'écrasait et qui faisait jaillir des morceaux de goudron ou de pavés sur notre visage. J'avais l'impression que tout allait très lentement. Je regardai les mitrailleurs quand un de ces explosifs éclata sous le canon de l'arme et les projeta au sol.

Je courus vers eux et le premier, Anderson, était défiguré. Il avait un oeil et son nez arrachés et il hurlait de douleur. Il saignait de partout et c'était horrible. Je ne savais pas quoi faire, un médecin arriva et glissa par terre et sorti tout son attirail pour le soigner. Il me demanda de l'aide. La pluie de mortiers finissait par s'arrêter et fut vite remplacée par une pluie de balles. Elles sifflèrent de partout et touchèrent des fois des soldats. Certains soldats étaient tellement terrifiés qu'ils ne bougeaient plus de leurs cachettes.

Au bout de trois heures de combats sanglants, ce fut le calme. La nuit commençait à tomber et une averse de pluie arriva. J'étais accoudé sur un sac de sable et un casque bleu, qui était assis par terre en train de fumer, me disait "Vous feriez mieux de vous asseoir, si vous voulez vraiment réfléchir à quelque chose. S'ils vous repèrent, le temps que vous réagissiez, vous serez déjà mort."
-Pourquoi dites vous ça ? Demandais-je.
-C'est arrivé à des mes collègues. Il s'appelait Matthews, un mec sympa. Il a fait comme vous, il avait les deux mains posées sur le sac et puis il s'est pris une balle dans la tête. Ça ne remonte pas plus tard qu'il y a juste une semaine.

Les attaques comme celle-là, c'était presque quotidien. On devait être perpétuellement être sur nos gardes pour éviter de se faire buter par ces salauds. Ils étaient assez imprévisibles et ça pouvait être une personne lambda qui passait et puis d'un coup, bang !, elle nous tirait dessus. Le pire que j'ai vu, c'était un gosse. Il devait avoir six ou sept ans, il marchait tranquillement vers nous et puis il a sorti un fusil en plastique et a fait semblant de nous tirer dessus, un des mitrailleurs avait cru que c'était un vrai et il a tiré sur lui. Il ne restait plus rien du gamin, juste quelque chose qui n'avait plus l'allure d'un petit garçon qui vivait quelques secondes auparavant. Sa mère courut à travers les gravats et se mit à pousser des cris déchirants. J'étais tellement sidéré par cette scène que je n'avais pas la force de pleurer. J'étais comme paralysé, incapable de remuer mes bras et mes jambes.

Au fond de moi, je ressentais de la colère, de la tristesse et de la compassion pour cette mère qui venait récupérer le cadavre de son petit garçon. Je décidai de quitter les lieux et de me réfugier dans l'immeuble et je me mis à pleurer et de colère, je balançais un morceau de mur par terre. Un de mes camarades vint me consoler et me proposa de l'accompagner faire un tour en ville.

Vallerand2
Niveau 10
03 mai 2017 à 18:34:12

Chapitre 4

Anderson m'emmena dans un bordel, près de la Tour Eiffel. Il s'appelait "A la bonne française", c'était un immeuble de trois étages et il y avait une légére fumée dans le bâtiment. Une odeur de cigarette régnait et l'une des hôtesses nous fit asseoir près de la porte. C'était des vieux fauteils où il y'avait une petite table avec des journaux dessus. Anderson avait l'air de bien connaître les lieux car elle nous fit accompagner à un étage et en rigolant, il s'exclama "Vas-y, tente ta chance" et me poussa dans la chambre.

Il y avait une jeune femme allongée sur un lit double, elle était très jolie et elle faisait semblant de lire son journal qu'elle posa délicatement sur la table de nuit. Elle était brune, mince et grande. Elle se surnommait Martine et me proposa de m'allonger pendant qu'elle allait se changer. Au bout de cinq minutes, elle arriva vêtue d'une façon assez provocatrice. Elle portait une guêpiére, des cuissardes qui allaient jusqu'aux cuisses et des longs gants. On passa une nuit incroyable tout les deux et elle sortit une bouteille de whisky et la déboucha tout en garda ses gants et me tendit un verre avec des glaçons et vint s'asseoir auprès de moi en tenant son verre dans un main et en posa son bras sur mon épaule gauche et vint poser sa tête sur mon autre épaule.

Elle semblait triste et effrayée et buvait à petite gorgée son verre. J'avais l'impression que je la rassurait, qu'elle était en confiance avec moi. Je regarda ma montre, il était deux heures vingt. Je me leva et elle resta assise puis elle me demanda "Tu vas où ?" alors je lui répondit que je devais retourner à mon campement alors elle se leva, prit les clef de sa voiture et demanda où était mon collègue. Lui, il n'avait pas fini de faire ce qu'il faisait. En fait, je préfèrais pas savoir ce qu'il faisait et il sortit de sa chambre quarante minutes plus tard. Il titubait car il était complètement bourré. Martine nous fit sortir par derrière. C'était une petite rue sombre, où il y avait une 4L derrière une poubelle métallique. J'essayais de tenir Anderson mais il ne pouvait pas s'empêcher de gueuler et d'essayer de toucher les fesses de Martine qui essayait de m'aider à le faire asseoir à l'arrière. Après un quart d'heure de lutte, on finit par monter dans la petite voiture et elle tira de la boîte à gant une cigarette et se l'alluma avec mon Zippo.

Les femmes qui fumaient tout en gardant leurs longs gants rendaient toujours la chose sensuel. Sans compter qu'elle avait garder ses cuissardes qui luisaient avec les lampadaires à travers la vitre de la voiture. Elle me fit découvrir Paris de nuit avant de nous ramener près de notre camps. Elle m'embrassa sur la bouche et nous quitta rapidement. Il était déjà cinq heures et quand nous arrivâmes, le chef était assis sur une caisse en train de fumer et quand il nous vit arriver, il se précipita vers nous et commença à nous engueuler, surtout Anderson qui était bourré. McCoy n'avait jamais était aussi furieux que ça.

La journaliste était allongée sur le sol de l'immeuble, en train de dormir. Elle dormait profondément et tenait son sac à main dans ses bras fermement. Elle se réveilla. Je lui chercha une tasse de café et je lui proposa de l'escorter pour qu'elle aille voir des autochtones et les interviewer "Si vous faites un bon article sur ces habitants, vous allez peut être faire un carton dans votre journal". Elle posa sa tasse de café et enfila rapidement sa paire de botte à talon, mit son bérêt et ses gants de cuir puit me suivit.

Ses vêtements étaient propres et sa façon de s'habiller montrait qu'elle n'était pas française. Les gens nous faisait rentrer dans leurs immeubles et nous montraient comment ils vivaient à l'intérieur. C'était des conditions de vie inhumaine. On trouvait par terre des matelas pourris, des boîtes de conserves vide et d'autres détritus qui jonchaient le sol. Il m'a même semblait avoir vu une fois un rat rentrer dans un trou. Les gens portaient des haillons, des vêtements troués et sentaient mauvais. Ils étaient livrés à eux-mêmes et les enfants étaient maigres, sales et parfois malade. Tous semblaient hypnotisé par nos vêtements encore en bon état. Un vieil homme, en voyant Emma, la journaliste, s'agenouilla et vint passer ses mains sur ses bottes et il se releva, continuant de toucher ses habits, ses mains gantés et son visage puis il déclara en sanglotant "Je n'ai plus vu de femme depuis bien longtemps.". Inquiète, Emma sortit du hall de l'immeuble et l'homme m'expliqua "Elle me rappelle ma fille, j'ai cru que c'était elle".

Je rejoignis Emma, elle semblait bouleversée de ce qu'il venait de se passer et s'était assise sur un rebord de fenêtre pour reprendre un peu ses esprits. On se remit en marche puis elle se mit à parler "La dernière fois que j'ai vécu ce genre de chose, c'était pour un stage que j'ai passé au Vietnam"
Je l'observait puis elle reprit.
-Avec la compagnie dans laquelle j'étais affectée, il y avait un homme, un villageois, qui s'est approché de moi et s'est mis à baiser mes pieds mais le temps que je réagisse, un des soldats venait de l'abbatre.
-T'as pensé que je l'aurais abattu ? Demandais-je
-Oui, répondit-elle en hochant la tête.

Vallerand2
Niveau 10
12 juin 2017 à 19:00:43

Voilà le 5éme chapitre avec 1 mois de retard. Désolé pour ce retard mais j'ai eu quelques petits soucis ainsi que je ne savais pas quoi mettre dans ce chapitre donc ça m'a un peu énervé.

J'espère que ça vous plaira :hap:

Chapitre 5

Malgré le fait que certaines zones de Paris étaient en guerre, on avait l'impression que dans d'autres quartiers, la vie continuait, comme si de rien était. Parfois, on devait faire contrôler les gens et les véhicules qui pénétraient dans la zone ce qui faisait que Barbès, mais aussi certains quartiers du nord et de l'ouest étaient officieusement les secteurs américains de la ville et des rumeurs circulant entre nous disaient que ce serait bientôt le cas.
On devait faire des contrôles de papiers, car certains coins avaient subi des attentats et les contrôles permettaient justement d'empêcher que cela se reproduise, mais c'était plus pour nous protéger que pour protéger les civils. Ces quartiers avaient plusieurs ravitaillements alimentaires et pétroliers par semaine et ils formaient un peu une enclave avec les territoires communistes. Ils se faisaient de manière très simple, c'était des camions qui venaient ravitailler certains points de la ville et les habitants venaient pour prendre leur ration.

Je devais des fois surveiller la file d'attente, on devait empêcher les gens de se battre pour une place ou alors de tenter d'agresser le préposé qui donnait les paquets aux "client". Quand une personne était un peu trop agitée, on n'avait pas d'autres choix que de la virer de la file d'attente et de la raccompagner chez elle. C'était toujours quelque chose de douloureux de voir ces gens, marchaient en ligne, le visage sale, les vêtements déchirés et qui portaient ou tenaient par la main un enfant qui était tout aussi sale. Même dans le XVIe c'était pareil et un des habitants m'avaient expliqués que dès que ç'avait commencé à chauffer, beaucoup de personne avaient décidé de fuir vers le sud ou même carrément quitté le pays. Ses voisins s'étaient barrés en Suisse.

Dans le second secteur, on tombait toujours sur des barricades faites de voitures, de meubles, de briques et de béton ainsi que de poubelles. Je croyais justement que c'était pour ça que le baron Haussmann avait détruit des rues pour en faire des lignes droites et larges pour éviter que des barricades se forment. Heureusement qu'on avait nos Shermann pour les détruire, un coup d'obus et c'est bon, la barricade se retrouve pulvérisée et on pouvait nettoyer la zone. Les rues, boulevards et avenues se retrouvaient toujours dans des états catastrophiques. Il y avait toujours des trous creusés par les miliciens pour récupérer les pavés et nous les balancer au visage.

On était plus en sécurité dans notre secteur et nous avions tous la boule au ventre quand on devait effectuer des patrouilles dans les zones hostiles. On pouvait toujours tomber sur des tireurs embusqués ou bien des objets qui pouvaient paraître suspects comme une poubelle ou une voiture. C'était déjà arrivé qu'une bombe y soit placées. Un de nos collègues s'était fait tuer par une bombe, l'explosion fut tellement forte que des morceaux de cadavres étaient dispersés à plusieurs mètres à la ronde et la seule chose qui restait intacte, c'était son casque qui était tombé non loin de mes pieds.
Ce souvenir me hante encore la tête et j'avais peur de quitter mon secteur.

Les quelques policiers qui restaient nous aidaient à rétablir l'ordre petit à petit dans la capitale. C'était dur, car il y avait de plus en plus d'embuscades et elles finissaient toute en bain de sang, un vrai carnage. Petit à petit, on reprit le contrôle de la ville.

HelpingFR
Niveau 25
26 juin 2017 à 16:43:15

Je viens de commencer à te lire et je sors tout juste du premier chapitre. Je n'ai rien à ajouter avec le commentaire de Mandoulis : Des phrases qui mériteraient d'être remaniées, parfois maladroites, parfois assez laides. Des moments qui font un peu résumé.
Pour ma part, tu devrais refaire ce premier chapitre en privilégiant une situation d'abord inconnu. Les soldats arrivent au village, y a l'affrontement, puis une fois terminé, tu peux commencer à évoquer certains éléments pour placer le contexte : Un journal avec une date, un drapeau communiste, les renforts nationalistes qui arborent fièrement leur drapeau etc. :oui:

Je lirai la suite pour voir si tu as pris en compte les commentaires. Et tu n'as pas besoin de t'excuser pour tes retards, un écrivain ne devrait pas se taper un agenda précis :oui:
Prend ton temps pour peaufiner le texte, relire une fois, deux fois, passer un coup de correcteur si tu as le luxe d'en avoir un.

HelpingFR
Niveau 25
27 juin 2017 à 20:33:55

J'ai pu lire le chapitre 2, il y a toujours le même soucis du résumé, et la façon dont le personnage parle de ce qu'i lest en train de vivre, on sent juste une distance froide qui fait qu'on a du mal à entrer dedans.

Sur ce chapitre 2; tu aurais pu mieux étaler tout ça, via un dialogue. Je crois que ça aurait été intéressant. Etant donné que tu parlais du journalisme, tu aurais pu approfondir le sujet : Est-elle là pour faire de la propagande ? Que pense le héros du journalisme et de la presse en général ? Que pense-t-il de cette journaliste ? Est-elle là juste parce qu'on l'y a forcé ? Pour sa carrière, avoir son succès personnel ? Ou bien paraît elle intègre ? (Est-ce que le soldat la trouve pas mal aussi ? Après tout... Un physique gracieux qui pourrait réveiller les désirs enfouis en lui ou sa révulsion envers la profession qui ne mise que sur la forme de ses "porte-paroles". )
Je pense qu'il faut que, quand tu écris, tu dois te dire : Que ressent mon personnage, que se passe-t-il vraiment, qu'est-ce que le lecteur aimerait savoir, quels détails pourrais-je insérer pour approfondir mon univers ?
Bref, tu as du matériel, mais on sent que tu es encore novice et que tu n'exploite pas à fond tout ce matériel.

Pour la forme, ton principal problème, ça doit être la surexploitation du "c'était", "ça" etc. Ce n'est pas proscrit, j'en utilise également, mais n'en abuse pas, essaie de voir si tu ne peux pas faire des phrases plus élégantes. Je lirai la suite plus tard.

Vallerand2
Niveau 10
28 juin 2017 à 19:05:44

Chapitre 6

Paris commençait à redevenir calme, mais c'était assez horrible de voir l'état de la ville. Elle était ravagée et sale et il nous arrivait de devoir jouer les fossoyeurs. On mettait les cadavres dans la benne d'un camion et on les transportait jusqu'à un point où l'on les alignait en les couvrant de draps et de couvertures. Il arrivait que des personnes reconnaissent la victime. C'était très dur d'identifier les corps, non pas parce que certains étaient défigurés, mais parce que leurs portefeuilles avaient sans doute été volés. Quand on trouvait leurs identités, on allait les enterrer dans un terrain vague et en y plantait une croix avec l'année de naissance et l'année du décès. C'était dur pour nous, car malheureusement, parmi les morts, on trouvait des enfants ou des ados et soit ils avaient été tués par nous soit c'était les miliciens, certains étaient même des visages connus puisqu'on les voyait des temps jouer dans le quartier ou bien se balader tranquillement, comme si de rien était.

Ouais, c'était ça, malheureusement, la guerre. C'était violent et sanglant, sans compter que c'était le moment où personne ne pouvait le voir le bout du tunnel, car on a l'impression que la vie vient de s'arrêter. Cela faisait presque un an que nous étions ici et ça relevait du miracle d'avoir pu survivre autant de temps. Des camarades avaient décidé de demander leur permission et ils en avaient profité pour visiter un peu le pays, ils étaient allés à Orléans et nous avaient appris que la semaine dernière, il y avait eu deux autres débarquements : le premier était à Marseille et le second s'était fait sur la côte basque. C'était du côté de Biarritz et Saint-Jean-de-Luz et d'après le journal, ce groupe-là était déjà du côté de Bordeaux et un autre traversait la Dordogne. Nos supérieurs, nous n'avaient pas prévenu de ces débarquements et certains soldats les engueulèrent, car ils ne comprenaient pas pourquoi personne n'avaient été prévenue. Ils allèrent jusqu'à menacer Emma d'avoir rien dit et l'un essaya de s'attaquer à elle, je sorti mon pistolet et je le pointa sur la tête du soldat et je lui dit "Tu t'approche encore d'elle ou t'essaie de la toucher et je t'explose la gueule avec ce flingue.".

Évidemment, j'eus une note sur mon rapport tout comme ceux qui tentèrent de faire une mutinerie. Évidemment, j'eus une note sur mon rapport tout comme ceux qui tentèrent de faire une mutinerie. On ne s'en rendait pas compte, mais on avait une sacrée chance que l'armée soit devenue un peu plus "cool". Cela dit, ce n'était pas non plus normal que les officiers ne nous n'avaient pas prévenu. Personne ne sait pourquoi cette info ne nous a pas été communiqués et ces débarquements étaient une bonne nouvelle, car la guerre serait bientôt finie.

À mon avis, c'était un moyen de nous empêcher de crier trop vite "Victoire !" et de nous dissiper et éventuellement pendant cette période de relâchement de se faire à nouveau attaquer par les miliciens. On avait des nationalistes qui nous aidaient de temps en temps, c'était en règle générale d'anciens militaires ou policiers qui faisaient de la résistance, mais on avait aussi des partisans du Général De Gaulle. On reformait ces anciens militaires et policiers à refaire respecter l'ordre, c'était complètement con, on le savait, mais ça venait d'en haut et j'ai l'impression qu'ils ont souvent tendance à prendre les forces de l'ordres des pays où l'on va pour des imbéciles. Comme s'ils n'étaient pas assez évolués pour se défendre ou tenter de se faire respecter. Mais d'un côté, c'était normal. Ce n'était pas à nous de faire respecter la loi, on était là pour pacifier la zone, tenter de calmer le jeu à notre façon, à savoir en chassant nos ennemis avec des armes.

Vu que la situation s'était calmée, l'armée avait autorisé de nombreux journalistes et photographes à venir à Paris. Tous venaient partager ces images effroyables de Paris complètement ravagée. On trouve toujours ça impressionnant à la télé de voir des images de pays en guerre où les villes ne sont plus qu'un tas de ruines, mais quand on voit ça de nos propres yeux, c'est véritablement une vision cauchemardesque, apocalyptique même. Tous les journalistes étaient sidérés du spectacle qui se découvrait sous leurs yeux. Il y avait quand même eu des journalistes qui avaient été là-bas au début des années 70 et quelques-uns se sont fait kidnapper ou même tué. On ne retrouvera sans doute jamais leur cadavre.

Leurs fameuses images et articles, c'était aussi dans le but de montrer aux Américains le désastre et l'instabilité que pouvaient instaurer le communisme. C'était également un moyen pour eux de faire culpabiliser les communistes américains qu'ils soutenaient une idéologie mortifère. Emma essayé de faire son article de la façon la plus neutre possible, car pour elle, c'était ça le vrai journalisme, informer les gens et ne pas les influencer. Juste essayer de les faire réfléchir à ce qu'il pouvait se passer en dehors de leur pays.

Les soldats issus du débarquement arrivèrent à Paris quelques jours plus tard.

HelpingFR
Niveau 25
28 juin 2017 à 20:22:39

Chapitre 3 lu, il souffre encore des mêmes problèmes que les précédents, un effet trop résumé.
Tout s'enchaîne trop vite et il y a décidément bien trop distance avec ce qui est en train de se produire, et c'est vraiment dommage.

Soudain, je vis une traînée dans le ciel qui retombait sur nous et je criais à la journaliste "Dégagez de là !" et un mortier s'écrasa et laissa un petit cratère.

Cette phrase est finalement assez symptomatique, tu résume en une phrase ce qui pourrait faire presque un paragraphe. Et ne bourre pas les phrases de "et", utilise des virgules, ou bien, transforme tout ça en phrases courtes, ça peut aider à mettre la tension (de mon point de vue.)

HelpingFR
Niveau 25
30 juin 2017 à 22:45:58

Chapitre 4 lu. Je commence à penser qu'il faudrait plutôt que tu raconte l'histoire au présent. La combinaison passé simple + imparfait me semble incompatible avec ton style. Surtout quand on voit des fautes de conjugaison comme "je resta, je me leva" etc
Il y a toujours le problème de résumé, mais tu commence à t'en sortir en prenant le temps de décrire par exemple l'ambiance au bordel.
Quand tu parle d'explorer Paris de nuit, j'aurais espéré que tu en parles. C'est bien cool que le héros découvre ceci, mais on aimerait bien le voir nous aussi.
Aussi, le nom d'Emma sort de nulle part. Il faut vraiment que tu travaille pour introduire des dialogues afin qu'on puisse obtenir ces infos.

HelpingFR
Niveau 25
02 juillet 2017 à 17:29:48

Chapitre 5 : On note une une petite amélioration, c'est un petit pas en avant, mais j'ai toujours les mêmes remarques concernant les phrases avec "ces, c', cela" etc."
Tu abuse un peu trop du "on devait". Essaie peut-être de t'en débarrasser. Utilise plutôt "Nous", je pense que le texte gagnerait en élégance.
Et aussi, il n'y a pas besoin de préciser "c'est dur, c'est horrible." C'est assez minimaliste :(

Je te ferai peut-être un commentaire plus détaillé pour le dernier chapitre en date. Peut-être noter quelques coquilles.

HelpingFR
Niveau 25
04 juillet 2017 à 18:34:38

Paris commençait à redevenir calme, mais c'était assez horrible de voir l'état de la ville.

Tu devrais retravailler la deuxième phrase, je pense.
"Mais la ville avait été laissé dans un état horrible" par exemple. Tu vire le "c'était" ainsi.

Elle était ravagée et sale et il nous arrivait de devoir jouer les fossoyeurs. On mettait les cadavres dans la benne d'un camion et on les transportait jusqu'à un point où l'on les alignait en les couvrant de draps et de couvertures.

où on les alignait*
Comme je l'ai dit avant, change le on en nous.

Il arrivait que des personnes reconnaissent la victime.

Une seule victime ?
Remplace plutôt la victime par "un proche". Approfondi en parlant de père, de maris, de fils. De mères, de femmes, de filles. Il y aura déjà plus d'impact.

C'était très dur d'identifier les corps, non pas parce que certains étaient défigurés, mais parce que leurs portefeuilles avaient sans doute été volés.

Sans doute ? Tu devrais retirer ça. Retire aussi le "c'était très dur d'"
Je te conseille "Identifier les corps se révélait difficile. Certains visages étaient méconnaissables. Et l'absence de portefeuille n'aidait pas."

Quand on trouvait leurs identités, on allait les enterrer dans un terrain vague et en y plantait une croix avec l'année de naissance et l'année du décès. C'était dur pour nous, car malheureusement, parmi les morts, on trouvait des enfants ou des ados et soit ils avaient été tués par nous soit c'était les miliciens, certains étaient même des visages connus puisqu'on les voyait des temps jouer dans le quartier ou bien se balader tranquillement, comme si de rien était.

Change le "c'était dur". Et la phrase est trop longue et à retravailler.

Ouais, c'était ça, malheureusement, la guerre. C'était violent et sanglant, sans compter que c'était le moment où personne ne pouvait le voir le bout du tunnel, car on a l'impression que la vie vient de s'arrêter. Cela faisait presque un an que nous étions ici et ça relevait du miracle d'avoir pu survivre autant de temps. Des camarades avaient décidé de demander leur permission et ils en avaient profité pour visiter un peu le pays, ils étaient allés à Orléans et nous avaient appris que la semaine dernière, il y avait eu deux autres débarquements : le premier était à Marseille et le second s'était fait sur la côte basque. C'était du côté de Biarritz et Saint-Jean-de-Luz et d'après le journal, ce groupe-là était déjà du côté de Bordeaux et un autre traversait la Dordogne. Nos supérieurs,

J'ai surligné les phrases avec les c', c'est, cela. Je suis sûr qu'il y a des phrases plus élégantes pour les remplacer;

nous n'avaient pas prévenu de ces débarquements et certains soldats les engueulèrent,

Un peu trop familier, je trouve.

car ils ne comprenaient pas pourquoi personne n'avaient été prévenue.

J'ai une impression de répétition.

Ils allèrent jusqu'à menacer Emma d'avoir rien dit et l'un essaya de s'attaquer à elle, je sorti mon pistolet et je le pointa sur la tête du soldat

de n'avoir rien dit*
L'un d'eux essaya*
Je dégainai* (plus élégant que sorti)
je le pointai*
Sur la tête de l'agresseur*

et je lui dit "Tu t'approche encore d'elle ou t'essaie de la toucher et je t'explose la gueule avec ce flingue.".

"Tu t'approche encore d'elle ou t'essaie de la toucher et je t'explose la gueule" affirmai-je avec détermination. Je trouve que ça sonne mieux. Et ça coupe l'accumulation des "et"

Évidemment, j'eus une note sur mon rapport tout comme ceux qui tentèrent de faire une mutinerie. Évidemment, j'eus une note sur mon rapport tout comme ceux qui tentèrent de faire une mutinerie. On ne s'en rendait pas compte, mais on avait une sacrée chance que l'armée soit devenue un peu plus "cool". Cela dit, ce n'était pas non plus normal que les officiers ne nous n'avaient pas prévenu. Personne ne sait pourquoi cette info ne nous a pas été communiqués et ces débarquements étaient une bonne nouvelle, car la guerre serait bientôt finie.

Double phrase qui a du passer à la relecture.
Remplace cool par souple.
Cela-dit, il n'était pas normal*
Essaie de varier le "ne nous aient pas prévenus". Dans tout le texte, je dois l'avoir déjà lu trois fois.
La dernière phrase passe soudainement au présent avant de repartir a passé.

À mon avis, c'était un moyen de nous empêcher de crier trop vite "Victoire !" et de nous dissiper et éventuellement pendant cette période de relâchement de se faire à nouveau attaquer par les miliciens.

trop de et. Coupe la phrase. Sinon, l'information aurait pu être cachée pour éviter qu'elle ne tombe aux mains de l'ennemi ?

On avait des nationalistes qui nous aidaient de temps en temps, c'était en règle générale d'anciens militaires ou policiers qui faisaient de la résistance, mais on avait aussi des partisans du Général De Gaulle. On reformait ces anciens militaires et policiers à refaire respecter l'ordre,

faire respecter l'ordre, ça passe.

c'était complètement con, on le savait, mais ça venait d'en haut et j'ai l'impression qu'ils ont souvent tendance à prendre les forces de l'ordres des pays où l'on va pour des imbéciles. Comme s'ils n'étaient pas assez évolués pour se défendre ou tenter de se faire respecter. Mais d'un côté, c'était normal.

Peut-on vraiment parler de forces de l'ordre quand il s'agit d'anciens militaires, flics et civils ? En quoi, finalement, est-ce idiot de former ceux qui n'ont pas combattu depuis longtemps et ceux qui n'ont pas combattu du tout ?

Ce n'était pas à nous de faire respecter la loi, on était là pour pacifier la zone, tenter de calmer le jeu à notre façon, à savoir en chassant nos ennemis avec des armes.

Notre rôle n'était pas de faire respecter la loi, mais de pacifier la zone et le pays, de calmer le jeu...
C'est bien mieux comme ça. On vire le "c'était" et le "on était". A toi de voir si tu souhaite la tourner comme il te chante.

Vu que la situation s'était calmée, l'armée avait autorisé de nombreux journalistes et photographes à venir à Paris. Tous venaient partager ces images effroyables de Paris complètement ravagée.

les images*

On trouve toujours ça impressionnant à la télé de voir des images de pays en guerre où les villes ne sont plus qu'un tas de ruines, mais quand on voit ça de nos propres yeux, c'est véritablement une vision cauchemardesque, apocalyptique même.

Je pense que tu devrais plutôt décrire ça du point de vue des journalistes, du moins, en les décrivant. Montre qu'ils sont intimidés, horrifiés, effarés par ce qu'ils voient. Ne donne pas à ton soldat une omniscience. Aussi, un autre symptôme que je note, parle plus du soldat, plutôt que de lui ou de ses camarades. Ca contribue encore plus à rendre à dépersonnaliser le personnage principal qui se contente de juste raconter les événements sans aller dans les détails. Il se définit toujours par ses camarades, du coup, il perd en personnalité.

Tous les journalistes étaient sidérés du spectacle qui se découvrait sous leurs yeux. Il y avait quand même eu des journalistes qui avaient été là-bas au début des années 70 et quelques-uns se sont fait kidnapper ou même tué. On ne retrouvera sans doute jamais leur cadavre.

Là encore, problème de temps. En fait, là, tu décris ce que je voulais voir dans la remarque précédente. Les coquilles :
"quelques-uns avaient été enlevés, et probablement assassinés. Les corps ne seraient probablement jamais retrouvés.

Leurs fameuses images et articles, c'était aussi dans le but de montrer aux Américains le désastre et l'instabilité que pouvaient instaurer le communisme. C'était également un moyen pour eux de faire culpabiliser les communistes américains qu'ils soutenaient une idéologie mortifère. Emma essayé de faire son article de la façon la plus neutre possible, car pour elle, c'était ça le vrai journalisme, informer les gens et ne pas les influencer. Juste essayer de les faire réfléchir à ce qu'il pouvait se passer en dehors de leur pays.

Il s'agissait surtout de montrer aux Américains... mais aussi un moyen de faire culpabiliser les communistes américains qui soutenaient.
Emma essaya*
car pour elle, le vrai journaliste consistait à informer les gens et non les influencer*

Les soldats issus du débarquement arrivèrent à Paris quelques jours plus tard.

Des débarquements plutôt non ?

Voilà voilà, ce fut un long commentaire. J'espère qu'il va t'aider à mieux situer tes problèmes et t'aider à les corriger.
Je t'ai proposé une façon de remanier certaines phrases mais ce n'est pas universel.
Aussi, relis-toi. Vraiment :oui:
Au minimum deux fois :oui:

Vallerand2
Niveau 10
09 juillet 2017 à 20:00:32

Chapitre 7

Leur arrivée fut sobre, les quelques habitants regardaient les engins passer. Quelques uns applaudirent, d'autres étaient assis par terre et les regardaient d'un air las. Quand ils s'arrêtérent, un soldat sauta d'un véhicule sous l'acclamation de ses camarades, il avait dans ses mains un drapeau communiste et à l'aide de son zippo, il le brûla. Tous le monde hurlait de joie, et il brandissait fiérement le drapeau qui était en train de brûler dans ses bras avant de le jeter par terre. Il cracha dessus et d'autres personnes l'imitérent. Mes camarades le piétinèrent alors qu'il était encore en train de cramer.

Ils mangèrent avec nous et racontèrent leur traversée de la France. Ils avaient traversés la France sous les acclamations de certains villageois et éliminant également des miliciens. Un des groupes avaient été à moitié décimés à cause d'une embuscade en Auvergne et ils avaient faillit tous mourir si un appui aérien n'était pas intervenu. Ce fut un sacré périple pour eux.

Bien que leurs histoires et anecdotes étaient incroyables, ça nous empêchaient pas de nous dire qu'ils étaient arrivés tard car nous avions finis de pacifier Paris et qu'eux ne serviraient plus que de nettoyeurs et non de renforts. Enfin, je suis de mauvaise foi parce qu'ils permettraient de dissuader certainement de nouveaux assauts sur la ville.

Deux mois après leur arrivée, un bataillon du génie civil arriva avec tout leur attirail pour nettoyer la ville. On trouvait encore des cadavres sous les gravats et nous trouvions également des explosifs artisanaux ainsi que des caches d'armes. Elles étaient très nombreuses, ces cachettes. Il fallait les répertorier histoire de dire au futur gouvernement français de faire attention à ces zones et c'était la même chose partout, même dans les zones qui n'étaient pas touchées par le conflit. Bien entendu, nous les avions neutraliser afin qu'elles ne soit plus réutilisée.

On était en janvier 1979 et les intempéries nous avaient fait prendre une retard énorme. Il y avait eu de la neige et de la pluie et énormément de nos hommes étaient tombés malades, moi aussi j'étais tombé malade mais certains en sont morts. Je suis pas passé non plus très loin de la mort si je n'avais pas été dans un de ces hôpitaux de fortune. Dès que je fus remis sur pied, je retournai aider mes camarades et je pris quelques souvenirs de guerre, c'était beacoup de douilles et une douille d'obus. Nos supérieurs avaient autorisés à tout le monde de ramener un petit souvenir de Paris et c'est ce que firent beaucoup de soldats.

Vu la motivation que nous avions, le gouvernement décida de nous récompenser par une surprise qui allaient plaire à tout le monde. Il s'agissait d'un concert de KISS et j'avoue que c'était une très belle récompense surtout que les membres de ce groupe étaient venus nous saluer et prendre photos individuelles. Le concert avait aussi été un moyen de nous faire oublier ce que nous venions de voir ou avions pu voir.

Début juillet, il y avait des sociétés de travaux publics étrangère qui vinrent en France pour reconstruire le pays. Les grues poussèrent en quelques semaines et la circulation d'engins de chantier se faisait plus dense. La ville redevenait vivante et petit à petit, les bataillons et régiments quittèrent le pays. Emma était toujours avec moi et devant mon régiment, je la demandai en mariage. Je n'avais pas envie de me marier dans un pays en guerre et ce fut en décembre 1980 que je mariais avec elle à Nashville, dans le Tennessee.

Ce fut un beau mariage. Je portais fièrement mon uniforme et elle portait une longue robe blanche avec des longs gants blancs de satin. J'avais l'impression d'être un autre homme et surtout l'impression de ne jamais avoir vécu ce que j'ai pu vivre pendant un an et demi.

Aujourd'hui, j'ai laissé cette période derrière moi car c'est trop horrible. Quand mes deux enfants me demandaient ce que j'avais fais pendant la guerre, je ne savais jamais quoi leur répondre parce que c'est indescriptible et horrible. Je n'arrivais jamais à trouver les mots justes et j'esquivais toujours leurs questions. Chaque fois que je vois ces reportages de guerre, je peux pas m'empêcher de repenser à cette guerre civile et j'ai dû mal à retenir mes larmes quand je vois ces enfants pleurer ou blessés parce que j'en ai vu plein, des mômes de leur âge.

Une guerre, ça vous annéantit, peu importe que vous soyez un civil ou un soldat. Ca peut tellement annéantir que certains de mes camarades ont fait de grosses dépressions et soit dans le meilleur des cas, certains sont devenus alcooliques et dans le pire des cas ils se sont suicidés. J'ai failli passer par cette case mais je me suis fait aider par ma famille et ma femme. Mon père comprenait ce que j'avais pu ressentir puisqu'il avait vécu la même chose que moi en Normandie et il m'a aidé à extérioriser tout ça. C'est d'ailleurs lui qui m'a encouragé à écrire ce livre parce qu'il voulait que vous, lecteurs, sachiez ce qu'est une guerre car c'est pas ce que vous pouvez voir dans des films de guerre ou à la télé, non c'est bien plus intense et violent que ça.

FIN

Vallerand2
Niveau 10
10 juillet 2017 à 19:25:18

Chronologie

Mai 1968: Violentes émeutes à Paris

Juillet 1968-Mars 1979: Guerre civile en France

1982: Mise en place d'un régime démocratique. Valéry Giscard-D'estaing devient président et nomme François Mitterand comme Premier Ministre.

1985: Attentat à l'Assemblée Nationale provoquée par d'anciens soixantehuitards.

1988: Tentative de renversement du pouvoir par le Premier Ministre

1993: Installation d'une base militaire américaine sur le territoire nationale

2000: Après vingt et un ans de travaux, la capitale est entièrement reconstruite et l'architecture a été modifiée et modernisée.

2003: Instabilité et début de tension sociales.

2008: Début de famine après la crise des subprimes.

2010-2013: Nouvelle guerre civile

HelpingFR
Niveau 25
16 juillet 2017 à 17:56:10

Lu

Ils mangèrent avec nous et racontèrent leur traversée de la France. Ils avaient traversés la France

répétition de traverser

Un des groupes avaient été à moitié décimés à cause d'une embuscade en Auvergne et ils avaient faillit tous mourir si un appui aérien n'était pas intervenu. Ce fut un sacré périple pour eux.

sans un appui aérien irait mieux, ça te permet de virer un verbe être. Je pense que la dernière phrase est de trop. Nul besoin d'ajouter "Oh, c'était dur" (par exemple). Le simple récit devrait suffire à monter comme c'est censé être.

Deux mois après leur arrivée, un bataillon du génie civil arriva avec tout leur attirail pour nettoyer la ville. On trouvait encore des cadavres sous les gravats et nous trouvions également des explosifs artisanaux ainsi que des caches d'armes.

Je trouve pas ça très beau, on passe du "on" au "nous", tu devrais choisir :(

c'était beacoup de douilles et une douille d'obus.

répétition de douille

La ville redevenait vivante et petit à petit,

Pas très élégant. La ville revivait ou la ville renaissait ?

J'avais l'impression d'être un autre homme et surtout l'impression de ne jamais avoir vécu ce que j'ai pu vivre pendant un an et demi.

Quelle belle gestion du stress post-traumatique :hap:

Aujourd'hui, j'ai laissé cette période derrière moi car c'est trop horrible.

Même remarque. Il y a un meilleur moyen de parler de ce qu'il a vécu par un "c'est trop horrible".

Quand mes deux enfants me demandaient ce que j'avais fais pendant la guerre, je ne savais jamais quoi leur répondre parce que c'est indescriptible et horrible.

Encore un "c'est horrible" :(

Ca peut tellement annéantir que certains de mes camarades ont fait de grosses dépressions et soit dans le meilleur des cas, certains sont devenus alcooliques et dans le pire des cas ils se sont suicidés.

Cette phrase est à retravailler.

Je vois qu'il y a beaucoup d'améliorations. Le texte souffre toujours d'une trop grande présence de verbes "avoir" et "être", ainsi que tout ce qui est "c'" "c'est" "c'était" "cela"
Quelques coquilles, et aussi, un temps qui parfois passe du passé au présent, puis retour au passé.
Bon, avec la fin, je comprend qu'il s'agit d'un récit couché sur un livre, mais je pense qu'un soldat aurait tout de même eu bien plus de choses à raconter. Surtout quand je vois la chronologie qui suit que finalement, j'aurais préféré voir dans le récit lui-même que dans un document annexe.

Si le format te plait tout de même dans l'idée d'utiliser un style "parlé", tu pourrais changer le contexte pour troquer ça avec une interview. Le personnage se retrouve face à une journaliste qui lui pose des questions. Qu'avez-vous fait ? Quand êtes-vous arrivé à tel endroit ? Que saviez-vous avant d'aller au front ?
Ce genre de choses.

Je te souhaite bonne continuation si tu souhaite nous faire partager d'autres écrits :oui:

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Sujet : La Mort nous guette
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