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Sujet : [Idée S-F] Gaïa+
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antoinelab01
Niveau 9
15 septembre 2017 à 17:44:23

Bonjour à tous je suis nouveau sur ce forum, j'ai le projet d'écrire un récit de science-fiction et je vous mets le prologue pour avoir vos commentaires sur l'idée et le style, n'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ce n'est qu'un premier jet, et surtout je veux savoir si vous comprenez bien car il y a beaucoup d'explications dans le prologue et je ne suis pas sur que ce soit clair. Je n'aime pas trop le dernier paragraphe mais je n'ai pas vraiment le choix de le mettre car il contient des explications importantes sur le fonctionnement du monde nécessaires à la compréhension, et je vois pas trop comment l'améliorer.

Depuis l’an 2193 de l’ère pré-virtuelle, l’humanité n’existe plus. Pas un seul humain qui vive dans toute l’immensité de l’univers. Et pourtant… Et pourtant, quelque part aux confins du système solaire entre la ceinture de Kuiper et le nuage d’Oort, à plus de cinquante milliards de kilomètres de la terre, un immense vaisseau avance seul au beau milieu du vide intersidéral. À l’intérieur? Pas davantage d’hommes, mais des milliers de robots de toute sorte s’occupant de maintenir le véhicule en bon état et surtout, surtout… Un gigantesque ordinateur faisant tourner le programme le plus monumental de toute l’histoire de l’informatique... Les dernières traces de l’humanité… Gaïa+…

Le projet Gaïa+ a été initié dans les années 2000 par un regroupement de savants plus ou moins toqués tous animés par la même ambition : la création d’un monde virtuel d’un réalisme frôlant la perfection dans lequel tous les humains pourraient vivre un jour même une fois leur corps matériel détruit et surtout même après l’éventualité de la destruction de la Terre. Si à ses débuts, le projet était largement considéré comme utopique et irréalisable et pataugeait un peu à cause du manque de technologies assez avancées, la tendance s’est inversée dans les années 2060 grâce aux découvertes du savant Ernest Walsh qui ont rendues possible le téléchargement de l’esprit. Les scientifiques étaient désormais en mesure de télécharger la conscience de n’importe qui dans un ordinateur suffisamment puissant. Le cerveau de l’individu, gardé intact par processus de plastination, était découpé en tranches ultrafines par une lame de diamant extrêmement précise, suite à quoi chaque tranche était minutieusement analysée par l’ordinateur et la conscience les résultats étaient converti en fichier informatique contenant la conscience de la personne. Cela impliquait bien évidemment la mort terrestre de l’individu téléchargé, mais plusieurs personnes, particulièrement des gens condamnés à mourir à cause d’une maladie grave, demandèrent tout de même de se faire télécharger dans l’espoir d’être ressuscités un jour par ce moyen. Suite à ces avancées technologiques d’une importance capitale, le projet Gaïa+ continua à avancer lentement mais sûrement. Pendant plus d’un siècle, des programmeurs calés en matière de réalité virtuelle continuèrent de peaufiner le monde virtuel qui accueillerais les consciences humaines tandis que des ingénieurs, astronomes et roboticiens travaillaient à la construction d’un immense vaisseau dirigé par des robots destiné à transporter l’ordinateur ultrapuissant qui ferait fonctionner le programme Gaïa+. Or, dans la deuxième moitié du XXIIe siècle, l’entreprise a du se hâter en raison de catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et de plus en plus destructrices. Ce qui devait arriver arrivait : l’espèce humaine était allée trop loin et avait complètement saccagé sa propre planète. Durant ces années de troubles, des milliards de personnes de tous les pays se firent télécharger en masse, voyant la fin arriver. Finalement, en 2193, tout était fin prêt. Les derniers scientifiques restés en vie sur Terre se téléchargèrent eux-mêmes et l’immense engin décolla. Au même moment, Gaïa+ se mettait automatiquement en marche, signant le début d’une toute nouvelle ère : l’ère virtuelle.

En l’an 112 de l’ère virtuelle, Gaïa+ compte 18 milliards de citoyens, répartis sur 53 serveurs de 7 types différents. Chaque serveur est un monde à part entière : il a sa géographie, ses traditions, ses lois. Les 7 serveurs de type Alpha se comportant exactement comme l’ancien monde réel : ils sont régis par les mêmes « lois universelles » et leurs habitants vivent normalement, ils travaillent, dorment, mangent et ressentent des émotions comme pendant l’ère pré-virtuelle. La majorité des habitants des serveurs Alpha vivent sur Alpha 1, un serveur calqué entièrement sur la vieille Terre, avec l’ensemble de la géographie parfaitement respectée. Les 15 autres serveurs ont une géographie complètement inventée, mais les lois restent les mêmes. Une seule différence: après leur mort, les habitants peuvent se réincarner dans un nouveau corps, leur conscience ayant été sauvegardée quelque part dans le fichiers du monde. Ensuite viennent les 12 serveurs Beta, les plus peuplés de Gaïa+. À l'opposé des serveurs Alpha, dont la population est plus conservatrice et a choisi de vivre comme avant, ceux-ci sont habités par des gens désireux d'une belle vie sans problèmes: en effet, dans tous ces serveurs, la douleur, la maladie et la tristesse ont été abolis, de même que la souffrance, la faim ou encore la haine. Tout citoyen a accès à un écran de contrôle virtuel, qu'il peut faire apparaitre à volonté et à partir duquel il peut obtenir n'importe quel objet, que ce soit une pomme, un livre ou encore une immense villa en marbre ou encore se téléporter à n'importe quel endroit dans le serveur. Les autres types de serveurs sont plus expérimentaux et très peu peuplés : dans les serveurs Gamma, par exemple, les « lois universelles » ainsi que plusieurs paramètres comme la gravité, la luminosité ou la température ambiante changent aléatoirement toutes les 24h, afin d'offrir une expérience amusante à leurs habitants aventureux. Enfin, l'unique serveur Oméga, le plus important de tous, n'est en réalité qu'une immense ville s'étendant sur des kilomètres. C'est là que tous les savants, inventeurs et artistes travaillent au bon fonctionnement du monde virtuel. Tandis que des programmeurs s'occupent d'améliorer les différents programmes qui composent Gaïa+ et d'y corriger les bugs et problèmes qui s'y glissent, des astronomes et ingénieurs envoient des ordres aux robots qui dirigent le vaisseau afin que celui-ci ne rencontre aucun obstacle et des artistes et inventeurs de toute sorte passent leur temps à créer des œuvres d'art, des jeux, des mets originaux ou à composer de la musique pour le plaisir de tous les habitants.

Chimene_Azalee
Niveau 18
15 septembre 2017 à 18:06:16

Alors le concept est cool, mais un prologue comme ça c'est non.

Un prologue doit apporter à l'histoire. Là j'ai lu un synopsis.

C'est ce que j'appelle un prologue Wikipédia. Un lecteur doit découvrir l'univers par le biais du récit et non pas un prologue manuel d'instruction du livre, vois tu ce que je veux dire ?

antoinelab01
Niveau 9
15 septembre 2017 à 18:12:28

Ouais je comprend je vais essayer de régler ça mais il faut quand même que j'explique un minimum au début parce que sinon lecteur va être complètement perdu c'est surtout ça qui pose problème.
C'est seulement le 3e paragraphe que tu trouves trop "encyclopédique" ou les 2 autres aussi?

Chimene_Azalee
Niveau 18
15 septembre 2017 à 18:37:20

Bah ce que tu peux faire, c'est un prologue en 2060, où le professeur vient de finir d'inventer son téléchargement et il explique à un collègue ou son équipe que c"est le futur de l'humanité, etc, et ensuite chapitre 1 dans les serveurs

--crazymarty--
Niveau 10
15 septembre 2017 à 21:47:42

Soyons clair : plus c'est simple, mieux c'est. Exit donc les prologues, ainsi que le technobabillage. Attaque directement par les chapitres, travaille d'abord sur l'ambiance et les personnages. Les explications viendront avec l'intrigue et la tension dramatique.

antoinelab01
Niveau 9
16 septembre 2017 à 00:14:54

Ok merci des conseils si vous en avez d'autres je suis toujours preneur je suis plutôt débutant

antoinelab01
Niveau 9
17 septembre 2017 à 17:54:54

D'autres avis?

Pseudo supprimé
Niveau 10
17 septembre 2017 à 18:00:14

Je trouve le pitch hyper prometteur, mais il faut absolument revoir la façon de le présenter en effet. :oui:

antoinelab01
Niveau 9
25 septembre 2017 à 00:10:41

Merci encore pour vos conseils (merci Chimene_Azalee pour l'idée du scientifique qui explique à ses collègues), j'ai réécrit un prologue plus dynamique mais qui permet tout de même de savoir les infos de base pour bien comprendre la suite. Les persos dans le prologue ne reviendront plus dans l'histoire, qui se déroule plus de 200 ans après, mais j'y ferai surement référence de temps à autre.

Depuis l’an 2193 de l’ère pré-virtuelle, l’humanité n’existe plus. Pas un seul humain qui vive dans toute l’immensité de l’univers. Et pourtant… Et pourtant, quelque part aux confins du système solaire entre la ceinture de Kuiper et le nuage d’Oort, à plus de cinquante milliards de kilomètres de la terre, un immense vaisseau avance seul au beau milieu du vide intersidéral. À l’intérieur? Pas davantage d’hommes, mais des milliers de robots de toute sorte s’occupant de maintenir le véhicule en bon état et surtout, surtout… Un gigantesque ordinateur faisant tourner le programme le plus monumental de toute l’histoire de l’informatique... Les dernières traces de l’humanité… Gaïa+…

Ère pré-virtuelle, 2026, Lausanne

Le fameux scientifique Ernest Walsh trônait au bout de la table, son regard fixe et déterminé parcourant l’assemblée de ses collègues venus l’écouter. Tous brûlaient d’impatience de connaître les détails de la nouvelle idée de génie qu’il avait eu, lui, l’inventeur de la machine à télécharger l’esprit. La plupart n’en connaissaient que le nom : Gaïa+, leur avait-on dit. Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier?
— Silence, s’il-vous-plait. Nous allons commencer.
Tous se turent ­et le professeur commença à exposer son projet.
— Bonjour à tous et à toutes. Je vous remercie chaleureusement d'être venus en si grand nombre et vous souhaite la bienvenue à cette importante réunion. Plusieurs d'entre vous ont déjà entendu des rumeurs à propos de mon projet, aussi vais-je clarifier les choses tout de suite. Le téléchargement de l'esprit est une bien belle technologie, mais à quoi bon stocker la conscience d'un être humain dans un ordinateur si nous ne savons pas quoi en faire? Certes, nous pensons être capable, dans les années à venir, de transférer cette conscience dans un corps robotique, afin de donner une deuxième vie à l'individu téléchargé, mais mon idée va plus loin que ça. Comme nous le savons tous, notre planète est particulièrement mal en point, et les dernières études menées par notre cher Fred Peterson, ici présent, ne lui donnent que 100 à 200 ans avant qu'elle ne devienne inhabitable, si la tendance se maintient. Les tentatives d'exploration de Mars ont lamentablement échoué, et toutes les autres planètes de notre système solaire sont totalement invivables, ce qui exclut la possibilité d'un déménagement de l'humanité sur une nouvelle planète. Or, voici ce que je propose : si nous ne pouvons pas trouver de nouvelle Terre, créons-la nous même. Pas une planète réelle, bien évidemment, je ne suis pas fou à ce point. Non, ce qu'il nous faut, c'est une planète virtuelle...
Des murmures de surprise et d'incompréhension parcoururent la salle. Walsh esquissa un léger sourire, satisfait de l'effet qu'il avait créé, et repris ses explications.
— Vous êtes probablement tous en train de vous demander si je plaisante ou si j'ai tout simplement perdu la boule. Rassurez-vous, je suis parfaitement sain d'esprit. L'idée peut vous paraitre farfelue, mais, avec un ordinateur suffisamment puissant, des années de recherche et de travail ainsi que tous nos cerveaux réunis, je vous assure que c'est faisable. Je travaille à la préparation de ce projet depuis presque cinq ans, et le téléchargement de l'esprit est la clé qu'il nous manquait pour le mettre en marche. Désormais, tous les hommes et femmes qui le désireront pourront être téléchargés à l'intérieur du super-ordinateur et, lorsque le programme sera lancé, ils constitueront la toute nouvelle population de Gaïa+.
Fred Peterson se leva et interrompit le discours enflammé du scientifique.
— Votre idée est bien belle Walsh, mais, à long terme, elle est vouée à l’échec. Mes recherches indiquent clairement que les catastrophes qui frapperont la Terre dans les siècles à venir ne seront pas de simples désastres naturels comme ceux auxquels nous sommes habitués. Notre planète se fragmentera pour revenir à un état semblable à celui qu'elle avait il y a 4 millions d’années : une immense boule de lave et de magma à l’atmosphère irrespirable. L’humanité ne survivra pas, et votre ordinateur non plus. Vous pourriez certes le protéger un temps avec des murs de bétons ou d’acier mais, tôt ou tard, il sera détruit et votre beau programme cessera de fonctionner sur le champ.
— Vous posez là un problème important, mon cher M. Peterson, que j’allais justement aborder. Vous avez totalement raison, il serait irréaliste d’espérer que le super-ordinateur reste intact sur Terre, et c’est pourquoi je ne compte pas le laisser là. Présentement, mon collègue Jon Clarke travaille à la confection des plans d’un immense vaisseau complètement autonome qui serait en mesure d’emporter l’ordinateur dans l’espace, loin de la Terre et de tout ce qui pourrait l’endommager. Des robots s’occuperaient de le maintenir en bon état et dans la bonne direction, mais, si tout fonctionne comme prévu, il serait possible de donner des ordres à ces robots depuis Gaïa+, afin de garder le contrôle du vaisseau.
— Je dois l’admettre, M. Walsh, tout cela me semble bien ingénieux et réfléchi, intervint Richard Dayne, un des savants invités. Je ne suis pas roboticien et encore moins ingénieur spatial, je vous fait donc confiance sur le point du vaisseau, mais, en temps que programmeur, Gaïa+ m’intéresse tout particulièrement. C’est loin d’être une mince affaire que de recréer une planète entière et ses interactions avec les habitants mais, avec suffisamment de temps, ça doit être réalisable. Je serais curieux de voir comment vous pensez organiser ce monde virtuel. Sera-t-il une copie exacte de la Terre, ou pensiez-vous y apporter des modifications? Car, bien sûr, l’avantage de créer notre propre monde est la possibilité de le façonner comme il nous plait. D’y retirer tout ce qui est négatif pour en faire un monde presque parfait, si vous voyez ce que je veux dire.
— Je vous arrête immédiatement, s'écria Joël Rosselet, éthicien spécialisé dans le domaine des neurosciences, car ce que vous proposez est révoltant. L'homme est une créature imparfaite, et tenter de le placer dans un monde parfait ne rime à rien. Il est extrêmement dangereux de tenter de modifier notre propre monde, car qui sait où cela nous mènera ensuite. Non, M. Walsh, j'espère fort que Gaïa+ sera parfaitement calqué sur le monde réel, sans quoi vous perdrez mon soutien, et probablement aussi celui de beaucoup d’autres gens influents.
—Votre commentaire me désole particulièrement, M. Rosselet, répondit Dayne. Partout, et à toutes les époques, il y aura toujours des gens comme vous pour cracher sur le progrès. Si on les écoutaient toujours, on en serait encore à chasser avec des bâtons et à vivre dans des grottes sans feu ni outils. L’humain est fait pour évoluer, et les technologies sont là pour nous offrir une meilleure vie. Ce projet ne fait pas exception, aussi devons-nous en profiter pour créer le meilleur monde possible pour l’humanité.
L'éthicien allait répliquer, mais Walsh interrompit le débat.
— Cessez donc de vous disputer inutilement avant même de connaitre les détails. Avec l'aide de plusieurs philosophes éminents, j'ai déjà réfléchi à ce dilemme et la solution vous satisfera tous deux. Gaïa+ sera divisée en plusieurs serveurs différents, et nous pourrons ajuster les «lois» de chaque serveur comme nous le désirons. Ainsi, nous aurons les serveurs Alpha, entièrement calqués sur le monde réel, pour les gens plus conservateurs, et les Beta, les serveurs «améliorés». Dans les serveurs Beta, on pourra abolir la maladie, la souffrance, la haine et tout autre concept négatif afin d'offrir une bien meilleure vie à tous ceux qui décideront d'y vivre.
— Ça me semble un compromis acceptable, acquiesça Joël Rosselet, aussitôt imité par Richard Dayne.
— Nous pourrons aussi créer d'autres types de serveurs, avec des lois spéciales, afin d'offrir la plus grande variété de choix possible aux habitants. Et puis, il faudra continuer à gérer le monde même une fois tous téléchargés, c'est pourquoi nous devrons créer un serveur Oméga, réservé aux travailleurs de Gaïa+: les programmeurs s'occupant de retravailler et d'améliorer le programme global ainsi que les techniciens gérant le vaisseau et tous ses robots.
— Il reste encore la question du financement, intervint Kyle Smith, neurologue. Un tel projet coûtera des milliards de dollars.
— En effet, et les démarches pour cela sont déjà enclenchées. Les gouvernements de la Finlande, la Norvège, de la Suisse et du Japon ont déjà accepté de nous appuyer dans nos démarches, et je suis plutôt confiant pour ce qui est des États-Unis, du Canada, de la France, de l'Angleterre et de l'Australie. Je ne crois pas qu'il y aura de problèmes de ce côté.

Trois heures plus tard, les savants quittaient la salle, la tête pleine d'idées révolutionnaires qui pourraient sauver l'humanité. Au final, la réalisation du projet Gaïa+ prit beaucoup plus de temps que prévu, à cause de nombreux soucis financiers et technologiques. Malgré tout, en 2193, plus de 150 ans après la fameuse réunion, les arrières petits-fils des premiers savants à avoir travaillé sur Gaïa+ faisaient décoller le gigantesque vaisseau et le programme se mettait en marche, signant le début d'une nouvelle ère: l'ère virtuelle.L

antoinelab01
Niveau 9
25 septembre 2017 à 00:12:23

Qu'en pensez-vous? C'est mieux que le premier? Est-ce que je devrais encore le retravailler? Le style c'est bien?

AlexGnar4j5
Niveau 5
25 septembre 2017 à 00:50:05

Déjà il y a une grande différence entre les deux textes: l'un raconte, l'autre montre. Effectivement, le premier ne collait pas pour un prologue, ça n'introduisait pas l'histoire, ça en résumait une partie. Le second par contre en prend la direction!

On a une idée globale de l'univers dans lequel tu nous plonges et je dois avouer que j'aime beaucoup. Je suis assez emballé par l'idée de la vie virtuelle, même si c'est encore assez flou au niveau des explications scientifiques ;-)

Le discours du scientifique est relativement bien écrit et structuré, mais manque d'humanité. Tu pourrais faire bouger ton personnage, des gestes des bras, un ton différent. Même chose pour les gens dans la salle, choqués? applaudissent ? D'ailleurs, je trouve qu'ils sont un peu vite convaincu? Je suis pas certain d’adhérer immédiatement à l'idée de me retrouver dans un monde virtuel ? On a l'impression qu'il les a convaincu en 5 min, que hop le vaisseau a été bâti quelques années plus tard et que tout est parfait ^^

Petit soucis de chronologie: le scientifique a déjà des accords financier avec certains pays alors qu'il présente seulement son projet à, ce qui semble être, ses plus proches collaborateurs?
Et je suis pas fan de la fin, le dernier paragraphe ne colle pas avec le reste du texte, pour moi ça va trop vite, on passe de "Trois heures plus tard", à "150 ans plus tard" en deux ligne sans vraiment de transition.Je pense que tu peux terminer ton prologue sur la clôture de la réunion avec le scientifique qui murmure pour lui même, ou qui le hurle dans la salle de réunion: "Le projet Gaïa est né" ou "Voici l'ère virtuelle". Enfin dans le style pour coller avec le reste. :)

Donc pour répondre à tes questions:
Oui à retravailler (c'est toujours améliorable), amener des détails à ton texte qui le rendront plus véridique (sans toutefois tomber dans l’excès, ça reste un prologue) et attention aux répétitions et fautes d'orthographe (je suis mal placé pour dire ça, j'en fais 15 par phrases, mais beaucoup se braqueront en lisant ton texte à cause des erreurs, c'est dommage :( ).

Sinon le style est bon, c'est relativement fluide à lire et les idées sont vraiment bonnes!
Bon courage! :ok:

PS: Néanmoins je ne te conseillerais pas de commencer avec un prologue, on a tendance à vouloir le faire pour expliquer et planter le décor parce que ça paraît plus simple, mais c'est souvent inefficace et revient à se tirer une balle dans le pied :oui: D'ailleurs beaucoup sont remodelés en premier chapitre, ou directement envoyés dans la corbeille...

antoinelab01
Niveau 9
25 septembre 2017 à 01:45:24

Merci beaucoup je vais essayer d'améliorer selon tes conseils :cute:

Oui à retravailler (c'est toujours améliorable), amener des détails à ton texte qui le rendront plus véridique (sans toutefois tomber dans l’excès, ça reste un prologue) et attention aux répétitions et fautes d'orthographe (je suis mal placé pour dire ça, j'en fais 15 par phrases, mais beaucoup se braqueront en lisant ton texte à cause des erreurs, c'est dommage :( ).

Ah bon pourtant j'ai essayé de corriger le plus possible, où tu vois des fautes? (À part le L à la fin que j'ai missclick en postant :hap:)

antoinelab01
Niveau 9
28 septembre 2017 à 13:10:55

:up:

papa-citron
Niveau 4
08 octobre 2017 à 21:59:31

J'aime beaucoup, le pitch est très intéressant, tu t'es inspirés de SOMA non? je ne spoil pas pour ceux qui n'ont pas fait le jeu (je conseil c'est excellent), mais y'a une idée similaire. Après ton histoire par sur une direction différentes, du coup je suis très curieux de voir ce que ça va donner.

Et comme les autres je préfère largement la seconde version, sauf le dernier paragraphe, c'est trop soudain, ça donne une drôle d'impression, comme si t'avais la flemme et que tu résumé tout a l’arrache pour passé a la suite.

Deux solution que je te propose, je dis pas qu'elles sont meilleurs, je te donne juste mon avis :ok: :
Sois tu fais comme AlexGnar a dis, tu enlève le dernier paragraphe, tu met plutôt une phrases cool qui conclus puis paf: "Année 2193 - A bord du Gaia+"
Sois tu rajoutes quelques chapitres racontant justement cette partie qui peux être intéressante, tu connais "Le Passage" de Justin Cronin? c'est le premier livre d'une trilogie d'une histoire ce passant dans un futur post apocalyptique avec des vampires, et pourtant, les 500 premières pages ce passe a notre époque, pour raconter les causes et comment la catastrophe est arrivé, et c'étais très intéressant.

Sinon pas grand choses a redire, je suis pressé de voir comment ça va évoluer, je vais suivre ton histoire [[sticker:p/1kkl]]

antoinelab01
Niveau 9
10 octobre 2017 à 02:44:33

Merci de tes coms, non je ne connais pas SOMA c'est un jeu? En fait l'inspiration vient pas mal de moi et du film Matrix (j'avais envie de faire un monde virtuel un peu comme la matrice mais plus utopique que dystopique.)

Sinon pour le dernier paragraphe j'ai fait une courte phrase punch du savant, la deuxième option pourrait être intéressante pour un roman mais là je veux faire un récit plutôt court j'ai pas l'envie ni le temps d'écrire un gros truc, surtout que je ne suis pas très bon en écriture, j'essaye surtout d'écrire pour le fun et pour apprendre.

[[Doxy]]
Niveau 10
19 octobre 2017 à 15:44:32

Je viens un peu à contre courant de mes VDD, mais personnellement, je n'avais pas de problème avec le premier prologue, à l'exception du 3ième paragraphe effectivement trop lourd et descriptif. Sinon, je m'imaginais bien une petite voix robotique introduire l'histoire quand le lisais le prologue 1, c'était pas mal. Après, je reconnais que le 2ième, si je ne le trouve pas mieux sur la forme, l'est sur le fond puisqu'il est plus synthétique.

Sur l'écriture, il y a quelques mots de vocabulaire que je trouve mal placé, mais c'est p'être juste moi. En tout cas, ça me faisait sortir de l'histoire. exemple prolo1 : "calé" "toqué", et prolo2 : p"erdu la boule", je trouve ça un peu trop familier et ça contraste avec le reste du récit.

Sinon, quand je lis ton histoire, je me pose plusieurs questions, je ne sais pas si tu as l'intention des les aborder (mais ça ferait parti du plaisir de découvrir les mondes) :
- quelle source d'énergie pour le vaisseau et les serveurs?
- les humains peuvent toujours se "reproduire"? (si oui, 18 Md d'humain ça fait peu) (si non, c'est un peu "triste" pour l'humanité non? )

En tout cas, j'aime beaucoup le principe !
Et ça se lit plutôt bien quand même, c'est fluide.

antoinelab01
Niveau 9
20 octobre 2017 à 00:45:04

Merci de ton commentaire. :hap:
À propos de tes questions:
La source d'énergie c'est le soleil, je ne l'ai pas précisé dans le prologue car il est déjà assez long, tu penses que ce serait important de le mentionner à un moment?
Oui les humains se reproduisent. En effet 18M c'est relativement peu, mais de toute façon je me le précise pas dans le 2e prologue (que j'ai choisi finalement) et je ne pense pas le préciser plus loin.

[[Doxy]]
Niveau 10
20 octobre 2017 à 11:48:27

Le 20 octobre 2017 à 00:45:04 antoinelab01 a écrit :
Merci de ton commentaire. :hap:
À propos de tes questions:
La source d'énergie c'est le soleil, je ne l'ai pas précisé dans le prologue car il est déjà assez long, tu penses que ce serait important de le mentionner à un moment?
Oui les humains se reproduisent. En effet 18M c'est relativement peu, mais de toute façon je me le précise pas dans le 2e prologue (que j'ai choisi finalement) et je ne pense pas le préciser plus loin.

Non, je ne pense pas spécialement qu'il faille en parler des le prologue au final, y'a moyen de l'aborder facilement à d'autres moments j'imagine :ok:

antoinelab01
Niveau 9
19 novembre 2017 à 23:02:41

Et voilà, j'ai fini le chapitre suivant! Je prends tous les commentaires c'eta toujours utile si vous en avez!

Ère virtuelle, 17 juin 112, Serveur Oméga 1

Arthur avait beau marteler la touche ENTRÉE aussi frénétiquement que possible, l’ordinateur refusait obstinément de coopérer. Cela faisait trois jours qu’il cherchait une moindre trace du mystérieux saboteur, et il n’avait pas avancé d’un iota.
— Anna, tu es libre un instant?
— Oui, bien sûr, répondit la jeune femme en se retournant. Tu as besoin de quelque chose?
— Je n’arrive pas à accéder à un fichier, tu pourrais t’en occuper? demanda Arthur.
— D’accord, tu connais le numéro?
— C’est le Α9-584.
Anna White nota le numéro et se mit au travail devant son ordinateur. Apprentie programmeuse depuis près de cinq ans, elle assistait Arthur Deraspe dans à peu près tout ce qu’il faisait et se révélait d’une utilité étonnante. La jolie jeune femme faisait partie de la première génération des transhumains, ou humains améliorés. En effet, depuis l’an 92, les futurs parents pouvaient demander à ce que leur enfant soit «retouché», c’est-à-dire que la conscience primitive de l’enfant, au lieu d’être générée automatiquement à partir des gènes des deux parents, soit générée uniquement à partir des meilleurs gènes de chacun, ainsi que de quelques gènes étrangers soigneusement choisis, de façon à accentuer les qualités et minimiser les défauts. Les modifications apportées étaient très légères et ne modifient la conscience qu’en surface afin d’éviter tout risque d’erreur mais, au fur et à mesure que l’enfant se développait, l’amélioration paraissait de plus en plus. La technique s’était révélée très efficace, si bien qu’en 112, même si les plus conservateurs – principalement des habitants des serveurs Alpha – s’y opposaient toujours, la majorité des nouveau-nés étaient « retouchés ».
Arthur réfléchissait à tout cela en observant son apprentie, penchée sur son ordinateur à rechercher le fichier qu’il lui avait demandé. Ses longs cheveux blonds bouclés et ses yeux verts scintillants la rendaient plutôt jolie, mais ce qui fascinait surtout le programmeur, c’était son intelligence incroyable et toute la bonté qui émanait d’elle. Ce n’était pas du tout une attirance amoureuse, elle était bien trop jeune pour lui, mais plutôt une grande admiration pour Anna et pour les merveilles dont les technologies récentes étaient capables. Retoucher la conscience d’un bébé à sa naissance, c’était particulièrement impressionnant, et connaitre une personne comme Anna qui avait reçue cette modification rendait cette admiration encore plus forte. Lui-même était né bien avant les débuts de cette technique, et ne pas avoir eu la chance d’être un de ces transhumains était un de ses plus grands regrets. L’apprentie programmeuse était bien plus intelligente que lui et, tôt ou tard, il le savait, l’élève dépasserait le maitre.

***

Laissant à son apprentie le soin de trouver le fichier, Arthur s’accorda une courte pause. Il fit apparaître dans ses mains le tout nouveau puzzle Rubik’s, un icosaèdre sur lequel il fallait aligner intelligemment des nombres et des couleurs en respectant plusieurs contraintes. La compagnie Rubik’s, au nom rendant hommage au fameux cube homonyme, bien célèbre durant l’ère pré-virtuelle, se spécialisait dans les casse-têtes et énigmes de toutes sortes. Leurs puzzles étaient réputés pour être quasiment irrésolubles, et leur plus récent surpassait de loin tous les autres. Arthur raffolait de ces casse-têtes et en avait même réussi la plupart, mais celui-ci résistait toujours. Il avait beau imaginer toutes les séquences de mouvements possibles, il revenait toujours à la configuration de départ. Cette fois-ci, il tentait d’étudier le comportement de l’icosaèdre lorsqu’il effectuait une séquence précise sur toutes les faces comportant des 1, mais cela ne semblait pas davantage concluant.
Absorbé qu’il était par le puzzle, Arthur fit le saut lorsque le petit ding résonna dans la pièce. Un écran apparu tout juste devant lui, affichant le visage à la barbe foisonnante de Robert O’Neill. Tout juste en dessous brillait la mention «Demande d’entretien dès que possible.» Intrigué, le programmeur cliqua sur Accepter, et l’écran disparut aussitôt.

Quelques secondes plus tard, Robert O’Neill, programmeur en chef du département des problèmes et anomalies d’Alpha 8, apparut dans la pièce, téléporté depuis son propre bureau.
— Robert, quelle surprise! Que me vaut l’honneur de ta visite?
— Bonjour, Arthur, répondit O'Neill en esquissant un sourire. J'ai cru savoir que tu avais été chargé par la ministre des affaires internes elle-même d'étudier l'affaire des anomalies inexplicables.
— En effet, tu as été bien informé. Dois-je comprendre que ta visite a à voir avec cela?
— Tout à fait. Je dois te montrer quelque chose.
Robert fit apparaitre un ordinateur devant lui et se tira une chaise. Il tapa son mot de passe au clavier, puis, tout en cherchant le fichier qu’il souhaitait montrer, dit :
—J’ai remarqué que tu tentais de résoudre le dernier puzzle Rubik’s. Tu es bon dans ce genre d’énigme?
— J’en ai fini la plupart, mais celui-ci et coriace… Tu as essayé aussi?
— J’ai justement résolu celui-ci la semaine dernière, répondit Robert non sans fierté. Je dois t’avouer qu’il était franchement plus difficile que les autres, mais j’en suis tout de même venu à bout.
— Eh bien, félicitations! Je connais beaucoup de gens qui s’y sont essayé, mais jusqu’à maintenant je ne connaissait personne qui l’ait réussi.
— Merci bien. Ah, voilà le fameux fichier : regarde moi un peu cela!
Robert fit défiler les lignes de code qui semblaient tout à fait normales, puis s’arrêta et pointa une section précise. En plein milieu de l’écran, on pouvait lire : « Gloire au Maître qui nous ouvre les yeux. Ce monde est un mensonge. Le bonheur est un mensonge. Notre vie est un mensonge. Gloire au Maître qui nous ouvre les yeux. »
— Mais, mais, s’étouffa Arthur. Qu’est ce que…
— Eh oui, le slogan des hommes du Maître, mystérieusement apparu dans un fichier d’Alpha 8. Je suis tombé là-dessus en cherchant l’origine des anomalies sur lesquelles tu enquêtes justement.
— Mais alors… Ça voudrait dire qu’il y a un lien entre cette secte de fous furieux et les anomalies? Si ces fanatiques ont réussi à obtenir l’accès à des fichiers de Gaïa+, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne parviennent à tout supprimer.
— À moins que quelqu’un d’autre ne tente de brouiller les pistes… Mais je crois bien que cela mérite une petite enquête sur les hommes du Maître. Ils ont justement une communauté assez importante présente à Alpha 8, qui sème la destruction dans plusieurs régions du serveur. Ce n’est pas à prendre à la légère.
— Ne t’inquiète pas, je vais orienter mes recherches vers cette piste, tu peux en être sûr. Merci infiniment de m’avoir contacté pour cela.
— Je me doutais bien que cela t’intéresserait. Je dois y aller, mais je reste à l’affût; si je trouve quoi que soit d’autre d’anormal, je te le ferai savoir.
— Merci bien. À la prochaine, dans ce cas.
Robert O’Neill ouvrit son écran de contrôle, puis se téléporta hors de la pièce, disparaissant en même temps que son ordinateur. Arthur, pensif, se laissa choir sur sa chaise à roulette. Plus il y réfléchissait, plus son espritse mettait à craindre le pire. Il fallait agir au plus vite; décidément une visite du serveur Alpha 8 s’imposait.

antoinelab01
Niveau 9
22 novembre 2017 à 13:24:28

:up:

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Sujet : [Idée S-F] Gaïa+
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