Bonsoir et bonjour.
Bon comme à mon habitude, je vais faire mon blabla habituel.
Hansha : Sachant que ton roman va tomber dans l'oublie.
On est habitué, mais comme il s'agit de Meyu, tant pis si ça tombe dans l'oubli ou pas. J'adore cet univers donc.
Bien... Je ne dirais pas plus sur ce qu'il y aura. Vous découvrirez au fur et à mesure. Vous pouvez interpréter les choses comme vous le souhaitez. Vous pouvez théoriser même. Je confirmerai... Ou pas.
Étant donné que c'est l'un de mes rares fictions que je fais, je vous demande de ne pas directement me lyncher sur les erreurs que je peux faire ou les fautes d'orthographes ou grammaires accidentels. Je ferais le maximum d'illustration qui m'est possible. Je suis pas une professionnelle, professionnelle. Surtout sur la tablette graphique vu que je n'y touche rarement mais je souhaite m'améliorer là-dessus. (du coup je vais mettre du temps à sortir les chapitres loul. ) Bref, c'est tout pour ce blabla !
(Il s'agit du blabla du début, libre à vous de le lire ou non.)
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Prologue
Une pluie battante frappe la vitre, on ne peut pas dire qu’il s’agit d’une belle journée. À l’oreille, on peut croire qu’on martèle la baie vitrée. Le claquement des roues d’un rail à l’autre se fait également sentir. Dehors, il fait plutôt sombre à cause des gros nuages noirs. Pour couronner le tout, des tonnerres accompagnent l’averse. Une image bien morose pour l’automne. Le paysage défile à toute allure et une jeune fille fixe l’horizon silencieusement.
Ses cheveux courts au bout fourchu montrent qu’ils n’ont pas été correctement traités depuis longtemps. Ils sont bruns comme une feuille morte et légèrement frisés. Une grosse mèche cache son œil droit. Celui de gauche est de couleur brun noisette même si son regard semble sombre et vide. Son teint pâle lui donne l’allure d’une morte-vivante et ses lèvres sèches ne la rendent pas plus attirante. Elle possède un bracelet métallique autour de son poignet avec une petite pierre rouge éclatante. Le pull bleu – était-il vraiment bleu ? – à col roulé est en miteux état, on risque bien de le confondre avec un torchon. Mais son pantalon reste encore le plus à plaindre. Ce n’est pas le genre de personne qu’on aborde en toute sérénité bien en contraire.
Son œil perçant finit par se braquer. On aperçoit la deuxième personne assise, devant elle. Elle semble avoir la quarantaine ou peut-être même plus. Son regard noir et autoritaire est caché derrière ses lunettes avec des vêtements bien professionnels : une chemise blanche, un pantalon évasé noir et des talons vernis de rouge. Ses cheveux aux couleurs de ses yeux sont attachés en queue de cheval. Une allure classe, on pourrait même se demander ce qu’elles font bien ensemble si on ne les connaissait pas.
Elle lit un journal posé sur la petite table entre les deux femmes. Mais cette dernière scrute la jeune fille discrètement. Elle le sait mais n’en dit rien. Comme d’habitude, une ambiance lourde règne. Leur regard se croise pendant un bref instant avant de se détourner sans un sourire. La négligée préfère fixer de nouveau l’environ sans ajouter un quelconque mot. Il y a une certaine tension étrange dans le train bien qu’il n’y ait personne d’autre qu’elles.
Cela peut même durer une éternité sans que ces deux demoiselles ne s’adressent la parole. Au bout d’un moment, une voix retentit. Malheureusement, il ne s’agit que du haut-parleur. Le calme enfin brisée, cette dernière annonce la prochaine destination.
« Prochaine arrêt : Niso. Ce train continuera à destination de… »
Mais la quadragénaire coupe brusquement la voix mécanique et se lève sans plus attendre.
- Lève-toi. On va descendre.
Une voix ferme et sans douceur mais ça n’est pas suffisant pour faire sursauter la négligée. Cette dernière n’a même pas bougé d’un iota. L’autoritaire soupire, jugeant le comportement rebelle de la plus petite. Elle reprend de nouveau la parole.
- Meyu, j’ai dit qu’on allait descendre.
Sa voix a monté d’un ton et cette fois son interlocutrice a reçu le message. Elle finit par cligner de l’œil et se lever en saisissant sa valise. Meyu suit la femme sans lever des yeux, en fixant le sol. Elle ressemble à un robot ou encore à un objet car aucune âme semble y résider ou…
Le train finit par réfréner sa vitesse et on a un rapide aperçu de la ville de Niso. C’est bien petit et presque abandonné ou même hanté. On peut bien rejeter la faute au temps qui ne rend pas cette ville très attrayante mais il ne s’agit que d’une petite raison parmi une longue liste. Une fois le véhicule à l’arrêt, la porte finit par s’ouvrir en laissant échapper un bruit semblable au sifflement d’une casserole. À la sortie, la tristesse s’en ressent lorsque pas un chat ne traîne dans la gare.
Alors que la muette n’a pas émis le moindre signe de vie, elle lève enfin la tête pour regarder en face d’elle. Mais elle semble regarder loin. Plus loin que ce petit magasin vide qui se trouve juste devant la gare. Plus loin que la cabine téléphonique rouge qui est séparé du magasin par une route. Plus loin que cette ville tout court, tellement loin qu’elle donne l’impression de ne pas être là tout en l’étant.
- Dépêche-toi, on n’a pas le temps. fait remarquer la dame.
Coupée par la voix ferme de son accompagnantrice, Meyu finit par avancer. Elles passent dans un sous-sol très mal entretenu avec des tags et une sale odeur qui flotte. Mais c’est tellement vide que le bruit des pas des deux personnes résonnent en écho dans tout le lieu. Un tonnerre finit par gronder. Doucement, elles continuent leur chemin en direction de l’hôpital psychiatrique de Niso sous ce concert de bruit.
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Sur ceux prologue, je vous souhaite la bienvenue dans le monde de Meyu.
(Bordel, je stresse ma race.
Hansha : Personne va lire.
Ah, tu me rassures d'un coup. )