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Sujet : Le Livre des Légendes : Aenor
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yriel-shaw
Niveau 9
18 octobre 2017 à 23:07:03

Bonjour à tous ! Avant de commencer mon récit j'aimerais faire une petite mise au point concernant le contexte du récit que je vais conter. Je l'avais commencé il y a de cela un peu plus d'un an. Mais je l'avais stoppé pour me consacrer à un autre projet celui du Livre des Légendes : un jeu de rôle amateur avec ses propres règles et univers. Et récemment j'ai repris mon récit et j'ai décidé de l'inclure dans l'univers du jeu de rôle ! Je vous rassure de suite pas besoin d'avoir des connaissances particulières sur le jeu de rôle ou même l'univers du Livre des Légendes tout sera expliqué convenablement.

J'ai une façon d'écrire un peu particulière et qui ne plaira pas forcément je m'en rend bien compte ! J'aime écrire mais j'ai un peu du mal à mettre les formes à mon texte. Le récit est composé de chapitres plutôt court où chacun représente une étape dans la progression du récit.

Bref en tout cas voici mon histoire :

Yriel Shaw

yriel-shaw
Niveau 9
18 octobre 2017 à 23:13:41

Chapitre 1

Galohorn arriva, empaqueté dans son armure de cuir et de métal. Il aimait beaucoup cette armure car elle était suffisamment résistance pour le protéger des attaques les plus courantes et en même temps plus légère que les armures de plates, il pouvait ainsi se mouvoir rapidement et avec plus d'agilité que les autres paladins.Il jeta un regard autour de lui, il se trouvait dans un petit village, composé principalement de champs et habité par plus d'animaux que d'humains. Ce village semblait parfait pour servir d'étape dans sa mission. Après ici il arriverait assez vite dans les montagnes des ferrains et donc trouvera peu d'endroit où dormir dans un vrai lit. Il déposa son cheval aux écuries et alla à l'auberge trouver une chambre pour la nuit et de quoi se sustenter. Sur la route il sentit les regards des villageois, des regards à la fois surpris et rassurés. C'est l'effet qu'il donnait, lui chevalier servant, donnant sa vie pour aider les autres. Son armure jouait beaucoup sur cet effet, à la fois resplendissante et simple. On pouvait lire aussi sur son visage ses années de voyage à travers le monde, il avait l'air d'un vétéran alors qu'il n'avait que la trentaine. Sans être particulièrement beau il dégagé un charisme certain, il savait se faire respecter.
A son entrée dans l'auberge tous les regards se tournèrent vers lui. On était en fin d'après-midi et on n'avait pas l'habitude de voir débarquer des paladins.
-Eh bey ! Voyez-vous ça ! Un chevalier dans mon humble auberge, dit l'aubergiste en venant s'occuper de Galahorn, on n'a pas l'habitude de vous voir dans le coin.
-Je ne suis pas chevalier, paladin est ma profession.
-Vous savez pour nous, le peuple, c'est la même chose.
-Et pourtant il y avait une différence. Les chevaliers sont des soldats servant la patrie et donc le conseil, obligés de suivre les ordres, tandis que les paladins ont un champ d'action plus libre, ils suivent leur propre conviction, ils n'ont pas de supérieur et ne cherchent qu'à aider et protéger là où ils passent.
-Enfin bon, que voulez-vous paladin ?
-Votre plat du jour, un godet et une chambre !
-Un plat, du jour, un godet, okay, marmonna dans sa barbe l'aubergiste. Très bien. Hey, petit !
L'aubergiste beugla pour attirer l'attention d'un adolescent.Le petit, un garçon bien bâtit grâce à ses années passées dans les champs, arriva prêt du propriétaire.
-Oui, patron ?
-Amène donc ce bougre à sa chambre !
Le jeune homme semblait quelque peu ailleurs, la vue de ce paladin semblait le mettre mal à l'aise mais en même temps terriblement excité. En l'emmenant à sa chambre le jeune homme se libéra un peu et se mit à parler. Ainsi Galahorn apprit qu'il s'appelait Aenor et qu'il rêvait de pouvoir un jour rejoindre l'ordre des paladins pour pouvoir faire enfin quelque chose de sa vie.
-Écoute petit, lança Galahorn en posant ses affaires dans la chambre, si c'est ce que tu veux tu as juste à y aller et faire ta formation.
-J'aimerais beaucoup mais mon père m'interdit de le faire, il pense que c'est trop dangereux. Il veut me garder ici à travailler les champs mais pourtant je sens que je suis destiné à autre chose, je pourrais ramener de la lumière dans ce monde et apporter de l'espoir dans le coeur des gens. Mais je suis bloqué ici.
-Parfois il faut aller au-devant de ses ambitions. Si tu veux faire ce que tu veux, vas-y ! Ce n'est pas à ton père de décider, tu as l'âge et le potentiel pour faire ce que tu veux, ne te laisse pas emprisonner ici. C'est maintenant que tu décides de ton avenir. Voilà ce que je te propose, demain je pars à l'aube accomplir ma mission. Rejoins-moi à l'écurie et on partira ensemble tu m'accompagneras et si tu veux toujours vivre la même vie alors je t'amènerai à la forteresse.
-Très bien, dit Aenor. Maintenant je dois retourner à la salle.
Galahorn regarda le jeune homme sortir. Il avait vraiment une prestance et une carrure. Et même il avait une conviction dans sa voix. C'est pour ça que Galahorn a accepté de l'aider, il a de quoi être un vrai héros. L'avenir dira s'il a raison.

yriel-shaw
Niveau 9
28 octobre 2017 à 19:10:07

Chapitre 2 :

Aenor sortit de son lit bien tôt ce jour-là. Il avait préparé son paquetage la veille au soir en faisant bien attention à prendre tout le nécessaire et il avait pris le temps d'écrire une lettre expliquant son départ. Il ne voulait pas avoir cette discussion avec ses parents.

Il n'a jamais été aussi excité et il avait toujours du mal à y croire : un véritable paladin qui lui propose de rejoindre l'ordre !

En partant de la maison il déposa la lettre de sorte que ses parents la trouvent et il partit posant un dernier regard à ce lieu où il ne reviendrait peut-être jamais. Il prit ainsi la route déterminée à accomplir son destin.

Quand il arriva aux écuries Galahorn était déjà là à l'attendre. Il vérifiait son paquetage.

-Bien ! Tu n'as pas de mal à te lever aux aurores c'est déjà ça, l'apostropha le paladin. Tiens prend ça, cela pourrait être utile.

Il lui tendait une dague en fer. Elle avait l'air grossière et peu travaillé.

-Je l'ai acheté au forgeron local, ça fera l'affaire pour l'instant, le temps que tu apprennes à manier de vraies armes. On n'a pas de temps à perdre, on y va.

Ainsi commença l'aventure d'Aenor. Il lança un dernier regard à son village. Il ne le reverrait certainement jamais. Puis il se tourna vers la route, déterminé, son destin l'attendait.

-Avant d'aller au temple de l'Ordre j'ai une mission à accomplir, lança Galahorn. Comme tu es à pied on en aura pour un peu plus d'une journée. Et encore un bon voyage supplémentaire pour rejoindre le temple. On dormira à la belle étoile la plupart du temps.

-Bien monsieur, acquiesça Aenor.

-Et ne m'appelle pas monsieur ! Aboya Galahorn. J'ai un prénom comme tout le monde, tu peux l'utiliser.

C'est sur ces paroles qu'ils se remirent en route.

Le voyage fut plutôt calme jusqu'à ce qu'ils s'installent pour le repas du midi. Aenor était trop intimidé par ce paladin qui était l'incarnation même de tout ce qu'il admirait. Et Galahorn était taciturne et peu bavard. Il semblait toujours concentré sur sa mission. Du moins c'est l'impression qu'il donnait.

Ils s'arrêtèrent donc pour leur repas de mi-journée dans un petit bosquet un peu à l'écart de la route pour être tranquille, bien que la région soit peu fréquentée. Un petit ruisseau passait par là, l'endroit semblait un peu féerique. Aenor profita du calme de l'endroit et de la situation pour briser la glace entre lui et le paladin :

-Monsieur...euh...Galahorn, se reprit le jeune homme. Comment se passe l'apprentissage ?

-Un peu d'appréhension petit ? Railla Galahorn.

-Non, enfin je ne pense pas, hésita Aenor. C'est juste que je ne sais pas à quoi m'attendre.

-L'apprentissage est long et pas tout le temps palpitant. Contrairement à ce que beaucoup pensent il ne s'agit pas que d'entraînement militaire. En fait il y a même beaucoup de théories, d'histoire de notre monde et de géopolitique. Ta première mission ne sera que dans quelques années. Il faut d'abord s'assurer que tu puisses te défendre.

-D'accord.

-Beaucoup des apprentis savent déjà se battre. Certains d'entre eux sont même des anciens criminels, des malfrats en quête de rédemption. D'autres sont juste en quête de vengeance. Et il y a les illuminés, les personnes pensant atteindre « la lumière » et « un fabuleux destin »

En disant cela il poussa un soupir désespéré. Puis il continua :

-Les cas comme toi, qui cherchent juste à faire le bien sont assez rares au final. Tu as l'âme d'un héros, c'est pour ça que j'ai accepté de t'accompagner.

-Et vous Galahorn ? Questionna Aenor. Pourquoi avoir rejoint l'Ordre ?

A cette question il n'eut pas de réponse. Aenor fut troublé, savoir que Galahorn voyait en lui un possible héros le rendait soudainement fière. Mais savoir qu'il devrait avec des malfrats, des voleurs, voire pire le bouleversé. Comment l'Ordre, une société aussi respectable, pouvait accepter ce genre d'individus.

Le reste du repas se passa dans le calme. Aenor ruminait ses pensées et ses doutes pendant que Galahorn gardait le silence. Ils reprirent la route en début d'après-midi sous un soleil ardent.

Ils arrivèrent aux collines de Greenrocks en fin de journée, juste à temps pour installer leur campement pour la nuit. Ce lieu avait hérité de ce nom grâce aux nombreuses tribus de peaux-vertes pullulant dans ces rocheuses.

-Des peaux-vertes ? Mais n'est-ce pas dangereux de dormir ici ? Ne risquons-nous pas de nous faire attaquer durant notre sommeil ? S'inquiéta Aenor.

-Pas si tu sais t'y prendre. Et c'est aussi à ça que servent les tours de garde petit. Lui répondit le paladin. De plus ce sont surtout des gobelins qui arpentent ces collines. Ils sont faibles, bêtes et couards. Ils ne représentent pas une menace. Ils pourraient même être un entraînement intéressant.

-Intéressant ? S'exclama l'apprenti. Vraiment ? Vous comptez me faire affronter des gobelins ?

-Ahaha ! Non j'ose espérer que tout se passera bien. Mais cela doit arriver il vaut mieux que tu y sois préparé.

-Certes, concéda-t-il.

La nuit arrivait doucement alors qu'il profitait de la chaleur d'un feu de camp pour le repas. C'est à ce moment que Galahorn prit le temps d'expliquer le fonctionnement de l'Ordre. Le jeune homme qui a vécu perdu dans un village ne semblait pas très au fait du monde qui l'entourait. Tout ce qu'il savait c'est ce qu'on lui disait. Ainsi il apprit que l'Ordre utilisait des prêtres en plus des paladins, des hommes capables de maitriser une certaine forme de magie leur permettant de soigner et de repousser les serviteurs obscurs.

-Vous dites que les prêtres maitrisent une certaine forme de magie ? Questionna Aenor. C'est donc qu'elle existe vraiment ?

-Bien sûr ! Les mages sont formés dans la tour de Khalindrad. Un lieu où ils apprennent à la maitriser et ainsi ne pas devenir son esclave. Expliqua le guerrier. C'est quelque chose de très dangereux et capable d'asservir et dompter un homme.

-Mais pourquoi se risquer à de telle chose ?

-Pour le pouvoir tout simplement. L'Homme est toujours à la recherche d'un plus grand pouvoir pour être considéré comme supérieur. L'Homme, naturellement, cherche à dominer les autres.

Une fois de plus le paladin venait de remettre en cause les valeurs d'Aenor. Etait-il ainsi lui aussi ? Correspondait-il à la description que Galahorn venait de faire ? Il ne pensait pas être ainsi. Jamais il ne s'était mis à la recherche d'un plus grand pouvoir. Tout ce qu'il voulait s'était d'aider les autres.

Il fut ramené à la réalité quand Galahorn lui parla de tours de garde.

-Il faut que la nuit il y en ai toujours un de nous qui soit réveillé. Afin qu'on ne puisse pas être attaqué par surprise alors qu'on dort. Explique le paladin.

-Comment procède-t-on alors ? Questionna Aenor.

-Et bien prend le premier tour, il suffit que tu restes éveillé et alerte. Et si tu vois un danger réveilles moi. Et garde ta dague à portée de main.

C'est ainsi que Aenor se retrouva seul dans la nuit naissante. Au début il était fier, c'était comme une première mission pour lui. Et puis avec le temps la fatigue était difficile à vaincre et la nuit était oppressante. Et petit à petit Aenor s'endormit.

Il fut tiré de ses rêves violemment quand Galahorn le réveilla. La main du paladin se mit devant sa bouche afin d'éviter qu'il face du bruit. Il fit comprendre au jeune homme qu'un ennemi arrivé. Aenor n'arriva pas à percevoir quoi que ce soit et fut impressionné des sens du paladin. Mais ce n'était pas le moment pour avoir ce genre de pensées, il devait réagir et sortit sa dague. Galahorn lui fit comprendre qu'il devait rester en retrait.

Le paladin attendait l'arrivé de ses ennemis. Il tenait fermement son épée à deux mains. Il n'avait pas pris le temps de remettre son armure. Aenor avait l'air ridicule et inutile, prostré près d'un rocher avec un pauvre dague dans ses mains.

Soudain il vit du mouvement dans le noir. Des formes se dessinaient. Elles étaient petites avec des oreilles pointues. Le vert de leur peau était difficile à distinguer à la lumière de la lune mais par contre leurs armes, de petits coutelas pointus, eux étaient bien visible. Les gobelins arrivaient.

Avant même qu'il puisse décider quoi faire Galahorn se jeta dans la mêlée. D'un coup de son imposante épée il trancha deux gobelins. Leur sang vert aspergea le sol. Un autre coup en élimina un autre. Les gobelins paniquèrent, se dispersèrent, ils essayaient vainement de blesser le paladin mais il semblait invincible. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter dans ce bain de sang. Aenor n'en croyait pas ses yeux, Galahorn massacrait les gobelins devant lui, il semblait que faire couler le sang était son seul but. Et pendant qu'il était occupé à admirer son héros il ne vit pas le gobelin s'approcher de lui. Ce n'est que quand le gobelin poussa un cri en lui sautant dessus qu'il se rendit compte qu'il était en danger. Il se décala juste à temps et l'arme du gobelin frappa le rocher. Aenor donna des coups sans regarder devant lui et quand il rouvrit les yeux du sang maculait sa dague et le rocher. Il avait tranché net la gorge du gobelin. Le jeune homme regarda la scène autour de lui. Des gobelins fuyaient alors que Galahorn attrapait un gobelin, le porta au-dessus et arracha le bas de son corps du haut. Le sang et les viscères du gobelin se répandirent sur lui. Et c'est ainsi que cette bataille se finit. Dans un flot de sang.

dream-writer
Niveau 4
31 octobre 2017 à 23:18:05

1er partie lu, et pour le moment j'accroche pas vraiment.
ça me semble a 1er vu trop classique, c'est une histoire que j'ai déjà vu des centaines de fois, a voir avec la suite tout de même.

pour l'écriture, pour moi ça passe mais je trouve certaines chose étrange, par exemple cette phrase :

Sans être particulièrement beau il dégagé un charisme certain, il savait se faire respecter.

tourner comme ça :

Sans être particulièrement beau il dégagé un charisme certain et il savait se faire respecter.

ba c’est tout simple hein mais ça passe mieux je trouve.

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Sujet : Le Livre des Légendes : Aenor
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