Bon du coup c'est plus pratique un recueil alors je repost mes oeuvres ici ^^
Verdure
Ainsi sont les armes, très larmoyantes
Droits et imposants, telle est leur posture
Hommes d'armes, bataille de stature
Combats et trêves, voici les tourmentes
Fumée sombre tout en bas de la pente
Indélébile, telle est leur fracture
Ainsi fuient les armes de la nature
Qui manquent tant aux passereaux qui chantent
Elle était si belle, verte et complète
D'une traite elle devint casse-tête
Et sans savoir, sans cris elle saigna
Plaintes et pleurs, déroutes et peurs bleues
D'un mouvement bref, elle s'arrêta
La nature part, gouverner les cieux
Merveille infinie
Je m'émerveillais de ses yeux couleurs vermeils, d'un teint si pur qu'on y lirait le temps, ils étaient comme un voyage reposé sur la lueur du soleil. Je mentirais si je disais que ma joie n'était pas certaine lorsque je les observais. De toutes les lumières, la sienne était ma lueur, mon tout. Je pensais à eux lorsqu'il me fallait du courage, de l'espoir, du bonheur... J'étais si amoureux de la prunelle de ses yeux, ils m'hypnotisaient si par mégarde j'observais trop longtemps. Du premier jour d'été où j'ai pu les entrevoir jusqu'à la fin ou je devrais leur dire au revoir. Un pincement de cœur m'envahira, lorsque je devrais les voir pour la dernière fois. De tous les bonheurs, la brillance de ses yeux était celui qui me faisait vivre.
Perte
Si triste fût le ciel, couvert et arrêté
Par angoisse d'oublier l'astre de l'été
Fossilisées étaient ses courbes nuageuses
Façonnées par une lueur cancre d'oublie
Tel était l'atmosphère pour un soir d'automne
Qui fût marqué par l'un de ces deuils chagriné
Emblème d'un malheur infiniment funeste
Qui brise les cœurs des indécis fainéants
Et ouvre les portes d'un univers dantesque
A ceux qui voient en l'amour un vaste périple
L'esprit affûté par un sourire acharné
Qui cèle les mers dans un silence sacré