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Sujet : [NOUVELLE] ICHI ZATO Sous les fleurs de cerisier
1
A-San
Niveau 10
30 avril 2018 à 11:28:23

À Sera dans la préfecture d’Hiroshima. Imagawa Fumiko est une jeune lycéenne fille d’un chef yakuza de ce fait elle vit dans une grande solitude extrême en plus de vivre en plein milieu d’un territoire ennemi celui du clan Izaemon. Hormis Reiko une fille qu’y est endetté à cause de son père au clan Izaemon elle ne parle à personne d’autre. Un jour alors qu’elle se rend au lycée en passant par un sentier forestier elle rencontre sous les fleurs d’un cerisier un mystérieux aveugle vagabond vêtu d’un kimono noir emmenant avec lui une canne en bois noir, sans le savoir cette rencontre va changer la vie de Fumiko à jamais.

Vous pouvez aussi la retrouver sur Wattpad : https://www.wattpad.com/story/146836343-ichi-zato-sous-les-fleurs-de-cerisier

A-San
Niveau 10
30 avril 2018 à 11:29:01

Avant-propos :

Comme vous allez le remarquer un de mes personnages est aveugle, je voudrais juste préciser quelque petite chose à son sujet. Le but de cette nouvelle n’est pas de proposer une situation réaliste de la vie d’une personne aveugle ou de ce qu’il ressente, il ne s’agit pas non plus de manquer de respect à cette communauté en la tournant au ridicule. Merci de prendre ceci en considération lors de votre lecture.
Il y aura une partie par jour publier avant 18 heures jusqu’à la fin.

Pour Joséphine

A-San
Niveau 10
30 avril 2018 à 11:29:58

Première partie :

Première partie :

De nos jours dans la préfecture d’Hiroshima à Sera, un endroit a mille lieux des gras de ciel de Tokyo. Dans une des petites maisons individuelles habitait une jeune lycéenne du nom d’Imagawa Fumiko. De base pour son âge de 18 ans elle avait tout pour plaire. Elle était ce qu’on pouvait appeler une perle rare, le visage bien dessiné avec des yeux luminants, sa beauté n’ayant en aucun cas décru sur son intelligence malgré une naïveté propre à son âge. Pourtant elle n’était pas une fille populaire à son lycée loin de là on la qualifiait même de mauvaise fille. Depuis son enfance les garçons ou toute personne dotaient de raison la fuyaient à cause de son père le chef yakuza du clan Imagawa. Lorsqu’un mauvais gars avait un enfant il serait forcément mauvais comme son père. Fumiko avait donc grandi dans la solitude à cause d’un héritage qu’elle n’avait pas demandé.

La sonnerie retentissait dans les couloirs les élèves poussèrent un soupir de soulagement. Tout le monde se leva pour saluer une dernière fois l’enseignant avant de partir. Fumiko était la dernière à sortir de la salle. À la sortie un périmètre de sécurité d’au moins trois mètre s’était formé autour d’elle. Le couloir était bondé d’élève entre les casiers et les salles de classe qui parlaient de tout et de rien pourtant, un sujet revenait souvent la semaine d’examen qui allait arriver, Fumiko n’y pensait pas réellement. Lorsqu’elle passait à côté des autres élèves ils se muaient à chaque fois et la regardaient d’un air accusateur.
En parcourant les couloirs du lycée elle effleura involontairement la veste d’une des autres étudiantes qui hurla. Tout le monde regarda Fumiko sans rien faire ce qui la gêna profondément. Elle se contenta de les ignorer et se dirigea vers une autre salle au bout du couloir.
Les élèves commencèrent progressivement à se diriger vers la sortie. Parmi le flot qui se constitua Fumiko réussit à reconnaitre Reiko, c’était une fille aux cheveux courts châtains, très belle, pourtant elle n’avait pas encore de petit ami surement à cause du fait qu’elle trainait depuis peu avec la fille d’un yakuza. Fumiko s’approcha d’elle et après l’échange de quelques paroles amicales ils se dirigèrent ensemble vers la sortie du lycée.
En descendant l’escalier elles croisèrent Gaara un gros dur avec une cicatrice à la joue et ses hommes, les voyous du lycée au service du clan Izaemon qui depuis la disparition du clan du père de Fumiko le clan Izaemon régnait seul à Sera. La bande de Gaara étaient plus des délinquants que de vrais yakuzas. Fumiko et Reiko se serrèrent sur la droite pour leur laisser le champ libre comme tous les élèves. À vrai dire Fumiko ne voulait pas avoir des ennuis avec Gaara ou le clan Izaemon à cause du sang qui coulait dans ses veines. Une fois le danger loin elles reprirent leurs routes.
L’amitié soudaine entre Reiko et Fumiko avait ses raisons. Le père de Reiko un ancien policier devenu accro à la drogue et aux jeux de hasard s’était suicidé récemment. Bien sûr il ne laissa pas sa fille sans rien mais avec toutes ces dettes. Un chiffre astronomique pour elle et sa mère surtout que la dette était contractée auprès d’Izaemon. Connaissant bien la réputation de Fumiko, Reiko s’était dirigé vers elle pour savoir où trouver un travail qui rapportait bien. Malgré cette amitié inattendue Fumiko se sentait toujours aussi seule et abandonnée surtout qu’elle avait conscience que pour Reiko elle représentait un moyen d’arriver à une fin.
Quand ils arrivèrent devant le portail du lycée le soleil avait déjà commencé à se coucher. Sur le sol dans la zone fumeurs il y avait plusieurs cigarettes d’écrasaient sur le sol dont plusieurs types d’herbes diverses et variées. Un dealer qui attendait à la sortie interpella Reiko qui le dégagea très vite. Au bout de la rue plusieurs hommes de Gaara massacraient quelqu’un à coup de pied.
—Bon, à demain Reiko.
—À demain.

Sur le chemin plusieurs femmes et hommes commencèrent à faire les trottoirs. À Sera lorsque la nuit commençait on découvrait une nouvelle face de cet endroit en apparence tranquille. Il s’agissait depuis la disparition du clan Imagawa l’endroit le plus dangereux de la région. Sur les vingt meurtres qui avaient eu lieu l’année dernière au Japon seize avait été commis à Sera et classé irrésolus. Chose difficile à croire pour les gens venant de l’extérieur qu’ils voyaient Sera comme un lieu de paix et de tranquillité.
Lorsque Fumiko rentrait chez elle, elle avait pour fâcheuse habitude de crier tout haut « Je suis rentré », hormis l’écho elle n’entendait rien d’autre. Sa maison était assez grande pour une maison traditionnelle bien qu’il y eût qu’un seul étage.
Elle fit coulisser le panneau pour rentrer dans sa chambre. Elle lança son sac sur les tatamis avant de ranger son uniforme dans un des placards avec les autres. Elle se mit à son bureau pour faire ces devoirs.
Une fois qu’elle eut fini elle écouta pendant un moment le silence dans cette maison vide de toute vie.
Elle alla chercher le courrier dehors dans son petit jardin. En ouvrant la boite aux lettres elle écarquilla les yeux quand elle voyait la seule lettre de présente. Elle venait de son père qui était actuellement en prison. Elle resta dehors immobile un moment partagé entre l’idée de déchirer la lettre ou de la lire avant de se décider à rentrer.
En rentrant elle la posa sur la table l’oubliant presque quand elle cuisina son repas.
Elle se prépara un petit bol de rāmen réchauffé acheter dans un konbini. En versant les rāmens dans le bol ces yeux retombèrent sur la lettre, ne fessant plus attention à ce qu’elle fessait une petite goutte d’eau bouillante gicla sur son bras.
—Argh bordel…
Elle lâcha la casserole dans le lavabo heureusement ces rāmens étaient déjà versées dans le bol. Elle passa rapidement son bras sous l’eau froide puis continua.
Elle sortit des baguettes d’un des tiroirs de la cuisine. Elle joua un peu avec en les claquant l’un contre l’autre. Elle hésitait entre sois manger tout de suite ou lire la lettre de son père qui attirait maintenant toute sa curiosité.
Elle s’installa à côté de la lettre avec son bol. Elle regarda la lettre à croire qu’elle attendait une réponse de sa part. Sa main se précipita finalement sur la lettre et arracha l’enveloppe.
Durant sa lecture elle était partagée entre colère et tristesse. Les derniers mots de la lettre ne fessaient que confirmer cela « Pardonne moi. ». Elle écrasa la lettre dans son poing avant de la jeter contre le mur.
Elle ne traina pas et alla vite se coucher en espérant oublier ce qui venait de se passer.

A-San
Niveau 10
30 avril 2018 à 11:30:31

Comme à son habitude son réveil était très calme. En ouvrant les yeux elle avait toujours l’impression d’entendre une voix autre que la sienne résonner dans la maison mais aujourd’hui elle senti un souffle sur sa nuque puis une main caressait ces seins. Pas le temps de souffler pour elle ou de profiter de cette agréable sensation.
Elle se leva et mangea rapidement avant de mettre son uniforme de printemps à cause du changement de saison marquant aussi le début de la fin de l’année mais surtout les examens. Fumiko se moquait de ces résultats car si par miracle elle réussissait elle allait étre prise nulle part à cause de son nom. Aujourd’hui aucune université voulait de la fille d’un yakuza chez eux pour un tas de raisons. Les tensions entre les clans avaient accru depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, donc c’était plus pour raison de sécurité pourtant, les yakuzas n’iraient jamais d’eux-mêmes dans un établissement scolaire pour tuer quelqu’un, ils allaient plus demander à des étudiants de s’en occuper, c’est de cette manière qu’on arrivait à un résultat comme Gaara avec Izaemon.
En fermant à double tour sa porte, elle vit sur le mur en face de chez elle des messages « Dans la maison d’en face vit un yakuza. » « Qui est chaud pour se les faire ? ». À force elle n’y fessait même plus attention car la plupart s’adressaient à son père ou à eux deux sauf un seul « Tu vas crever salope. ».
Elle regarda attentivement la montre à son poignet, elle était en avance. Elle fit le tour de sa maison, il y avait une forêt avec un sentier qui pouvait mener au lycée bien qu’il ne soit pas le chemin le plus court. Elle profita de son avance pour y aller.
Elle aimait bien ce chemin, elle pouvait y retrouver une forme de calme en elle-même loin des problèmes et loin de sa vie. Les chants des oiseaux remplaçaient celui des voitures et les insultes se transformaient en vent caressant les branches accompagnant le chant de la nature.
Le sentier était assez long surtout oublié par la plupart des gens. À un moment il longeait un petit lac sur lequel reposait au bord un cerisier fleuri.
En apercevant se fameux arbres au loin Fumiko entendit des petits bruits d’eau inhabituelle, le lac lui semblait agitée. Plus en plus elle s‘approchait de plus en plus elle se persuadait de la présence d’une personne.
Près du cerisier Fumiko distingua plusieurs affaires de posé. Une sorte de sac noir en tissu qui contenait plusieurs instruments de musique traditionnel japonais, un kimono noir attachait à une des branches. Elle s’approcha encore un peu et elle vu ce que le tronc du cerisier lui cachait. Il y avait quelqu’un dans l’eau en sous-vêtements un homme vu l’allure que lui laissait présager son dos. Cet inconnu avait de longs cheveux noirs en queue de cheval, il semblait les caresser de haut en bas avec sa main mais ce qui interpellait Fumiko était le tatouage qui recouvrait son dos. Il représentait un samouraï tenant dans ces mains un katana se préparant à donner une attaque horizontale, son armure était très détaillée et assez exotique, le casque était à côté de lui une forme de soleil le surmontait. Fumiko ne réussit pas à dire s’il s’agissait d’un samouraï connu ou d’un simple dessin de tatouage sans rapport à la réalité. Fumiko avait toujours était assez intrigué par l’irezumi même si culturellement les japonais l’associaient souvent aux yakuzas, pourtant l’idée que cet inconnu soit un yakuza ne lui traversa pas l’esprit. Elle remarqua aussi un détail qui attira son attention, une cicatrice qui traversait le tatouage au niveau des yeux du samouraï.
Fumiko croyait que l’homme ne l’avait pas encore remarqué mais il avait senti sa présence depuis longtemps il attendait juste de voir ce qu’elle allait faire.
Un pétale de cerisier se décrocha d’une des branches et alla se poser sur les cheveux de l’inconnu. Il se retourna vers Fumiko ce qui la surprise car en fessant cela elle vit pour la première fois son visage. Hormis de briller d’une jeunesse assez certaine, une sorte de bandeau blanc recouvrait ces yeux et la canne noire qu’il tenait dans sa main droite lui confirma qu’il était bien, un aveugle.
—Excusez-moi, dit-elle. Je ne savais pas que vous étiez aveugle.
Il lui souriait pour la rassurer.
—Ce n’est rien, dit-il.
Il sortait de l’eau avec sa canne en avant pour toucher le sol. Il renfila son kimono noir et ses sandales en bois comme si de rien était. Fumiko se sentait profondément gêné car elle observait chacun de ces gestes « C’est-il au moins que je suis encore là ? » pensa-t-elle.
—Excusez-moi, reprit Fumiko, mais je ne vous ai jamais vu ici. Etes-vous nouveau dans la région ?
—On peut dire ça. Je suis un vagabond.
Un nouveau silence entre eux avait lieu. Fumiko ne savait pas quoi dire.
—Je suis conne, murmure-t-elle.
—Pardon ?
Elle commença un peu à pleurer.
—Ecoutez un conseil si vous comptez rester ici, restez loin de moi, dit-elle en entrant en larme.
Elle courut pour poursuivre son chemin, les arbres immenses à cote du sentier défilaient devant elle à vive allure mais très vite les mains de cet inconnu se posèrent sur ces épaules pour la retenir. Il prit sa tête pour orienter son regard vers là où devaient normalement se trouver ses yeux.
—Tu t’appelles comment ?
—Moi, dit Fumiko. Je suis…
Elle ne réussit pas à répondre et éclata encore plus en sanglots dans ces bras. L’inconnu marqua une forme d’empathie et caressa de ses mains les joues de Fumiko.
—Tu vas où ? Je t’accompagne si tu veux ?
Elle lui répondit oui avec sa tête.
Sur le chemin du lycée la présence de cet inconnu semblait la calmer. Un point commun entre eux se dégagea très vite, ils n’étaient pas très bavards.
Ils quittèrent ensemble le sentier. Ils restaient encore peu de chemin à faire et Fumiko sentis son cœur se serrer dans sa poitrine sans aucune raison.
Lorsqu’ils arrivèrent devant le lycée Reiko attendait Fumiko pour se plaindre comme à son habitude d’elle mais la voyant avec un inconnu elle changea de discours.
—Te voilà aller dépêche les cours ont commencé depuis vingt minutes.
Alors que Reiko prit la main de Fumiko elle réussit à s’en échapper pour se retourner vers cet homme qu’elle venait juste de rencontrer.
—Tu me rejoins ici ce soir je finis à dix-huit heures ?
—D’accord je t’attendrai.
—Je m’appelle Fumiko, lui cria-t-elle alors que Reiko la tire pour qu’elles rentrent dans l’établissement.

A-San
Niveau 10
01 mai 2018 à 10:58:25

Deuxième partie :

À la pause de midi Reiko harcela Fumiko de question par. Dont une grande partie où Fumiko ne pouvait pas donner de réponse.
—Tu es sérieuse tu croises un inconnu quasiment nu et aveugle en pleine forêt et tu ne lui demande pas son âge ou son nom ?
—Je n’ai pas osé. Tout est allé si vite…
—Oui ! Vous n’auriez pas fait l’amour par hasard ? Tu es suffisamment désespéré avec Ishiara que ça ne m’étonnerait pas.
—Tait toi s’il te plait !
Ils étaient dans les couloirs du lycée pendant la pause du midi. Habituellement sois les élèves manger dans une sorte de cafétéria mais ils pouvaient aussi manger dans la salle de classe ou dans tout autre lieu dans le lycée. Actuellement elles se dirigeaient tout en mangeant vers les casiers pour chaussure à l’entrée du bâtiment, on y rangeait les chaussures de ville pour prendre des chaussures d’intérieur propre. Ils s’y dirigeaient car Reiko avait spécialement fini sa journée de cours.
—Le boulot ça va comment ?
—Tu aurais pu me trouver mieux, répondit Reiko.
—Mais ça va sinon ?
—Oui l’autre relou n’est pas revenu et avec un peu de chance au jeu mes dettes devraient étre réglées.
Fumiko voulait lui dire qu’elle prenait en quelque sorte le chemin de son père mais sa remarque d’avant l’avait un peu blessé donc elle se tut. Les seuls mots qui sortirent de sa bouche étaient un simple « au revoir ».
Elle s’assoit seul à un banc dans le jardin du lycée. Elle s’était achetée à la cafétéria du lycée quelques dorayaki, des petits gâteaux en pate remplis de haricot rouge, pour Fumiko leur gout semblait bizarre mais cela provoquais une douceur sur sa langue inégalable. Elle mangeait très peu depuis quelque temps car sa faim semblait diminuer au fur et à mesure des jours.
Un peu avant la reprise des cours Fumiko préférait remonter dans sa salle. Elle repositionna un peu ces affaires sur sa table avant de s’étaler sur sa chaise. Très vite des discussions éclatèrent dont une qui attira l’attention de Fumiko.
—Dites, vous savez c’est qui l’aveugle qui joue de la flute devant le lycée ?
—Non je ne l’ai jamais vue.
—Il est là depuis combien de temps ?
—Je ne sais pas depuis se matin avec un peu de chance.
D’une part Fumiko était soulagé et d’un autre côté elle culpabilisait de l’avoir laissé de cette manière. Elle n’avait pas réellement le temps d’y penser, l’enseignant venait de rentrer dans la salle et la sonnerie indiquait que les cours allaient reprendre.

En plein milieu du cours d’anglais pas très intéressant, Gaara accompagnait de plusieurs de ses hommes faisaient éruption dans la salle. L’enseignant ne tentait rien pour les arrêter cela aurait été complétement inutile. La petite bande se dirigeait vers une fille qui les esquivait du regard dès leurs entré, une sorte de fille populaire du lycée. Après avoir échangé quelques murmures à son oreille Gaara lui envoya son pied dans le ventre. Ils la ruaient de coup avant de la trainer dehors, elle tentait bien de se débattre et d’appeler au secours mais personne ne réagissait. Fumiko les regarda l’emmener avec un pincement au cœur.
Ils l’amenèrent dans un recoin la cours où ils continuaient à la frapper. Gaara lui se mettait très vite à l’écart de cela il préférait laisser ces hommes faire et puis tout le monde devait bien s’amuser un peu.
À ce moment-là le patron de Gaara le chef du clan Izaemon arriva dans le lycée pour une visite surprise.
—Gaara !
Il se retourna l’air surpris.
—Oh monsieur Izaemon cela me fait très plaisir, dit-il en s’inclinant devant lui.
Izaemon regarda la fille en train de se faire massacrer.
—C’est la gêneuse dont tu m’as parlé ?
—Oui mais ne vous inquiétez pas par ici je vous prie.
Il emmena Izaemon loin de tout ça en pointant sa main vers la sortie du lycée.
—Comment se portent les affaires Gaara ?
—Pas mal monsieur. La drogue que vous nous fournissait s’écoule bien. Mais mes hommes aimeraient un peu plus d’excitation si vous voyez ce que je veux dire ?
—Alors rappelle-toi pourquoi j’ai mis ta bande minable sous ma protection.
Izaemon ne disait plus rien et s’en alla laissant Gaara fou de rage. Il retourna auprès de ces hommes.
—Vous n’en avez pas fini avec cette pute !

A-San
Niveau 10
01 mai 2018 à 10:59:02

La journée continua de défiler à un rythme très lent pour Fumiko. Elle désirait qu’une seule chose sortir pour retrouver cet inconnu. Elle avait maintenant tellement de questions en tête « Qui était-il ? D’où venait-il ? Depuis combien de temps vagabonde-t-il ? ». Autant de questions qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer les réponses.
Elle regarda sa montre plus que dix minutes à attendre. Cependant son excitation retomba bien vite à plat, un éclair de prudence la traversa surtout quand elle se reposa la question « Qui est-il ? ».
La sonnerie annonçant la fin de journée sonna elle était moins enthousiasmée de cette retrouvaille quelle l’avait été durant la matinée. En se rapprochant de la sortie du lycée elle avait une boule dans la gorge.
En sortant elle le voyait assis en tailleur en train de jouer du ryuteki, une petite flute avec une sorte de gobelet où les gens lui donnaient de l’argent. Elle s’approchait de lui son cœur battait de plus en plus fort. Alors qu’elle arriva quasiment à côté de lui il tourna sa tête vers elle.
Elle sentit une main lui toucher les fesses.
—Hé ma belle !
Elle se retourna c’était une bande d’hommes de Gaara, quatre plus précisément qui devait s’ennuyait et chercher un peu d’excitation dans tous les sens du terme.
—On dit que tu es la fille du connard qui a emmerdé notre patron.
—Mon père était peut-être un connard mais il valait mieux que Gaara ou Izaemon.
Un autre lui remit une tape sur les fesses.
—Oui mais nous depuis qu’il est en prison on s’ennuie pas mal.
Pendant ce temps un cercle de cinq mètres de vide s’était formé autour d’eux. Un de la bande se rapprocha particulièrement de l’aveugle qui avait rangé son ryuteki dans son sac en toile et tenait à présent sa canne dans ses mains. Le voyou regarda avec insistance le gobelet contenant l’argent qu’il avait collecté. Les trois autres entourèrent Fumiko.
Sans crier gare on saisit Fumiko par les fesses, dès qu’il serra sa fesse un grand cri retentit mais il ne venait pas de Fumiko. Celui qui était proche de l’inconnu se retourna vers ses amis, une main au niveau de son œil et malgré sa main Fumiko comprit qu’il avait reçu un coup sur l’œil quand le sang commença à couler. L’inconnu se leva, il tenait sa canne dans la main et asséna un coup à l’arrière du crâne du brigand qui lâcha les quelques pièces qu’il lui avait volé, avant de s’écrouler. Les trois autres restèrent bouche bée un petit moment. L’aveugle ne perdit pas de temps et se précipita sur un d’eux en lui assénant un coup au ventre avec sa canne à celui qui avait saisi les fesses de Fumiko le laissant tomber sur les genoux de douleur. L’un d’eux s’enfui et le restant reçu un coup de canne dans l’entre jambe l’envoyant rejoindre ses amis au sol.
Ils se relevèrent après un petit moment.
—Tu nous le payeras sale pute, toi et ton ami !
Ils couraient difficilement lorsque Fumiko les perdus de vue. Son souffle était coupé depuis que cela avait commencé. Elle avait elle-même du mal à croire à ce qu’elle venait de voir, cela n’avait même pas duré trois secondes, l’aveugle s’était déplacé si vite et avait frappé avec une telle précision. Elle s’approcha de lui et enroula ses mains autour d’un de ses bras.
—Tu sais faire quoi d’’autre pour éviter que j’aie une mauvaise surprise ?
—Je suis aussi masseur.

—Ah oui vas-y continue, hurla Fumiko de plaisir.
—Je dois descendre un peu ?
—Non là c’est très bien.
Fumiko avait ramené l’aveugle chez elle. Elle savait pertinemment que c’était dangereux d’autant faire confiance à un inconnu pourtant elle ne savait pas pourquoi elle sentait quelque chose en lui.
Après avoir rapidement mangé Ils étaient partis tous les deux s’installer dans la chambre de Fumiko. Elle s’était allongée sur son lit à même les tatamis. Elle avait enlevé le haut de son uniforme même son soutien-gorge avant de s’allonger dessus pour se détendre grâce aux mains de cet inconnu qui lui avait proposé un massage pour la remercier de son hospitalité.
Cependant un éclair de lucidité traversa son esprit.
—Excuse-moi, dit Fumiko. Mais tu t’appelles comment ?
—Mon nom n’a pas d’importance, dit-il en continuant de la masser en descendant vers le bas de son dos. Mais toi, dis-moi qui c’était les types contre qui je me suis battu ?
—Des petits bras du clan Izaemon. Se sont des voyous qui veulent devenir yakuza même si je suis sur qu’au fond cela n’arrivera pas.
—Vous avez ce genre de vermine ici ?
—Oui.
Elle se retourna en se mettant sur le dos laissant paraitre ces seins devant lui alors qu’il avait retiré ses mains.
—Tu vas dormir où ?
—Je ne sais pas, je trouverai bien un hôtel ou quelque chose dans le genre.
Fumiko pris les mains de l’aveugle pour les poser au-dessus de ses épaules l’obligeant à se pencher près d’elle à tel point que sa respiration venait caresser son cou.
—Tu peux rester ici si tu veux je vis seul.
Il se mit à ricaner en souriant.
—Ne t’imagine rien, reprit Fumiko, je n’avais aucun arrière pensé.
—Alors pourquoi tu es seins nue et que tu m’as rapproché à ce point de toi. Ton corps entier est en chaleur.
—Comment tu sais que je n’ai pas mis de soutien-gorge ?
—Je me repère grâce aux odeurs et aux sons et c’est suffisant pour que je me puisse imaginer ton corps. Et tes formes accessoirement.
—Tu es aveugle depuis longtemps ?
—Depuis mes seize ans, soit quatre ans.
—Et vagabondes-tu seul souvent ?
—Toujours, je suis toujours tout seul.
Fumiko le serra contre lui. Son kimono noir touchait ces seins. Ils restèrent comme cela pendant plus d’une demie-heure avant d’aller se coucher.

A-San
Niveau 10
02 mai 2018 à 07:39:23

Troisième partie :

Fumiko se réveilla un peu en avance car elle voulait préparer un petit déjeuner pour son hôte. En se levant elle se cogna le petit orteil contre une commode ce qui la mit naturellement d’assez mauvaise humeur. Alors qu’elle le serait dans ses mains pour espérer atténuer la douleur elle sentait une odeur de bruler. Elle se précipita alors dans la cuisine rencognant son petit orteil au même endroit « je n’ai rien laissé d’allumer quand même » pensa-t-elle. Après avoir quitté sa chambre et d’avoir fait glisser le panneau lui permettant d’accéder à la cuisine elle ne savait pas quoi penser.
Il était là. Plusieurs plats dont certains cuisinés reposaient sur la table.
—Bonjour Fumiko.
Elle s’assied à la table sans esquisser un sourire ou un mot. Elle était complétement perdue « Qui es-tu ? ». Il y avait des rāmens ainsi que plusieurs brochettes de thon grillé ainsi que de la soupe miso.
—On est que le matin, pourquoi tu as préparé tout ça ?
—Je l’ai senti quand je te massais hier tu ne manges pas assez c’est à la limite si je n’entendais pas ton ventre gargouillé. Allez assis toi tu auras largement le temps de manger tout ça.
Alors qu’elle commença à manger une brochette de thon, elle vit l’aveugle qui se baladait un peu à droite à gauche autour de la table.
—Tu fais quoi ?
—Tout à l’heure quand je cuisinais ma canne à senti quelque chose sur le sol et je voudrais savoir ce que c’est.
Fumiko entendit un petit froissement. Il s’abaissa. Quand elle vu que ce qu’il tenait dans la main était là lettre de son père elle lui arracha des mains.
Elle la serra fort dans son poing, toute sa colère venait de remonter. L’aveugle s’assit à la table pour manger. Fumiko ne disait plus rien. Il mangea un peu mais quand il entendait que seuls les bruits de nourriture qu’il provoquait résonner à travers toute la maison, il s’arrêta et tourna se tète vers là où se trouvait Fumiko. Cette dernière remarquant cela elle dénoua sa langue.
—Dit-moi, murmura Fumiko, je peux te poser une question ?
—…
—Tu penses quoi des yakuzas ?
Il passa la main sur son visage avant de l’arrêter sur son menton.
—Je pense savoir pourquoi tu me poses cette question. Tu ne vis pas toute seule par hasard et je ne suis pas sourd je sais très bien ce que les hommes de Gaara t’ont dit devant le lycée. Tu es la fille d’un yakuza je présume ?
Fumiko avait oublié ce détail. Elle resta paralyser de peur. Elle voulait tellement retourner en arrière pour éviter de poser cette question.
—Ecoute ce n’est pas parce que tu es un yakuza que tu es forcément mauvais. Tu ne peux pas juger des gens sans les connaitre. Ce n’est pas parce que tu es la fille d’un yakuza que tu es mauvaise mais ça la plupart des gens ne le comprennent pas. Hais-tu les yakuzas Fumiko ?
—Oui…
—…
—Je les déteste beaucoup, je ne pourrais jamais m’entendre avec l’un d’eux.
Le temps passa ils continuèrent de manger et parfois de rire même s’ils avaient tous les deux du mal à sourire.
—Bon il est temps que j’aille en cours.
—Attend Fumiko je sors aussi.
—Pour travailler ?
—Non pas aujourd’hui mais plutôt pour ça.
Il prit le bol de soupe et le retourna sur la table.
—Tu joues ?
—Oui, répondit-il.
—Tu ferais mieux d’arrêter le père de mon ami Reiko en est devenu obsédé et quand il est mort il lui a laissé une dette immense.
—Cela ne risque pas d’arriver avec moi, dit-il en ricanant. C’est juste un passetemps pour moi. Tu ne sais pas où je pourrais trouver un tripot ?
—Si mais il appartient au clan Izaemon comme tous les autres tripots de la ville. Je ne suis pas sûr qu’ils sachent pour se qui s’est passé hier avec les hommes de Gaara donc promet moi de faire attention.
—D’accord. Aux faites je risque de rentrer tard ce soir donc laisse la porte ouverte.
Elle lui donna un double des clés.
—Moi aussi je risque de rentrer tard, dit-elle.
—Pourquoi si ce n’est pas trop indiscret ?
—Je vais voir mon petit ami.
Ils partirent ensemble de la maison. Ils repassèrent par le chemin où il s’était rencontré hier sous le cerisier. Une des fleurs se détacha d’une branche pour aller embrasser la bouche de Fumiko ce qui la fessait bien rire et aussi à lui. Un moment il la stoppa nette, alors qu’elle pensa qu’il allait la caressait, il lui prit un pétale qui s’était attaché dans ces cheveux. Il y avait une ambiance assez chaude, même complice alors qu’ils s’étaient rencontrés ici il y à peine vingt-quatre heures.
A la fin du sentier il suffisait de prendre un embranchement sur la droite de continuer un peu pour arriver à un tripot. Fumiko s’arrêta un peu éloigner de l’entrer.
—Voilà c’est là.
—Fumiko fait attention.
—Toi aussi.
Elle déposa un bisou sur sa joue. Il semblait étre un peu embarrassé mais il souriait quand même. Elle attendit de le voir rentrer dans le tripot avant de partir.

A-San
Niveau 10
02 mai 2018 à 07:40:52

Elle arriva au lycée pile à l’heure. La première crainte qu’elle eût été de croiser Gaara et ses hommes mais par chance ils avaient tous déserté le lycée.
À midi elle retrouva Reiko dans les couloirs.
—Alors il s’est passé quoi hier soir ? On dit que des gars de Gaara se sont fait défoncer par ce type, l’aveugle, dit Reiko.
Elle raconta tous dans les moindres détails. Elle parla sans faire exprès de ce qui s’était passé avec son hôte chez elle à son réveil.
—Attend donc il a dormi chez toi ?
—Oui...
Sans pouvoir l’expliquer Fumiko se mit à rougir, elle ne parlait jamais de se qu’il se passait chez elle.
—Ah vous avez couché ensemble. Alors ça te fait quoi de perdre ta virginité par un type que tu connais à peine à la place d’Ishiara que tu connais depuis deux ans ?
—Tais-toi s’il te plait.
La remarque de Reiko la blessa profondément. Elle partit en courant aux toilettes sans explication. Reiko s’en fichait, à vrai dire elle avait fait exprès de la blesser car pour elle Fumiko le méritait.
Aux toilettes elle bouscula sans faire exprès une autre fille qui quand elle la reconnut s’enfui loin d’elle. Fumiko s’enferma dans le dernier cabinet où elle commença à verser des petites larmes.
Elle ne retourna pas en cours elle préféra vagabonder en ville. Son chemin l’amena à l’endroit où elle avait rencontré l’aveugle encore une fois. Elle s’asseyais sous le cerisier. Elle pensa en observant les mouvements de l’eau.
Son téléphone sonna, elle se jeta dessus et retrouva le sourire immédiatement, la nuit commençait à tomber « Le club vient d’ouvrir, Viens j’ai à te parler. »

Elle arriva dans le club, le réceptionniste l’interpella. La boulle a facette illuminait les nombreux canapés en cuir rouge autour des tables du club.
—Excusez-moi madame mais les mineurs ne sont pas autorisés ici.
Elle observa ses vêtements, elle avait complétement oublié de se changer elle était encore vêtue de son uniforme d’étudiante. Elle sortit le double du prix d’entrée de son sac en grosse liasse de billets.
—Je suis venu voir Ishiara.
Le réceptionniste hésita deux secondes avant de prendre l’argent et de l’amener auprès d’Ishiara. Ils marchèrent sur le carrelage blanc et noir du club, une musique douce en fond se jouait. Ishiara l’attendait sur un des canapés en lui fessant un petit signe de la main dès qu’il la voyait, il était habillé un peu en mode bad boys de manga avec un costume très coloré, une chemise ouverte avec une chaine en or. Leur différence d’âge n’était pas si élevée pour Fumiko, Ishiara venait de fêter ces quarante-trois ans la semaine dernière.
Dès que le réceptionniste les laissa elle se jeta sur lui puis l’embrassa.
Ils s’installèrent sur l’un des nombreux sofas du club, la soirée commençait à peine portant le club était déjà assez remplie.
—Alors comment tu vas mon ange ?
—Assez bien, répondit Fumiko. Tu m’as tellement manqué.
—Vous boirez quoi madame ?
—Commande nous du saké, ordonna Ishiara.
—Bon. Du saké alors.
—Ecoute, j’ai à te parler… Et ça ne vas pas te plaire…
—Je t’ai amené un cadeau, dit-elle sans prendre en considération les dernières paroles d’Ishiara.

Supervielle
Niveau 10
02 mai 2018 à 14:31:48

Il y a un problème de virgules, dans le premier extrait surtout, que ce soit grammaticalement ou stylistiquement c'est à revoir,

Il y a quelques fautes d'inattention qui disparaitront avec une bonne relecture ( des ces au lieu de ses, des s manquants, des imparfaits au lieu d'infinitif / p.passé, j'ai même vu un "fessait" au lieu d'un "faisait"

Au niveau du style, c'est parfois lourd, ça ressemble parfois à une liste de course, le dernier paragraphe du 1er extrait contient une bonne quinzaine de "Elle.."
Tu pointes trop les choses du doigt, prends ton temps, dresse ton tableau et décrit ce que tu veux montrer à ton lecteur.

Pour le contexte et l'intrigue, mis à part les noms et quelques éléments de décors ( cerisiers, yakuzas..), ton récit a tout l'air de se dérouler dans n'importe quel région d'occident et non pas au Japon, les caractères des personnages ressemblant même à des stéréotypes américains.
Tu dois travailler l'atmosphère, ton lecteur doit comprendre ou il se trouve ( je pense ) par les non-dits,

Pour exemple, je te conseille Kafka sur le rivage de Murakami, dont l'intrigue se déroule entre Tokyo et la province.Néanmoins, le lecteur se trouve dépayser par le mode de narration, le mode de pensée propre à cette région du monde, les caractères typiques nippons et non pas par des éléments superflus et trop appuyés par son auteur.

En espérant t'avoir aider, j'attends et je lirai bien entendu la suite,

A-San
Niveau 10
02 mai 2018 à 15:30:54

Le 02 mai 2018 à 14:31:48 Supervielle a écrit :
Il y a un problème de virgules, dans le premier extrait surtout, que ce soit grammaticalement ou stylistiquement c'est à revoir,

Il y a quelques fautes d'inattention qui disparaitront avec une bonne relecture ( des ces au lieu de ses, des s manquants, des imparfaits au lieu d'infinitif / p.passé, j'ai même vu un "fessait" au lieu d'un "faisait"

Au niveau du style, c'est parfois lourd, ça ressemble parfois à une liste de course, le dernier paragraphe du 1er extrait contient une bonne quinzaine de "Elle.."
Tu pointes trop les choses du doigt, prends ton temps, dresse ton tableau et décrit ce que tu veux montrer à ton lecteur.

Pour le contexte et l'intrigue, mis à part les noms et quelques éléments de décors ( cerisiers, yakuzas..), ton récit a tout l'air de se dérouler dans n'importe quel région d'occident et non pas au Japon, les caractères des personnages ressemblant même à des stéréotypes américains.
Tu dois travailler l'atmosphère, ton lecteur doit comprendre ou il se trouve ( je pense ) par les non-dits,

Pour exemple, je te conseille Kafka sur le rivage de Murakami, dont l'intrigue se déroule entre Tokyo et la province.Néanmoins, le lecteur se trouve dépayser par le mode de narration, le mode de pensée propre à cette région du monde, les caractères typiques nippons et non pas par des éléments superflus et trop appuyés par son auteur.

En espérant t'avoir aider, j'attends et je lirai bien entendu la suite,

Merci de ton commentaire, pour l'instant c'est plus un essai pour voir se que je pourrai corriger dans une futur nouvelle, je te remercie également de ta recommandation et de ton commentaire. En ce qui concerne la suite je l'ai déjà écrite et je n'aurais pas réellement le temps d'y revenir (donc hormis un passage dans un club à hôtesse qui pourrait t'intéresser...). En même temps j'ai fais en sorte que l'histoire se passe à Sera et se n'est pas réellement l'endroit où tu sentiras un dépaysement. mais c'est un défaut que je compte bien corriger dans les suites.

Après c'est une nouvelle et j'ai un peu peur de sortir de la nouvelle en prenant trop mon temps pour décrire certaines choses et je n'ai pas envie de m'attarder sur des choses qui ne serviraient pas l'histoire.

En ce qui concerne le caractère je vois de qui tu veux parler, je n'ai pas réellement d'excuse pour Fumiko surtout que j'ai imaginé le personnage comme ça mais s'est un personnage qui est sensé évolué au fur et à mesure des histoires.

Bon actuellement je travaille sur une possible suite donc je prend bien note de ton commentaire (j'avais déjà idée d'alléger le style et de monter des coutumes plus nippones).
Merci de ton commentaire et d'avoir pris le temps de me lire.

A-San
Niveau 10
03 mai 2018 à 00:11:37

Quatrième partie :

Reiko recevait le second client de sa soirée le précédant étant un homme bourré qui n’avait pas réussis à la satisfaire en termes d’argent. Le club ressemblait à quelques différences près à celui d’Ishiara seul une géante fontaine de chocolat au centre différenciait les deux clubs au niveau esthétique.
Le client était un élève travaillant dans la même classe qu’elle, connut pour ses fantasmes sexuels, pourtant elle avait tout intérêt à le chauffer pour augmenter sa consommation.
Reiko ne sortait pas de ces classiques. Il s’agissait d’un petit jeu avec le client, le pousser à certains paliers de consommation avec pour récompense une partie de l’uniforme de Reiko en moins.
Ce club était particulier car toutes les hôtesses étaient des étudiantes du lycée que fréquentait Reiko, Izaemon l’avait ouvert uniquement pour cela, un club d’hôtesse étudiante adolescente. Officiellement dans la loi cela était inégale mais depuis la guerre entre les clans de Sera, Izaemon avait réussi à gagner beaucoup de contact haut placé dans la région qui fermait les yeux sur les activités illégales de son clan. Aujourd’hui avec les nouvelles générations et les touristes les gens fantasmaient sur la pureté des étudiantes l’ouverture de se club était donc une évidence.
Dans ce club la seule règle qui régnait été « aucun attouchement sexuel » sinon carte blanche.
Le client commanda d’abord une bouteille de champagne très luxueuse de trois cent mille yens, Reiko enleva une partie de son haut. Après c’étaient des plateaux de fruits qui avoisinait les cinq mille yens chacun, elle enleva son bas pour laisser apparaitre sa culotte. Il commanda ensuite une petite fontaine en chocolat d’un montant de vingt mille yens.
—Tu n’enlèves pas ta chemise ?
—Hé calmez-vous. On n’est pas à grand-chose du montant estimé mais je peux faire ça.
Elle déboutonna à moitié sa chemise de manière à laissé paraitre une partie de ses seins et de son soutien-gorge.
—Enlève là.
Il sortit un billet qu’il glissa entre ses seins voyant la somme elle n’avait pas le choix et elle retira sa chemise la laissant en sous-tifs. Elle commença à paniquer car d’habitude il n’avait même pas assez d’argent pour payer certains voyages scolaires mais là il semblait en avoir beaucoup.
Sans prévenir il la força à s’allonger sur le sofa en la saisissant par les bras.
—Fais-moi voir le reste.
Il commença à embrasser ses seins en voulant arracher son soutien-gorge. Reiko hurla. Plusieurs hommes d’Izaemon dévalèrent dans le club pour saisir le client, ils l’éloignèrent de Reiko et le forcèrent à sortir par la porte arrière. Spécialement le patron du club laissa Reiko partir se reposer.
Elle sortit du club avec une petite somme d’argent pourtant elle n’était pas si satisfaite que cela. Elle prit la route du tripot.

—Quatre et cinq, impair.
Le tripot était pas mal rempli comparé à d’habitude mais ce qui la surpris le plus était de voir l’aveugle à la table. Elle échangea cinquante mille yens en plaquette de jeu, resta plus qu’à prier pour que la chance soit avec elle car à vrai dire dans le jeu du chō-han tout est une question de chance. Elle s’assis à côté de l’aveugle.
Plusieurs hommes d’Izaemon entouraient la table pour surveiller les mains des clients. Le maitre du jeu prit les dés entre ces doigts.
—Aucune objection ? Aucune ?
Il jeta les deux dès dans un gobelet avant de le retourner sur une surface en bois poser sur la table.
—À vos jeux.
Tout le monde se mit à crier « pair » ou « impair » en pariant.
—Pair, cria Reiko avant de miser la moitié de ces plaquettes.
—Impair, dit l’aveugle en posant une de ces plaquettes.
Reiko n’en croyez pas ces yeux quand elle vu toutes les plaquettes aux pieds de l’aveugle dissimulait par la petite hauteur de la table sur lequel on fessait les paris. Maintenant elle en était sur cet étranger possédait beaucoup d’argent. Le maitre souleva le gobelet.
—Trois et deux, impairs.
Il distribua les plaquettes au gagnant et pris ceux des perdants et c’était reparti.
—Aucune objection.
Le gobelet retomba et Reiko avait les yeux braqués dessus.
—A vos jeux.
—Pair, dit-elle en misant le restant de ces plaquettes.
—Impair, dit l’aveugle en misant une plaquette
Reiko ne comprenait pas pourquoi il misait peu alors qu’il avait autant, elle tenta de le dévisager pour comprendre, il était jeune c’était sur mais elle n’en tira rien d’autre à cause du bandeau blanc qui cachait ces yeux, impossible de lire la moindre émotion sur son visage. Le maitre souleva le gobelet.
—Six et cinq, impairs.
Reiko avait la poisse ce soir. Alors qu’elle bougea un pied elle sentit une plaquette qui s’était par chance enfuis des autres. Elle regarda attentivement l’aveugle et même si l’idée lui paraissait stupide elle allait la tenter.
—Aucune objection. À vos jeux.
—Dit l’aveugle je dois miser quoi ?
—Pair, dit-il en posant une plaquette.
—Cela te dérange si je m’aligne.
—Non.
Elle posa la plaquette sur celle de l’aveugle.
—Pair cria-t-elle.
Quand on souleva le gobelet elle n’en croyait pas ces yeux.
—Un et trois, pairs.
—Super, cria-t-elle. Allez par ici.

A-San
Niveau 10
03 mai 2018 à 00:12:12

Pendant ce temps-là au club la discussion entre Fumiko et Ishiara prenait un autre tournant.
—Comment ça tu comptes partir ?
—Désolé Fumiko mais c’est comme ça.
Elle ne pouvait pas y croire.
—Mais pourquoi ?
—Je te l’ai dit j’ai besoin d’argent et se n’est pas ici que je vais m’en faire.
—Oui mais moi ?
Il la regarda droit dans les yeux pour bien lui faire comprendre.
—Désolé mais tu étais que du business.
—Quoi ? Et alors quand je t’ai embrassé cela signifier quoi pour toi ?
Elle commença à pleurer au milieu du club pourtant personne ne semblait prêter attention à elle chacun rester dans sa zone de confort sans se mêler des affaires des autres.
—Rentre chez toi, dit Ishiara.
Il s’en alla, sans rien dire de plus.
Fumiko quitta le club en larme.
En rentrant chez elle, elle sortit l’argent de son père, une somme astronomique qu’elle avait cachée dans un tiroir d’un des placards de son salon. Elle s’opposait toujours à l’idée de dépenser cet argent pourtant elle comptait l’utiliser pour se payer une nouvelle vie en France avec Ishiara c’est ce qu’elle voulait lui annoncer ce soir.
De rage elle jeta les billets, les froissa, les écrasa et en déchira certains tout en hurlant de tristesse. Elle finit par s’écrouler de fatigue au sol dans une mer de billet.

Reiko avait réussi à gagner une petite fortune grâce à l’aveugle et pas question se s’arrêter en si bon chemin.
—Dis, on mise tout sur le prochain ?
—Comme vous le sentez.
Le dirigeant de table les regarda tous les deux d’un air méfiant. Il regarda le garde prêt de la porte, il fit un petit signe de la tête.
—Aucune objection ?
Lorsque le gobelet tomba l’aveugle eut un petit crissement à la bouche.
—Hé. Les dés ne sonnent pas comme avant, dit l’aveugle.
—Qu’est-ce que tu veux l’aveugle ? La merde ?
Reiko ne comprit pas sur le coup ce qui se produit. Il y avait une longue trainée de sang sur la table. La main du maitre de table volait dans les airs avec le gobelet. Tout le monde se colla contre les murs sauf l’aveugle qui tenait dans sa main gauche sa canne sans la poigner et de l’autre la poigner avec une lame.
En voyant le bras de leur ami s’envoler l’un d’eux commença à se lever pour saisir une arme sous sa veste mais le sabre de l’aveugle traversa sa gorge à la vitesse de la lumière. Celui près de la porte tenta de se jeter sur lui à mains nues pour le maitriser, le sabre traversa son estomac avant qu’il puisse le toucher. Les autres eurent à peine le temps de bouger avant de se faire massacrer.
Une fois tous les hommes d’Izaemon mort, l’aveugle mis sa canne devant lui et y rengaina le sabre. À l’entente du petit clic tout le monde se leva pour s’enfuir sauf Reiko qui restait planter ici.

Reptilovitch
Niveau 10
03 mai 2018 à 12:41:10

CRITIQUES ET CORRECTIONS / A-SAN ICHI ZATO Sous les fleurs de cerisier / CHAPITRE 1

un endroit a mille lieux des gras de ciel de Tokyo : des gras de ciel, réellement ? inattention.
des yeux luminants : moi je n’ai rien contre l’invention des mots, mais quand c’est englobé dans de la maladresse, ça ne passe pas !

Pourtant elle n’était pas une fille populaire à son lycée loin de là on la qualifiait même de mauvaise fille
Vs
Pourtant, elle n’était pas une fille populaire, au lycée. Loin de là ! On la qualifiait même de « mauvaise fille ».

Je ne prendrai que cet exemple pour pointer le manque de ponctuation qui émaille tout le texte. Pour conférer au lecteur l’envie de lire, il faut un phrasé chaleureux et vivant. Là, ta narration donne l’idée d’un type stressé qui débite son histoire devant une foule hostile.

Depuis son enfance les garçons ou toute personne dotaient : ce genre d’erreur de conjugaison ça fait vraiment perdre toute crédibilité au texte.

Malgré l’évidente maladresse et le profond amateurisme, on sent un sens inné du récit chez toi, et on a quelques pépites au niveau de la psychologie des personnes, comme ce passage :

Connaissant bien la réputation de Fumiko, Reiko s’était dirigé vers elle pour savoir où trouver un travail qui rapportait bien. Malgré cette amitié inattendue Fumiko se sentait toujours aussi seule et abandonnée surtout qu’elle avait conscience que pour Reiko elle représentait un moyen d’arriver à une fin.

Selon moi, c’est ton point-fort.

Sinon, ce japon fantasmé plein de violence au beau milieu de la rue, c’est un peu trop manga, ça manque de réalisme. Comme le coup de la bande bad boy qui se baladent. Après, je n’ai rien contre une bonne série B, mais ce qui marche en BD ne marche pas forcément en narration classique d’un roman. Il faut s’adapter au médium ! Lis plus de livre ! (je te conseille mémoire d’un yakuza, ou des Murakami Ryu)

Bon conclusion, pour ce premier chapitre : C’est très bancal sur la forme, mais tu as un talent de conteur, c’est clair et net. Finesse des rapports humains, description du quotidien, découpe et rythme, tout ça, c’est bon. Et en plus, tu m’as donnés envie de connaître le contenu de la lettre, car j’aime bien les thèmes qui sont abordés : solitude, misère sociale et criminalité, dépression et amitié, cela me parle.

Après, n’oublie pas que c’est universel, pas besoin d’installer ça au Japon pour faire passer tes messages, d’autant que tu n’y es jamais allés et que tu ne connais vraisemblablement les japonais que par l’intermédiaire des produits culturels. Après, ce sont tes goûts ! L’important c’est que tu te sentes bien dans l’écriture et on voit que c’est clairement le cas. Honnêtement, ton plaisir transparaît malgré le ton monocorde imputable à l’absence de ponctuation.

Par contre pour l’orthographe ce n’est pas possible, A-SAN : télécharge le logiciel antidote, inscrit toi à un programme de dictée et relis toi. Même si au début c’est un exercice rébarbatif, c’est nécessaire pour contrôler et apprivoiser ce flux de pensée qui semble te harceler constamment.

En tout cas bravo, cela fait longtemps qu’on avait pas eut un auteur de ta trempe sur le forum. Je lis la suite bientôt :oui:

A-San
Niveau 10
03 mai 2018 à 14:42:15

Je te remercie beaucoup pour ton commentaire et j'en prend note pour mes futurs projets.
En ce qui concerne le réalisme attend de lire la suite.

Par contre pour l’orthographe ce n’est pas possible, A-SAN : télécharge le logiciel antidote, inscrit toi à un programme de dictée et relis toi. Même si au début c’est un exercice rébarbatif, c’est nécessaire pour contrôler et apprivoiser ce flux de pensée qui semble te harceler constamment.

Merci de tes recommandations, en faite mon problème avec la correction viens plus d'un manque de temps et de motivation aussi, quand on travaille jusqu'à deux heures du matin on n'est pas forcément motivé pour se relire et corrigé les fautes d'orthographe, mais c'est un point que je vais tenter d'améliorer. Bref dès que j'aurais plus de temps l'année prochaine je ferai disparaître en grande partie se problème.

Merci de m'avoir lu et d'avoir donner ton avis.

Reptilovitch
Niveau 10
03 mai 2018 à 14:52:14

à mon avis, le plus important pour le moment en l'état et la ponctuation. En plus, c'est le plus simple à corriger.

A-San
Niveau 10
04 mai 2018 à 00:25:19

Cinquième partie :

—Je te jure ça s’est passé comme ça, dit Reiko à Fumiko.
Après le massacre du tripot, Reiko avait ramené l’aveugle chez Fumiko. La maison était sans dessus dessous. Devant eux, Fumiko avait les yeux un peu rouges à cause de la grande tristesse qu’elle avait exprimée.
Plus personne ne disait rien. Reiko voyait les billets étalaient dans le salon, chose que Fumiko remarqua très vite.
—Dis pour la dette de ton père je vais te donner l’intégralité de l’argent.
—Tu as enfin décidé de claquer l’argent de ton vieux. En même temps j’en avais marre de ce boulot allez vas-y donne.
—Attend Fumiko, crie l’aveugle. Reiko pourquoi tu mens à Fumiko ?
—Qu’est-ce que tu veux dire aveugle de malheur ?
—Fumiko tu m’as bien dit que le père de Reiko est mort ?
—Oui.
—Reiko tu confirmes ?
—Oui il est mort avant la rentrée.
—Tu mens.
Reiko était totalement surprise. Fumiko avait les yeux rivés sur les lèvres de l’aveugle.
—Dans le tripot, reprit l’aveugle, ton père était là. C’était celui qui était assis à côté de toi durant une partie de la soirée.
—Tu dis n’importe quoi, crie Reiko. Comment tu le serais de toute façon ?
—L’odeur, je suis bien plus sensible aux odeurs que toi. Et puis même si je me trompe, ton comportement de ce soir me suffit pour dire que tu es accro aux jeux et bien plus que ton père. La dette c’est la tienne. N’est-ce pas ?
Reiko entra en colère folle, non pas parce qu’on l’accusait à tort mais parce que c’était la vérité.
—Reiko, prononça Fumiko très lentement, c’est vrai ?
—Oui mais qu’est-ce que ça change ?
—Cela change beaucoup de choses, hurla Fumiko. Tu n’en veux qu’a mon argent c’est pour ça que tu es avec moi.
Reiko se leva brutalement, l’aveugle saisit sa canne et dégaina un peu juste pour apercevoir un peu de sa lame, encore ensanglantée.
—Dégage, cria Fumiko.
Elle poussa Reiko jusqu’à la sortie. Elle claqua la porte et ferma tous les verrous. Elle colla sa tête contre la porte. A l’entente des pas de Reiko s’éloignant, Fumiko tomba sur les genoux en pleurs.
L’aveugle se dirigea vers elle et la serra dans ces bras.
—Fumiko je suis désolé pour tout.
—Tu n’as pas en t’en vouloir. Cette soirée c’est vraiment de la merde.
Fumiko releva la tête pour planter ces yeux sur la bouche de l’aveugle.
—Tu es sûr que tu ne veux pas me dire qui tu es ?
—Cela n’a aucune importance. Pourquoi ?
—Parce que je veux que tu me fasses l’amour là maintenant.
—Quoi ?
Fumiko le plaqua sur les tatamis avant qu’il puisse protester.
—Attend Fumiko…
Elle l’embrassa sans avertissement. Dans un premier temps, il semblait mal à l’aise, sa main était tendue sur le sol mais elle finit par venir caresser les cheveux de Fumiko. Lorsque leurs lèvres se décollèrent, ils avaient une respiration assez irrégulière.
—Attend Fumiko, réfléchis à ce que tu fais ?
—Tais-toi.
Elle commença à enlever tout doucement son kimono.
—Fumiko…
Elle l’embrassa pour le faire de nouveau taire mais, c’était un baisser plus langoureux, leurs deux langues entrèrent en contact et les mains de l’aveugle commencèrent à lui caresser le dos.
La bouche de Fumiko descendit le long de son corps jusqu’à arriver sur son ventre, il se mit à rire. Il la remonta vers lui et commença à déboutonner sa chemise, aussi bizarre que cela puisse paraitre il semblait avoir l’habitude.
Quelques instants plus tard ils se retrouvèrent tout les deux en sous-vêtements. Ils se caressaient, embrasser leur peau. L’aveugle semblait bien avoir compris que s’était la première fois pour Fumiko, pour l’aider il la guida dans ces gestes.
La bouche de l’aveugle atterrit sur les seins de Fumiko, il arracha à la main son soutien-gorge et commença à les embrasser, Fumiko était en chaleur. Les baisers de l’aveugle lui faisaient un bien fou, au point qu’elle arriva à l’orgasme, sans qu’il ne fasse rien de plus. Ils se retournèrent pour échanger les rôles, Fumiko écarta les bras comme si elle s’abandonnait à lui.
Quand arriva ce qui arriva, Fumiko poussa un petit cri de douleur. L’aveugle y alla tout doucement, contrairement à ce que Fumiko pensait cela n’était pas si douloureux. L’aveugle tenait bien, elle eut trois orgasmes avant qu’il finisse. Il s’écroula à coté d’elle, ils étaient tout les deux en sueur, leurs cheveux mouillaient par leur transpiration.
—On le refait, dit Fumiko.
—Comme tu veux.
—Ce n’était pas une question.

A-San
Niveau 10
04 mai 2018 à 00:26:22

Izaemon rangeait des papiers sur son bureau lorsque l’on frappa à sa porte.
—Excusez-moi patron, on le tient !
—Faites-le-entrer.
Ishiara était tenu par un gros bras du clan Izaemon, il était tout sauf détendu.
On le jeta sur une des chaises en face d’Izaemon.
—Alors le bruit court que tu tenterais de partir. Et mon argent dans tout ça ?
—Mais je vous jure j’ai tout essayé, et puis je ne compte pas partir. Qui vous a dit une idiotie pareille.
Izaemon effectua un petit signe de la main vers celui qui avait ramené Ishiara, pour qu’il fasse entrer un second invité. C’était Reiko.
—Toi ? Comment ?
—Vu la tête que tirait Fumiko et se qui se disait dans mon club à droite à gauche, je savais que tu aurais tenté de partir.
—Mais pourquoi ?
—Parce que j’ai une petite idée pour nous sortir tous les deux de ça.
—De base on devait te tuer, dit Izaemon, mais elle m’a fait changer d’avis. Elle veut régler ta dette ainsi que la sienne en même temps, elle dit qu’elle a une combine.
—Exactement.
—Alors à quoi pensez-vous ?
—Patron, vous chercher toujours des actrices pornos que vous pourriez forcer s’il le faut ?
—Oui. Pourquoi ?
Un petit sourire sadique se dessina sur le visage de Reiko.
—Fumiko…

Après une brève discussion Reiko et Ishiara repartaient vivants. Izaemon reprit son stylo dans les mains. Avant qu’il puisse le poser sur la feuille de papier on refrappa à nouveau. Celui qui entra été Gaara.
—Bonjour patron.
—Ah Gaara je t’attendais assis toi fiston.
—Pourquoi m’avoir demandé patron ?
—Il vient d’avoir un massacre au tripot.
—Ah bon ?
—Oui et maintenant écoute moi bien, petit merdeux. Qu’est-ce que foutiez toi et tes hommes ?
—On était à une soirée. Personne ne nous a prévenu.
—Je n’en ai rien à foutre !
—Excusez-moi patron. Qui a fait ça ?
—D’après le seul témoin et une fille de ton lycée, cela serait un aveugle, mais j’ai du mal à y croire.
—Attendez un aveugle comment ?
—Longs cheveux noirs, un kimono noir, des sandales en bois et un bandeau blanc sur les yeux. Avec une canne noire aussi.
—Je le connait. Enfin pas personnellement, dit-il alors que Izaemon se leva de sa chaise subitement. Trois de mes gars disent s’étre battu contre lui, mais vu comment il les avait amochés je n’avais pas pris ça au sérieux. C’est surement lui.
—Tu sais où l’on pourrait le trouver ?
—Oui, il traine avec la fille de se bâtard d’Imagawa.
Izaemon posa sa main sur l’épaule de Gaara.
—Son nom ?
—Je l’ignore patron.
Izaemon regarda Gaara avec un regard méprisant, puis il s’étala dans son fauteuil.
—Bordel de merde c’est qui cette aveugle ?
—Dois-je m’en occuper patron ?
—Non on pourra l’éliminer quand on veut et je voudrai bien savoir qui il est. Un type comme ça n’est pas banal. Ne fais rien tant que je ne l’ordonne pas et surveille ton téléphone.
—À vos ordres patron.

A-San
Niveau 10
05 mai 2018 à 00:54:05

Sixième partie :

La lumière du jour éclairait le dos de l’aveugle, son tatouage de samouraï mélangeait à la transpiration de son corps fessant des vas et viens sur Fumiko, semblait devenir aussi lumineux que le soleil.
D’habitude, Fumiko se préparait à partir pour le lycée à cette heure mais aujourd’hui son corps transpirait à grosse goutte. Les seuls bruits qui sortaient de sa bouche était des gémissements de plaisir. Ils le faisaient encore parce que Fumiko le voulait. Leurs corps maintenant ne semblait ne faire plus qu’un.
Dans ce moment si particulier, ils avaient appris à se connaitre bien mieux que durant le reste du temps qu’ils avaient passé ensemble, chaque courbe du corps de Fumiko, il les connaissait par cœur, chaque ligne de son visage et chaque recoin d’elle ne lui était plus inconnu.
Ils n’étaient pas amoureux l’un de l’autre, pourtant Fumiko ne pouvait pas dire si c‘était par amitié ou par autre chose, qu’elle lui avait subitement demandé de prendre sa virginité.
Malgré le plaisir intense que leurs gestes leur procuraient, ils décidèrent d’arrêter au bout d’un moment pour se consacrer à leur responsabilité quotidienne.
—C’était génial, dit Fumiko.
L’aveugle s’extirpa de son corps. Même si Fumiko n’éprouvait pas de sentiment envers lui, le simple fait que leurs deux corps se séparèrent plongea Fumiko dans une angoisse profonde.
—Tu vas repartir ?
—Oui, répondit l’aveugle. Je suis un vagabond et puis je pense que je me suis attiré assez d’ennuis ici, dit-il en remettant son kimono.
Une larme commença à monter aux yeux de Fumiko mais elle n’avait pas le temps de pleurer. Son téléphone portable venait de vibrer. En lisant le message ses yeux s’illuminèrent d’une joie immense. Le message venait d’Ishiara « Ecoute Fumi j’ai bien réfléchi, je tenais d’abord à m’excuser pour ce qui s’est passé hier, j’ai dit ça sur le coup de la panique mais maintenant je me rends compte que la peur que j’ai c’est de te perdre. Donc oui, il m’a fallu du temps pour me l’admettre mais tu es l’amour de ma vie. Je ne veux plus partir et je veux te voir. J’ai tout arrangé avec Izaemon concernant mes dettes et te concernant toi tu n’auras plus d’ennui avec lui, on est libre de s’aimer maintenant et de vivre tranquillement ensemble. Donc s’il te plait passe ici après tes cours je t’attendrai… »
—Oui, hurla Fumiko.
—Que se passe-t-il ?
—C’est mon petit ami. Il dit que je suis l’amour de sa vie et qu’il veut me voir, dit Fumiko enjoué.
—Il veut te voir où ?
—Au 134 dans le district de Kozan après les cours.
—Qu’elle est ce lieu ?
—Je ne sais pas je ne me balade pas trop dans le district de Kozan.
—Demande-lui d’accord.
« C’est quoi cet endroit ? ».
—Voilà.
—Ecoute Fumiko, dit l’aveugle. Il est temps pour moi de m’en aller.
—Quoi ?
—Il est temps que je reparte. Sur ceux adieux et prend bien soin de toi.
Il se leva et se dirigea vers la sortie. Fumiko lui attrapa l’épaule comme lui l’avait fait à elle lors de leur première rencontre.
—Ecoute…
Fumiko ne savait pas du tout quoi lui dire, elle ne voulait pas qu’il s’en aille.
—Attends-moi à la sortie du lycée. J’aurais quelque chose à te dire.
—Si tu veux.
En réalité Fumiko n’avait rien à lui dire, elle cherchait juste à gagner du temps, cependant cela ne l’empêcha pas de partir avant elle.
Sur la route du lycée elle ne le rencontra pas. Elle paniqua à l’idée de ne plus le revoir.

Au lycée alors qu’elle attendait devant sa salle de classe. Reiko s’approcha d’elle.
—Qu’est-ce que tu me veux encore Reiko ?
—Juste présenter mes excuses.
Reiko se prosterna devant elle en plein milieu du couloir.
—Je te présente mes excuses pour t’avoir caché tout ça mais il faut me croire je suis ton amie !
Tous les élèves du couloir se retournèrent. En voyant la position de Reiko ils lancèrent un regard noir vers Fumiko ce qui la poussa à accepter ses excuses.
—D’accord, tu es pardonné.
Reiko se releva. Face à Fumiko, elle sourit.
—Alors avec Ishiara du nouveau ?
—Oui…
Elle expliqua la situation d’Ishiara à Reiko.
—Mais c’est cool tu devrais y aller. Hormis ta virginité tu n’as rien à perdre. En plus Gaara n’est pas là aujourd’hui
Fumiko rougit. Avant que Reiko puisse la questionner davantage, elle partit rejoindre son cours et alors que Fumiko laissait passer les élèves, un d’eux lui lança.
—Tu n’as pas honte de toi. Maltraiter une fille sans défense, tu nous dégoutes tous.

A-San
Niveau 10
05 mai 2018 à 00:54:37

—Alors c’est lui, dit Gaara.
—Oui il a été aperçu à Mihara il y a quelques mois.
—On fait quoi patron ?
Izaemon posa sa main sur l’épaule de Gaara ces yeux devinrent luminant.
—Petit si on le tue on réussira le coup de notre vie. L’organisation Sanno nous remerciera, on deviendra riche se sera fini les coups minables.
—Ok je marche patron. Laissez-moi, m’en occuper de votre côté préparez l’accueil de notre invité.
Ils étaient tous deux surexcité comme des enfants à noël.
—Attend Gaara.
Il mit la main sous sa veste pour sortir un pistolet.
—Utilise ça en dernier recours. Allez bonne chance fiston.

La fin de la journée sonna. Fumiko au fond d’elle était paniqué. Elle ne voulait pas qu’il parte mais elle ne savait pas comment le faire rester. Son téléphone vibra la coupant de ces pensées « C’est une sorte de restaurant club ne t’inquiète pas on va s’amuser mon amour. »
Alors qu’elle sortait de sa classe on lui saisit le bras, c’était Reiko.
—Tu vas faire quoi Fumiko ?
—Je vais rejoindre l’aveugle il faut que…
—Tu ne lui as jamais demandé d’où venait son tatouage ?
Reiko emmena Fumiko vers la sortie du lycée.
—Si, il m’a dit que son père était un tatoueur et qu’il l’a tatoué lorsqu’il avait dix-huit ans.
—Hm… Lui et son discours sur le mensonge il a bien du culot.
—Comment ça ?
Alors qu’ils sortaient du lycée, Fumiko apercevait au loin une forme de groupe se former.
—Il se passe quoi Reiko ?
—Tu es bien idiote, tu n’as toujours pas compris.
—Compris quoi ?
Reiko installa Fumiko au première loges. Un groupe s’était formé autour de l’aveugle qui attendait Fumiko, sa canne posait à côté de lui. Un petit enfant semblait s’approcher, derrière lui, des hommes de Gaara attendaient bien sagement dont un qui tenait un pistolet dans ses mains.
—Mais il se passe quoi ?
—Tu n’as pas compris, dit Reiko. Ton ami est un yakuza et Izaemon à demander à Gaara et ces hommes de s’en occuper.
Fumiko avait le souffle coupé elle n’y croyait pas mais un doute traversa son esprit.
L’enfant s’approchait tout doucement de l’aveugle. Il saisit sa canne avant de partir en courant, il la donna aux hommes de Gaara. Deux s’avancèrent en avant, dont celui qui tenait la canne de l’aveugle.
—Ichi, hurla l’un des deux.
Ils se mirent devant l’aveugle.
—Même un ex-yakuza comme toi, tu réussis à te faire avoir par un gosse.
Il agita sa canne devant sa tête.
—Même le meilleur samouraï du monde, sans son arme n’est rien.
Un grand cri résonna. Le pied de l’aveugle venait de biser la jambe de celui qui tenait sa canne, ce qui la positionna à portée de main de l’aveugle. Il saisit la poignée pour sortir son sabre, en se levant il tua l’homme qui tenait sa canne en traversant son corps du bas de son ventre, jusqu’à l’égorger. Le second qui se trouvait à côté de lui mourut en un éclair, le sabre de l’aveugle avait transpercé son cœur. Il se baissa pour ramasser sa canne et ranger son sabre.
On pointa le pistolet sur lui. Au moment de la détonation l’aveugle se retourna, il ouvrit un peu son sabre et vit un geste dans l’air, la boite crânienne du tireur explosa de part en part avec plusieurs morceaux de cervelle.
—Il… il a dévié la balle, dit difficilement un homme de Gaara en pointant l’aveugle du doigt. C’est un démon !
Tout le monde se mit à paniquer y compris les hommes de Gaara restant qui s’enfuirent.
Fumiko tourna la tête, Reiko avait disparu et alors que la foule se dispersa en hurlant, elle resta là à observer celui que l’on appelait Ichi.
À peine une minute après ils se retrouvaient seul à seul, en plein milieu des cadavres. Fumiko s’approcha de lui, elle arrivait à peine à articuler ces mots.
—C’est vrai, tu es un yakuza ?
L’aveugle pris une profonde inspiration, il savait qu’il ne pouvait plus se cacher maintenant.
—Je suis Ichi Zato un ex-yakuza.
Fumiko leva les mains au niveau de sa taille et recula tout doucement avant de s’enfuir.

Ichi reparti là où il avait rencontré Fumiko. Au fond de lui il s’en voulait de lui avoir caché la vérité mais sa réaction aurait été pareil, dans tous les cas. Pour lui, c’était évident, il était temps de continuer sa route. Alors qu’il se levait un pétale de cerisier atterri dans sa main. Il serra le pétale très fort contre son cœur lorsque des bruits de pas s’approchèrent de lui.
—Le voilà, il est là, dit Reiko à Gaara.
Elle se mit à l’écart du groupe d’une vingtaine d’hommes, la bande au complet de Gaara était là, armé de lame de différentes tailles.
—Tuez-le, hurla Gaara.
Peu de temps après Gaara tomba au sol effrayé. Tout ces hommes se sont fait massacrer devant lui. Tous ces membres tremblèrent de peur, il arrivait plus à se lever. Ichi s’approcha de lui. Il lui enfonça sa lame dans la gorge, il mourut sur le coup.
Reiko était resté immobilisé de peur. Ichi rengaina son sabre et s’approcha d’elle.
—Attendez ! je ne veux pas mourir par pitié.
—La mort serait un sort bien trop clément pour toi.
Il posa la main sur la poigner de son sabre. Il dégaina d’un geste rapide et puissant, puis le sang de Reiko coula sur le sol.

A-San
Niveau 10
06 mai 2018 à 00:31:29

Septième partie :

Fumiko était rentré chez elle. Elle s’écroula sur son lit et pleura. Plus le temps passait, plus elle ne comprenait plus pourquoi elle se mettait dans cet état. Elle arrêta de pleurer pour se préparer pour Ishiara, pourtant, elle n’avait que le visage d’Ichi en tête.
Elle partit de chez elle en avance. Elle passa par le sentier forestier et allait fatalement tomber sur l’endroit, où elle avait rencontré Ichi.
Lorsqu’elle arriva au niveau du cerisier, elle voyait plusieurs corps. Les hommes de Gaara reposaient dans leurs sangs, un bras de l’un d’entre eux avait été séparé du reste de son corps et Gaara lui-même était mort. Un petit bruit attira son attention derrière le cerisier. Elle le contourna, et vit Reiko avec une de ses mains sur ses yeux, il y avait du sang qui en coulait. Fumiko marcha sur une petite branche qui cassa.
—Il y a quelqu’un ? Je vous en supplie aidez-moi.
En disant cela, elle retira la main de devant ses yeux, Fumiko vu que dans ces orbites, il n’y avait plus rien. Une grande blessure traversait de gauche à droite son visage, au niveau de ses yeux.
Fumiko partit en courant sans rien faire de plus.
Elle sembla oubliée cette rencontre dès l’instant qu’elle quitta le sentier.

De son côté, Ichi arriva à la sortie de Sera. Devant lui, il n’y avait plus que la route en béton accompagnait de la nature sauvage, sans aucun autre signe de civilisation à l’horizon.
—Bon, il est temps d’y aller, se dit-il à lui-même.
Pourtant, une sensation bizarre se planta dans son esprit. Il se retourna.

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Sujet : [NOUVELLE] ICHI ZATO Sous les fleurs de cerisier
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