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Sujet : [Visual novel] Le psychiatre de l'Enfer
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grosmoto
Niveau 10
13 juin 2018 à 09:46:16

Salut a tous :salut: J'ai très recemment intégré ce forum et je voudrais vous montrer un projet d'écriture que je n'ai cependant pas terminé. Donc sans plus attendre, une petite description.
:d) Hell Psyche (son nom en anglais) se veut etre un visual novel de type thriller psychologique avec certains elements de romance et d’aventure ( ceux la sont quand meme plus en retrait ).Pour se qui ne sont pas familiés avec ce terme, un visual novel est essentiellement une histoire interactive ou le joueur a la possibilite de choisir differents chemins, la plupart du temps reliés a l'heroine que le joueur veut explorer.
Mon histoire raconte le périple d’Alexandre Cutings qui avant son triste deces etait l'un des psychiatres les plus reputés des Etats-Unis. L'homme qui a 31 ans seulement avait atteint un tel de degré d'erudition dans sa science qu'il avait recu des medias le surnom de "Sauveur". Ce que les medias ne savaient pas, c'est que l'esprit de Cutings, lui n'allait vraiment pas bien.
Il est profondement atteint par de lourds traumatismes durant sa jeunesse dans un ghetto particulierement violent, dont une trahison impordonnable, il est devenu atrocement paranoiaque et depressif.
Decidé a quitter cette Terre en hero, il use de son genie en biologie et crée un virus capable de transmettre une partie infime de sa conscience dans l'esprit de chaque personne touché par le microbe, le but de Cutings : eradiquer la violence partout sur Terre, ou qu'elle soit. L'individualité de Cutings disparaitrait alors et il se changerait en milliards de petits garde-fous dans l'esprit de tous, empechant ainsi a quicquonque de faire du mal a un autre etre humain.

Le hic c'est qu'il est tué avant de mettre a bien son plan !
Plus precisement par sa femme que Cutings avait enfermé chez lui depuis plus d'un an. Aux yeux de Cutings c'etait simplement pour la proteger du vil monde exterieure et une foisque le virus serait libéré et la paix instaurée, il avait préparé sa libération. Ironie du sort, le voeu de Cutings etait de ne laisser le libre arbitre qu'a sa femme.

L'histoire se poursuit donc en Enfer, ou l'ame jugée perfide de Cutings est envoyée. Desormais chez les damnés,il decide de se donner la mission de continuer sa carrière de psychiatre cette fois sur les démons. Plusieurs raisons le méneront a faire ce choix, en apparence en pure perte. L’histoire se concentrera sur l’evolution du personnage d’Alexandre Cutings, Cutings qui devra changer dans cet Univers nouveau qui n’est plus a ses pieds.

Sa quete principale de redemption se melera a celle d'une gamine de 12 ans, elle se retrouvant en Enfer a la recherche de son père qui d'apres elle, n'a pas sa place dans cet horrible endroit. Prete a braver toute les creatures de l'Enfer et Satan lui meme s'il le faut, armee de ses quelques connaissances en magie provenant de sa famille, elle s'est juré que son pere cheri, ne dormirait pas une minute de plus en Enfer.

Le Dr.Cutings auparavant depressif, est alors réveillé par la bravoure ou la betise de cette petite et décide de l'aider coute que coute.L’histoire va donc suivre Cutings et Hertha dans leur nouvelle vie en Enfer, ils voyageront dans cette dimension etrange mais seduisante a la recherche de personnes souhaitant etre sauvées, des rebelles contre la societe du Mal. Cutings va-t-il vraiment atteindre la redemption ? Ou va-t-il plutot devenir une menace demoniaque encore plus terrible que Satan ?

En gros c'est ca l'histoire :pacg:
Je souhaiterais svp avoir un peu de feedback sur la trame principale, si elle vous semble interressante ou pas, s'il y a des incoherences etc.
Je projette de poster chaque deux jours une nouvelle scene du visual novel ( de facon a me secouer le cul :noel: )
Merci d'avance !!

Talibanski
Niveau 10
13 juin 2018 à 15:01:46

L'histoire a l'air pas mal, aprés, gamine de 12 ans vu tes inclinaisons, j'ai un peu peur.

Elle peut pas avoir au moins la maj sexuelle ? C'est toujours moins tendancieux. La loi française est un peu plus stricte qu'au japon, en terme de protection de l'enfance.

grosmoto
Niveau 10
13 juin 2018 à 16:00:32

Le 13 juin 2018 à 15:01:46 TALIBANSKI a écrit :
L'histoire a l'air pas mal, aprés, gamine de 12 ans vu tes inclinaisons, j'ai un peu peur.

Elle peut pas avoir au moins la maj sexuelle ? C'est toujours moins tendancieux. La loi française est un peu plus stricte qu'au japon, en terme de protection de l'enfance.

Merci du commentaire :ok: Au sujet de l'age d'Hertha je l'ai choisi pour plusieurs raisons:
1.Tout d'abord je voulais justement explorer l'évolution d'un enfant dans un milieu aussi violent et chaotique que l'Enfer: la plus grande fragilité émotionnelle d'Hertha va être exploité. Cela fera écho avec l'enfance du personnage principale qui a vécu toute son enfance dans un enfer sur Terre.
2.Hertha debarquera en Enfer avec une image parfaite de son père: papa etait génial un point c'est tout. Une image idyllique de ses parents qu'on a le plus souvent a l'enfance. (Anecdote: pour moi a 6 ans, il n'y avait pas de difference entre ma mere et Dieu, c'est pour te dire :noel: ) Cela va s'en dire que cette image va être sacrément amoché quand elle découvrira ce qu'était réellement son père et ce qu'il est devenu.
3.En dernier, c'est difficile à dire mais plus j'écrivais l'idée de quelqu'un qui va braver les Enfers pour avoir une chance infime de rencontrer leur proche ( rappel, l'Enfer compte des trillions d'ames), plus je me suis dit qu'il fallait l'esprit plus simple ( moins "raisonnable") d'un enfant. Même si même parmi sa tranche d'âge, Hertha a un grain de folie :noel:

Voilà donc mes raisons :o))

ElIiotRoger
Niveau 7
13 juin 2018 à 16:13:26

Bon, on peut dire que ça se tient :hap:

Mais sinon, il y aura des dessins ? Ou visual novel c'est juste l'ambiance ?

A-San
Niveau 10
13 juin 2018 à 16:16:39

L'histoire semble étre pas mal original. A mon sens tu devras réellement soigné l'ambiance de l'enfer. Il y a réellement moyen de faire un truc intéressant.

Après je crains juste une chose, quand est-ce que ton histoire commence ? Est-il déjà en enfer ? Si oui, comment comptes tu mettre en place son passé dans l'histoire ?

En ce qui concerne les visual novel, hormis les jeux japonais et un type de manga en particulier (et encore c'est plus un abus de langage), je ne savais pas que ça se faisait en écriture. Donc d'après se que tu dis, les visual novel comporte des choix, comment comptes tu les mettre en scène ? Puis en général qu'est ce qui distingue un visual novel d'un autre genre, en écriture ? (caractères des personnages exagéré, surplus de violence, …)

grosmoto
Niveau 10
13 juin 2018 à 16:38:03

Le 13 juin 2018 à 16:13:26 ElIiotRoger a écrit :
Bon, on peut dire que ça se tient :hap:

Mais sinon, il y aura des dessins ? Ou visual novel c'est juste l'ambiance ?

Hello ! Deja merci :p) Oui le visual novel comporte pas mal de dessins, voila quelques images pour saisir un peu mieux l'idée.
https://it.wikipedia.org/wiki/File:Visual_novel_gameplay_Fate.jpg
http://cdn.akamai.steamstatic.com/steam/apps/377670/ss_8a219d8d6e8546059e46b23fa09590ca4c6985e2.1920x1080.jpg?t=1446444961
Meme si je m'attend plus a ce que mes dessins ressemblent a ca:
https://s.vndb.org/sf/84/2784.jpg
Comme tu peux le voir, les dialogues sont tout le temps accompagnés d'images d'arriere plans ainsi que des images des personnages sur scenes. Il y aussi la musiqu et quelques bruitages le plus souvent.Rarement des voix
.

grosmoto
Niveau 10
13 juin 2018 à 17:06:24

Le 13 juin 2018 à 16:16:39 A-San a écrit :
L'histoire semble étre pas mal original. A mon sens tu devras réellement soigné l'ambiance de l'enfer. Il y a réellement moyen de faire un truc intéressant.

Après je crains juste une chose, quand est-ce que ton histoire commence ? Est-il déjà en enfer ? Si oui, comment comptes tu mettre en place son passé dans l'histoire ?

En ce qui concerne les visual novel, hormis les jeux japonais et un type de manga en particulier (et encore c'est plus un abus de langage), je ne savais pas que ça se faisait en écriture. Donc d'après se que tu dis, les visual novel comporte des choix, comment comptes tu les mettre en scène ? Puis en général qu'est ce qui distingue un visual novel d'un autre genre, en écriture ? (caractères des personnages exagéré, surplus de violence, …)

Hello ! Je crois bien avoir travailler l'ambiance, (un peu la personnalité) de l'Enfer mais je vais creuser encore :ok:
Mon histoire commence sur Terre justement ou par le biais d'une introduction un peu plus longue que d'habitude je vais lacher quelques indices sur son passé. L'intro va etre en faite ces 2 derniers jours sur Terre ou il va etre au sommet de sa paranoia.

Apres pour les incidents qui l'ont rendu comme ca, je pense peut etre a quelques confessions de sa part en Enfer s'il parvient a faire confiance a quelqu'un une nouvelle fois. Ou alors une action exterieure, des demons cherchant a faire tomber Cutings dans le Mal utiliseront son lourd passé afin d'en faire leur marionnette... ou du moins ils essayeront.

La dynamique de l'histoire se sera en gros, Alexandre qui cherche a donner un sens a sa nouvelle existence (eternelle) en Enfer et a reformer le plus d'ames que possibles et de l'autre cote, les demons ( des ames humaines qui sont rester longtemps en Enfer et ont naturellement flechies vers le Mal), qui vont tout faire tenter Cutings et reduire a neant la petite lueur d'humanité qu'il lui reste.

Au sujet des visual novels c'est en effet surtout des jeux japonais, toutefois d'autre pays s'y sont mis comme les US et la Russie.
Les choix dans les visual novels se font a travers soit une selection de repliques differentes qui te sont presentees que le personnage principale (toi) dira ou bien des actions basiques: "Sauve toi" ou "Protege la" qui ont impacte lourd sur la suite des evenements. Un jeu comme ca se scripte assez facilement donc le gros du boulot c'est l'ecriture.

En dernier lieu, ce qui distingue les visual novels sont je dois l'avouer les quelques cliches de la japanime:des personnages haut en couleur qui le plus souvent ont la manie de citer de grands philosphes au milieux d'une bataille; des intrigues completement dantesques qui partent dans des delires cosmiques pour retourner la scene suivante dans un ptit afternoon de lyceens au calme.

En gros, voila pourquoi je les aime tant :play:

A-San
Niveau 10
13 juin 2018 à 17:12:41

Le 13 juin 2018 à 17:06:24 grosmoto a écrit :

Le 13 juin 2018 à 16:16:39 A-San a écrit :
L'histoire semble étre pas mal original. A mon sens tu devras réellement soigné l'ambiance de l'enfer. Il y a réellement moyen de faire un truc intéressant.

Après je crains juste une chose, quand est-ce que ton histoire commence ? Est-il déjà en enfer ? Si oui, comment comptes tu mettre en place son passé dans l'histoire ?

En ce qui concerne les visual novel, hormis les jeux japonais et un type de manga en particulier (et encore c'est plus un abus de langage), je ne savais pas que ça se faisait en écriture. Donc d'après se que tu dis, les visual novel comporte des choix, comment comptes tu les mettre en scène ? Puis en général qu'est ce qui distingue un visual novel d'un autre genre, en écriture ? (caractères des personnages exagéré, surplus de violence, …)

Hello ! Je crois bien avoir travailler l'ambiance, (un peu la personnalité) de l'Enfer mais je vais creuser encore :ok:
Mon histoire commence sur Terre justement ou par le biais d'une introduction un peu plus longue que d'habitude je vais lacher quelques indices sur son passé. L'intro va etre en faite ces 2 derniers jours sur Terre ou il va etre au sommet de sa paranoia.

Apres pour les incidents qui l'ont rendu comme ca, je pense peut etre a quelques confessions de sa part en Enfer s'il parvient a faire confiance a quelqu'un une nouvelle fois. Ou alors une action exterieure, des demons cherchant a faire tomber Cutings dans le Mal utiliseront son lourd passé afin d'en faire leur marionnette... ou du moins ils essayeront.

La dynamique de l'histoire se sera en gros, Alexandre qui cherche a donner un sens a sa nouvelle existence (eternelle) en Enfer et a reformer le plus d'ames que possibles et de l'autre cote, les demons ( des ames humaines qui sont rester longtemps en Enfer et ont naturellement flechies vers le Mal), qui vont tout faire tenter Cutings et reduire a neant la petite lueur d'humanité qu'il lui reste.

Au sujet des visual novels c'est en effet surtout des jeux japonais, toutefois d'autre pays s'y sont mis comme les US et la Russie.
Les choix dans les visual novels se font a travers soit une selection de repliques differentes qui te sont presentees que le personnage principale (toi) dira ou bien des actions basiques: "Sauve toi" ou "Protege la" qui ont impacte lourd sur la suite des evenements. Un jeu comme ca se scripte assez facilement donc le gros du boulot c'est l'ecriture.

En dernier lieu, ce qui distingue les visual novels sont je dois l'avouer les quelques cliches de la japanime:des personnages haut en couleur qui le plus souvent ont la manie de citer de grands philosphes au milieux d'une bataille; des intrigues completement dantesques qui partent dans des delires cosmiques pour retourner la scene suivante dans un ptit afternoon de lyceens au calme.

En gros, voila pourquoi je les aime tant :play:

Ok merci de ta réponse, je vais surveiller cela pour voir ce que ça donnera.

grosmoto
Niveau 10
13 juin 2018 à 17:31:45

Le 13 juin 2018 à 17:12:41 A-San a écrit :

Le 13 juin 2018 à 17:06:24 grosmoto a écrit :

Le 13 juin 2018 à 16:16:39 A-San a écrit :
L'histoire semble étre pas mal original. A mon sens tu devras réellement soigné l'ambiance de l'enfer. Il y a réellement moyen de faire un truc intéressant.

Après je crains juste une chose, quand est-ce que ton histoire commence ? Est-il déjà en enfer ? Si oui, comment comptes tu mettre en place son passé dans l'histoire ?

En ce qui concerne les visual novel, hormis les jeux japonais et un type de manga en particulier (et encore c'est plus un abus de langage), je ne savais pas que ça se faisait en écriture. Donc d'après se que tu dis, les visual novel comporte des choix, comment comptes tu les mettre en scène ? Puis en général qu'est ce qui distingue un visual novel d'un autre genre, en écriture ? (caractères des personnages exagéré, surplus de violence, …)

Hello ! Je crois bien avoir travailler l'ambiance, (un peu la personnalité) de l'Enfer mais je vais creuser encore :ok:
Mon histoire commence sur Terre justement ou par le biais d'une introduction un peu plus longue que d'habitude je vais lacher quelques indices sur son passé. L'intro va etre en faite ces 2 derniers jours sur Terre ou il va etre au sommet de sa paranoia.

Apres pour les incidents qui l'ont rendu comme ca, je pense peut etre a quelques confessions de sa part en Enfer s'il parvient a faire confiance a quelqu'un une nouvelle fois. Ou alors une action exterieure, des demons cherchant a faire tomber Cutings dans le Mal utiliseront son lourd passé afin d'en faire leur marionnette... ou du moins ils essayeront.

La dynamique de l'histoire se sera en gros, Alexandre qui cherche a donner un sens a sa nouvelle existence (eternelle) en Enfer et a reformer le plus d'ames que possibles et de l'autre cote, les demons ( des ames humaines qui sont rester longtemps en Enfer et ont naturellement flechies vers le Mal), qui vont tout faire tenter Cutings et reduire a neant la petite lueur d'humanité qu'il lui reste.

Au sujet des visual novels c'est en effet surtout des jeux japonais, toutefois d'autre pays s'y sont mis comme les US et la Russie.
Les choix dans les visual novels se font a travers soit une selection de repliques differentes qui te sont presentees que le personnage principale (toi) dira ou bien des actions basiques: "Sauve toi" ou "Protege la" qui ont impacte lourd sur la suite des evenements. Un jeu comme ca se scripte assez facilement donc le gros du boulot c'est l'ecriture.

En dernier lieu, ce qui distingue les visual novels sont je dois l'avouer les quelques cliches de la japanime:des personnages haut en couleur qui le plus souvent ont la manie de citer de grands philosphes au milieux d'une bataille; des intrigues completement dantesques qui partent dans des delires cosmiques pour retourner la scene suivante dans un ptit afternoon de lyceens au calme.

En gros, voila pourquoi je les aime tant :play:

Ok merci de ta réponse, je vais surveiller cela pour voir ce que ça donnera.

Et surtout grand merci a toi A-san :oui: , je posterai la premiere scene cet aprem (enfin pour moi). A plus !

grosmoto
Niveau 10
14 juin 2018 à 02:41:03

Encore merci des nombreux retours, voila la premiere scene.
Hell Psyche
Scene 1

“Avez-vous déjà souffert d’une peur irrationnelle ?’’ Le sentiment qui vous tient lorsque vous sentez que quelque chose ne tourne vraiment pas rond. C’est ainsi que se sentait le brave Dr. Smith quand il gravissait la pente de l’hôpital psychiatrique de Boston par une nuit glaciale de mi-novembre bien après les heures de visites habituelles. Un bon ami lui avait presque supplié à genoux de rendre visite au mondialement célèbre psychiatre forensique Dr. Alexandre Cutings qui avait récemment pris poste à l’institut psychiatrique de Boston. Bien étrangement, cet homme parmi les hommes demandait à le voir. Se remémorant les nombreux doutes qu’il avait soulevé publiquement sur les travaux de Cutings, Smith s’interrogea sur le but de cette visite aussi tardive qu’impromptue. Faisant face a présent a l’énorme portail de l’hôpital, Smith eut gout de regarder le ciel, il observa les astres. Comme toute peur passée un certain seuil affecte les sens, il eut l’impression que les astres l’observaient en retour.
Une fois entrée, son pouls s’améliora un peu voyant les infirmiers s’afférant ainsi que son ami, le Dr. Henry qui l’avait amené ici. Par respect pour son image, Smith tenta de reprendre son ton sardonique habituelle.
SMITH : He…Hey vieille fripouille, pas encore mort ?
HENRY : Pas avant vous certainement !
Il se donnèrent une bonne poignée de main.
SMITH : Et bien mon cher ami, pas sympa de me jeter dans l’antre de mon ennemi juré ! Aura.. Aurais-je a m’inquiéter ?
Henry sourit doucement mais ne répondit pas.
SMITH : Bon alors, ou cachez-vous « le Sauveur » ? Vous m’avez quand même tiré sauvagement du lit…
HENRY : Sans plus attendre, je vous l’ai dit, je suis sûr que votre désaccord se règlera ce soir.
Les deux psychiatres quittèrent pourtant l’aire réserve au personnel médical. Etrangement ils longeaient désormais un couloir avec l’écriteau : Section carcérale des criminels psychotiques.
HENRY : Ah oui, je ne vous ai pas prévenu, il fait des heures sup !
L’homme qu’ils s’apprêtaient à voir était le type de légende urbaine qui sonne comme une mauvaise blague. Réputé pour avoir reformer des cas improbables de sociopathie profonde, dédoublement de la personnalité et démence chez de nombreux criminels notoires, rapidement devenu l’homme le plus charismatique de l’Amérique et possède une douzaine d’instituts de recherche. A l’âge maigre de 31 ans, Alexandre Cutings s’asseyait sur toute la psychiatrie de ce siècle, une telle réussite qui eut pour effet de lui valoir par les médias le surnom de « Sauveur ».
Les deux psychiatres marchèrent quelques temps dans un long couloir bordé de chaque côté par des cellules plutôt vides.
Le Dr. Smith murmura en grinçant des dents :
SMITH : Ou … ou sont les patients Henry ?
HENRY : Oh eux, ah pas d’inquiétude, Alexandre adore les emmener se balader mais je sais ou ils sont cette fois.
SMITH : Mais qu’est-ce vous racontez Henry … ?
Personnel d’une irresponsabilité incompréhensible, qui plus est qui obéissait a un jeune homme au doigt et à l’œil. Que se passe-t’il ici pensa Smith.
Les deux amis arrivèrent enfin au bout du long couloir a cote de la dernière cellule. C’est a cet instant que les pieds de Smith se figèrent sur place. Rien qu’avait pu vivre Smith en soixante ans n’aurait pu le préparer à ce spectacle. Autour d’une large table ronde se tenaient quatre des créatures en forme humaine les plus dangereuses de l’Amérique, tous assis autour d’un jeune homme a la carrure délicate.

Il reconnaissait Charlie Sam, tueur en série recherchée par le FBI durant quarante longues années de terreur pour tous les habitants de Boston. Garry Hobbs, un ancien prêtre avant qu’il n’ait pris gout à la mutilation et la crucifixion de membres de l’Eglise catholique. Ruddy Gravekins, un pyromane responsable de la disparition du quartier de Fairwinter, désormais un tas de cendres. Le dernier chevalier de la fin des temps se nommait Bobby Moon, certainement un nom adorable et doux pour une telle masse grotesque et malsaine de muscles qui le rapprochait plus de l’ours que de l’homme, sa sombre spécialité a lui était l’aisance avec laquelle il éclatait le crane de ses victimes. Pour lui c’était simple, il ne fallait que déposer ces grosses mains autour du visage et pop, il se sentait enfin soulagé ! Ces mains qui avaient pourtant cause tant de peine aux bêtes comme Bobby Moon aimait designer tout ce qui n’était pas lui, ces mains se trouvaient justement autour du coup d’une autre personne. Seulement voilà, elles n’étaient pas en train de l’étrangler ou de lui exploser la cervelle, elles occupaient en ce moment la tache bien plus délicate d’un massage d’une étonnante douceur a la personne connue sous le nom d’Alexander Cutings.
Le cerveau a la limite du cours circuit, le Dr.Smith se concentra enfin sur l’ensemble de la scene: de nombreux jetons places sur la table du cote d’Alexander et des cartes à jouer dans toutes les mains exceptées celles de Bobby Moon qui lui, continuait sa noble tâche de masseur diligemment.
SMITH:”Qu’ est-ce ce... que se passe-t’il ?!”
HENRY: “Ils jouent au poker, je crois et d’après moi, Alexandre va encore leur mettre une raclee !”
SMITH: ”Avez-vous perdu la tête ?! Ou sont les gardes ?! Il faut sortir cet inconscient de la sans plus attendre ! Vous laissez un agneau parmi les loups, il va se faire dévorer !”
HENRY:”Ah bon ? Je vous invite a observer plus intensément car s’il y a un loup dans cette pièce, ce n’est pas eux mon ami. Alexandre n’est pas ce qu’on peut appeler un individu... normale comme vous et moi.
SMITH regardait encore cet étrange spectacle et tout avait en effet l’air d’être sous contrôle, tout le monde dans la salle avait bonne mine et l’air de rire, Cutings lui au centre de tout cela avait un sourire calme et froid. Quand Cutings vu les deux psychiatres au travers de la vitre blindée, il leur adressa le sourire fautif du gamin pris en flagrant délit. Aucune autre personne dans la cellule ne donnèrent signe de les remarquer.
HENRY: Alexandre est l’un de mes spécimens les plus précieux, il est à ce jour l’unique personne au monde capable de former des liens d’amitié avec des psychopathes, des individus qui ne devraient même pas en avoir la faculté! Non que dis-je, Cutings ne leur inspire pas que de l’amitié mais de la dévotion ! Il est pour eux, l’unique personne au monde en qu’ils ont confiance. A présent, regardez de plus près, vous parait-il réellement en danger “
A travers la vitre qui masquaient pourtant les sons et l’étrange conversation qui tenait place dans la salle, Dr. Smith percevait une atmosphère si paisible, si bonne enfant que son pouls dangereusement élevé pu enfin redescendre. Il porta désormais toute son attention sur Cutings. Ce personnage dont on parlait tant dans le milieu, il avait cette apparence ravageuse du mauvais garçon a peine redresse, Smith voyait en lui l’aura de l’ancien garçon des rues qui avait vaincu le système et permit à son esprit brillant de fleurir.
De l’autre cote de la vitre, une conversation des plus singulière avait lieu.
ALEXANDRE: He bien, si vous continuez à jouer aussi mal, Bobby aura de nouveaux collègues de travail.
CHARLIE: Zut! Vous m’avez eu Dr, nous ne pouvez décidément rien faire face à vous !
GARRY: Je vous l’avais bien dit, il faudrait arrêter de défier le maitre a son jeu favori !
BOBBY: Cela ne vous fait pas mal maitre, le massage est-il a votre gout ?
ALEXANDRE: “Tu fais des merveilles Bobby, un vrai masseur professionnel ! Quant a toi Ruddy, ton jeu s’améliore et je suis sûr que dans un millénaire j’aurais certainement a m’inquiéter !
RUDDY: Ah mon jeu s’améliore ,ah! Vous avez entendu les amis, il a dit que mon jeu s’améliore, ah!
BOBBY: Bravo petit, les gars et moi sommes fiers de toi !
RUDDY: Tu vas me faire rougir Bobby !
ALEXANDRE: Haha! En tout cas, j’ai eu ma dose. Il se fait tard les enfants, il est grand temps de vous mettre au lit!
CHARLIE: Déjà maitre ? ..................... Nous comprenons, vous avez beaucoup a faire et .... nous devons être raisonnable, n’est-ce pas les garçons ?
LES AUTRES: Ouais !
Avant que les joyeux camarades de poker ne se soient dit aurevoir, le Dr.Smith observe une dernière fois l’expression de Cutings et ce dernier ... souriait.
C’était plus qu’un simple sourire, en lui on décelait l’orgueil de l’expert mais aussi le regard coquin de l’enfant, seulement il s’y cachait également des choses plus sombres dans ce regard: la délectation du puissant prédateur écrasant sa proie, le sadisme du tourmenteur et... le regard perçant et glacial du conquérant se moquant des sauvages vaincus.
Après ce court instant, cinq hommes armés rentrent dans le couloir sans aucun avertissement, comme s’ils savaient tous qu’à cet instant précis Cutings lèverait le troupeau. Les détenus se levèrent un par un et firent une file indienne. Juste que la tout semble être sous contrôle même dans une telle situation, Dr. Smith regardait avec stupeur Alexandre Cutings offrant une poignée de main amicale a chacun des criminels les plus dangereux du pays, néanmoins la seconde suivant lui glaça tout bonnement le sang. Bobby Moon, l’espace d’un instant posa l’œil sur Smith et lui adressait le regard le plus vil qu’il n’a jamais vu durant toute sa carrière, plus effroyable encore, le titan commençait à trembler visiblement. Les cinq hommes armes présent dans la salle n’y feraient rien, ils allaient tous se faire éclater la tête par cet animal... jusqu’a ce que Cutings pris gentiment la main de Bobby Moon dans la sienne, le tremblement de Bob s’arrêta sur le coup et repris son air docile d’il y a quelques instants.
ALEXANDRE: Désolé pour ça, il peut avoir l’air méchant mais il est en fait très sympa une fois que vous l’écoutez.
On eut ensuite conduit sans autre difficultés les quatre dangereux psychopathes à leurs cellules respectives.
HENRY: Alexandre ! Comme convenu j’ai amené le Dr. Smith !
ALEXANDRE: Vous m’excuserez mon russe est quelque peu rouille ! Mais ravi de vous rencontrer !
SMITH: Enchante, mais Henry vous avait-il dit que j’étais d’origine russe, je ne l’ai pourtant jamais déclaré publiquement. Smith préférait passer pour un américain comme les autres.
Henry fit non d’un sourire amuse.
ALEXANDRE: J’ai fait mouche alors ! Je m’excuse si cela vous met mal à l’aise, c’est un peu une manie chez moi de vouloir entrer dans le passé des gens, ha ha ! Ayant beaucoup voyager on va dire que j’ai ce flaire !
HENRY: Alexandre, je te présente le docteur Smith, doyen de l’institut psychiatrique de Washington.
Smith essuya discrètement la moiteur de ses mains, il était de l’homme qu’il avait tant critiquer durant des années.
ALEXANDRE: C’est un honneur de vous rencontrer professeur.
Smith n’en revenait pas, la plus haute sommité de toute la psychiatrie se trouvait devant lui, en chair et en os, la légende urbaine Cutings. Et plus extraordinaire, il lui adressait la parole comme si lui était un vulgaire bleu passionné. Smith ne pouvait décider s’il devait prendre ce ton candide comme une moquerie ou une véritable preuve de modestie.
SMITH: Ha ! Avoir vu autant de choses à votre âge est formidable !
Cutings lui adressa un franc sourire.
ALEXANDRE: Professeur, vous avez longtemps fait connaitre vos réserves face à mes travaux et mon approche du métier ,alors j’avais dans l’idée de prendre le taureau par les cornes et d’en discuter franchement avec vous en compagnie de quelques vins ! Si vous voulez bien me suivre à mon bureau. Cependant j’ai bien peur que notre échange sera relativement bref car ma femme est seule à la maison et gaffeuse comme elle est, il vaut mieux que je la surveille.
C’est alors que Cutings posa sa main sur l’épaule du Dr.Smith. A ce moment précis, il fut comme enveloppe par une sentiment de béatitude extreme. Il se rappela sporadiquement les moments les plus heureux de sa vie: le retour de la guerre de son père, le jour de son mariage et la naissance de sa fille. C’était comme son esprit s’était change en un jardin du paradis. Quelque chose de merveilleux avait élu domicile dans sa tete ! Le Dr.Smith eut beaucoup parle à Cutings ce soir-là, ce dernier lui confia tout ce qu’il voulait savoir, tous les secrets de l’esprit humain que seul Cutings détenait, secrets qui avaient fait le plus grand psychiatre de tous les temps.--- n’est-ce pas ? Il ignora pourquoi mais il ne se souvenait de rien de cette très longue conversation avec Cutings. Il... était pourtant certain d’avoir parlé a Cutings pendant longtemps, tant bien même que sa voix fait toujours écho dans un coin de sa tête. En retournant a son hotel et pour le restant de ses jours, le Dr.Smith se sentit observé.

Hum bonne lecture :noel: Je ne pas vraiment bon en prose mais j'espere que ca vous interessera

A-San
Niveau 10
14 juin 2018 à 09:44:16

Ceci est mon opinion en tant que lecteur et n'engage que moi, toute remarque ne vise en aucun cas à blesser, rabaisser ou humilier l'auteur

Alors par où commencer ?

Pour l'instant l'aspect visual novel ne se ressent pas trop (pour moi ça pourrait étre un roman ou une nouvelle) hormis le fait que tu ajoutes les noms devant les personnages peut rapidement évoquer les visual novel, après on est qu'au début donc ça sera plus un truc à juger sur la longueur, surtout que c'est une introduction.
Après mais là tu n'y est pour rien, essaye d'aérer plus ton texte car parfois on risque d'avoir du mal à comprendre quand un personnage s'arrête de parler, mais là tu n'y es pour rien merci JVC :sarcastic:

Que dire d'autre de plus…
C'est bon, très bon même (enfin de mon point de vu), l'ambiance est posée directement, elle est bonne (en nage en pleine folie avant d'arriver aux enfers, ce qui peut étre cool mais à voir comment tu géras l'ambiance des enfers). Le personnage d'Alexandre est bien introduit (même si pour chipoter un peu je trouve que tu insistes un peu trop en nous rappelant à plusieurs reprise que c'est une légende, mais là c'est moi), tu as réussis à créer une certaine zone d'ombre bienvenue sur lui car si on ne prend pas en compte le synopsis de l'histoire on peut avec se premier contact se demander si il est réellement sains d'esprit ou si il st juste un génie.

Après je ne me sens pas assez vétéran pour te dire les quelques petites maladresses qui trainent à droite à gauche, par contre globalement cela est bon.

grosmoto
Niveau 10
14 juin 2018 à 13:36:23

Merci beaucoup pour ta réponse A-San. J'ai peut etre trop repété le cote legende vivante, c'est vrai, cela peut etre soulant. Pour ce qui est de l'aspect visual novel qui est pour moi le contraste entre la légèreté des dialogues et le sérieux des thematiques, je pense qu'il se fera plus sentir en Enfer, une fois que j'aurai etabli une dynamique entre Alexandre et Hertha.Dynamique etant que pour proteger Hertha des pires aspects de l'Enfer, Cutings fera beaucoup le con, essayera de la faire rire au possible meme avec un humour pas genial... Le defi, ce sera de rendre ca mignon et pas ronflant. :peur:
Vraiment content qu'il t'est plu, la seconde scene sera postée demain donc. Bonne journee. :ok:

Frack
Niveau 10
15 juin 2018 à 11:49:35

:salut:
Je n'ai pas tout lu, je le ferai quand j'aurai plus de temps devant moi mais j'aime beaucoup le thème abordé !
Juste un petit détail qui m'a interpellé : la trentaine c'est très très jeune pour un psy. C'est vraiment le début d'une carrière. Vu comme tu décris "le sauveur" , je pense que lui rajouter 10 ou 20 ans de plus dans les dents ne serait pas du luxe !
Bon courage pour la suite :)

grosmoto
Niveau 10
15 juin 2018 à 16:15:47

Bonjour a toi Frack :noel: Merci du commentaire ! A vrai dire, j'hesitais entre 31 et 41 pour l'age d'Alexandre. J'ai lu que la formation dure environ 12 ans ce qui impliquerait alors qu'il aurait sauté plusieurs classes. Pour arriver a son niveau de notoriete, cela peut paraitre irrealiste a cet age et je comprends que j'ai poussé le truc un peu trop ( je pense lui donner 41 en draft final). Par contre quelque chose va peut etre expliquer sa montée en flèche dans les chapitres a venir.

grosmoto
Niveau 10
16 juin 2018 à 06:42:03

Boujour, je suppose que chez vous c'est le matin :noel:
Je poste la seconde scene qui est un peu plus courte que la premiere.
Apres mon bref échange avec le Dr.Smith qui m’a quand même laisse mauvaise conscience, je me retrouve comme d’habitude en flagrant délit de oisiveté dans une sombre ruelle. Il est à présent minuit passe et j’ai définitivement l’air d’un pickpocket.
Enfin c’est probablement ce qu’un observateur externe penserait en me voyant le dos contre le mur et le regard vide en direction le ciel. Cet exercice de relaxation est comme je l’ai dit habituel, un peu à la manière de l’explorateur qui s’apprête à pénétrer la jungle, je pris de longues inspirations... et expirations pour me préparer mentalement à acheter du pain.

Beret, check. Lunettes de soleil, check, sourire, check.
“Allez Alexandre ! ” Une bonne claque aux deux joues et je dis au revoir à mon coin tranquille. Quoiqu’il en soit, je compte passe mes derniers jours sur Terre comme quelqu’un de normal.

A peine suis-je sorti de la ruelle que j’ai déjà cent regards braques sur moi. Je garde la tête haute et réarrange mon sourire. Mêlez-vous donc de vos affaires !
Minuit passe et sur Hudson Street, la horde de passants était la ferme au poste, ils m’attendaient depuis des siècles tout faisant gauchement semblant du contraire.
A quelques mètres de moi, une quinquagénaire faisait semblant d’acheter une glace pour son garçon et ce dernier faisait semblant de la recevoir avec émerveillement, il faudra repasser le jeu d’acteur les gars. Un boucher aiguise son couteau, un policier soupèse son fusil.
Au coin de l’œil, quand j’ai le dos légèrement tourne, je peux les voir, vos regards remplis de haine.

A peu près trente personnes autour de moi, si le pire arrive, je peux compter sur la rapidité de ...ma botte secrète.

Encore deux blocs de rues avant l’épicerie, l’air frais de novembre me réchauffe un peu face aux regards hivernaux qui suivent le claquement de mes doigts, l’écoulement de ma sueur, le rythme de mes pas. Je préfère volontiers retourner dans les endroits dangereux ou je sais d’emblée à quoi m’attendre, ou l’intention est palpable, mais cette atmosphère calme et pourtant si fragile, ou mes...congénères retractent leur crocs en silence, dans l’attente, celle-là je ne la supporte pas.

Bien entendu, rien ne parait sur mon visage, jamais, ce serait ma défaite. De mon côté, je retiens absolument tout de mes poursuiveurs, le type a ma droite par exemple, est une véritable ordure.

C’est exactement le prototype du parasite qui ne survit qu’à travers la grâce et la faiblesse des autres. Grand gabarit, visage conventionnellement attirant, une tendance à la promiscuité qui embarrasse tout le monde à part le gars a ses cotes qui recherche désespérément ce genre d’attention. Le regard chaleureux et condescendant du premier face au regard naturellement gène et candide du second. Alexandre tu penses trop... Dis-moi Brady, qu’est-ce qui te pousse à exploiter Georges de la sorte ? En lui tu ne recherches pas que son argent et sa générosité. Est-ce le sentiment d’auto validation qu’il te procure, de savoir qu’au moins tu es certainement plus désirable que lui ? Non tu n’es pas si pathétique que cela n’est-ce pas ? Au fond de toi tu respectes un tant soit peu Georges pour son sérieux professionnelle et ses grandes ambitions cachées mais poursuivies sans relâche. Et toi Brady que fais-tu ces jours-ci à part errer en vain dans les rues le jour et gaspiller la charité de Georges en boite de nuit en t’assurant bien sûr qu’il sorte de temps à autre afin de na pas ébranler sa dépendance en toi. C’est l’un de ces soirs la Brady ou tu fais sortir le chien et en sa compagnie tu joues au beau gosse et oublie tes craintes. Tu as peur de l’échec et surtout tu as peur d’être celui qui lutte durement, qui s’attèle a la tache comme un demeure pour enfin de compte ne rien en tirer, une histoire d’un membre de ta famille ? Tu te sens bien plus malin que ces gens-là n’est-ce pas ? Au final tu as tout lâché, tu ne te bas plus et te contente de caresser tes vieux rêves de grandeur au travers des ambitions de Georges, même si au fond tu ne veux pas qu’il gagne, tu aurais l’air idiot, c’est pour cela Brady, que tu es une ordure.

Bien sûr c’est la première fois que je les vois.

Zam !!!!!! Mon champ de vision part à la renverse et ma tête cogne de plein fouet le ciment du trottoir.
Quelque chose de violent m’a percuté et je me retrouve au sol face contre. Mon corps tout entier est pris d’un spasme de douleur atroce comme s’ils ont m’avaient injecté mille aiguilles, ma tête si elle encore entière vibre avec une telle violence que j’ai de la difficulté à penser.

Visiblement beaucoup ont aperçu ma chute car je discerne environ une dizaine, je crois, d’ombres autour de moi. Est-ce enfin le moment ? Vous décidez vous enfin à m’abattre ?!! Pas un instant à perdre, je pose mon doigt sur le vaporisateur “spécial” dans ma poche a la manière d’un vrai cowboy et je relevé péniblement la tête vers les fautifs. Seulement, ils semblent reconsidérer leur plan et optent pour la tactique du publique étonné et vaguement inquiet.

Judicieux.

Femme : Oh Mr. je suis sincèrement désolée, oh mon Dieu pouvez-vous vous relevez ?
Ayant juré de ne pas utiliser mes talents a tout va avant le jour J, je retracte moi aussi mon “arme” et redémarre ma personnalité habituelle. Souris Alexandre !
Alexandre : Haha ! C’est trop fois rien je vous assure !

J’ai tellement mal.

Dans à peu toutes les parties de mon corps et mon poing se contracte dangereusement. Si je le souhaitais cette rue entière se mettrait à genoux et me demanderait pardon dans la seconde suivante. Je résiste à peine.

Eventuellement, je prends connaissance du réel coupable dans ma chute.
Femme : Mon fils est un véritable bourrin, mille excuses encore une fois, Timmy vient dire pardon, tout de suite !!
L’abominable gamin Timmy se présente avec l’air le moins apologétique sur Terre.

Timmy: Mais Maman, je l’ai a peine bousculé, il est tombe tout seul !

Sa mère exaspérée lui présente une paume levée vers sa direction lourde de sens.
Alexandre : Ce n’est rien !!!!! Vous pouvez oublier... ce n’est pas vraiment de sa faute.
Mes sacres congénères voulaient peut-être ma peau mais cela ne veut pas dire que j’accepterais une quelconque violence devant moi, surtout s’il est en mon nom.

Timmy: Pardon, pardon, pardoooon. Miaule-t-il le visage couvert de grosses larmes.

Femme : Laissez-moi donc vous aidez, Anna, pour vous servir.

Sa mère commet alors la grande erreur de me donner le bras. Alors j’ignore comment la force d’une femme de son âge devrait être senti par un homme de 41 ans avec un corps normal, cependant pour moi, son geste a le même effet que d’être tirer par une voiture attache à une corde.
Un quart de second plus tard, ma tête est de nouveau percutée par des objets cette fois plus doux. Il est à présent minuit, je décèle un zeste du dernier coco Chanel en vente, la lettre D me vient subitement à l’esprit et je perçois déjà que pour l’éternité Timmy et moi seront des ennemis mortels.

J’ôte sans tarder ma tête de cet endroit relativement embarrassant.

Alexandre : Franchement désolé !! Je ne permettrais jamais !
C’est bien ce que vous dites dans ces situations non ?

Un regard vers elle me suffit pour comprendre rapidement l’état des choses. On s’était touchés et cette femme avait visiblement été atteinte par le virus et comme Smith et mes petits amis il y a une heure, elle va sans plus tarder se plier à mes ordres. Me sentant un brin coupable, j’observe avec regret, je crois, cette pauvre femme auparavant débordante de fureur et de bonnes intentions être réduit à l’état, temporaire heureusement, d’abêtissement total.

Anna : Ah.........mhm......ah…mhmmm…ahhhh
Couplé d’un autre effet secondaire déplaisant touchant la gente féminine. Des joues écarlates, une respiration accélérée, un profond désir de procréer sur le champ et un regard de mauvais magazines franchement navrant.

Fort de mon honneur d’homme marié, oui quand même, je m’excuse encore envers elle et Timmy puis continue enfin ma route tout en sentant toute l’agonie de mille séparations dans le visage de cette pauvre dame.
Quelques temps après, la mère de Timmy regagne peu à peu ses esprits et sa dignité.
Timmy : Maman !!!!!!!! Toujours à verser des torrents inexhaustibles de larmes.
Anna : Leger.
Timmy bien entendu plonge dans ses bras ayant presque tout oublié mais Anna demeure perplexe.
Anna : 25 de carrière en infirmerie et je n’ai jamais vu ça, c’est comme si j’avais tiré sur une plume. Timmy, rentrons chez nous, Maman a un peu… peur.

Encore, une fois tous retour qu'il soit positif ou negatif est accueilli a bras ouvert. Donc quand vous aurez un peu de temps, j'espere qu'il vous plaira.

grosmoto
Niveau 10
17 juin 2018 à 22:55:52

Je change un peu d'idée, je posterai tout le reste de l'introduction (se terminant à la descente aux Enfer) d'un coup comme ça je pourrai mieux me concentrer.
Ça ne devrait pas trop tarder,à plus

grosmoto
Niveau 10
21 juin 2018 à 05:54:35

:up:

MortAuBan
Niveau 5
26 juin 2018 à 09:37:04

Suite ou SWAT ! :-((

grosmoto
Niveau 10
26 juin 2018 à 16:42:25

Deja merci :rire: Je corrige les fautes des chapitres suivants. Je vais poster, un peu de patience

grosmoto
Niveau 10
27 juin 2018 à 04:46:33

Hello tout le monde, voici la troisieme scene :noel: Vraiment désolé de ce retard de malade :nonnon:

[SCENE 3]

Oh ! Au cas je ne l'ai pas correctement précisé auparavant, je vais mourir dans trois jours exactement. Une pensée qui me remplit d'une quiétude immense et d'une grande fierté.

Cela dit, le terme mourir est peut-être inexacte et surtout trop vague pour proprement décrire ce qui va m'arriver.

D'abord pour effacer certains doutes, non je ne me suiciderai pas, pour rien, j'ai toujours trouvé le suicide un peu honteux comme action. En clair, vous déclarez haut et fort « Oui Monde, maudite réalité, tu m'as vaincu ! », vous partez dans le néant sans avoir pris votre revanche sur ce dernier, je trouve cela vraiment dommage.

Moi d'ailleurs, je pourrais me représenter pour le titre de plus grand haïsseur du Monde et d'Alexandre Cutings de toute la création, mais je ne m'avouerais jamais vaincu. Non, si je dois me donner la mort, disparaitre ainsi dans la Nuit, je mourrai en Hero, je les sauverai tous du Mal le plus abominable jamais connu sur Terre ! Ma mort elle aura un sens ! Ha ! ah... peut-être ne suis-je pas si différent des autres suicidaires...

Après avoir endurer d'effroyables minutes dans ce cachot etouffant rempli de betes feroces que l'on appele epicerie pour la forme, je suis dehors.

Je jette un œil à ma montre :

ALEXANDRE: Minuit et quart. Il est encore tôt pour moi. Peut-être devrais-je faire un détour avant d'aller à la maison ?

Je suis sûr que vous vous demandez pourquoi je fais cela, un bon mari ou simplement quelqu'un de normal ne devrait pas se promener dans la nuit sombre a des heures pareilles.

Malheureusement je ne peux à présent prétendre au titre ni de l'un ni de l'autre. A vrai dire pour plusieurs raisons. Vous vous en serez doute, rentrer à la maison m'angoisse terriblement. Non pas parce que je crains ma femme, Dieu me garde, Tommie est la seule personne en qui j'ai confiance en ce Monde, non, c'est plutôt moi qui ai trahi sa confiance... Je lui fais quelque chose d'impardonnable et en rentrant a la maison, je ne peux que constater et me soumettre à cette réalité. En dépit de cela, tu le fais pour sa sécurité Alexandre.

Fort heureusement, dans trois jours, elle sera libre, cet affreux souvenir de moi disparaitra et elle pourra commencer une nouvelle vie dans un nouveau Monde, dans trois jours. Plus que trois jours.

Wehhheeeehhhhh !

Le son d'une voiture de police me tire de ma rêverie. Celle-ci part en flèche dans le lointain, en route pour sauver la veuve et l'orphelin ou... aller eantagoniser quelques randoms qui font un peu trop ghettos, ça occupe aussi bien le samedi.

Autour de moi, a mesure que je me balade, le paysage commence à changer petit à petit. Les gratte-ciels des grandes compagnies du centre-ville me quittent et font place à leur alter-ego hideux que sont les projets d'habitation, deux pièges à rat, l'un quand même mieux tenu que l'autre.

Les lumières artificielles sont de plus en plus disparates, quelques lampes de rues, des take-out et boites de nuits éclairent les environs. Les airs de hip-hop que j'entends çà et là me balancent et me ramènent en enfance. Tellement de soirées passées à me défouler sur ces musiques magiques, tellement de matinées suivantes passées au lit les muscles endolories... bah ! J'en garde un bon souvenir quand même !

L'odeurs de la chicha et de la cocaïne me monte au nez et me noue l'estomac, mes vieilles ennemies, êtes-vous venu me narguer ? Toujours aussi nauséabondes a ce que je vois. Je me rappelle aussi avoir presqu'éclaté mes poumons la seule fois que j'avais essayé d'en prendre, mais pour cela, le blâme est a moitie sur mon corps un peu spécial.

Après quelques minutes de marche, mes pieds m'emmènent vers des lieux plus sombres. Ou vas-tu comme ça Alexandre ? Une peinture délabrée racontant maintes histoires de misères, des détritus monopolisant les rues et des jeunes probablement aussi perdus que moi noyant leur problème dans l'errance nocturne, la maison.

Je commence à recevoir des regards mauvais m'indiquant que mon physique d'homme blanc freluquet n'a pas sa place ici. Ses mines patibulaires éveillent en moi un désir que je tente de contrôler du mieux que je peux. Dans quelques minutes je devrais être agressé, plaqué sauvagement contre un mur avec un revolver sur ma tempe et c'est à ce moment que le jeu de la domination commencera.

Très loin de moi, dans la rue d'en face marquant une démarcation finale entre le monde des betes qui se cachent et celles qui ne se cachent pas, j'aperçois un gamin, aux alentours des 14-15 ans, cachant un revolver dans son T-shirt. Il fait les cents pas autour du même point, tape du pied de temps à autres tout en gardant le regard fixe sur la maison d'en face. Je peux m'imaginer ce qui est sur le point de se passer.

Donc naturellement, je vais lui parler.

En m'entendent approcher, le gamin dégaine son revolver et le pointe dans ma direction avec autant d'assurance qu'un premier rendez-vous galant a 30 ans.

Qu'est-ce qui le poussait, visiblement contre sa propre volonté à cambrioler en cette belle nuit étoilée ? Tout le monde a ses raisons pour tenir une arme, je ne le sais que trop bien mais les raisons sont tout le temps différent de personnes en personnes : démontrer sa virilité, protéger quelqu'un ou se rassurer soi-même, appartenir à quelque chose, devenir célèbre et tant d'autres quelle était la tienne gamin ? Donne moi du fil a retorde !

GAMIN : Donne-moi tout ce que t'as et fais vite !!

Cela va faire la dixième fois en trois semaines qu'on pointe une arme sur moi et pourtant je savoure toujours autant ce petit jeu comme-ci c'était la première, l'ivresse qu'il me confère, est comment dire, à nul autre pareille.

ALEXANDRE : D'accord, je vais te les donner, je vais faire ce que tu demandes, attend juste un peu. Je vais te montrer ce que j'ai dans mon sac, tu es d'accord ? Certains trucs vont t'attirer des ennuis si t'essayes de les revendre alors je pense que ce serait mieux de te faire voir.

GAMIN : Magne toi !

Il faut rester calme Alexandre, regarde le dans les yeux oui mais arrête de sourire.

Je lui présente mon sac de travail. Son contenu, un grand nombre de documents médicaux, quelques substances expérimentales et des livres que j'ai rédigé très intéressant en apparence j'imagine.

ALEXANDRE : Ce ne sont pas exactement des trésors mais tu pourrais en tirer pas mal si tu sais où chercher. Si ça ne pose pas de problèmes, je pourrais même t'aider.

GAMIN : Tu crois que j'ai le temps moi !

ALEXANDRE : ... T'es à la recherche d'une grosse somme pas vrai ?

GAMIN : De quoi je me mêle ?

ALEXANDRE : Je dis ça parce que ça m'étonnerait que cette bicoque te donne l'argent suffisant. Le vieux Forester n'a qu'une belle maison mais pas beaucoup d'objets de valeur, radin comme il est.

GAMIN : T'as vécu par ici ?

ALEXANDRE : Malheureusement oui, un peu plus loin, et encore mon quartier a mon époque était bien pire ! Ecoutes, je peux t'aider et je veux t'aider, mais je ne peux faire ça de manière efficace si tu ne me dis pas ce qui t'arrives.

Le garçon hésite, il me regarde droit dans les yeux pour tenter de déchiffrer mes intentions. Son regard vif et prudent pèse la valeur de mes propos. Après quelques minutes, il rengaine le revolver.

GAMIN : T'es quoi dealer ?

ALEXANDRE : Pas trop loin j'imagine, seulement je travaille sur des drogues qui calmeraient les gens. Mon truc c'est la domination de la colère. Je suis très demandé chez les femmes au foyer des maris un peu trop acholiques.

GAMIN : Ça marche ton truc ?!

ALEXANDRE : Je savais que tu serais curieux, tu as l'air très intelligent pour ton âge. Je peux te jurer que oui, mes drogues n'ont jamais failli. Mais trêve de bavardage, tu dois cette somme a quelqu'un ou je me trompe ? Quelqu'un de dangereux.

GAMIN : Je suis dans la merde ! C'est... c'est Mman. Elle faisait affaire avec un type pour sa coc. Le truc.. c'est qu'elle a plus d'argent pour s'en acheter. Le type au départ était cool, même sympa, il la laissait prendre un peu de retard sur le paiement mais récemment, il veut tout pronto ! Je croyais que c'était un nobody mais malchance, ce gars fritte avec un gang du coin appelés les SnakyDrakes. Ces mecs sont des tares ! Ils m'ont juré de me descendre moi et ma mère si on ne paye pas dans la semaine. Comment je trouve 1000 dollars en deux jours ?!?!!!

Le souffle court, les mains frissonnantes et les yeux empeignés de la couleur du désarroi, il me fait cette confession comme si j'étais son dernier espoir.

Et bien Alexandre, te voilà bien puni, tu voulais t'amuser à jouer au fin manipulateur sur les bandits du coin, maintenant tu te retrouves le cœur gros, les veines rouges a t'énerver pour ce garçon. Animaux misérables ... J'eu toutes les douleurs du monde à conserver mon ton neutre.

ALEXANDRE: D'accord d'accord j'ai saisi le truc. Bon mon vieux, il va falloir la jouer fine. Hummm...

GAMIN: Je n'ai pas un siècle ! Tu peux m'aider ou je me débrouille avec le sac ?!!

ALEXANDRE: Bon. Après avoir schématiser des milliards de situations, je pense connaitre la solution.

GAMIN: Ok, je fais comment ?!!!

ALEXANDRE: Non non, tu es supposé me demander dans combien de situations on gagne ! Mais passons, connais-tu l'adresse exacte de leur repère ? Ils doivent bien se réunir quelque part tes SnakyDrakes et cela me surprendrait fort qu'ils soient des couches tôt !

GAMIN: Je sais où il se trouvent. Et oui ils y sont toujours mais... tu vas faire quoi ?!! J'espère que tu ne penses pas appeler les keufs !

ALEXANDRE: Mais non ! On ne peut pas compter sur eux pour cette affaire, d'ailleurs on peut rarement compter sur eux... Non ce que je propose est bien plus simple....

Tu vas me kidnapper !

GAMIN: ... Pardon ? D'accord j'ai compris, j'ai affaire à un malade mental, je vous laisse.

ALEXANDRE: Une minute je m'explique. Ce n'est pas juste un kidnapping habituel, je vais juste utilise cette position de faiblesse pour m'arranger avec eux sur ton affaire. Ecoutes, ce qui t'arrive m'est arrivé un nombre incalculable de fois et je sais que même la centième fait toujours autant mal. Tu es libre de me mettre à nu ici même, seulement tu ne trouveras pas l'entièreté de ce que tu dois à temps et rien ne dit qu'ils te laisseront tranquille même si tu parvenais à trouver le montant.

Moi je connais leurs parents et n'oublie pas mon business. Je peux leur offrir ce que tu ne peux pas et baisser cette dette de moitié. Si je réussi à les convaincre de laisse tomber, nous gagnons tous les deux, si j'échoue, je paierai cette dette, ça roule non ?

GAMIN: Pour..Pourquoi vous feriez ça ? Vous voulez quoi en retour ?!

ALEXANDRE: Un vrai héro ne s'attend a rien en retour.

Oui j'avoue, je voulais placer cette ligne-là avant ma mort, check !

GAMIN:--- D'ac..cord..hum..vous vous appele comment ? Juste comme ça...

ALEXANDRE: Alexandre Alawik, enchante !

GAMIN: Euhh... Trevor ...Trevor Ernst, enchante.

ALEXANDRE: Hum hum hum. Marchons compagnon ! Emmene moi de force!

Je suis parfaitement incorrigible, j'ai conscience de la gravite de la situation, du risque élevé et du désespoir de Trevor, pour lequel je compatis sincèrement, oui sincèrement. Seulement, a l'idée de jouer un peu avec des « tarés »... je ne peux m'empêcher de jubiler un peu non ? Pour ma défense, je planifiais de leur donner une lecon dont ils se souviendraient a vie.

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Sujet : [Visual novel] Le psychiatre de l'Enfer
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