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Sujet : Le Tyran du vide et le Rossignol
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Yog-Shoggoth
Niveau 19
06 septembre 2018 à 06:47:02

Voici une courte nouvelle(environs 3000 mots) que j'espère que vous apprécierez:

Il y avait sur une île, une cité aux grandes tours formant des cercles concentriques. Les premières des tours, et les plus petites et nombreuses, à la périphérie, étaient faites de bronze. Les secondes, qui constituaient les cercles concentriques les plus proches du centre, étaient d'argent. Leurs cercles étaient plus petits que ceux de la périphérie, mais les tours étaient plus grandes. Et au centre du dernier cercle de tours d'argent, se trouvait une titanesque et resplendissante tour d'or. Cette immense Babel crevait les nuages et rayonnait le jour comme la nuit tel un phare, guidant les nombreux bateaux souhaitant accoster à la cité aux cent tours.

Et au dernier étage de cette immense bâtisse, se trouvait le trône de lumière du Tyran du vide, le seigneur incontesté de cette cité réputée.
Le corps gigantesque, musclé et harmonieusement athlétique du Tyran du vide était protégé dans une cérémonieuse armure de plates, blanche comme la neige et rayonnante comme le soleil. Le mortel moyen devait s'incliner pour ne pas être aveuglé devant cet immortel. Car immortel, il l'était, personne ne connaissait son âge, les nombreux conseillers, qui agrémentaient sa cour, disaient qu'il existait depuis la fondation de la cité, qui devait avoir plusieurs centaines d'années, voire millénaires. On racontait que c'était lui qui avait posé les bases du système des 3 castes de bronze, d'argent et d'or sous les conseils du sage aux larges épaules.

Nombreux étaient les hommes à le voir, pour qu'il règle leurs innombrables tracas, tous les jugements passaient par lui. Et à chaque fois, il donnait le verdict conforme. Car gigantesque était son savoir, profonde était sa sagesse et incalculable était son intelligence. Il lisait dans le cœur des hommes avec la même simplicité qu'un lettré lit un paragraphe.

Un jour, alors que le Tyran du vide était assis, pensif, entouré de ses innombrables conseillers de la caste d'or, un messager de la caste de bronze vint le voir. La sueur perlait sa peau bronzée et mouillait son rudimentaire habit de laines brunes. Il dit à son maître :
« Ô ! Tyran du vide ! Un homme qui se fait appeler le Rossignol vient vous défier. Il arrivera dans 14 jours. »
Puis il se retira, un homme de la caste de bronze ne devait pas rester trop longtemps dans les sillages du Tyran du vide, une fois son devoir fait ou sa requête terminée, il devait partir pour ne pas souiller son maître de sa présence.

Les conseillers s'agitèrent, murmurant entre eux, le Tyran du vide resta pensif sur son trône, on aurait dit qu'il n'avait pas entendu la nouvelle, mais entendu, il l'avait. Il l'avait rangé dans un coin de sa tête. Depuis qu'il était au pouvoir, il avait autorisé les duels à mort sous le conseil du philosophe aux larges épaules. Les duels étaient le seul moyen dans la cité de changer de caste. Celui qui parvenait à tuer un membre d'une caste supérieur pouvait entrer dans la caste du mort et prendre son poste. Cela donnait l'impression aux citoyens de pouvoir changer le rang qui leur était assigné à la naissance. Tout cela était, bien sûr, illusoire : un homme de la caste de bronze, qui n'avait jamais reçu d'entraînement martial, et ne pouvait en recevoir, n'avait aucune chance de vaincre un membre de la caste d'argent. Et un membre de la caste d'argent n'avait aucune chance de battre un membre de la caste d'or, qui avait reçu un entraînement bien plus approfondi.

Nombreux étaient les fous et les idiots à avoir tenté de le tuer, espérant obtenir le pouvoir suprême, surtout des membres de la caste d'or. Tous avaient lamentablement échoué, et leurs corps donnés aux chiens à moitié sauvages qui hantaient les ruelles entrent les tours de bronze. Même face à cent membres de la caste d'or, il serait toujours vainqueur, mais cela faisait longtemps qu'il avait arrêté de faire la guerre. Car il savait que s'il commandait directement ses troupes, il parviendrait à conquérir le monde, brisant les équilibres politiques locaux, et se mettant lui-même à la tête d'un empire que lui-même ne pourrait pas maîtriser, car trop vaste. À la place, il préférait gouverner sa gigantesque cité et inspirer la vertu aux dirigeants du monde entier, ce qui semblait fonctionner, car beaucoup tentaient de recopier maladroitement les structures de la cité aux cent tours.
Cette inactivité faisait que certains arrogants pensaient qu'il était incapable de battre, mal leur prit, mais la mémoire des hommes est courte et l'espoir les faits avancés, à chaque génération de nouveaux idiots tentaient de le battre.

Le Tyran du vide réfléchissait à des choses qui lui parurent plus importantes de l'ordre de la politique internationale et intérieure. Néanmoins, quand il quitta son trône pour aller dormir, ce qui ne serait pas bien long, la nouvelle lui revient à l'esprit. Le Rossignol devait probablement être un étranger, ce qui s'était rarement produit. Il alla donc dans les profondeurs de la tour d'or. Dans les immenses cavernes qui étaient là bien avant la fondation de la tour, et qui étaient le repaire de l'espion du Tyran : Le rat aux yeux d'ambre. Dans une immense grotte couverte de runes luisantes, il était. C'était un rat gigantesque avec une face humaine et des yeux fait véritablement d'ambre qui luisait dans le noir. De nombreux rats aux poils blancs venaient gravir son robuste corps : c'était ses serviteurs, qui lui murmuraient dans ses oreilles les choses qu'ils avaient entendues dans les tours. Le Tyran se présenta devant le Rat et lui demanda s'il avait des informations sur un guerrier qui se faisait nommer le Rossignol. Le Rat aux yeux d'ambre répondit :
« Ô ! Tyran du vide ! Oui, j'ai entendu de nombreuses choses sur cet homme. D’innombrables rumeurs circulent dans la caste de bronze. Elles prennent origine dans les ragots de marins étrangers. On raconte l'histoire d'un guerrier qui n'a jamais connu la défaite, qui a vaincu plus de mille hommes. Pourtant, personne ne dit comment il parvient à faire cela. Les marins restent silencieux sur ce sujet. Mais les prophètes aveugles de la montagne vivante murmurent qu'il serait touché par le Chaos comme vous êtes touché par le Vide, mon seigneur. »
Remerciant le rat aux yeux d'ambre, le Tyran du vide partit se coucher. Finalement, après d'incalculables siècles, il semblait que le Chaos avait trouvé son champion. Ce duel devint la priorité du Tyran du vide, qui savait que cette fois-là, il pourrait bien mourir. Ce n'était pas un simple humain qu'il allait affronter, mais un être aussi puissant que lui bénit par une puissance insondable.

Pendant quatorze jours, il ne s'assit plus sur son trône d'or, il s'entraîna intensivement.
Il reprit sa vieille épée à deux mains, « Jugement » de son nom, habité par un dieu mineur du Vide et faite dans l'ivoire d'une race disparût de pachydermes blancs qui habitait sur une lune il y a des millénaires. Il avait trouvé cette épée dans un temple en ruine où sa gardienne, une vieille femme à quatre bras avait passé des millénaires à la perfectionnée, car elle avait prédit son arrivé.
Cette épée était capable de trancher même les murs les plus épais. Pour s'entraîner, le Tyran du vide fit venir dans son arène des bêtes des 4 coins du monde, et même certaines d'autres mondes : Calamar volant cracheur de feu, Lion géant noir dont le rugissement tu, Colosse de pierre fait à partir des briques changeantes et étranges d'un temple dédié aux dieux anciens, énorme serpent couronné à 7 têtes dont les sifflements prophétiques rendent dément, mante gigantesque capable d'être présente dans plusieurs dimensions simultanément et Arc-en-ciel vivant transcendant l'espace et le temps.

Toutes ces bêtes redoutables, le Tyran n'en fit qu'une bouchée avec son épée, il comprit que cela ne serait pas être suffisant. Alors, en même temps que d'affronter dans son arène ces bêtes, il demanda à ses espions d'enlever et d'attirer des êtres légendaires de tout les mondes pour qu'il les affronte.
Il lui fallut 6 jours pour anéantir une par une les bêtes capturées, vient après les êtres.
Parmi ses opposants se trouvait un charmeur de serpent du pays des sables éternels, un mage noir des montagnes du crépuscule, un ermite qui était capable d'invoquer le pouvoir oublié des dieux anciens, un démon de la sainte île aux dix paires de bras et aux dix têtes qui se prétendait immortelle, un albinos hériter d'un ancien empire qui possédait une épée démoniaque assoiffée de sang et un dieu mineur du Chaos au faciès de singe et aux corps de millepatte qui était adoré par un peuple anthropophage de la jungle empoisonnée.
Tous ces dangereux adversaires, qui étaient parmi les plus dangereux êtres à fouler les pieds de ce monde, le Tyran les vainquit sans problème, et les chiens de la cité festoyèrent des nombreux repas qu'on leur offrait.

En même temps de participer à ces nombreux combats, le Tyran du vide escalada à plusieurs reprises l'immense tour d'or où résidaient tous les membres de la caste d'or. Sans équipement d'escalade et avec sa lourde armure à plates. Il le fit une douzaine de fois.
Il parcourut plusieurs fois, avec son armure de plate de nouveau, le plus grand cercle de tour de la cité, celle de la périphérie, il courrait à une vitesse incroyable, dépassant ses propres limites. Dans les ruelles puantes et remplies de déchets et de cadavres, la masse du petit peuple de la caste de bronze, chargé de toutes les besognes pénibles, de l'agriculture au minage, vint le voir. Les hommes se prosternèrent à son passage, les anciens firent son éloge et les jeunes mères couraient après lui pour qu'il touche leurs nouveau-nés.

Après avoir pendant une journée et demie fait plusieurs fois le tour de la périphérie, ses obligations le rattrapèrent, il devait assister ce jour-là à une cérémonie religieuse pour la caste d'argent. Il se rendit sur une estrade gigantesque où les membres de la caste d'argent, en minorité face à la caste de bronze, mais qui comptait quand même des centaines de milliers de membres, se mirent les genoux et les mains sur le sol, et commencèrent à prier dans sa direction, car le Tyran du vide était le dieu unique de la cité aux cent tours. Après la prière, qui durât jusqu'au coucher du soleil, le Tyran formula mécaniquement le discours qu'il prononçait depuis très longtemps à cette époque de l'année, rappelant aux membres de la caste d'argent leurs devoirs d'exterminer les ennemis de la cité et de se montrer sans pitié face à la délinquance. Ils prirent ses paroles avec zèle.

Après avoir exterminé tous ses adversaires dans l'arène, après tous ses exercices physiques et après la cérémonie religieuse. Il revint à la tour d'or, et demanda à tous les membres de la caste d'or, qui étaient les prêtres, philosophes, administrateurs et généraux de la cité, de préparer un plat avec leurs meilleurs poisons. Cela surprit les membres de la caste d'or, mais ils obtempèrent. Les membres de la caste d'or apprenaient dès leur jeune âge à se méfier des autres et à ne vivre que pour eux-mêmes, leur sympathie n'était que feinte, et de nombreux complots se tramaient dans la tour d'or, des alliances informelles se liaient et se déliaient chaque minute, et les empoisonnements étaient nombreux. On lui servit un gâteau infecte, composé des plus puissants poisons du monde, le Tyran de vide mangea le gâteau, et ne ressentit rien si ce n'est qu'une horrible puanteur et un mal de ventre. Il savait maintenant que les poisons ne pouvaient l'atteindre.

Il lui restait désormais 4 jours avant la venue du Rossignol.
Pendant deux jours, il s'enferma dans sa bibliothèque, où se trouvaient des livres et des parchemins de toutes les époques et de toutes les cultures, rafraîchissant sa mémoire au sujet du Chaos. Les hommes avaient beaucoup écrit dessus. Beaucoup de choses contradictoires, mais, le Tyran du vide en était convaincu, qu'il y avait par-delà de ces énoncés paradoxaux, une vérité. Il pensa trouver des bouts épars de celle-ci dans les ouvrages qu'il consulta.

L'avant-dernier jour, il ouvrit une porte vers l’abîme informe des dieux anciens, il savait que la peur était une arme puissante et que le Chaos savait l'utiliser. Mais aussi qu'il existait des choses plus effrayantes que ce que le Chaos pouvait imaginer. Des choses qui étaient antérieures même à la création du monde. Les hommes avec le moins de sang-froid voyaient leur esprit annihilé par la simple perception de ces choses, les plus courageux devenaient définitivement déments. Le Tyran se mouva dans cette informité, combattit par l'esprit les créatures qui l'habitaient, des créatures dont lui-même ne pouvait pas cerner l’entièreté et qui habitaient sur bien trop de plans d'existence simultanément. Son esprit fût éprouvé, mais il ressortit indemne de ce voyage qui pour lui avait duré plusieurs années, mais qui dans son monde n'avait prit qu'une journée.

Le treizième et dernier jour, une délégation de prophètes des quatre coins du monde arrivèrent. Chacun vint le voir sur son trône d'or, il y avait des augures du pays des purs, des bö'ös de la steppe hurlante, des anciens du peuple aux amples maisons, des sages des cinq montagnes magnétiques et des diseuses de bonne aventure à la bouche cousue.
Tous prédirent que les dieux feraient de lui le vainqueur contre le Rossignol, qui selon eux, ne ferait pas le poids face à lui.
Toutefois, l'un d'eux, un de ces fameux prophètes aveugles de la montagne vivante, plus franc et plus sage que les autres rajouta :
« Ô ! Tyran du vide ! Malgré toutes ces prophéties, n'oublia pas que la prédiction est de l'ordre du Vide, et que le Chaos reste une force imprévisible. »
Le Tyran du vide prit l'avertissement avec sagesse et précaution.

Yog-Shoggoth
Niveau 19
06 septembre 2018 à 06:47:48

Enfin, le quatorzième jour, le Tyran rentra dans l'arène, les gradins étaient remplis par les membres de la caste d'or, tous vêtus de leurs plus beaux habits d'or. On attendit quelque temps, puis finalement, l'arbitre annonça :
« Ô ! Habitants de la cité aux cent tours ! Voici venu celui qui vient défier arrogamment notre seigneur ! »
Une silhouette apparut dans le sillage du Tyran. Elle s'approcha, jusqu’à n'être plus qu'à quelques mètres de lui. C'était un jeune, fort peu musclé, vêtu d'habits colorés, mais modestes. Il avait des yeux doux et des mains fines qui tenaient une harpe faite en argent.
« Que le duel débute ! » Cria l'arbitre.
Le Tyran du vide se demanda si cet homme était bien le Rossignol. Il savait que le Chaos était imprévisible, mais quand même. D'un autre côté, il se souvient des conseils du sage aux larges épaules qui lui avait dit que les chanteurs, les musiciens et les poètes n'avaient aucune utilité dans la cité et qu'il fallait bannir ces parasites. C'est ce qu'il fit, il y a très longtemps de cela. Le Chaos pouvait avoir un sens de l'humour et du cocasse. Mais il ne voyait pas à quoi tout cela rimait.
Finalement, il comprit, alors qu'il dégainait son arme, il comprit.
Le Rossignol commença à jouer de la harpe, des sons doux et étranges échappèrent de l'instrument, des sons beaux, discrets, mais perceptibles par tout le monde, même par ceux qui étaient dans les gradins. Puis le Rossignol commença à chanter, les sons qui sortirent de sa bouche n'avaient à la fois rien d'humain et tout d'humain. Cela rappelait un peu le chant des oiseaux, mais en beaucoup plus mélodieux. Une voix à la fois masculine et féminine. C'était à la fois du soprano, du contralto, du ténor, du baryton et de la basse. Un mélange de joie et de tristesse. De mélancolie et de rire. De peur et d'espoir. Le plus beau chant qu'on pouvait imaginer. Le public fut hypnotisé pendant un instant, jusqu'à ce qu'une femme ne put s'empêcher de rire hystériquement, le reste des gradins suivit, tout cela est ridicule, se dirent-ils, ils rirent à gorge déployée, de manière presque démente, sans trop comprendre pourquoi en dehors du ridicule qu'ils donnaient à la situation. Puis, quand les rires se turent, ils restèrent patois de voir un spectacle qu'il n'aurait jamais cru voir :
Le Tyran du vide était à genoux.
Ses mains cachaient son visage. Mais tous les membres de la caste d'or, malgré la musique et le chant, entendaient qu'il pleurait. Il pleurait tel un enfant, de manière incontrôlable. Pleurait-il de joie ou de tristesse ? Nul ne le sût. Lui-même ne savait pas. Des images lui revenaient. Des images qu'il croyait avoir oubliées. Il se vit jeune, il y a très longtemps, dans une steppe qui n'existe plus, le vent soufflant à travers ses cheveux longs. Il vit son jeune cheval, que son père lui avait offert, qui avait été son meilleur ami durant sa jeunesse. Il se souvient de cette femme aux rires cristallins et aux mains fines, qui brodait une cape avec la laine d'un mouton. Il se souvient de ses innombrables compagnons de route. Il se souvient de ces moments de rire, de joie, de peur et de tristesse. Des émotions qu'il n'avait plus ressenties depuis qu'il avait été touché par le Vide. Il se souvient que le sage aux larges épaules, qui n'était qu'une incarnation du Vide, lui avait ordonné de faire table rase de son passé, et qu'il avait obtempéré en détruisant tout ce qu'il connaissait, il se souvient d'avoir bâti cette immense cité avec indifférence et d'y avoir régné avec la même absence de sentiment.
Et maintenant, il pleurait, lui, celui qu'on vénérait comme un dieu, lui, qui donnait l'exemple à tous les hommes. Il pleurait, et il aimait ça. Il pleurait, et il ne pouvait se contrôler. Il pleurait, et pour la première fois depuis trop longtemps, sa face se tordit en une grimace d'émotion. Il avait perdu.
Il releva la tête, et le regarda droit dans ses yeux, des yeux doux et sincères, remplis de compassion.
Le Rossignol cessa de chanter, il se rapprocha gentiment de lui, leva sa harpe avec douceur, et le décapita avec.
Cette dernière pouvait être un instrument de musique. Mais ses rebords étaient aussi tranchants que le plus tranchant des aciers.
Et c'est avec une harpe tachée de sang qu'il sortit de l'arène. Devant une foule médusée.
On ne revit plus jamais le Rossignol.
La cité aux cent tours sombra dans l’anomie, le désordre et la destruction.
Et s'éleva dans l'espoir, le renouveau et la reconstruction.
Si le Tyran du vide fut techniquement tué par la harpe, les troubadours du monde entier ont retenu qu'il l'avait été par la musique.

--crazymarty--
Niveau 10
13 septembre 2018 à 11:30:04

Lu.

Récit intéressant, dommage que la fin parte un peu en eau de boudin. Il faudrait l'introduire un peu mieux je trouve... Je sais pas, je manque qu'il manque quelque chose, mais j'arrive pas à dire quoi.
Un joli conte donc.
Ah, et fais gaffe aux fautes : il y en a pas mal.

Pseudo supprimé
Niveau 7
16 septembre 2018 à 17:24:33

Très beau texte !
Etrangement il rentre tout à fait en raisonnance avec le mien. Pourquoi ne pas organiser une thématique sur ces tristes tyrans qui finissent par s'éffondrer ?

Pseudo supprimé
Niveau 7
16 septembre 2018 à 19:53:59

Le 13 septembre 2018 à 11:30:04 --crazymarty-- a écrit :
Lu.

Récit intéressant, dommage que la fin parte un peu en eau de boudin. Il faudrait l'introduire un peu mieux je trouve... Je sais pas, je manque qu'il manque quelque chose, mais j'arrive pas à dire quoi.
Un joli conte donc.
Ah, et fais gaffe aux fautes : il y en a pas mal.

Je comprend que tu trouves la fin trop soudaine et abrupte, mais c'est comme ça la fin d'une tyrannie

--crazymarty--
Niveau 10
16 septembre 2018 à 21:58:57

Le 16 septembre 2018 à 19:53:59 IdentiteApaisee a écrit :

Le 13 septembre 2018 à 11:30:04 --crazymarty-- a écrit :
Lu.

Récit intéressant, dommage que la fin parte un peu en eau de boudin. Il faudrait l'introduire un peu mieux je trouve... Je sais pas, je manque qu'il manque quelque chose, mais j'arrive pas à dire quoi.
Un joli conte donc.
Ah, et fais gaffe aux fautes : il y en a pas mal.

Je comprend que tu trouves la fin trop soudaine et abrupte, mais c'est comme ça la fin d'une tyrannie

Je parlais de la forme, pas du fond.

Jealag
Niveau 2
29 septembre 2018 à 13:17:25

Tu connais "le rendez vous de Patmos" ? ça m'y fait penser un peu.

Yog-Shoggoth
Niveau 19
29 septembre 2018 à 21:02:05

Non, je ne connaît pas.
Avec une bref recherche internet, j'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'une compilation de nouvelles.
Je suis curieux, est-ce l'intrigue, le décor ou le style qui te rappel ce livre?

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Sujet : Le Tyran du vide et le Rossignol
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