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Sujet : [Essai] Dernier jour d'insouciance
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sky_boss
Niveau 9
23 septembre 2018 à 19:26:17

Bonjour,

Depuis quelques temps j'essaye de créer un monde Fantasy / Space opera dans lequel j'aimerai développer une intrigue principale et de nombreux textes annexes liés à cet univers. Le soucis c'est que même si j'ai beaucoup d'idées et que je paufine un maximum la cohérence de l'univers à chaque ajout, je suis plutôt un "piètre écrivain" :-p .
Dans le sens où je ne maîtrise pas les concordances de temps d'un paragraphe à l'autre, que je met trois plombes à formuler des phrases,que je manque de vocabulaire et que je tourne souvent autour du pot en faisant des phrases parfois lourdes et mal indentées.

Sinon, tout les termes qui paraissent obscurs dans ce récit trouveront explication dans d'autres récits pour que tout l'univers ne soit pas expliqué dans une seule et unique lecture.

Bon Passons au texte maintenant :-) Toutes critiques constructives sont bien entendu attendues (surtout si c'est négatif et que ça sert d'axe d'amélioration).

  
 
   
DERNIER JOUR D'INSOUCIANCE
 
 
"La paix n'est rien de plus qu'un répit entre deux guerres".
            Recueil chronologique d'Astra VIII – verset 12
  
"Tant que je suis, l'équilibre sera"
            Recueil chronologique d'Astra VIII – verset 1

  La lune est muette depuis quelques temps déjà. Aucune leçon, aucun dicton depuis au moins trois battements de terre.
"Tumultueux était le temps, visionnaire était l'enfant" aurait-elle pu nous dire ce soir là. Elle aurait dû nous le dire, nous le répéter sans cesse, jusqu'à ce que nous comprenions. Cela nous aurait évité bien des désillusions, bien des souffrances. Mais non, ce soir là, elle est restée muette.

Pourtant la journée avait commencé comme à son habitude, dans son équilibre le plus parfait. Le jour venait de paraître, la lune s'était couchée, laissant sa place à la lumière. La vie pouvait enfin reprendre ce qu'elle avait laissé en suspens la veille. Les rues commençaient à s'animer.
Les différents peuples se côtoient sans accrocs dans la ville centrale, c'était bien le seul endroit où on ne pouvait y déterminer une quelconque minorité, ni aucune majorité. Chaque peuple avait sa spécialité et ses atouts. Chaque défaut d'un peuple était compensé par la qualité d'un autre. Cela permettait d'avoir le meilleur de chacun dans une même et unique ville. L'équilibre parfait en quelques sortes.

Les enfants avaient, comme chaque matin, cours de dicton. On reprenait mot pour mot les paroles de la lune de la vieille au soir et ,pendant la première partie du cours, on devait noter sur sa copie le sens qu'on en avait saisi.
Puis, venait le temps de la confrontation : on y lisait ses écrits à haute voix et on y exposait les notions qu'on pensait avoir comprise.
Cela bien entendu provoquait régulièrement des débats animés que notre professeur devait calmer de temps à autre.

Le dicton du jour était donc "ôté est le noyau, pourri sera le fruit".

Il était surement passionnant pour le professeur de voir comment chacun allait percevoir ces quelques mots. Certains élèves le prenaient au pied de la lettre et imaginaient le fruit de leur goûter se décomposer dans leur bouche une fois le noyau enlevé. Les grimaces que le professeur percevait sur leur visage ne l'y trompait pas, un fruit pourri doit apparemment avoir bien mauvais goût.
D'autres élèves, avaient, eux, des réflexion plus approfondies en faisant référence à la vie et à la mort avec le cœur remplaçant le noyau et l'être, le fruit.
Certains faisaient une allusion à la ville centrale, qui comme chacun sait, est située au centre du monde faisant office de noyau lui aussi au centre de son fruit.
D'autres allaient aussi en ce sens en paraphant des citations antérieurs de la lune pour appuyer leur thèse : "L'équilibre est au centre de toute chose" disait-elle un soir, donc l'équilibre c'est la ville centrale. "Sans équilibre, pas de vie possible" disait-elle à un autre moment, donc en l'absence de la ville, équilibre du tout, le monde serait déséquilibré et s'auto-détruirait.

Un autre se remémorait l'apprentissage des quinze premiers verset du recueil chronologique et en conclut, après un cheminement de pensée que la lune pouvait être le noyau et le monde son fruit : que si Astra VIII n'existait plus, le monde finirai par se détruire à son tour.

Cet autre enfant c'était moi, et j'aurais pu avoir la note maximale sur ces quelques lignes que j'avais griffonné en première partie de cours à cette époque. Maintenant la lune n'est plus et le monde est bien ce qu'il est aujourd'hui : en train de pourrir.

Archives des lunes et de leurs mondes.
Mémoire des mondes perdus.
Journal d'un anonyme.

--crazymarty--
Niveau 10
27 septembre 2018 à 08:43:58

Je lis ça et j'essaye de commenter d'ici demain.

sky_boss
Niveau 9
29 septembre 2018 à 11:49:42

Ok :-)

J'ai remarqué quelques erreurs mais je ne pouvait déjà plus modifier mon message. Du genre mettre "paraphraser" au lieu de "parapher qui ne signifie pas la même chose :-p

--crazymarty--
Niveau 10
29 septembre 2018 à 12:09:53

Désolé du retard.

Je suis en plein déménagement, je m'en occupe dès que je peux. Je ne t'oublie pas.

sky_boss
Niveau 9
10 octobre 2018 à 15:09:39

je me permet un petit up sur le devant de la scène :-)

--crazymarty--
Niveau 10
10 octobre 2018 à 15:16:47

Ah, génial ! J'ai eu peur que tu aies supprimé le topic...

sky_boss
Niveau 9
17 octobre 2018 à 09:32:13

Dernier up :- P

N’hésitez pas à dire ce qui ne va pas techniquement et/ou sur l’appréciation ou non du type d'univers créé.

sky_boss
Niveau 9
13 novembre 2018 à 15:07:54

Bon, un dernier dernier up alors :-)

Après je vous embête plus :-p

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Sujet : [Essai] Dernier jour d'insouciance
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