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Sujet : Une histoire de nains
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-Ollk
Niveau 1
05 novembre 2018 à 20:40:43

Salut à tous , voici la première partie d'un conte que j'ai écrit , j'espère qu'il vous plaira …

Calïenco et le Collico :

Sur les côtes du royaume maritime qu’on nomme le « Pharixerre », se trouvait un petit village de nains. Ce n’était pas un village où s’affairent les forgerons dans leurs ateliers, ni un lieu où l’on peut voir déambuler des ivrognes, ni même un bourg où les soldats patrouillent en entonnant des chants patriotiques. C’était un village de pêcheurs et de poètes.

Tous les midis, le haut prêtre montait au sommet de la tour de ce village pour prêcher la bonne voix du culte de Mhöunu et les marins suivaient rigoureusement la doctrine du saint père des nains.

Ces travailleurs robustes et dotés d’un parler bourru, aimaient leur vie banale et tranquille. Parmi tous ces nains rustiques, il s’en trouvait un dont la personnalité atypique faisait de lui un marginal. Calïenco, tel était le nom de ce modeste écrivain. Là où son père allait tirer les filets de son bateau pour faire vivre sa famille, lui se promenait sur les hauteurs pour admirer le lever du soleil. Rêveur inconditionnel et solitaire, le nain aimait à écrire des vers. Mélomane dans l’âme, il préférait la flûte à l’accordéon, instrument populaire de la région. Le poète n’accordait que peu d’attention aux autres villageois. Seule sa sœur aînée parvenait à communiquer avec lui. Plus qu’une parente affectueuse, c’était une confidente muette, voire même une partenaire d’excursions. Tous deux marchaient durant des heures en parlant de la monotonie imprégnant leur village, mais aussi des mystères se cachant au-delà de la mer bavarde.

Calïenco trouvait sa vie ennuyante, malgré ses longues balades et ses poèmes oniriques. Mais une nuit, alors qu’il cherchait de l’inspiration pour son nouveau livre, Valaph, sa sœur bien aimée, rentra dans sa chambre. Toute euphorique, elle dit :
- Cali tu devrais venir voir au port, il y a un énorme bateau !Le nain répondit ironiquement :
- Oh, encore un autre qui ne revient qu’avec des coquillages à la chair gluante.
Valaph le tira par la main et répéta :
- Allez, sors un peu de ta poésie fantasque. Je suis sure que le capitaine et ses moussaillons vont attiser ta curiosité.
Il finit par céder. Après avoir zigzagué dans les rues bordées de maisons en pierres grises et aux toits en ardoises colorées en bleu, Calïenco suivit tant bien que mal sa sœur, une coureuse née, agile et rapide. Ils finirent par atteindre les quais. Un navire ressemblant à un cuirassier de guerre mouillait dans le port. Cependant, ce genres de machines au service du Curolienno, arborait le drapeau d’un serpent vert émeraude, tandis que là une proue en forme d’un de ces calamars géants, la terreur des marins du Pharixerre, avait été sculptée sur l’avant de ce colosse. Le chef des lieux, drapé d’un long manteau de fourrure blanche et d’une robe d’un bleu glacial, accueillit le capitaine du bateau. Celui-ci portait une barbe dorée, attachée en une unique tresse. Son armure en bronze rayonnait, tel l’éclat du soleil. Ses gants en cuir écarlate firent forte impression aux villageois. Ses gardes, fusil à l’épaule, sans un mot, balayèrent du regard les environs. L’amiral parla d’une voix lourde, tel un de ces maudits loups des forêts boréals du nord du Pharixerre.
- Je suis Träucal, général de la flotte corsaire du seigneur Ghalacassar.
Une profonde angoisse s’empara de Calïenco et des citoyens, car le nom de Ghalacassar résonnait comme un arrêt de mort. En effet, ses corsaires écumaient depuis des siècles les côtes du Pharixerre, laissant toujours derrière eux une funeste empreinte. En temps normal, les généraux de ces bateaux attaquaient sans se présenter. Träucal, quant à lui, prit même le temps d’ôter son splendide heaume à panache, chose qu’aucun militaire ne ferait en cas d’assaut. Intrigué, le maître du port questionna ce nain aux longs cheveux ambrés :
- Quelle est la raison de votre venue en cet humble village de pécheurs ?
Träucal adoucit son timbre de voix, afin de paraître plus avenant, et demanda :
- Je vous rassure, nous ne sommes pas ici pour causer du grabuge, mes guerriers et moi-même cherchons un dangereux traître. Son esquif a accosté sur vos rivages ce matin. S’il…
Le patriarche du port répondit immédiatement :
- Nous ne cachons nul bandit ou scélérat, sachez seulement qu’on ne…
Le coupant net dans son argumentation, le général, visiblement agacé, prit un ton plus narquois :
- Soit nous entrons tout de suite dans votre hameau pour fouiller chacune de ses maisons afin de le trouver, soit vous faites preuve d’honnêteté en le livrant. Réfléchissez bien. Au cas où mes corsaires s’apercevraient qu’il se trouve chez vous, ils risqueraient d’être très désagréables.

Orion-Is-Back
Niveau 9
06 novembre 2018 à 16:06:05

Suite ou SWAT !

Beni3
Niveau 9
06 novembre 2018 à 22:18:25

Le style est simple mais j'aime plutôt bien ! Je trouve par ailleurs le thème fantastique un peu redondant : des texte sur les nains, sur les elfes, il y en a énormément, j'espère que tu vas vraiment t'approprier une manière originale de traiter la chose.
Mais ton texte m'a été globalement agréable, j'ai envie de connaître la suite !

Sloche
Niveau 10
06 novembre 2018 à 23:33:27

Sur les côtes du royaume maritime qu’on nomme le « Pharixerre », se trouvait un petit village de nains. Ce n’était pas un village où s’affairent les forgerons dans leurs ateliers, ni un lieu où l’on peut voir déambuler des ivrognes, ni même un bourg où les soldats patrouillent en entonnant des chants patriotiques. C’était un village de pêcheurs et de poètes.

Fais attention à la concordance des temps de verbe.

THECRAZYDIEGO
Niveau 14
08 novembre 2018 à 09:55:23

Putain c'était trop court !
J'étais dedans la ! Et pourtant jsuis fatigué il est bientôt 10 h du matin et j'ai pas dormis .
L'histoire est de suite prenante GG

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Sujet : Une histoire de nains
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