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Sujet : L'entre deux monde. [Fantasy]
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Chocobo_3
Niveau 15
18 décembre 2018 à 20:33:39

Un peu de Fantasy, qui existait déja ici avant d'être effacée par les bots qui ont tout nettoyé suite aux dérives du 18/25. Comme ca tu te sentira moins seul Durzo :)

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Prologue: L'île de la mort.

Son navire à l'allure sinistre naviguait depuis plus d'une heure dans des eaux de plus en plus troublée. Assis sur un canapé dans sa cabine privée, il faisait sauter les cartes en l'air de sa seule main encore valide. Il en plaqua une première sur la table. Les jumeaux. Deux enfants qu'un miroir séparait comme une hache sépare en deux une buche de bois. Il passa une main dans sa fine barbe rousse, et rejeta le reste des carte en l'air, puis les attira toute à lui comme par magie. Il en plaqua une deuxième sur la table de bois. L'épée. Symbole de force et de puissance, celle la était déjà plus appréciable. Lorsqu'il relança les cartes en l'air et s'apprêta à les récupérer de la même façon, on cogna dur contre sa porte, et l'un des ses compagnons pénétra dans la cabine sans même attendre qu'il y fut invité.
_L'île est en vue, capitaine!
Il perdit sa concentration, et les cartes s'étalèrent un peu partout; sur le sol, sur la table, sur les étagères. Une seule d'entre elle coté face.
La mort.
Mais pas pour lui, du moins c'est ce que l'odeur des cartes semblait indiqué.
_Et alors, vous êtes bien capable d'accoster sans mon aide! Hurla t-il, contrarié d'avoir été interrompu dans sa divination.
_C'est que nous n'avons presque aucune chance, la mer est encore plus troublée que tout à l'heure, et si nous accostons de front, on s'écrasera comme des mouches sur les rochers...
_Très bien, j'arrive, se contenta t-il de ruminer, daignant enfin lever son postérieur pour se rendre sur le pont.
Au dehors, celui qui se considérait comme le maître des océans put constater par lui même la difficulté d'accoster ce bout de terre perdu en pleine mer. Les éclairs frappaient l'île de plein fouet, et une pluie torrentielle se déversait maintenant sur le pont du bateau, couplé à un vent qui l'obligea à se camper fortement sur ses pieds pour ne pas passer par dessus bord.
_Je vois... Murmura t-il simplement. Rayos, va voir si on peut accoster quelque part!
Sur son épaule droite, un dragon miniature prit son envol, et disparu dans la tempête de quelques battements d'ailes. Ils se contentèrent d'attendre le retour de la bestiole, qui fit le tour du caillou en quelques minutes à peine. Lorsqu'il revint se poser sur l'épaule de son maître, il s'exprima par de petit cri aigu, avant de se calmer et de redevenir une partie presque intégrante de l'homme à la barbe rousse.
Le navire parvint à trouver un endroit propice à travers les rochers, et une plage de moins de dix mètre de long leur permit de mettre pied à terre. Il laissa sur place une dizaine d'homme, et prit le reste -une vingtaine de truand tous plus redoutable les un des autres- pour l'accompagner. Barbarossa dirigeait l'équipage le plus redouté de ce monde, écumant les mers, pillant, brulant, coulant ses opposant sans la moindre hésitation. Certain prétendait que ce n'était pas un homme, et qu'un démon avait prit depuis longtemps possession de son âme. Ses ennemis ne pouvait qu'aller dans ce sens. Son aspect en lui même en choquait plus d'un. Sa main gauche, coupée lors d'un combat bien des année auparavant, avait été remplacée par une faux, incrustée à même son moignon, prolongeant son bras en une arme blanche redoutable. Des tatouages tribal couvraient presque tous son corps, et son crane rasé lui donnait un air encore plus menaçant.
_Restez sur vos gardes, se contenta t-il de leur signaler.
L'homme qu'il venait chercher, ou tout du moins tenter de récupérer, n'avait rien d'ordinaire. Le laissez parler, ne rien faire d'irréfléchi, et tout se passerait peut-être sans qu'ils ne subissent trop de dégâts. Bien que lui même n'y croyait pas trop. Si d'habitude il ne se souciait de rien ni de personne, cette fois, le jeu en valait la chandelle. On l'avait payé à prix d'or pour tenter l'aventure, et promit cent fois plus s'il ramenait l'habitant de l'île de la mort à bon port. Alors qu'il pensait à tout cet amas d'or à portée de main, un éclair percuta l'un de ses subordonné de plein fouet, ne laissant rien subsister, si ce n'est un petit tas de poussière qui s'évapora dans la tempête grandissante.
Il s'attendait à subir des pertes, cela ne l'effrayait pas. Ce qui n'était visiblement pas le cas de ses compagnons d'aventure. Ses hommes faisaient partie des plus hargneux et des plus aguerris des pirates, mais voir l'un des leur disparaitre en fumée devant leur yeux les refroidit tout de même quelque peu.
_On continue, celui qui s'arrête, je l'éliminerais moi même! Hurla t-il pour couvrir le bruit de la tempête, qui sembla de nouveau redoubler d'intensité, comme pour tenter de le faire taire.
Les corps sans vie de leur prédécesseur jonchaient le sol comme des trophées de guerre. Cinq autres de ses hommes furent foudroyés sur place avant qu'il ne le trouve enfin. Posé sur un rocher, indifférent à la tempête, son regard sans vie se laissait emporter par les flots. Le seigneur des mers le héla plusieurs fois. Sans réponse, il se mit à avancer vers lui. L'homme qu'il devait ramener, le dernier de son espèce, inclina sa tête vers les cieux, ouvrant une bouche démesurée. L'éclair qui s'abattit sur île se dirigea droit vers lui, et il l'engloutit comme un enfant avale une friandise.
_Non de dieu... Marmonna t-il dans son épaisse barbe rousse.
Ses hommes n'esquissaient plus le moindre geste. Leur capitaine, pourtant, était capable de bien des tours. Le feu semblait danser autour de lui comme un animal de compagnie, et ses cartes pouvait ressembler à autant d'armes redoutable. Avaler la foudre comme un vulgaire jet d'eau, ca, ca leur paru véritablement sortir de l'ordinaire.
_Oh, l'homme de foudre!
Il se retourna pour lui faire face. Selon les informations dont il disposait, cet homme, union d'une Elfe et d'un Ogre, était tout ce qu'il restait de ces deux races qui avait disparu depuis plus d'une centaine d'année. Les traits durs et presque déformé, sans un seul poil sur le caillou, sa mâchoire remplissait presque la moitié de son visage. Habillé dans un entrelas de tissu vert foncé, la couleur pâle de ses membres semblait se refléter comme autant de lune rectiligne.
Un nouvel éclair s'abattit sur l'un de ses matelots, qui se désintégra presque entièrement.
_Qui es-tu? Demanda t-il en lui lançant un regard sans vie.
Barbarossa lança son bras encore entièrement en chair vers la mer qui s'étendait derrière l'inconnu.
_Le seigneurs des océans!
L'homme sembla absorber l'information, et poussa une sorte de long soupir. Lorsque le pirate à la barbe rousse s'avança, impétueux, il remarqua enfin ce qui le dérangeait dans ce regard sans vie. Ses yeux n'était que deux gros amas blanc, coincé dans les courbes asymétrique de sa face. Cet homme était visiblement aveugle.
_Ingreed Barbarossa... Hum...
_C'est bien mon nom. Va falloir qu'on cause, toi et moi.

Son navire sortit enfin des eaux troubles, ce qui contribua à lui rendre sa bonne humeur. Il avait perdu une vingtaine d'homme, tout ceux qui l'avait accompagné sur l'île de la mort, comme la surnommait les marins. Son équipage avait été presque décimé, mais sa cible se reposait maintenant sur le lit de sa cabine, comme si elle n'avait plus dormit depuis des mois. Cet homme possédait des pouvoirs que même lui n'aurait pu imaginer, et pour une raison qu'il ignorait encore, s'était finalement décidé à le suivre. Le prix promit serait le bienvenu au vu des efforts consentit. Et avec la masse d'or qu'il s'apprêtait à amasser, il deviendrait certainement l'un des hommes les plus riches au monde. Devant les échec répété de leur tentative, leur commanditaire proposèrent une somme indécente à qui arriverait à leur fin. Trop de gens trouvèrent la mort sur cet île maudite, et bientôt, ils renoncèrent presque à l'idée d'un jour récupérer ce qu'ils semblaient considérer comme un trésor inestimable. Un défi enfin à sa mesure. De la récompense folle promise, il en demanda le double. L'accord fut conclu, et il s'apprêtait maintenant à leur amené sa future fortune sur un plateau.
_Capitaine, on arrive au port de Lumina!
La voix derrière la porte le sortit de ses songes. Plus besoin de rêver, la fortune et l'ultime gloire de sa carrière de pirate ne se trouvait plus qu'à une centaine de mètre. L'homme vautré sur sa couchette sembla sortir du sommeil comme il y était entré. L'air on ne peut plus réveillé, malgré le regard vide, l'homme foudre sembla esquisser ce qui ressemblait à un sourire. Barbarossa le lui rendit instinctivement. Ce mec semblait presque aussi à l'ouest que lui, et c'était peu dire. Depuis combien de temps n'avait-il plus rencontrer un adversaire aussi puissant? A bien y réfléchir, ca devait être à la mort de son père, il y à presque trente ans de ca. La chance commençait enfin à lui sourire, les cartes, avec des perspectives à la hausse ces dernier temps, ne s'étaient pas trompée.

Durzo69Bis
Niveau 8
18 décembre 2018 à 20:49:38

:cimer: je m'attaque à ça.

Durzo69Bis
Niveau 8
18 décembre 2018 à 21:12:48

Lu ! :)
Du coup j'ai bien aimé, c'est original, par rapport à ce que j'ai pu lire en Fantasy jusqu'a présent. L'univers est très intriguant et j'aimerais bien savoir ce que va se passer ensuite avec le type bizarre.
Sinon il y'a comme une sensation d'inachevé dans ton texte, et il fait un peu premier jet. A part ça j'ai trouvé le récit cool. :hap:

Chocobo_3
Niveau 15
18 décembre 2018 à 21:39:31

C'est une deuxième version, en fait. Des trucs ont été supprimé, d'autre rajouté, par rapport a l'idée de base. C'est p-e ca qui rend un peu confus. A la base de la base, j'ai imaginé les personnage de Barbarossa et de l'homme foudre après avoir vu une illustration d'un de mes contact Facebook, qui est graphiste (entre autre) pour des artistes. (C'est Ebola c'est blaze, son taf déglingue, si jamais^^) Une illustration qui avait vu le jour pour la collaboration en Scylla et Furax, sur le morceau "Cherche" que j'avais adoré. J'ai d'abord fait vivre un peu les perso, puis décidé de les introduire dans un univers fictionnel.

(Pour la petite histoire)

Chocobo_3
Niveau 15
18 décembre 2018 à 21:41:24

(Puisque c'est écrit. Dommage que la mise en page ne passe pas en c/c sur le forum, ca fait fort compact comme ca. Ca rappellera des souvenirs a Veyli si jamais il voit ca... :-) :o)) )

I.

Le bar était bruyant, remplit de monde et en effervescence. Beaucoup de marins considéraient cet endroit comme une sorte de nirvana. Ici se côtoyait les plus redoutables loups des mers, avide de boisson et de bonne compagnie. Barbarossa avait déjà ingurgité une quantité impressionnante de boisson, et deux fille de joie se trémoussait à ses cotés, sensible à ses moindres désirs. Le tableau ressemblait à un chef d'œuvre, et bien sur, comme souvent dans de pareille circonstance, il ne tarda pas à perdre de sa superbe.
Lorsqu'il avait réussit ce qui restait comme le plus grand exploit d'un aventurier à l'heure actuelle, plus de la moitié de son équipage tomba aux champs d'honneur. En s'aventurant sur l'île de la mort, il s'était assuré que les joyaux de son équipage ne le suivent pas. Retrouver des hommes ressemblait pour lui à une promenade de santé, mais remplacer des calibres comme ses deux plus fidèle combattant restait à ses yeux impossible. Il avait du assommer celui qu'il considérait presque comme son fils, mais aujourd'hui, le principal était acquis. Sa fortune dépassait l'entendement, et son équipage pouvait se targuer de mettre à mal une armée entière.
_... Père. Ils commencent à se montrer de plus en plus agressif.
Le pirate à la barbe rousse se tourna vers celui qu'il considérait maintenant comme sa propre descendance. A vingt ans à peine, ce gamin se montrait maître dans l'art du combat, et doté d'une intelligence sans pareille. Si Barbarossa, malgré les nombreux enfant qu'il avait mit au monde, devait considéré quelqu'un comme digne d'être celui qu'il lui succèderait, alors ca ne pouvait être que lui.
_... Et quant Léonide va t-il arrêter de faire ces choses grotesques, tu peux me le dire, ca? Grogna t-il en regardant le dénommé Léonide se trémousser encore et encore autour de truands plus redoutables les un des autres.
_... Il fait ce qu'il veut. C'est un des nôtre, pas vrai?
_C'est dégueulasse, oui. Et c'est contre nature. Mais je suppose que tu as raison, qu'il fasse ce qu'il veut... Mais pas devant moi bordel!
Barbarossa se leva comme un beau diable, et hurla à Léonide de revenir s'assoir immédiatement. Sa voix couvrit le brouhaha pendant un instant, mais les hommes entrain de tenter de chasser l'homme en cuir qui se trémoussait devant eux ne tardèrent pas à le prendre à partit, osant élever la voix et le couvrir d'injure, ce dont il ne s'offusqua pas le moins du monde. Léonide, habillé de cuir et à moitié torse nu, se déhanchait nonchalamment tout en revenant vers la table, et leva juste la main en esquissant un sourire. Coupable, semblait-il dire.
La dizaine de gros balourd n'eurent pas le temps d'avancer de plus d'un pas. Il se figèrent tous comme un seul corps, et tombèrent lourdement sur le sol, foudroyé par les différentes armes blanches qui parcouraient maintenant librement leur chair. Certain prirent la fuite immédiatement, d'autre restèrent à leur table l'air inquiet, une majorité des pirates sur place partirent d'un éclat de rire sonore. La plupart trouvaient juste ca drôle de voir le spectacle, le reste connaissait simplement Barbarossa. Avoir l'outrecuidance de l'insulter, en public, ne pouvait aboutir qu'à une chose; la mort.
_BARBAROSSA!!!
L'homme qui tenait sous respect cette taverne hétéroclite hurla sa rage de voir, encore, des cadavres sur son sol. Le pirate à la barbe rousse, qui n'avait jusque la même pas esquisser le moindre mouvement, se leva de son siège, tout en baffant presque amicalement celui qu'il considérait comme son fils.
_On s'en va... Et la prochaine fois, évite de tous les tuer à l'intérieur...
Il accéda à la demande du maître des lieux, qui consistait à ce qu'il lui débarrasse au moins les corps de sa taverne. Ses hommes de mains agrippèrent les malheureux comme de vulgaire sac de paille, et les entreposèrent devant l'entrée, comme un trophée de chasse. Alors qu'ils se dirigeait tranquillement, dans la nuit douce et agréable, vers leur navire, être tant aimé, une nouvelle interruption leur fit stoppé leur marche en avant.
_Capitaine Barbarossa.
Drapé dans de large couche de tissu noirs comme de l'encre, seul ses yeux, et son insigne, pouvait laisser supposer de son identité. Les chevaliers de la nuit, les messagers du palais. Voila bien longtemps qu'il n'en avait plus vu. L'homme foudre recommençait certainement à faire des siennes, mais cette fois, son interlocuteur paru beaucoup plus sérieux. Le palais n'avait jamais connu une telle agitation, et pour qu'il retrouve un calme nécessaire, un seul homme pouvait intervenir. Lui. 
S'il avait réussit à se faire payer à prix d'or pour accepter de revenir à chaque demande de l'homme foudre, cette fois-ci, il pourrait certainement demander le triple. 
_Je ne viendrais que contre 5,000,000 pièce d'or. C'est à prendre ou à laisser.
Le marché fut de suite entériné, et il se rendit compte que cette fois, ca devait être une sacrée pagaille au palais. Plutôt enjoué à l'idée de revoir l'homme foudre, il se mit en route aussitôt, direction Lumina, la ville lumière. Les océans recouvrant presque nonante pour-cent du globe, rare étaient les étendues de terre plus imposantes qu'un énorme caillou. La capitale, domaine de force de ce monde, lui serait encore une fois profitable. Décidément, cet homme représentait une mine d'or sans fond.
La ville semblait sans dessus dessous. De large cratère déchiraient la continuité du sol, témoins plus que probablement de la rage de l'homme de foudre. Ils s'avancèrent jusqu'au abord de la muraille intérieur, avant d'être comme toujours stoppé par les deux colosse qui en gardaient l'entrée. Cette fois, ils les laissèrent passer sans problème. Pour que ces deux abrutit ne cherche même pas à les dénigrer, c'est que l'homme foudre devait avoir déclenché une révolution miniature. En arrivant devant les portes du palais, un homme qu'il ne connaissait que trop bien vint spontanément à leur rencontre. Barbarossa exigea un diner d'exception et du vin à volonté pour les siens. Ce qui lui fut accorder, sans la moindre discussion. Cette fois, l'homme foudre avait du faire fort. 
Il s'était toujours dit que malgré les quatre gardien des sceaux, aussi fort soit-il, cet homme pourrait sortir de cette ville et vagabonder à travers le monde s'il le voulait vraiment. Ce n'était visiblement pas ses plans de carrière. Ne restait plus qu'à aller voir le phénomène, et empocher ce qui était devenu son principal revenu. Ses frères d'arme furent de suite conduit dans la salle des fêtes, et entamèrent un diner somptueux, fait de morceau de viande de premier choix et de vin royal. Et pour ca, on lui demandait juste d'aller voir l'homme foudre le plus vite possible, c'est à dire avant même de prendre part à ce somptueux repas. Il accepta, tout en attrapant un morceau de viande au passage, avant de suivre l'un des messagers vers les appartements de sa mine d'or vivante.
_Alors, qu'est ce que je peux faire pour toi, cette fois? Lui demanda t-il ironiquement après que les gardes se soit retiré.
_Pas grand chose, juste me faire l'honneur de découvrir un mystère à mes cotés, lui répondu t-il de sa voix légèrement cassée, l'image même de son physique.
_Ce que tu voudra. Je ne sais pas combien de dieu me sont favorable en ce moment, et ce depuis que je t'ai rencontré.
_Alors suis moi, Ingreed Barbarossa.
Il le suivit à travers les couloirs du château, descendant toujours plus profondément. Une agitation non prévisible envahissait ses sous sols, et il aperçu la majorité des figures importantes de Lumina. Ils se stoppèrent devant un énorme cercle de pierre, gravé de sigle incompréhensible.
_C'est pour me montrer cette vieillerie que tu m'as fais venir jusqu'ici?
_Ou pour te permettre de dialoguer avec des dieux, qui sait. Activez le, exigea t-il avec une voix lente et sans émotion.

L'autre coté leur paru de suite très peu familier. Du goudron sur les routes, une atmosphère puante et oppressante. Rien de ce qu'il n'avait imaginer. Au milieu d'un terrain vague, la lune éclairant leurs corps changeant comme par magie, un vent puissant et un rien trop froid les accueilli avec plaisir. Si les astres semblaient être les mêmes, le changement ne tarda pas à lui sauter aux yeux. Pour la première fois depuis trop longtemps, il put ressentir le contact du vent caresser sa main gauche. Lui, le pirate à barbe rousse, gravé par les armes même dans sa propre chair, venait de récupérer une main par la bonté de dieu sait qui. Une excitation qui laissa vite la place aux interrogation de circonstance. L'homme foudre l'avait tiré à l'intérieur d'une sorte de cercle d'énergie, et après, il n'avait plus souvenir que de ce long tunnel, incolore et interminable. 
Lorsqu'il posa son regard sur l'homme foudre, il ne le reconnut pas de suite. A coté de lui se tenait un homme de plus de deux mètre qui semblait plus solide que n'importe lequel des navires. Son crâne reluisait gaiement grâce a l'éclat de la lune. Il lui sourit et ouvrit enfin la bouche.
_Comment te sens tu, Ingreed Barbarossa?
Le pirate à la barbe rousse passa une nouvelle fois sa main gauche devant son visage émerveillé. Après avoir jeté un deuxième coup d'œil sur l'homme à coté de lui, la vérité s'imposa d'elle même. L'armoire à glace ne pouvait être une autre personne que l'homme foudre, et lui venait de récupérer une main qu'il croyait à jamais perdue. La sensation qu'il éprouva lorsqu'il se sentit « vide », ses armes ayant elles aussi disparu comme par magie, ne fut pas des plus agréables. Les dieux semblèrent tout de même plutôt clément, lui laissant le magnifique katana qu'il portait dans le dos bien en place. Il se contorsionna dans tout les sens pour inspecter sa nouvelle apparence du mieux qu'il put. Ses amples vêtements de cuirs avaient laissé la place à un long baggy tout aussi large, surmonté d'un sweet muni d'une capuche qu'il prit pour un énorme bonnet intégré. 
_Il est temps de se mettre en route, Ingreed Barbarossa.
Sa contemplation fut interrompue par la remarque de l'homme foudre, dont la voix avait changé du tout au tout. Son timbre cassé s'était transformé en une voix douce et fluide. Toujours légèrement abasourdi par l'incongruité totale de la situation, le pirate à la barbe rousse décida de se mettre en marche lui aussi. Comme dans un rêve d'un réalisme troublant, il débuta la découverte d'un autre monde.
Il suivit l'homme foudre tout à fait machinalement, observant toujours un silence plus qu'étrange. Quelque chose dans sa tête semblait vouloir s'exprimer, sans qu'il ne parviennent à en identifier la provenance. Même si sa mère lui avait plus que certainement légué quelques capacités extrasensorielles, la sensation ne ressemblait à rien de connu. Barbarossa se connecta sans le vouloir pour la première fois. Dansait dans sa tête les images troubles d'un trio de jeune garçon fêtant ce qui ressemblait à une victoire importante. 
_Eh, l'homme foudre!
Il se retourna pour lui faire face, un sourire parfaitement surfait le traversant de haut en bas. Ce guignol semblait on ne peut plus heureux.
_Je sais que tu as des tas de questions, Ingreed Barbarossa. Une parties des réponses ne sont plus très loin. Suis moi.
Il ne trouva rien à redire, toujours sous le choc de ce qu'il nommait maintenant intérieurement « la connexion ». Non seulement il semblait avoir traversé un océan infini, mais en plus, le pied à terre ne ressemblait à rien de ce qu'il aurait put imaginer. Tout un tas de bâtiments énormes jonchaient les rues. Il dut se contorsionner pour pouvoir apercevoir le sommet du plus haut perché. Dans quelle histoire impensable venait de l'emmener sa mine d'or personnelle? Il ne put se questionner d'avantage, une double détonation retentissant soudainement. A une dizaine de mètre de lui se tenait deux jeunes hommes qui ne tardèrent pas à venir à leur rencontre. Barbarossa comprit qu'ils venait de tirer en l'air, ce qui était parfaitement idiot vu le temps de recharge nécessaire à une arme à feu. Ses probables adversaires poussèrent la plaisanterie en continuant d'approcher sans même prendre la peine de recharger.
_Je sais pas d'où ils sortent, mais on vient de tomber sur deux spécimen la!
L'un des deux jeunes garçon pointa son arme sur le front de Barbarossa, qui ne cilla pas et tourna un regard interrogateur vers l'homme foudre. Celui-ci lui lança un regard complice, agrémenté d'un sourire qui ne quittait plus ses lèvres.
_Écoute moi bien connard, la t'es sur notre territoire, et quant je te parle...
Sa main droite, toujours bien munie d'un pistolet automatique, tomba doucement devant ses yeux incrédule. Barbarossa rengaina son précieux katana dans son dos avant même que son adversaire ne l'aie vu le dégainer. Il tomba au sol et offrit à la nuit argentée un cri assez raffiné. Son fier compère ne tarda pas à rejoindre le pauvre malheureux au sol, dans un état tout aussi pitoyable. Barbarossa ne leur adressa même pas un regard, et continua en avant tout en hélant l'homme foudre.
_On a intérêt à trouver quelque chose de plus costaud, parce que je commence vraiment à être nerveux la...

Durzo69Bis
Niveau 8
18 décembre 2018 à 22:15:27

Eh ben dis donc, encore une fois ça ne manque pas d'originalité. C'est ce qui fait la force de ton texte je trouve. Avec ton vocabulaire élaboré aussi.:hap:
Sinon il y a beaucoup de tournure de phrases qui laisse à désireret à certains moment je suis pas sûr d'avoir compris ce que tu veux dire. :(
Dans l'ensemble j'aime beaucoup ! :ok:

Chocobo_3
Niveau 15
18 décembre 2018 à 22:39:53

Merci Durzo :)

J'aime beaucoup ce texte aussi, surtout grâce a ses personnages (la plupart ne sont pas encore présent). J'ai encore quelques chapitres sur l'ordi, je le posterais la prochaine fois.

Durzo69Bis
Niveau 8
19 décembre 2018 à 00:02:39

Au plaisir !

VeyIi
Niveau 10
20 décembre 2018 à 12:25:36

Barbarossa, dit "le tolérant" https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541952-risitas182.png

Tu l'avais continuée finalement cette histoire ? J'ai jamais vu la suite il me semble

Chocobo_3
Niveau 15
20 décembre 2018 à 16:11:31

Je l'avais continué, oui. J'ai encore un peu de stock (et j'avais prévu de tenter d'aller plus loin)

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II.

De l'autre coté depuis seulement dix minutes, Barbarossa éprouva déjà quelques difficultés à respirer normalement. L'air était saturé de toxine inconnue, particulièrement lourd et oppressant. Tout le contraire des grandes étendue d'eau sur lesquelles il avait l'habitude de naviguer. Cette sensation désagréable de ne pas être à sa place restait néanmoins largement atténuée par les cadeaux que ce monde venait de lui offrir. Pour commencer, il récupéra un bras qu'il pensait à jamais perdu. La sensation du vent sur sa peau, descendant allègrement jusqu’à chacun de ses doigt, lui faisait l'effet d'un cadeau divin inespéré. Cette main perdue des années auparavant dans un combat sanglant manipulait maintenant un pistolet automatique doté d'un chargeur de dix-huit cartouche. Bien qu'il n'en avait jamais vu avant, il ne mit que quelque secondes à comprendre son fonctionnement, et s'émerveilla comme un gosse devant une friandise fraîchement débarquée chez l'épicier du coin.
_Eh, l'homme foudre ! Regarde moi un peu ces machins la !
Il lui agita les deux armes automatiques sous le nez. Celui-ci les repoussa d'un geste lent et négligé, et lui sourit amicalement. Après tout, ce pirate à la barbe rousse ressemblait de plus en plus à son seul et unique ami. Une relation qu'il ne pensait jamais pouvoir entretenir, et ce avec qui que ce soit.
_Content que ça te plaise, et ce n'est qu'un début. Es-tu disposé à me suivre sans poser trop de question, à présent ?
Barbarossa ne dut pas y réfléchir trop longtemps. Si cet endroit recelait d'autre surprise du même acabit, alors il supporterait avec joie cette puanteur immonde traînant dans l'air comme un cancer après la chimio. Increvable, implantée.
_Avec plaisir, mon ami.
Le pirate à la barbe rousse suivit donc docilement l'étrange bonhomme. Ils sortirent du square et finirent pas être stoppé une nouvelle fois, à l'entrée d'un parc, par deux hommes lourdement armés. L'homme foudre se tourna vers Barbarossa.
_Pas de geste brusque, pas de grande tirade cynique. Nous sommes ici pour ramener quelqu'un de vivant.
_... Qu'est ce que vous voulez, les deux comiques ?
_Nous sommes venu voir celui que l'on nomme « Grey ».
L'homme, plutôt jeune et a l'allure peu avenante, cracha sur le sol, puis reposa ses yeux dans ceux de l'homme foudre.
_T'as intérêt à me donner une bonne raison de pas te plomber le cul, et si dans...
Il ne parvenait plus à parler, ni à bouger d'ailleurs. L'autre tenta de battre en retraite, mais fut stoppé dans sa course. L'homme foudre le tenait par le col d'une main ferme et décidée. C'est pourtant d'une voix claire et d'un ton amical qu'il s'adressa à lui.
_Je ne veux pas de problème. J'aimerais juste m'entretenir avec celui que l'on nomme « Grey ». Tu va me conduire à lui, puis nous parlerons.
Sans trop savoir pourquoi, l'homme ne tenta même pas de riposter, et finit par obéir aux injonction de l'armoire à glace qui se tenait bien droit devant lui. Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent près d'un feu de camp, a l'écart du gros des jeunes hommes réunis dans le parc, et qui semblaient former une véritable armée miniature.
Lorsqu'il les vit tout deux pour la première fois, son esprit se « connecta », comme celui de Barbarossa quelques heures auparavant. Des flashs d'image et de son lui vrillèrent la tête, et pendant un instant, il se vit à bord d'un énorme navire, écumant les mers et les océans jusqu’à plus soif. Drôle de sensation. En détaillant plus en avant ses deux invités, il subodora que ces mecs la n'avait que très peu de point commun avec le commun des mortels. Pour lui qui possédait un véritable don pour cerner les gens dés le premier coup d’œil, leur nature étrangère et comme « hors du temps » lui sauta de suite aux yeux. Intéressant.
_Kyllian, Paul, laissez nous.
Assit comme lui autour du feu, deux hommes protestèrent vivement à l'idée de le laisser seul face à ce couple d'énergumène sortit d'on ne sait ou. La situation actuelle tendait vers un affrontement généralisé des différentes faction contrôlant le territoire.
_Avec toute les magouilles que multiplie Blue Boy pour nous diminuer, tu voudrais que je te laisse discuter seul à seul avec ses deux gars à l'allure improbable ?! 
L'homme pouvait presque rivalisé physiquement avec la version de l'homme foudre de ce coté ci du portail. Un colosse de deux mètre de haut, crane rasé, qui semblait pouvoir détruire un mur d'un simple coup de poing.
_Je ne suis pas sur de comprendre, Paul. Es-tu entrain de contester mes ordres ? 
Le troisième membre du trio, un jeune maghrébin au visage fermé, prit la parole à son tour.
_C'est en tout cas ce que je vais me permettre de faire moi aussi, Grey. On est ensemble, indivisible. Si tu veux te battre tout seul, c'est ton problème. Mais si ces gars la ont quelques choses à te dire, vu la situation actuelle, je pense qu'on est en droit de l'entendre aussi.
La tension monta peu à peu. L'homme foudre le sentit, et en conclu que plus l'ambiance serait détendue, plus ses actions à venir se dérouleraient sans encombre.
_Allons, allons... Nous venons vers vous en toute amicalité. Pouvons nous faire quoi que ce soit pour atténuer votre méfiance envers nous ?
L'homme nommé « Grey » -et qui n'avait toujours pas bouger d'un millimètre- daigna enfin se lever. Après s'être négligemment dépoussiéré l'arrière train, il posa ses deux yeux d'un gris unique dans ceux de Barbarossa.
_Je vais te dire ce que tu peux faire, la baraque.
Il s'adressait toujours à l'homme foudre, mais son regard de braise restait envoûté par celui de Barbarossa. Grey lui prenait quelques centimètres, et pas mal de cheveux en plus. Une crinière d'un noir d'encre, légèrement bleutée, se dressait fièrement et de manière désorganisée sur son crane, défiant follement l’apesanteur.
_J'ai pas besoin de connaître la raison de votre présence ici. Quelle que soit ce que vous voulez, je l'accepterais, et sans condition. Ou je vous enterrerais, ici même, sous ce feu de camp.
_Et comment choisira tu, jeune homme ?
Son regard de feu était toujours rivé dans celui de Barbarossa, qui avait de plus en plus de mal à se contenir. Le gosse soutenait son regard avec une avidité particulièrement attirante. Il dut faire un effort surhumain pour s’empêcher de lui sauter dessus et lui trancher la gorge.
_Je veux un combat. Pas d'arme, pas de survêtement, pas de chaussure. Un contre un. Vous gagnez, je fais ce que vous voudrez. Je gagne, je vous décapite tout les deux et je dresse vos têtes sur un pics, pour les prochains qui auront l'audace de venir jouer sur mon territoire.
_Les conditions de victoire ? Demanda l'homme foudre tout en affichant encore et toujours son éternel sourire niais.
_La mort, l'abandon, l'inconscience.
_Très bien... Une dernière chose. Vu le regard presque irréel que tu lui lance depuis tout à l'heure, je suppose que c'est lui que tu souhaite affronter ? Demanda-t-il tout en désignant Barbarossa.
_T'as tout compris la baraque...
L'homme foudre briefa une dernière fois Barbarossa. Après tout, lui l'avait déjà combattu. Sur l'île de la mort, le dieu du ciel affronta le dieu de la mer dans un combat inimaginable. Il avait réduit ses hommes de mains en cendre, s'était même permit... de se laisser aller. Malgré tout, le pirate à la barbe rousse était resté debout. Même si de ce coté ci, il ne pourrait plus que probablement pas faire danser le feu autour de lui, l'homme foudre pensait que sans un minimum de retenue, l'homme pourra bien tué le jeune garçon aux yeux gris. Une des quatre clés. Ca ne devait pas arriver. Il tenta de faire comprendre l'importance de tout ca à Barbarossa, mais celui-ci ne semblait pas en mesure de détourner son regard de sa nouvelle proie. Advienne que pourra.
_N'oublie pas, Ingreed Barbarossa. Notre but est de le ramener. En vie.
_J'essayerais de respecter ça. Je suppose que je peux faire ca pour toi.
Un cercle humain se forma autour des deux hommes. Kyllian et Paul récupérèrent la chemise et les chaussures de Grey puis rejoignirent le cercle, laissant les deux combattants face à face. Le jeune maghrébin lança un regard dur à l'homme foudre, signifiant « Dégage de la, toi aussi. » Barbarossa enleva le sweet qu'il portait, laissant apparaître une multitude de tatouage tribal lui parcourant librement le corps de toute part, paraissant même presque « vivant ». Il tendit les deux armes automatiques récupérées un peu plus tôt à celui qui l’avait emmené de ce coté ci. L'homme foudre les fourra à l'arrière de son smoking d'un noir impeccable, et tendit la main tout en lui lançant un sourire de plus en plus grand.
_Ton Katana.
Barbarossa grogna, mais finit tout de même par céder. Une fois mis à nu, il se présenta face à son adversaire. Les deux hommes se bouffaient littéralement des yeux. Paul, l'armoire à glace et bras droit du chef de cette armée improvisée, récita un laïus peu intéressant. Tout ce que l'homme foudre espérait : pas de mort. Le résultat du combat n'avait pas beaucoup d'importance. Même si une victoire de Barbarossa faciliterait certainement les choses.
L'homme foudre avait toujours considéré son existence comme une dernière aberration des dieux avant le grand plongeon. Descendant du dernier Ogre a avoir foulé la terre, et d'un reliquat d'Elfe censé avoir disparu depuis bien longtemps, son corps lui même -du moins de l'autre coté, de « son coté d'origine »- lui rappelait sans cesse l’incongruité de sa propre existence. Puis ce pirate à barbe rousse débarqua sur l'île de la mort, et la donne changea du tout au tout. Les voix dans sa tête prirent enfin sens, la mission qu'il devait mener à bien l'intrigua pour la première fois, et tout bascula. Il quitta son île, rencontra d'autres gens particulièrement intéressant. Tout ca grâce a cet homme, le seul homme à avoir osé le défier sans perdre la vie. Il ne put s’empêcher d’applaudir comme les autres lorsque les corps des deux combattant s’effondrèrent sur le sol à l'unisson.
_Je... J'arrive pas... A le croire...
Grey tenta de se relever, mais du se résoudre à l'évidence. Son corps ne lui obéissait plus. Un rire sonore éclata dans l'air saturé de toxine, provenant du corps du pirate à barbe rousse, lui aussi allongé par terre suite à la débauche d'effort. Barbarossa savait reconnaître un adversaire à sa juste valeur. Et ce gamin n'avait rien à envier aux membres les plus puissant de son équipage. Il se releva pourtant sans trop de mal, et se dirigea vers Grey, toujours immobilisé au sol. Paul voulu intervenir, craignant que le pirate à la barbe rousse commette l'irréparable. Mais à son grand étonnement, celui-ci se contenta de tendre la main vers son adversaire encore au sol.
_Allez gamin, relève toi.
Grey hésita un moment, puis saisi la main amicale qui l'aida à se remettre sur pieds. Une lueur étrange brillait maintenant dans ses yeux couleur lune. Barbarossa ne la connaissait que trop bien. Cette défaite le prenait de court. Visiblement -et bordel, vu la force de ce gosse, c'était foutrement compréhensible!- il n'avait jamais ne serais-ce qu'envisager pouvoir être battu à son propre jeu. Sans armes, sans artifice. Il s'en remettrait bien assez vite, comme lui l'avait fait par le passé.
_L'expérience gamin, l'expérience. Je vais avoir quarante cinq ans cette année, et j'ai passé ma vie à me battre. Malgré ton charisme et ta prestance, tu dois avoir à peine la vingtaine. 
Barbarossa lui adressa un sourire carnassier, mais le ton clair et sincère de sa voix permit à Grey de rester debout.
_J'aimerais pas te combattre dans vingt ans, le gosse...
_Et maintenant, il se passe quoi ? 
Barbarossa tourna son regard vers l'homme foudre.
_Ca, c'est à lui qu'il faut le demander...

Durzo69Bis
Niveau 8
06 janvier 2019 à 16:34:04

Très intéressant. J'aime bien comment tu arrive à passer d'un monde à l'autre à travers ton récit sans que sa paresse ridicule. Tu as bien amené ça. J'adore ta gestion de l’Étrange. Apres il y'a toujours les mêmes "défauts' que je remarque.
J'aime bien :ok:

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Sujet : L'entre deux monde. [Fantasy]
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