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Sujet : [comique] La Révolution française selon Ostulug
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ingrahou
Niveau 4
14 juillet 2019 à 11:02:50

Bonjour à tous ! Voici de petites histoires courtes et drôles sur la Révolution française pour vous faire sourire. https://www.noelshack.com/2019-28-7-1563094393-laugh.jpg

Bonne lecture ! ~~

Pour moi, la Révolution française c'est le 14 juillet mais pas seulement...c'est aussi la fuite du roi de France et de sa famille à Varennes plus connue sous le nom de "Fuite de Varennes" :

Varennes.France.1791.
4 heures du matin. La berline du roi stoppa net dans un bruit étrange.
"Halte bon sang ou nous faisons feu !"
Le père sauce et des patriotes en armes se tenaient les mains sur les hanches. Le père sauce s'écria :
"Votre passeports bon sang !"
Madame de Tourzel répondit du tac au tac :
"Et pourquoi je vous prie ?"
"Votre passeports bon sang !"
Madame de Tourzel dans un élan superbe tendit enfin le passeport.
Le père Sauce déchiffra le bout de papier. 18 minutes s'écoulèrent lentement dans un silence de mort.
"Tout est parfaitement en règle ! " hurla l'homme en secouant la tête de droite à gauche.
"Une question Madame avant de vous laisser partir vous et vos amis."
La nuit était encore noire et triste à cette heure et les patriotes armés de fusil avaient soif de terreur.

"Est-ce que cette voiture contient le roi et la reine et le petit dauphin ?"
Madame de Tourzel baissa les yeux et avoua timidement :
"Oui Grand Dieu, vous avez fort raison mon brave..."

"C'est bon, vous pouvez passer maintenant !" déclara fermement le père Sauce.

A savoir que bêtise du père Sauce était aussi haute qu'un mât de cocagne...

(à suivre...)

ingrahou
Niveau 4
28 juillet 2019 à 17:07:21

https://www.noelshack.com/2019-30-7-1564324601-laugh.jpg

Au tour de Charlotte de Corvée maintenant :

Juillet 1793. Paris France. Charlotte de Corvée est une belle jeune fille qui veut tuer le journaliste Mourat car celui-ci détestent les Girondins. Charlotte admire plus que tout les Girondins aussi elle trouve que Mourat est un vilain personnage pas vraiment digne d'estime. En fait, elle veut l'assassiner en plein été !

Qui sont les Girondins ? me direz-vous, et bien les Girondins sont des gens qui disent de belles choses à la convention.

Qui était Mourat ? Mourat était un médecin, journaliste etc...

Bref, nous voici donc le fameux 13 juillet. Charlotte frappe à la porte de Mourat. Elle a caché dans son corsage un immense couteau protégé par une gaine en cuir noir. Dans ses yeux brûlent les feux de la haine.

Toc, toc, toc, toc toc toc !
-Voilà, voilà ! J'arrive !
Une vieille servante vient lui ouvrir la porte.
-Bonjour ! Je voudrais tuer le citoyen Mourat ! J'ai un grand couteau !

-Sans faillir, la servante qui s'appelait Eugénie Sauce lui répond en riant :

-C'est vrai ou bien c'est des mensonges ? De toute manière, Mourat prend son bain.

-C'est vrai ! avoua la jeune effrontée, je souhaite l'assassiner au plus vite car ce rustre m'insupporte !

-Eugénie Sauce ne sachant quoi répondre à cela baissa la tête

-Je ne sais si je dois vous laisser entrer... Mourat prend son bain annuelle...

-Qui est-ce ? Fit alors la voix de Mourat, que me veut-on encore , J'en ai marre, je suis dans mon bain ! Laissez moi tranquille enfin mes enfants. Est-ce drôle ?

-Monsieur, c'est une belle jeune fille qui souhaite vous tuer !

Mourat se mit à rire en se tenant le côtes à tel point que l'eau déborda de sa baignoire gigantesque. Une véritable inondation, fallait voir !

-Eugénie ma bonne amie, laissez-la venir à moi, je suis bien curieux de faire la connaissance de cette demoiselle ! Ahahahah ! Est-ce drôle ?

-Est-elle jolie au moins ? Il ria de plus belle puis en vil étourdi, manqua se noyer.

Moment intense. Dans une pièce minuscule, Charlotte se retrouve seule avec l'homme qu'elle déteste le plus au monde.

Mourat scrute Charlotte de ses petits yeux de taupe.

-Je suis dans mon bain, situation cocasse non ? Il pouffa pour la forme. Que voulez-vous ma chère enfant ? Est-ce drôle ? Ahahahahahhohahahaha !

Charlotte de Corvée murmura alors :

-Il n'y a que les lâches qui adorent les tyrans.

-Pardon mademoiselle, vous disiez ?

-Je disais : il n'y a que les vaches qui adorent le Mont Blanc..

-Plait-il ?

Charlotte n'y tenant plus sort son couteau et prononce ce seul mot :

-Scélérat.

Mourat prit peur :

-C'est les rats ? Grand Dieu ! Dans ma baignoire ? Où , Où ?

-Mais vous ne comprenez pas Mourat ? hurla la démente. Je vais vous assassiner ignoble monstre sanguinaire !

-Eugénie ! Eugénie ! Vite ! Vite ! J'ai grand besoin de vous ! Hurla plus fort l'homme mouillé.

-Voilà monsieur que se passe-t-il ?

-Veuillez raccompagner cette jeunette, je crois qu'elle n'a pas toute sa tête.

-Bien monsieur, autre chose ?

-Non ! Non ! Non ! grogna Mourat que l'on me dérange plus jamais, jamais désormais ! Je ne veux plus voir personne ! Est-ce triste ? Où est donc le respect en ce monde de coquins ?

Et c'est ainsi que la pauvre Charlotte à coups de pied au derrière fit une sortie fracassante de la maison de l'homme illustre.

https://www.noelshack.com/2019-30-7-1564324601-laugh.jpg

Agraf
Niveau 10
09 août 2019 à 21:54:26

Bonjour,

Le ressort comique du récit m'a échappé, si ce n'est le jeu de mot sur les vaches et le Mont Blanc, qui quoique hors contexte, apporte une touche absurde qui fait effectivement sourire.

L'intérêt historique est plus que limité puisque les noms des protagonistes ont été escamotés.

Enfin, au niveau de la construction du récit, en terme de contenu, ton histoire n'apporte rien de particulier ou spécifique à l'Histoire.

Par curiosité, quel âge as-tu ?

ingrahou
Niveau 4
10 août 2019 à 20:37:44

Le 09 août 2019 à 21:54:26 Agraf a écrit :
Bonjour,

Le ressort comique du récit m'a échappé, si ce n'est le jeu de mot sur les vaches et le Mont Blanc, qui quoique hors contexte, apporte une touche absurde qui fait effectivement sourire.

L'intérêt historique est plus que limité puisque les noms des protagonistes ont été escamotés.

Enfin, au niveau de la construction du récit, en terme de contenu, ton histoire n'apporte rien de particulier ou spécifique à l'Histoire.

Par curiosité, quel âge as-tu ?

Bonsoir,

+18 https://www.noelshack.com/2019-32-6-1565462172-noir-et-blanc.jpg

ingrahou
Niveau 4
18 septembre 2019 à 13:49:42

Mâtin, quel topic ! https://www.noelshack.com/2019-38-3-1568806260-laugh.jpg

Valmy : une âpre bataille.

Vingt septembre 1792, à Valmy se joue une bataille importante de la Révolution française.

A ma gauche, l'armée prussienne commandée par le Duc de Brunsweak. A ma droite, les généraux Killerman et Delamort-Riez dirigent l'armée française

Dès l'aube, un immense brouillard se dissipe laissant place à une terrible empoignade. De partout des attaques de vive force se propagent.
En un éclair, c'est l'embrasement, une lutte affreuse commence avec ses cris de haine, ses
.boulets de canon à gogo et ses coups d'épée dans l'os.

A un moment donné, la droite de l'armée française se positionne sur une colline tout près d'un moulin.

Comme au cirque, Killerman debout sur son cheval hurle à ses troupes :

« La nation a les yeux sur vous ! »

Le général de Brunweak quant à lui, encourageait sa célèbre infanterie prussienne :

« Ach, en afant brenons la kolline où se troufe un cholie betit poulin ! ! »

« Sauve qui peut ! » cria le soldat Pierre Sauce pour faire l'idiot.

La bataille est surtout marquée par une immense canonade : Boum ! Boum ! Boum !

La silhouette massive de Delamort-Riez se détachait sous le ciel de septembre

« Que l'artillerie redouble le feu ! »

Le général au comble de l'extase fait tournoyer son sabre comme les ailes du moulin qu'il aperçoit.

« Quel est l'idiot qui a perdu son mouchoir ? » ajouta le général.

Pour faire le malin Pierre Sauce tout proche de son chef lui répondit :

« Ce mouchoir est jaunâtre, il appartient à un prussien, pour sûr mon général ! »

Soudain, jaillissant de nulle part, un brave meunier qui tenait fort à son jolie moulin courut se placer symboliquement entre les deux armée. Quel courage  fallait-il avoir pour agir de la sorte, houlala !

« Arrêtez tous ! Arrêtez ! Vous ne voyez donc pas que vous allez détruire mon moulin ?
Arrêtez la canonade ! Arrêtez les tirs ! Je vous en conjure messieurs !

Alors des centaines de pièces de canons qu'elles soient françaises ou prussiennes firent silence.

La vois vibrante du brave homme émue aux larmes les belligérants. De part et d'autre, les colonnes de soldats s'arrêtèrent.

« Soldat vous avez besoin de liberté mais aussi de pain !  

"Et qui dit pain dit ?" continua le meunier.

" Dans la gueule ?"  hasarda le soldat Pierre Sauce qui se fit une fois de plus remarquer.

« Non, non citoyen ! Qui dit pain dit farine ! Hors, je suis meunier ! »

Je vous en conjure, que le son du canon se taise à jamais, sauvez mon moulin, sauvez ma raison d'être !

Les généraux paraissaient interloqués. Ils baissèrent leurs sabres à l'unisson.

Plus de cris, plus de rafale tonnante seul le vent poussait sa folle complainte lancinante.
Ainsi donc la bataille cessa sur le champ (sic) et le calme revint sur les collines de Valmy.

Epilogue :
Parmi les prussiens se trouvait un homme, un immense poète plein de verve et de petits minéraux dans ses poches. Il suivait en écrivain curieux de tout la longue marche des armée. Il se nommait Goethe, oui parfaitement, vous avez bien lu, le grand Johann Wolfgang von Goeth.

Déjà le soleil se couchait lentement sur l'emplacement meurtri du combat désormais maudit. Un soldat muni d'une lanterne se tenait prêt de l'illustre personnage. Celui-ci cherchait un petit mouchoir brodé tombé de sa poche en début de matinée.

Soudain l'homme célèbre dit en rouspétant ces mots terribles qui firent le tour du monde : 

« En ce lieu che me zuis empêter toute la chournée mais en plus chai berdu mein mouchoir !
Aitez-moi zoldat ! Mehr licht ! Mehr licht ! »

https://www.noelshack.com/2019-38-3-1568806260-laugh.jpg

ingrahou
Niveau 4
17 avril 2020 à 11:35:57

Ostulug présente : https://www.noelshack.com/2020-16-5-1587115826-ecrivain.jpg

La Révolution française

Paris, 1794. Dans son grand salon, le ci-devant Danton se sert un verre de bon vin en attendant son invité qui n'est autre que Robespierre, un ami à lui.

On frappe à la porte. Le ci-derrière Robespierre entre discrètement Danton l'accueille à bras ouverts :

-Hon, hon, Maximilien ! https://www.noelshack.com/2020-16-5-1587114995-indexthrthetgherher.jpg
-Bonsoir George, je vois que je t'ai fait attendre. Excuse -moi. https://www.noelshack.com/2020-16-5-1587115052-danton.jpg

-Hon, hon, cela ne fait rien, pour une fois que l'on est ensemble tous les deux, juste toi et moi.
Joyeux, Danton propose alors à manger à son ami :
Hon, hon, tiens regarde, tu veux ça ? (Il montre un plat qui semble délicieux.) https://www.noelshack.com/2020-16-5-1587115912-indexthrthetgherher.jpg
-Non merci répond poliment l'invité.
-Non ?
-Non.
Et cà ? Hon, hon, magnifique ça ! Danton tend un autre plateau grandiose qui sent bon .
-Non ?
-Non. Répond Robespierre d'un geste de la main. https://www.noelshack.com/2020-16-5-1587115052-danton.jpg
Et ça ? une petite caille comme ca, c'est pas empoisonné tu sais, regarde.
  Danton croque dans la caille à pleine dents
-Hon, hon, non ?
Robespierre secoue énergiquement la tête de droite à gauche.
Non merci.
Non ?
Alors Danton invite robespierre à s'assoir :
-Assieds-toi  Maxime ! Quel drôle d'air tu as !
L'hôte se met à manger comme un ogre sous le regard fixe de son invité : 

Hon, hon, miam, miam !

Soudain Danton s'arrête. En louchant un peu, il examine avec une sorte de curiosité offensée son ami. Il se met à crier très fort : :

Hon, hon ! Tu n'as vraiment pas faim ? https://www.noelshack.com/2020-16-5-1587115165-indexthrthetgherher.jpg

Non, merci.

-Bon... soupire Danton puis, en prenant son temps, il pousse tout les objets posés sur la table par terre Plats, verres, couteaux, fourchettes tombent sur le sol dans un bruit fracassant.

Hon, hon ! Max, il ne sert à rien de se voiler la face, de cacher la vérité derrière des mots, tu es pénible ! Le sais-tu ? (un silence) aussi un grand élan d'indignation m'a déséché la bouche donc je vais boire du bon vin ! Mmmmmh ! Du bon vin ! Du bon vin rouge !

Robespierre, blème, prit un air embarassé :
-George, en fait, je ne mange jamais entre les repas, tu le sais bien, voyons. https://www.noelshack.com/2020-16-5-1587115244-danton.jpg

Fiévreusement, Danton se lève d'un bond :

-Ah oui, c'est vrai, hon, hon, suis-je bête, où avais-je la tête ! https://www.noelshack.com/2020-16-5-1587115285-indexthrthetgherher.jpg

Revoltin
Niveau 9
17 avril 2020 à 12:01:29

Mdr, c'est démentiel :rire:

Barbebarde
Niveau 28
17 avril 2020 à 15:54:22

C est très what the fuck mais il faut avouer que c est drôle, même si j ai l impression de ne pas tout saisir :hap:

castorama755
Niveau 27
18 avril 2020 à 11:04:55

Sympa à lire !

ingrahou
Niveau 4
23 avril 2020 à 10:14:22

Merci à tous pour vos encouragements ! https://www.noelshack.com/2020-17-4-1587629371-sinatra-gardner.jpg

Du coup, je reprends aussi sur mon autre topic :

"La grandeur interne de l'insecte scintillant de mille dégoûts" https://www.noelshack.com/2020-17-4-1587629408-f8f45be74383b145afadfc81ed5.jpg

Enfin la suite tant attendue !

SurTonSif
Niveau 4
23 avril 2020 à 10:49:39

Le 23 avril 2020 à 10:14:22 ingrahou a écrit :
Merci à tous pour vos encouragements ! https://www.noelshack.com/2020-17-4-1587629371-sinatra-gardner.jpg

Du coup, je reprends aussi sur mon autre topic :

"La grandeur interne de l'insecte scintillant de mille dégoûts" https://www.noelshack.com/2020-17-4-1587629408-f8f45be74383b145afadfc81ed5.jpg

Enfin la suite tant attendue !

:bave:

ingrahou
Niveau 4
14 juillet 2020 à 09:39:58

Ostulug présente :

"La Révolution française" https://www.noelshack.com/2020-29-2-1594709812-indexthrthetgherher.jpg

14 juillet 1789, prise de la Bastille.

Il faisait très chaud le 14 juillet 1789, le peuple de France était très excité alors il décida de prendre la Bastille qui était une prison somme toute fort prenable.

La foule armée de gourdins, de fusils, de piques et de cailloux pointus se dirigea vers la fameuse forteresse du roi.
« Aux armes ! » criait l'un
« Aux cailloux ! » hurlait l'autre.
Quelqu'un proposa :
- On peut aussi prendre des galets ronds !
Et la foule approuva comme un seul homme.
- Il nous faut de la poudre pour prendre la Bastille ! cria un type à la voix tonitruante.
- La poudre se trouve à la Bastille ! déclara un ancien marchand de tréteaux.
Un va-nu-pied mit tout le monde d'accord  en un mot :

-A mort la tyrannie trop puissante, on va détruire la forteresse. Jusqu'ici  citoyens, il nous demeura comme possibilité d'alimentation de manger les racines des arbres. Sommes-nous encore obligés de nous trainer sur les mains et les genoux devant la monarchie ? Non ? Si ? Peut-être ? on discutera après les braillards ! Allons-y ensemble car ma gorge se noue de dégoût et la nausée envahit mon âme !

« A la Bastille, à la Bastille, à la Bastille ! » brailla alors la foule en délire .

Enfin la population se retrouva devant la sombre masse de la forteresse orgueilleuse qui se dressait devant elle telle un forteresse orgueilleuse.

"Elle", c'était la population affamée de liberté.

(A noter que Léonard Sauce un ancien charon à la voix fluette se retrouva bien malgré lui à la tête des meneurs.)

Moment tragique. La masse hostile de la foule se pressait désormais autour de la Bastille.

Des milliers de bouches vociféraient des insultes qui font de la peine et des cris de mort :

« Hou, hou, hou, incapables ! On va vous pendre par les orteils, hou, hou ! »

Soudain, contre toute attente, le gouverneur de la Bastille Aimé de La-Tournée-des-Bars se pencha par une embrasure du rempart  :
https://www.noelshack.com/2020-29-2-1594710653-danton.jpg

-Qui va là ? Que de monde ! Ils grouillent de partout ces gredins ! Est-ce une révolte ? Misérables racailles, voulez-vous gouter de mes canons qui se trouvent en nombre entre les créneaux ? En voulez-vous aux huit tours de ma forteresse que j'aime ? Sales gens ! Du vent ! Ma garnison va vous balayer le temps d'une valse ! Sales gens !

Léonard, charon de son état, prit la parole en levant sa main gauche :

-Noble gouverneur, je parle au nom du peuple parisien, nous voudrions l'accès de la forteresse et des réserves de poudres...

-De poules ? questionna le gouverneur, des réserves de poules ? Grand Dieu !

-De poudres monsieur...s'il vous plait...

-Je suis avant tout soldat petit manant aux oreilles décollées, le roi m'a confié la garde de sa forteresse aussi vous partez tous car nous sommes mardi et le mardi, les prisonniers ont un droit de visite ! Que dites-vous de cela les gueux ?

Léonard baissa la tête et déclara aux autres assaillants :

-Mes frères, le gouverneur a raison, nous sommes mardi aujourd'hui... que faire ? Nous devons nous résoudre la mort dans l'âme... Remettons donc notre assaut à dans quinze jours !

Paupières dilatées, couverte de poussière et d'amertume, la foule se dispersa en rêvant tout bas d'une Convention en trois partis. Le peuple ivre de honte laissa ainsi derrière lui ses idées d'absolution des privilèges féodaux.

Comment en effet proclamer une République dans ces conditions ? https://www.noelshack.com/2020-29-2-1594711896-indexthrthetgherher.jpg

FIN

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Sujet : [comique] La Révolution française selon Ostulug
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