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Sujet : ICHI ZATO Les racines de la vie
1
A-San
Niveau 10
08 septembre 2019 à 20:21:31

https://www.noelshack.com/2019-36-7-1567940727-couverture-officielle.png

Synopsis :

Ichi, un aveugle vagabond extrêmement doué dans l’art de manier le sabre camouflé dans sa canne, Airi, sa petite amie, et Fumiko, une lycéenne voyageant avec eux, s’arrêtent à une station au bord d'une route entourée par une forêt. Alors qu’ils s’apprêtent à profiter d’un bon repas, Ichi et Airi s’absentent aux toilettes pour profiter d’un moment d’intimité. À leur retour, ils retrouvent la station saccagée et Fumiko a disparu. Poursuivant une silhouette s’éloignant dans les profondeurs de la forêt, le couple arrive dans un mystérieux village en apparence à l’abandon.

Lien Wattpad : https://www.wattpad.com/story/199915991-ichi-zato-les-racines-de-la-vie

A-San
Niveau 10
08 septembre 2019 à 20:24:53

Avant-propos :

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AVERTISSEMENT : NE PRENEZ JAMAIS UN ICHI AU SÉRIEUX, CE SONT DES HISTOIRES QUI JOUENT LA CARTE DU DÉLIRE ET DU N’IMPORTE QUOI POUSSÉE À L’EXTRÊME

Cette histoire est classée dans la catégorie adulte pour les raisons suivantes : violence, sexe et drogue

Le rythme de parution :
Une partie par jour jusqu’à la fin entre 20:00 et 21:00

Est-il nécessaire d’avoir lu les épisodes précédents ?
Non, vous pouvez bien suivre l’histoire sans connaitre les intrigues et péripéties des précédentes aventures d’Ichi. Bien sûr, cela pourra se révéler problématique, car je ne reviens pas sur tous les détails des personnages. Pour remédier aux problèmes, vous trouverez ci-dessous dans cet ordre : une liste classant par ordre chronologique l’intrigue (si jamais vous voulez les lires, libre à vous, bien qu’ils ont tous pris un sacré coup de vieux), une petite description rapide des personnages et de leurs histoires, puis un résumé de l’histoire (les grandes lignes) jusqu’ici.

Liste des épisodes :
- ICHI ZATO Sous les fleurs de cerisier
- ICHI ZATO Comme un papillon bleu
- ICHI ZATO Pur amour à Kabukichō

Les personnages principaux :
- Ichi Zato est un ancien yakuza du clan Sanno qui suite à une mutilation est devenu aveugle. Extrêmement doué dans l’art de manier le sabre, il vagabonde à travers le Japon en compagnie de sa canne sabre.
- Imagawa Fumiko est une lycéenne dans la ville de Sera et la fille du chef yakuza du clan Imagawa, qui a décidé de suivre Ichi sur la route.
- Matsuba Airi est une ancienne yakuza du clan Nakajima gérante d’un restaurant de rāmen à Fuchū qui suit Fumiko et Ichi dans leurs vagabondages.

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Précédemment :
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ICHI ZATO Sous les fleurs de cerisier : Imagawa Fumiko, une jeune lycéenne en dernière année, est la fille d’un chef yakuza déchu. Tandis que ce dernier purge une peine de prison, son territoire est tombé aux mains du clan Izaemon. Un jour, elle rencontre par hasard, sous les fleurs d’un cerisier, un étrange aveugle vagabond répondant au nom d’Ichi Zato, ex-yakuza doué dans l’art de manier le sabre caché dans sa canne. Fumiko entretenant une relation avec Ichiara, un hôte endetté auprès du clan Izaemon, se voit vendue à Izaemon par ce dernier afin de sauver sa vie. Trahie par son petit ami et sa seule amie, Reiko, elle est sauvée par Ichi qui commet un massacre, emportant Ichiara, Reiko et une grande partie des hommes du clan Izaemon dont leur chef. N’ayant plus aucune raison de rester, Fumiko décide de partir vagabonder avec Ichi.

ICHI ZATO Comme un papillon bleu : Airi est une jeune patronne d’un restaurant de rāmen, dans lequel Fumiko décide de s’arrêter pour manger. Cependant, des yakuzas du clan Nakajima viennent racketter Airi. Fumiko, bien décider à la défendre, blesse l’un des yakuzas, un geste grave, car il peut lui apporter de grave ennui. Après avoir ramené Ichi aux restaurants, ils décident de rester là-bas, le temps que l’aveugle règle la situation. Entre temps, Airi, qui connait l’identité d’Ichi, se confronte à la réalité de la légende qu’elle idéalise autant. Pendant le séjour, Ichi retrouve Someya, un membre de l’organisation Sanno à laquelle il appartenait, il apprend également qu’Airi est son ex-petite amie. Alors que la situation semble s’être réglée pacifiquement, Someya lance un assaut sur le restaurant, Ichi et Fumiko réussissent à fuir, mais Airi se fait kidnapper. Someya en profite également pour tuer les membres du clan Nakajima dans la foulée. Forcé de la sauver, Ichi et Someya s’affrontent dans un duel où Ichi ressort victorieux, il ramène une Airi endormie chez elle et disparait. À son réveil, elle admire son restaurant à moitié détruit et décide de partir sur la route.

ICHI ZATO Pur amour à Kabukichō : Ichi, Fumiko et Airi se retrouvent par hasard dans la ville de Fukuyama, à vivre de nouvelles péripéties mêlant trahison et nouvelle rencontre. Dans un bar, Airi provoque à cause de son ivresse un yakuza de Tokyo prénommé Abe, un homme doté d’une musculature et d’une force impressionnante. À l’arrivée d’Ichi, dans une confrontation entre le fer et les muscles, Abe ressort vainqueur laissant Ichi à moitié mort. Dans l’incapacité physique de quitter la ville, Fumiko se mêle aux affaires de Shigeta, un policier de la section de lutte contre le crime organisé à Tokyo, et Okuda le nouveau chef du clan Otomo à la recherche de son ancien patron. Pendant ce temps-là, Airi loge chez un illustre inconnu nommé Sengoku, un membre du clan local, le clan Hosokawa, chargé de protéger l’ancien chef du clan Otomo en le cachant chez lui. De cette situation s’enchaine une série de problèmes personnels où chacun aura ses propres problèmes à régler, jusqu’à mener à la mort d’Abe et de l’ancien patron du clan Otomo. Au milieu de ce carnage, Airi et Ichi se rapprochent énormément jusqu’à finir par se mettre ensemble. La troupe composée alors d’Ichi, de Fumiko et d’Airi, quitte Fukuyama en direction de la prison où le père de Fumiko est retenu pour que l’adolescente puisse le retrouver après tant d’années.

A-San
Niveau 10
08 septembre 2019 à 20:26:28

Chapitre 1 (1/2)
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La température autour de sa peau si lisse, si douce, si parfaite, augmenta d’un cran. L’eau l’entourant devint chaude, brulante comme l’entrejambe d’Airi au même moment. Des nouvelles, très fines, tombèrent dans ce bain bouillant, forçant la première à s’entasser contre des parois de métal usé par ses fidèles années de service. Les frites commençaient à frire.

Un soupir d’épuisement s’échappa de la bouche du vieux restaurateur de cette station d’arrêt, perdu au milieu d’une immense forêt de la province de Hiroshima. Autrefois, les routiers remplissaient sa caisse, mais depuis la construction de l’autoroute, ses affaires allaient de pire en pire. Constaté le vide, ou les rares clients comme les trois vagabonds qui venait de se présenter à lui, ravi ses souvenirs passés. Son soupir exprimait cette nostalgie empoisonnante qu’il propagea dans l’air, tel le décor d’une vieille photo qu’on essayait d’imiter avec beaucoup d’effort inutile, dont le résultat ne menait qu’au désespoir.

Fumiko, seule à sa table, le guetta avec méfiance, cachée par ses longs cheveux noirs salis de plusieurs nuits à la belle étoile, le visage crasseux et puant de la sueur de ses longues journées de marche sur le béton dur des routes, qui malgré tout, conservait la totalité de son charme divin que seul le temps pouvait mettre à l’épreuve. Mais, les gens ne la retenaient que pour sa beauté plus primaire, plus corrompue par cette société incapable d'apprécier la vue d’un cerisier éclairé par le crépuscule du printemps, cette beauté surnommée affectueusement par ses amis « les boules de neige ». Sous son sweat blanc moulant, retenu par un soutien-gorge prêt à lâcher, deux immenses seins, si gros pour être réel, trop gros pour ne pas enclencher l’érection de n’importe quel homme. Le vieillard bandait sec.

Les frites glissèrent à l’intérieur du cornet en carton bon marché. Avec ses deux amis aux toilettes depuis un moment, le vieillard abandonna sa peine, remplacé par un désir fou de taper à l’intérieur de cette fille aux seins rebondis. Une telle beauté ne repasserait pas demain.

— Voilà, votre commande. Vos amis prennent du temps.
— Normal, ils ont des problèmes avec leurs entrejambes, rétorqua sèchement Fumiko avec l’espoir de le dégager.
— Dites, vous êtes une vraie beauté sauvage vous. Où allez-vous ?
— Vous êtes sûr de vouloir le savoir ?
— Oui, nous pourrions y aller tous les deux en attendant vos amis ?
— Je suis la fille d’un yakuza et je vais voir mon père en prison. Des questions ?

Surpris par son ton solennel, le patron retourna dans sa cuisine. La beauté n’allait pas se laisser faire. D’habitude, sa réponse coupa l’excitation de n’importe qui. À son lycée, elle ne possédait pas la réputation d’une bombe sexuelle, mais celle d’une femme crainte à cause de son père. Dans l’imagination du patron, il venait de la sauter une dizaine de fois. Rien ne pourrait arrêter la réalisation de son envie, et les conséquences de son acte. C’était dans cet état d’esprit qu’il se saisit du couteau servant à couper les patates.

Fumiko sur ses gardes, avala les premières frites. Affamé après une nouvelle longue journée de marche, elle se fichait que les aliments encore frais de leurs cuissons brulent sa langue.

Quatre nouveaux clients rentrèrent, vêtus d’uniforme de travail blanc qu’on trouvait sur les chantiers. Leurs yeux rougis, probablement par une drogue, se stoppèrent sur les seins de Fumiko.
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— Oh oui encore Ichi, hurla Airi coincée contre la paroi du cabinet le vagin inondé de sperme.

Les muscles de sa mâchoire, épuisés de ses orgasmes incessants, laissaient sa bouche ouverte à n’importe quelle fellation en permanence. Les pointes mouillées de sa chevelure obscure caressaient les cuisses de son petit ami, dont les coups de bassin s’intensifiaient à l’approche de la sixième érection. Le regard d’Airi se perdit dans les orbites vides d’Ichi. Contempler cette profondeur l’excitait plus que son sexe. Par une habile manipulation, ses pieds finirent de faire glisser le kimono noir d’Ichi sur le sol. Son corps dénudé usait de tout son poids pour la maintenir sous son emprise dominatrice, elle était à lui, uniquement à lui. Leur dernier instant d’intimidité remontait à plus d’une vingtaine de jours. Les veillés à la belle étoile avec Fumiko dans les parages empêcher le couple de profité d’une bonne partie de jambe en l’air. Proposer un plan à trois se relèverait un échec, chose qu’Airi regrettait énormément, elle qui rêvait à l’aide de son professeur de domination d’assouvir une telle perfection féminine comme Fumiko.

A-San
Niveau 10
08 septembre 2019 à 20:28:47

Chapitre 1 (2/2)
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Un crachat visqueux atterrit dans les longs cheveux noirs de l’aveugle. Ce geste, humiliant, agita la flamme de sa bestialité. Les vas et viens s’accélérèrent encore plus, au point que les sens d’Airi ne réussissaient plus à suivre. L’intégralité de ses muscles se détendit, vaincue, son corps venait de lâcher dans une explosion de jouissance. Le sperme s’introduit à l’intérieur de son vagin, alors qu’elle s’écroulait sur le sol en riant aux éclats. Incapable de se relever, elle rampa au sol telles une larve ou une esclave au pied de son maitre. Enjambée par le jeune homme qui quitta la cabine pour se passer un coup d’eau sur la figure, Airi aperçut son énorme irezumi* sur son dos. Un samouraï brandissant son katana, avec une allure puissante comme Ichi lors de leurs actes, et une fierté propre aux gens de cette caste. Son armure plutôt exotique correspondait à celle du XVIème siècle fabriqué dans du matériel de mauvaise qualité, évoquant la débrouillardise de son porteur. Beaucoup d’irezumi représentés des visages plus ou moins connus, des héros comme Miyamoto Musashi*, mais celui d’Ichi semblait être un pur inconnu. Difficile de le savoir, tant Ichi détestait parler de son tatouage, symbole de sa vie passé de voyant.

— Qu’est-ce que tu fais, l’interrogea le jeune homme ressentant le regard d’Airi observait son dos.
— Je n’arrive… je n’arrive… pas… à me… relever…

Airi possédait aussi un irezumi sur son dos, celui d’un papillon bleu dont elle tirait son surnom dans le milieu de la pègre, « La femme aux ailes bleue ». Elle n’avait jamais compris son surnom ridicule, celons un il proviendrait d’un ancien compte chinois, certain prétextait qu’il s’agissait d’un signe de bienveillance ou de pureté, et un prêtre shintoïste affirma que les Hommes nés auprès des papillons guidaient les vagabonds sur leurs routes, mais il ne se prononça pas sur le fait d’en porter un. De toute façon, ce questionnement ne la préoccupait plus depuis longtemps, aujourd’hui elle se présentait sous le nom de Matsuba Airi, civil Matsuba Airi. Comme Ichi, elle détestait le montrer ou en parler.

Continuant ses demandes, Ichi l’amena délicatement jusqu’au lavabo, où il caressa de ses mains recouvertes d’eau froide les lignes d’encre du papillon. N’importe qui pouvait rentrer depuis tout à l’heure, et tomber sur eux. Cette peur, probable chez d’autres personnes dans ce type de situation, ne dérangeait pas une seconde le couple. Une main descendit dans une lenteur zen le long du torse de la jeune femme pour caresser un mamelon de sa maigre poitrine.

— Oh putain, soupira-t-elle. Il faudrait qu’on trouve une petite ville pour se poser. Ou raccompagner Fumiko chez elle.
— Un endroit où je ne pourrais pas m’attirer d’ennui, ça risque d’être compliqué.
— Imagine un petit village perdu au milieu de nulle part, qu’avec des vieux qui ne pourront pas nous emmerder.
— Tu parles, on s’y fera bien chier. Le calme ce n’est pas mon truc, ni le tien.
— Tu as raison, mais il faudrait qu’on trouve un moyen de le faire plus souvent. Au bout de dix jours, tu m’as baisé comme jamais. Je n’ose pas imaginer ce qu’il se passera quand on ne pourra pas le faire pendant un mois. Tu m’enverras dans un fauteuil roulant.
— Tu peux remarcher sans mon aide ?
— Oui, je crois que ça va aller.

Il la retourna, puis posa ses lèvres sur les siennes. Leur acte qui avait commencé d’une façon si violente se conclut par cet ultime geste d’amour sincère, léger, chaud et reposant.

— Ichi, ça doit être froid maintenant. Pourquoi on ne resterait pas ici, et on ne recommencera pas ?
— Honnêtement, attendre une heure pour moi c’est trop.
— Tu ne peux pas te passer de mes seins petit enfoiré, dit-elle avec humour.

De retour dans la salle, leurs sourires s’effacèrent. Ils ne trouvèrent pas des cornets de frites tièdes sur la table, attendant patiemment de se faire dévorer. Ni Fumiko au bout de la queue d’un vieillard violeur, non. L’homme reposait dans une flaque de sang, ouvert en deux avec son tube digestif à l’air libre. Quant à Fumiko, elle avait disparu.

— Fumiko ?

Le silence servit sa réponse. Les deux se mirent à chercher aux alentours, et là, au fond de la nuit noire derrière les feuillages, Airi aperçut une forme blanche s’enfuir. L’odorat surdéveloppé d’Ichi s’accrocha sur cette odeur humaine, puis il tenta de le poursuivre, sauf qu’à cause de ce moment intime, Airi ne pouvait point courir. Elle se soutenait alors à Ichi pressant le pas dans une course poursuite parmi les plus lentes du monde. Les deux s’enfoncèrent profondément dans la forêt, jusqu’à ce qu’Ichi perde sa trace. Au milieu de cette immense étendue d’arbre, ils s’orientèrent vers le dernier signe du fuyard.

Le ciel étoilait défilait avec la nuit. Ils marchèrent longtemps en compagnie du chant des corbeaux.

Entre tous ses troncs de bois, ils en trouvèrent des taillés formant les fondations d’une ancienne maison traditionnelle. Les deux venaient d’arriver dans une sorte de rue centrale, cerner de plusieurs bâtiments d’un village abandonnés. Aucune lumière n’émanait de l’intérieur d’une de ses baraques. Les murmures d’un vent glaçant portaient une ambiance malsaine. Des yeux invisibles les surveillaient de partout.

— Ichi, si on faisait demi-tour, proposa Airi entièrement terrifiée.

D’un coup, ils entendirent des craquements de bois se rapprocher. La porte de l’habitation à côté d’eux s’ouvrit lentement. Une personne enroulée dans divers vêtements en tissus sortit de la pénombre, une bougie à la main. La petite flamme n’éclairait pas son visage, ne permettant pas à Airi d’affirmer l’identité sexuelle de cet inconnu. Ichi lui n’en doutait pas, son corps renvoyait une odeur féminine âgée d’à peine une vingtaine d’années, encore vierge des impuretés du monde sexuel.

— Venait, leur murmura-t-elle tout en les invitant à rentrer.

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  • un irezumi est un tatouage traditionnel japonais généralement associé aux yakuzas, car porté aux débuts par les prisonniers du XVIIe au XIXe siècle (petite anecdote : les premiers irzeumi étaient juste des traits ou des ronds ou d’autre forme géométrique simple, ce n’est qu’à partir du XIXe siècle qu’ils s’approcheront plus à des estampes réalisées sur des peaux humaines)
  • Miyamoto Musashi est un samouraï très important dans la culture japonaise ayant vécu de 1584 à 1645
Revoltin
Niveau 9
09 septembre 2019 à 16:08:51

Effectivement on est dans le délire total, mais le ton solennel que tu emploies donne une tonalité tout à fait succulente à ce premier chapitre. N'empêche il tient la santé, le vieillard ; mais j'ai pas compris ils ont baisé six fois dans les toilettes du resto-route ??

A-San
Niveau 10
09 septembre 2019 à 16:29:01

Le 09 septembre 2019 à 16:08:51 Revoltin a écrit :
Effectivement on est dans le délire total, mais le ton solennel que tu emploies donne une tonalité tout à fait succulente à ce premier chapitre. N'empêche il tient la santé, le vieillard ; mais j'ai pas compris ils ont baisé six fois dans les toilettes du resto-route ??

Oui (j'aurais peut-être dû utiliser le mot "éjaculation" pour le coup)

Revoltin
Niveau 9
09 septembre 2019 à 18:31:16

Le 09 septembre 2019 à 16:29:01 A-San a écrit :

Le 09 septembre 2019 à 16:08:51 Revoltin a écrit :
Effectivement on est dans le délire total, mais le ton solennel que tu emploies donne une tonalité tout à fait succulente à ce premier chapitre. N'empêche il tient la santé, le vieillard ; mais j'ai pas compris ils ont baisé six fois dans les toilettes du resto-route ??

Oui (j'aurais peut-être dû utiliser le mot "éjaculation" pour le coup)

tu peux aussi utiliser "décharger" ou des termes plus familier comme "il se purgea" voire qui n'existe pas, comme il "foutra"

Mais en combien de temps ça se passe ?
Parce que même en ne jouant pas la carte du réalisme, spéculer six fois sur la métaphysique en un laps de temps qu'on imagine court, ça me paraît tout de même un peu fort de café !

Suite ce soir ?

A-San
Niveau 10
09 septembre 2019 à 19:25:39

Le 09 septembre 2019 à 18:31:16 Revoltin a écrit :

Le 09 septembre 2019 à 16:29:01 A-San a écrit :

Le 09 septembre 2019 à 16:08:51 Revoltin a écrit :
Effectivement on est dans le délire total, mais le ton solennel que tu emploies donne une tonalité tout à fait succulente à ce premier chapitre. N'empêche il tient la santé, le vieillard ; mais j'ai pas compris ils ont baisé six fois dans les toilettes du resto-route ??

Oui (j'aurais peut-être dû utiliser le mot "éjaculation" pour le coup)

tu peux aussi utiliser "décharger" ou des termes plus familier comme "il se purgea" voire qui n'existe pas, comme il "foutra"

Mais en combien de temps ça se passe ?
Parce que même en ne jouant pas la carte du réalisme, spéculer six fois sur la métaphysique en un laps de temps qu'on imagine court, ça me paraît tout de même un peu fort de café !

Suite ce soir ?

Oui suite se soir, comme indiquer dans l'avant propos. Sinon, c'est réellement fait exprès pour jouer la carte du surréalisme à fond et montrer que les deux se kiff vraiment (puis sinon au niveau du laps de temps ce n'est pas vraiment précisé, ils peuvent étre rester plus d'une heure et que Fumiko ait disparu depuis un sacré moment avant que les deux finissent)

Revoltin
Niveau 9
09 septembre 2019 à 19:29:42

un vrai priape ce Ichi :cool:

J'espère qu'il va troncher de la donzelle à qui mieux-mieux au cours de cet épisode :bave:

A-San
Niveau 10
09 septembre 2019 à 20:02:33

Chapitre 2 (1/2)
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Cette mystérieuse personne les emmena dans une chambre recouverte de tatami, éclairé grâce à une bougie au centre de la pièce. L’absence des fenêtres les empêchait d’avoir le moindre œil sur l’extérieur.

— Ne faites aucun bruit, à moins de vouloir vous retrouver en enfer, murmura-t-elle.

Son attitude possédait un aspect très théâtral. Ses paroles exagérées sortaient de sa bouche avec un naturel et une artificialité déconcertante, à croire que sa vie entière avait été consacrée à la préparation de ce moment. La faible lueur, ayant emporté la moitié de la cire, ne transperçait pas le tissu recouvrant son visage. Un dos tordu achevait sa parfaite imitation de la vieillesse, alors que trente-trois ans la séparer de la soixantaine. Le gris poussiéreux de ses longs cheveux repartit dans les ténèbres de la résidence. Airi ne remarqua pas l’intégralité de ses détails, un autre la préoccupé plus, les mains de cette personne. Elles étaient magnifiques, de bonnes tailles, débarrassées de la moindre imperfection, une beauté recouverte d’une peau plus belle que la neige d’hiver. Lors des pires moments, l’esprit s’attachait à certains détails insignifiants, voilà que dans un état de terreur totale, Airi jalousait les mains de cette inconnue. Elle pouvait sans peine imaginer l’incroyable splendeur physique de cette comédienne, prête à s’ouvrir les cuisses pour dégoter un rôle dans une troupe populaire.

Nageant au milieu d’un océan inconnu, où chacun cherchait à garder sa tête hors de l’eau, une vague froide de terreur soudaine engloutit Airi.

— Ichi où est-ce qu’on est, demanda-t-elle en le serrant de tracas contre elle.
— Je ne sais pas. Tu devrais essayer de dormir, dit-il en déposant la tête de sa campagne sur ses jambes.

Cette position ne déplaisait jamais à Airi. Le confort du kimono servait de coussin, et Ichi apportait la chaleur dont elle avait besoin pour s’endormir. L’un, elle l’écrasait, l’autre, la recouvrait. Parfois, l’activation du muscle nécessaire à l’érection envoyait une charge corporelle qu’Airi réussissait à ressentir, mais ce soir, l’engin restait très calme. Pourtant, il pouvait faire le fier à caresser les cheveux de sa bienaimée, cherchant à la rassurer par sa présence. La maison puait le vieux. Ce parfum ne provenait pas de son ancienneté dévorant les murs et le bois. Une odeur de personne âgée flottait dans l’air, si incrusté qu’Ichi ne pouvait dire s’il s’agissait d’une trace ou de plusieurs présences. En tout cas, il n’était pas que trois dans cette bâtisse. Bien sûr, le héros d’Airi garda toutes ses informations pour lui. L’angoisser plus ne l’aidera pas à se remettre de leur baise survenue quelques heures plus tôt.

Avant de se rencontrer par pur hasard, au croisé de leurs destins dans le modeste restaurant de rāmen d’Airi, la jeune femme apercevait l’aveugle comme un héros. Une figure légendaire, un homme agitant son sabre pour défendre la veuve et l’orphelin en tranchant ses ennemis, une sorte de samouraï des temps modernes. Un phantasme purement féminin. Chez les adolescentes cela s’orientait en particulier sur les boys band pour une grande majorité des chattes, ou les mannequins dans les magazines pour les capricieuses bourgeoises. À la fin de l'adolescence d'Airi, l’excitation se fixait sur les yakuzas, par un pur déni. Elle l’était, dans un clan à Fuchū, abandonnant par la suite son patron pour un connard prometteur d'Hiroshima avec qui elle vivait en apparence le grand amour. En tant que boxeur et séquestrateur, il était bon, Airi l’avait constaté d’elle-même. Un jour, ce traitement la révolta, donc elle partit du jour au lendemain, sans le prévenir. S’en suivis de cette fuite, deux années de pure galère à dormir dans des hôtels bas prix, payer avec son salaire de pauvre à trimer dans des supérettes ou des clubs à hôtesse, écarteler par son désir de s’offrir le luxe d’une vie modeste à vagabonder entre deux hôtels prisés, ou économiser dans l’espoir d’une stabilité. La deuxième option surplomba la première. Puis quelques mois après l’ouverture de son restaurant à Fuchū, elle rencontra Ichi. Ce fut, l’amour fou dès les premières paroles échangé avec lui.

N’importe qui d’extérieur traiterait Airi de conne. Une liseuse de roman X, voilà, une érudite de la littérature érotique préférant s’échapper par son imaginaire au lieu d’affronter la misère sexuelle ou l’incapacité de son mari à la baiser honorablement. Une pauvre fille mal baisée. Le trou à fourrer du héros. Elle était un vagin sur patte, uniquement catégorisé par son physique. Pourtant, bien après de nombreux jeux pervers et sadique d’Ichi avec son stérilet digne d’un sadomasochiste, l’image qu’elle conservait de lui n’en fut nullement ternie. La merde devant les yeux, diront-certains, pouvait être très dur à nettoyer. D’autre l’accuserait d’être une grande gamine, incapable de confronter sa vision fantasmée à la réalité, son amie Fumiko la prenait plus dans ce sens, sans pour autant pénétrer les moindres recoins de son esprit. Donc à partir de cette optique, Airi n’était en rien qu’une faible. Le débat pourrait durer des heures sur les facteurs de cette vénération. Entre un gars vendu comme une icône sexuelle, et un bruit de couloir parlant d’un aveugle vagabond vêtu d’un kimono maniant le sabre, la logique humaine voulait qu’elle s’oriente en direction de l’icône sexuelle. La raison de ce dérèglement prenait source à son enfance, catégorisée par le seul symbole de cette période de sa vie, l’orphelinat. Sans parents pour l’élever, sans moyen de repère, d’exemple auquel se référer, elle dû s’accrocher à des modèles, des légendes, des moyens externes pour se bâtir. Cette fascination pour les légendes dura jusqu’à son adolescence, puis reprit à l’arrivée des premiers coups de son premier petit ami.

La nuit sans étoile s’éternisa. Aucun des deux ne put trouver le sommeil. Une attente longue de l’aurore accompagnée d’une crainte immense servit par le nombre de questions dépourvues de réponse, l’ambiance des plus étrange de ce trou perdu dans cette immense forêt, le rythme de la consommation de la cire, et une femme inquiétante, rien de meilleur pour causer des tracas à l’esprit. La faible flamme, au bout de sa vie, s’estompa.

A-San
Niveau 10
09 septembre 2019 à 20:03:33

Chapitre 2 (2/2)
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Une agitation s’empara de l’allée centrale, rythmée par des pas synchronisés à la façon d’une marche militaire.

— C’est quoi ça encore, demanda Airi en collant son oreille contre le mur les séparant de l’extérieur.

La mystérieuse inconnue, encore recouverte de son accoutrement, revint à eux avec un plateau-repas taillé dans le bois d’un arbre des environs. Retrouver des produits colorés au milieu de cette nature affamée de dévorer les moindres signes de vie humaine, redonnèrent une forme de joie au couple. Au grand jamais perdu dans un lieu si indigeste, un Homme ne pouvait être si heureux de retrouver ses habitudes alimentaires, parfois tellement nuisible à sa santé. Un paquet de KitKat au saké emballer dans un vert fluo, des briques roses de lait aux réglisses, des bonbons orange en forme d’abricot et des bananes aux chocolats colorés en jaune tordirent les ventres des deux invites.

— Régalez-vous, leur souhaita l’inconnue en ôtant le voile de son visage.

La révélation de cette peau dorée abasourdit Airi. Les cheveux gris contrastaient avec sa jeunesse parfaite, marquée par l’absence de ride et de bouton. Une réelle beauté divine. Typiquement une fille des grandes villes, à en juger par son accent rappelant la ville d’Osaka et son teint de peau. L’absence de rouge sur ses lèvres pulpeuse ne dégrada en rien à cette envie de les embrasser. Des yeux fins, mais attentifs aux moindres détails, une force de combattante dans le regard renforcé par sa corpulence s’éloignant des mannequins pour ressembler plus à la beauté des femmes lambda. Une fille de la ville certes, mais pas une bourgeoise auquel le monde aurait tout donné.

— Où ai-je mis mes politesses…
« Au fond de ton vagin de trainée » ne put s’empêcher de penser Airi de jalousie.
— … veuillez m’excuser. Je me présente. Mon nom est Nikki Chiyoko, étudiante en biologie à Handai*. Heureuse de vous rencontrer.

Nikki se mit à sourire bêtement, la dernière discussion partagée avec des personnes de son âge datait de plusieurs mois.

— Vous faites bien jeune, pour avoir des cheveux gris, rétorqua Airi sur un ton moralisateur comme on sermonnait une travestie.

Une épaisse couche de poussière tomba du toit, la bâtisse se mit à gronder.

— D’autres personnes sont ici, l’interrogea Ichi.
— Chaque chose en son temps, leur conseilla Nikki en matant le jeune aveugle.

Comparé à d’autres, Nikki restait plutôt pur. Par contre, avec ses récentes fréquentations, la vue de ce jeune couple la chauffa. Une mouille bouillante dégoulina à imaginer les deux baisers sauvagement sur le tatami tel des animaux en pleine nature.

— Mangez, puis suivez le couloir sur la gauche. Nous vous attendrons, conclut-elle en insistant sur le « nous ».

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Le patron de l’auberge, Kudo Zeshin, accomplit son rituel matinal. Son chiffon âgé de quarante ans passa sur le bois de son comptoir au centre de la pièce. Chassant la poussière, il ne pouvait guère par miracle empêcher le temps de défiler. Le bois avait moisi depuis longtemps. Les couleurs d’autrefois, disparue à jamais, emportée par les vagues des années comme sa jeunesse. Tout le village de Yugaraha ressemblait maintenant à son comptoir, gris et vieux. Nikki arriva du couloir des chambres.

— Sont-ils réveillés, demanda l’aubergiste.
— Oui mon oncle.
— Es-tu sûr de ne pas vouloir leur donner un peu de notre riz au lieu de leur donner tes provisions personnelles ?
— Votre riz à un gout de carton.
— La difficile, se plaignit-il fatigué de prononcé cette phrase à longueur de journée. Les jeunes sont tous des difficiles. Une fois qu’ils ont fini de manger, tu devrais leur dire de partir loin d’ici et vite.

Des vieillards de son acabit les rejoignirent une fois la rue calmer de ses ardeurs. Ils prirent place aux tables disposées autour du comptoir. Kudo aimait bien être au centre de l’attention, et depuis toujours cet endroit lui rendait bien. Parmi tous les habitants, le plus important nécessaire à la survie du groupe était lui. Ses muscles ramollis soulevèrent le couvercle d’une casserole. L’odeur de cette merde immangeable composée de plante et d’eau n’agissait pas sur son odorat trop endommagé pour différencier les bonnes choses des mauvaises choses. Doucement, une louche déversa le contenu dans des bols. Les rares clients accommodés à ses lentes habitudes ne s’en plaignirent pas, il était le seul à savoir cuisiner un truc à peine mangeable. Ils étaient sept au total avec Kudo à habiter ce village depuis des années. La moyenne d’âge tournait autour des quatre-vingt-quatre ans, le plus jeune en avait soixante, le plus vieux cent trois.

— N’empêche, tu ne crois pas que ses jeunes vont rejoindre les autres tarés, demanda un des vieillards afin de briser le silence de l'attente.
— Un d’entre eux est aveugle, non ? Je suis prêt à parier mes soixante-douze ans de célibat que ces illuminés doivent promettre qu’ils peuvent faire repousser des parties du corps, spécula un autre.
— Dommage, qu’ils ne peuvent pas nous promettre d’avoir des femmes. Certains d’entre nous n’ont jamais tiré un coup avec une femme depuis leurs naissances. Moi la seule avec qui j’aurais pu avoir une chance c’est tiré avec mon frère, raconta un Kudo nostalgique.
— Mon oncle, arrêtez de mentionner cette histoire, ordonna Nikki à l’aubergiste.
— N’empêche que Kudo, ton frère a su donner naissance à une merveille. Avec ta tronche de déterrée, je ne crois pas que le résultat aurait été le même, affirma un autre en parlant de Nikki.

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  • Handai est le nom de l’université nationale d’Osaka, qui est en réalité une sorte d’abréviation de Ōsaka Daigaku (traduit littéralement par : Université d’Osaka) en Handai
Revoltin
Niveau 9
09 septembre 2019 à 20:51:11

Excellent, le pénis de Ichi devient vraiment un personnage à part entière dans cette surprenant histoire :rire:

A-San
Niveau 10
10 septembre 2019 à 20:00:47

Chapitre 3 (1/2)
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Les rares dents gâtées des ancêtres mâchèrent les minuscules portions de riz. Ichi et Airi arrivèrent au moment où ce repas dépourvut de saveur touchée à sa fin. L’apparence de cette nouvelle jeune femme, si plate, les déçut terriblement. Préférant le cul phénoménal de Nikki dissimulait sous son épaisse couche d’accoutrement, les enjoués plus que ce terrain vague. Imaginer taper sur les ses deux tambours accrochaient à son postérieur réveillait des muscles endormis depuis des années. Quel dommage que ses seins ne subissaient pas le même développement, mais là encore, le terrain été plus en attitude qu’Airi. Ils n’étaient pas gros, juste comme il faut pour une branlette espagnole. L’autre invité empêcha la moindre moquerie de ses langues vipérines. Son aura placardait une pancarte sur son front disant « Ne me faites pas chier, ou vous allez le regretter », et malgré le bandeau blanc recouvrant les orbites vides, un regard fantôme les observer. La poussière attachée à son kimono par-dessus des fils de tissu imprégné de sang et sa canne noire rappelaient les sabreurs des vieux films des années 50 en noir et blanc. De ce premier aperçu, les villageois jugeaient Ichi plus mauvais que bon. Son attitude menaçante les maintenait dans le silence absolu.

Le couple dans son champ de vision, Nikki recommença à mouiller. La fréquentation unique de ses squelettes ambulants depuis des mois avait détraqué ses réactions corporelles.

— Vous voilà enfin, comment avez-vous manger, demanda Nikki en tentant de ne rien laisser paraitre de son plaisir.

Dehors, des cris, ou plutôt des chants ressemblant à des cris s’élevèrent dans la rue.

— Encore ses enculés, s’énerva un vieillard.
— Calmez-vous, le supplia Nikki. Ils ont l’air d’avoir fini.
— Qui est-ce, les interrogea Ichi.
— Pas vos problèmes, répondit Kudo d’une manière très directe. Une fois que le cirque sera fini, vous devriez mieux partir loin d’ici, et très vite avant qu’un d’entre eux vous voie.
— Avez-vous des problèmes, demanda Airi.

« Mais bien sur espèce de pauvre conne, je viens de le dire » se retint Kudo à cause des yeux de cette jeune femme brillants d’une inquiétude solennelle. Sa question n’était pas juste un signe de politesse, mais un vrai signe d’intérêt. Constater cet investissement chez une parfaite inconnue laissa Kudo démuni.

— Une secte, finit-il par avouer une fois sa méfiance évaporée. C’est une secte…
— Je vois, déclara Airi en s’asseyant à une des nombreuses tables vides de l’auberge.

Ichi à proximité n’aimait pas le tournant actuel de cette trop longue conversation.

— Airi, je crois qu’on devrait partir, suggéra-t-il avant qu’elle puisse dire quelque chose d’autre. On doit trouver Fumiko.
— Vous cherchez quelqu’un, demanda Nikki.
— Bien sûr que oui espèce de pauvre conne, je viens de le dire ! Pardonnez ma grossièreté, mais nous n’avons pas de temps à perdre.

Sa grossièreté déstabilisa Nikki. Jamais auparavant, sur le plan des relations verbales, un homme avait réussi à la mettre à quatre pattes face à ses désirs. « Oh oui, insulte-moi encore, je suis ta petite conne », souhaita-t-elle dans ses pensées. Maintenant, elle savait ce qu’elle voulait plus que tout autre souhait. Elle voulait que cet homme la domine.

— Dites, reprit Nikki en s’adressant aux vieilles personnes de la pièce. Savez-vous s’ils ont ramené une nouvelle ?
— Non pas à ma connaissance, mais j’ai vu un groupe partir aux crépuscules hier en direction de la route, se confia le plus jeune des vieux.
— Vous parlez de cette secte, demanda Airi.
— Oui, madame qui ?
— Pardon, nous n’avions pas fait les présentations. Je m’appelle Matsuba Airi. Et voici mon petit ami Ichi Zato, déclara-t-elle dans un grand sourire. Enchanter de vous rencontrer.
— Et moi, je suis Nikki Chiyoko. Puis voici mon oncle, Kudo Zeshin.
— Et les autres ?
— Nous sommes les derniers habitants de ce trou.
Airi les scruta tous. L’impatience d’Ichi s’accentua.
— Il n’y a pas beaucoup de jeune ici, ni de femme et d’enfant, conclut Airi de son observation.
— Normal, c’est un bourg pour ceux qui veulent rester célibataires, expliqua Kudo. La dernière des femmes est morte il y a cinq ans de maladie, depuis nous ne sommes plus que des hommes à vivre dans notre bourg.
— Aucun jeune ?
— Non, le dernier arrivé date de 1959, depuis plus personne n’est venu.
— Et Nikki ?
— Je suis là pour mes études. Je ne compte pas rester très longtemps.
— Quel genre d’étude ?
— Ce serait trop long à expliquer, je vais vous épargner ça…
— Tant mieux. Airi, on se casse.

A-San
Niveau 10
10 septembre 2019 à 20:01:37

Chapitre 3 (2/2)
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Alors qu’Ichi s’apprêta à ouvrir en grand la porte, Nikki se jeta sur lui, l’entourant de ses bras pour le retenir. La nécessité de son geste, plutôt discutable, colla leurs corps l’un contre l’autre. Une douce chaleur, entièrement inédite, parcourut Nikki. L’occasion de la ressentir une nouvelle fois paraissait lointaine.

— Attendez un instant s’il vous plait, où vous risquez d’avoir des ennuis, l’avertit Nikki en le poussant loin de la porte. C’est peut-être dangereux dehors.

Nikki cacha la jeunesse de son visage sous ses frusques. Sa magnifique peau disparue derrière de vulgaires bouts de tissu, un sacrilège pour une beauté pareil.

— Je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression que votre secte locale vous fait très peur, affirma Airi.
— Viens voir, laisse ton petit ami sur le côté, il ne pourra pas voir et reste discrète.

Avec la porte d’entrouverte, Nikki indiqua à Airi la droite de l’allée. À la fin de ce chemin de terre, composant l’unique rue de ce village, se trouvait un torii marquant l’entrée d’un temple. L’arche était tout aussi vieillie que le reste de l’endroit et en avait adopté ses couleurs grisâtres. Dans sa direction, à une dizaine de pas de l’auberge, deux maisons habitées se faisaient face. Des hommes habillés de kimono blanc et armés de simple grand bâton de marche gardaient la maison de gauche. Celle de droite ne changeait pas tellement de l’autre, la façade était d’ailleurs identique. Une maison traditionnelle d’un étage plutôt en bon état comparé à celle de l'auberge, qui devait être plutôt allongé vers l’arrière comme celui de Nikki. Le seul détail qui la différenciait de sa copie, les gardes, ils étaient vêtus de tenues d'ouvrier également blanc. Leurs blancheurs rappelèrent à Airi la forme blanche aperçue la nuit dernière, s'enfuyant dans l'obscurité de la forêt.

Impatient et à bout de nerfs, Ichi l’agrippa par le poignet.

— Aïe ! Mais tu me fais mal !

Le jeune homme la traina jusqu’à l’intérieur de la chambre où ils avaient passé la nuit.

— Ça rime à quoi tout ça, demanda-t-il l’air furieux.
— Écoute Ichi, j’en suis sûr, ses types ont quelque chose à voir avec la disparition de Fumiko.
— Et moi je te dis que tu veux juste aider cette bande de vieux croulants ! Réveille-toi putain ! On n’a pas le temps pour ça !
— Moi, je te dis que si !
— Je n’en ai rien à foutre de ses personnes ! Viens ! On dégage de ce trou, hurla-t-il en la saisissant de nouveau par le poignet.
— Et que comptes-tu faire pour chercher Fumiko, lui demanda Airi en luttant contre sa détermination à vouloir la trainer dehors.
— On va aller à la prison. Si elle s’en est sortie, c’est ce qu’elle fera, elle ira se réfugier sous les poupons de son papa !

Ichi ne se contrôlait plus, il voulait juste emmener Airi loin. Pas pour l’empêcher d’aider ses gens, juste pour la protéger. Une tension immense menaçant d’éclater à tout moment régnait dans ce bourg. L’endroit était destiné à sombrer dans la violence et les flammes. Ils le savaient tous les deux, ses personnes restaient malgré le danger, car il n’avait pas d’autres endroits où aller. S’ils le pouvaient, ses vieillards seraient les premiers à partir. Ichi saisit le second poignet d’Airi. La lutte finit par bloquer la jeune femme contre un mur à l’entière soumission de l’aveugle. Le mot résonnait dans son esprit, « soumission, soumission, soumission… »

— Baise-moi sauvagement Ichi, là tout de suite !

Reptilovitch
Niveau 10
11 septembre 2019 à 12:11:34

J'espère qu'il va culbuter Nikki :cool: Beaucoup de sexe pour l'instant mais peu de violence, j'espère assister à quelques découpages de membres au prochain chapitre.:bave:

A-San
Niveau 10
11 septembre 2019 à 20:01:01

Chapitre 4 (1/2)
.

Nikki aida son oncle à laver les rares ustensiles de cuisine avec de l’eau récoltée dans un puits commun. L’endroit n’apparaissait sur aucune carte, aucun réseau de canalisation ou électriques alimenter la moindre chose. Ses gens vivaient encore à l’époque d’Edo* sous le règne du shogunat* Tokugawa. Certains qualifieraient ce mode de vie, si proche de la nature, d’utopique. Dans les faits, chaque jour s’apparentait à une corvée nécessaire à la survie, et à quatre-vingt-douze ans, cultivait du riz dans le champ privé de son jardin n’avait rien d’agréable.

Dehors, un membre de la secte de la division kimono subissait les coups de bâton de l’autre division. Plusieurs fissures traversèrent ses os, le poids des bâtons indiquait qu’il ne renfermait pas que du bois, mais des lames de fer. Entre les cris de la victime, Nikki distingua un autre son semblable. Pas de douleur, mais de plaisir. Les oreilles des vieillards, trop abimés, ne pouvaient qu’entendre le malheur et non le bonheur intense possédant Airi à ce moment précis. Curieuse, Nikki se dirigea vers la porte de leur chambre. Sur le trajet, elle sentait toute la mouille accumulait pendant des années coulait dans sa culotte. Elle en débordait, nul doute qu’à ce rythme on aurait pu en remplir une piscine si elle gardait cette cadence pendant deux heures. Elle ignorait complètement ce qu’il se passait à l’intérieur. Airi partagea de sa voix cette jouissance extrême. À chaque nouvelle première fois avec Ichi, elle atteignait des piques d’orgasme qu’elle ne pensait jamais atteindre dans cette vie. Nikki passa un doigt dans sa culotte, un souffle chaud la mordait, au plus profond de sa raison. À leurs façons comme les sectaires aliénés par des croyances ridicules, Ichi, Airi et Nikki étaient aliénés par leur désir sexuel. Chacun des trois posséder un rôle plus ou moins symbolique dans cette religion des plaisirs charnels. Airi le donnait, elle était la déesse de ce monde. Ichi s’y soumettait tel un pratiquant. Nikki les observait avec envie, à deux doigts de vouloir réaliser le dernier pas pour atteindre le stade de pratiquant. Les égards nous trompaient souvent, Ichi ne dominait en rien Airi, au contraire, Airi le soumettait aux moindres de ses désirs. L’intelligence féminine manipulatrice ou une profonde envie de voir son vagin habiter par les résidus de son sperme. Aucun des deux. La passion d’Ichi envers elle était la seule réponse. Ses sentiments l’enfermaient contre sa volonté à obéir aux moindres de ses demandes.

Vaincu, Ichi s’écroula sur les tatamis. Airi, encore debout, le surplomba de son regard.

— Airi, tu en es sur ? Que ses hommes puissent avoir un lien avec ce qu’il s’est passé avec Fumiko ?
— J’en suis sûr, rappelle-toi que je vois et pas toi.
— D’accord comme tu veux, dit-il en remettant son kimono en place. Je vais parler à Nikki, elle a l’air d’en savoir plus que nous sur ses types. Tu restes là et tu te reposes, à la vue de ce que je t’ai mis, je doute que tu puisses faire un pas sans t’écrouler de douleur.
« Merde, il y a quoi qui ne tourne pas rond avec toi ? Tu es censé aider les gens » pensa Airi.
— Puis, je crois qu’il faudrait pour qu’on essaye de se poser quelque part, continua-t-il.
— Hein ?
— Je ne veux plus te faire courir de risque Airi, il faut que l’on construise une vie. On ne la construira pas sur la route. Je ne pourrais pas mendier de l’argent en jouant une de mes flutes pour l’éternité, on n’y arrivera pas.
— On en parlera plus tard.
— Airi. Tu es la lumière de ma vie, l’étoile qui m’éclaire lors des nuits noires quand je ne sais plus où aller. Mais ce chemin vers lequel tu es en train de m’amener est recouvert de sang. Tu le sais que les choses vont dégénérer ici, et qu’il va y avoir des morts.
— Tu sembles être tracassé par autre chose.
— Fumiko, elle m’a suivi malgré mes avertissements. Avant, quand elle était en danger, j’étais toujours à côté pour la protéger, mais maintenant elle est loin et je ne sais pas si elle est en vie ou morte.
— Tu t’inquiètes pour elle, si je comprends bien.
— Non, tu ne comprends pas. Cette situation me fait réaliser qu’un jour cela pourrait s’appliquer à toi. Et j’ai vraiment peur que ce jour arrive.

Airi serra Ichi contre elle.

— Mon héros, lui murmura-t-elle à son oreille.
— Airi…

Ichi soupira, le qualifier de héros l’irriter. Il n’en avait en rien la prétention. Sauver des gens ne l’intéressait pas, sa survie passait avant toute morale ou héroïsme. Un embranchement de circonstance ou d’autres événement le pousser à agir en héros. De sa nature, et de son passé d’ancien yakuza marquant à jamais sa peau avec son samouraï de tatoué dans le dos, il n’était pas un héros.

A-San
Niveau 10
11 septembre 2019 à 20:02:19

Chapitre 4 (2/2)
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Les pieds d’Ichi se posèrent sur une immense flaque chaude à la sortie de sa chambre. Le liquide sentait une drôle d’odeur, celle de la passion. Nikki avait couru jusqu’à sa vaisselle lorsque les orgasmes du couple se stoppèrent. Entre son retour et l'arrivée d'Ichi, elle avait fini son boulot et attendait patiemment à une des tables.

— Mme Nikki, je peux vous parler ?
— Oui bien sûr, nous pouvons parler très longtemps si vous voulez.
— Vous êtes bien, une étudiante ici pour réaliser une étude, si je ne me trompe pas ?
— C’est exact.
— Et pourquoi rester ici malgré le danger ? Votre sujet d’étude a-t-il un rapport avec cette secte ?
— Plus ou moins de manières indirectes.
— Concrètement c’est quoi comme culte ?
— Il vénère un arbre très étrange. Celons eux, ils pourraient s’agir d’un dieu de prisonnier dans son tronc, mais les membres de la secte se sont divisés en deux avant mon arrivée.
— Quelles sont les particularités de cet arbre ?
— Je vais vous épargner tous les détails, mais grossièrement en terme scientifique, l’existence de cet arbre est une anomalie.
— Une anomalie ?
— Une forme d’erreur dans le processus de vie et de mort dans la nature. En théorie l’arbre n’est plus qu’une dépouille, mais il vit encore. D’une façon purement scientifique, il est considéré comme mort, mais d’une manière il continue à vivre.
— Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
— Quand un arbre meurt, il se décompose puis finit par disparaitre. Lui est au stade final de sa décomposition depuis une centaine d’années.
— Un arbre peut mourir comme un humain ?
— Pas vraiment comme un humain, mais oui, il peut mourir dans des conditions très particulières. Souvent de maladie, ou d’un apport non nécessaire de cellule à sa survie. Pourtant, les conditions de la zone ne permettent pas de justifier sa soudaine mort.
— Et les arbres dans le désert, comment ils font ?
— Ils mutent d’une certaine façon, s’ils en ont la force. Mais ce phénomène se produit uniquement si l’arbre ou la plante n’a d’autre choix.
— Je vois, ils deviennent carnivores d’une certaine façon.
— Pas vraiment, les seuls à pouvoir devenir carnivore sont les plantes, car leurs besoins sont plus faibles, les arbres font une sorte de régime. Enfin, vous imaginez bien que les choses sont plus complexes que mes brèves explications.
— Et donc vous voulez étudier cet arbre ?
— Oui, j’aimerais prélever des échantillons à ses racines.
— J’imagine bien qu’ils ne vous laisseront pas faire.
— Non, les seuls moments où je peux l’approcher avec mes yeux c’est lors des prières qui sont ouvertes aux habitants aux matins, à midi et aux soirs. Et hormis les deux gourous, personne d’autre à droit de le toucher.
— Pourquoi vous vous déguisez en vieille femme ?
— Pour faire croire que je suis une habitante d’ici. Ils considèrent que les habitants font déjà partie de leur secte, ça nous évite beaucoup de problèmes, contrairement aux jeunes personnes qu’ils kidnappent et lave le cerveau. Mais, on ne sait jamais si un jour on subira le même traitement. Ses deux types sont de toute façon des tarés, pour l’instant ils ne se préoccupent pas de nous, donc qu’une vieille femme sorte de nulle part ne les a pas dérangés.
— Les gourous sont rarement connus pour être des gens sains d’esprit. Ils se sont séparés pour une raison précise ?
— À cause d’une pratique. Chikusa Eiichirō le gourou originel de la secte disait que pour pouvoir ouvrir l’arbre, l’envoyé du dieu devait copuler avec une femme possédant suffisamment d’énergie. L’envoyé était lui bien évidemment. Kaimei Densetsu, un jeune membre, s’en est insurgé et avec d’autres membres ils ont formé une nouvelle secte. Depuis, ils s’affrontent régulièrement entre eux, hormis lors des prières où ils se réunissent tous dans la paix pour la vénération de leurs conneries.
— Comment ils font pour savoir si cette femme possède suffisamment d’énergie ?

Nikki regroupa ses mains sous sa poitrine. D’un geste gracieux et envieux, elle les avança formant un demi-cercle à l’avant de sa poitrine.

— Les gros seins.

Ichi se figea, le jeune homme ne savait pas comment réagir à cette ânerie. Éclater de rire ou vomir en imaginant la peau ridée graisseuse s’agitait lors des coups de reins et la faible éjaculation à l’intérieur d’une bombe.

— Et l’autre, Kaimei, il fait ça aussi ?
— Non, mais il a gardé l’idée des gros seins. J’ignore comment doit se passer l’enfantement par contre. Mais je pense avoir une idée.
— Laquelle ?
— Les racines de l’arbre plonge dans un cours d’eau, enfin, c’est plutôt une sorte de flaque d’eau. À la fin de la cérémonie, les membres en boivent une tasse.
— Juste une dernière question, pourquoi vous n’êtes pas partie prévenir quelqu’un ?
— On ne capte pas le réseau, et puis j’ai trop peur qu’il se passe quelque chose en mon absence. Mon oncle vit ici, donc je me vois mal l’abandonner à ces tarés.
— Je vois, ça vous dit qu’on y aille chercher de l’eau ce midi.
— Tous les deux ?
— Oui.
— Mais comment vous comptez faire ?

.

  • L’époque d’Edo dura de 1600 (environ) à 1868, elle fut principalement marquée par l’isolationnisme du Japon qui maintenait la société dans une féodalité moyenâgeuse
  • Le seii taishōgun traduit par « grand général pacificateur des barbares » abrégé en Shogun, était un titre désignant le dirigeant du Japon de 1185 à 1868, le terme shogunat se rapporte à l’ensemble d’une dynastie de Shogun (pour les curieux : le titre de Shogun existait bien avant en 794 pour désigner les commandants militaires liés à la famille impériale)
Revoltin
Niveau 9
12 septembre 2019 à 12:57:01

Lu dans le RER parisien. Il y a des chinois ici c'est bien, ça manque à Lille. Sinon pour ton récit on en apprend un peu plus sur l'intrigue et elle me semble intéressante, un truc un peu ésotérique sur fond de dérive sectaire, c'est vachement dans l'air du temps avec la mode de Manson, Tarantino etc... bref tu as ce don pour cerner les intérêts de notre temps et Ichi te sers de médium à travers ses aventures. Tu réalises l'un de mes rêves les plus cher : faire vivre un personnage récurrent.

Tu es très inspiré, vivement la suite ce soir :oui:

A-San
Niveau 10
12 septembre 2019 à 14:35:54

Pour le coup, le fait que ça corresponde à l'actualité n'était pas vraiment voulu. Enfin, c'est juste une étonnante coïncidence, j'avais déjà cette petite idée d'histoire depuis plusieurs mois avant la rédaction (depuis que j'ai vu Yojimbo de Kurosawa en faite). Ce que je veux dire par-là, c'est que j'ai un peu l'impression que tu surévalue Ichi, c'est juste un truc de divertissement sans vraiment un fond. Comme je l'ai dis au début, c'est vraiment des trucs cons à ne pas prendre au sérieux, qui ne se gêne pas à respecter une bien-pensance ou quoi que ce sois des conneries qu'on peut lire à longueur de temps sur Twitter (de mon aveux, je dois reconnaitre qu'à certains moment les Ichi deviennent un peu beauf).
Sinon en ce moment, je travaille sur une histoire un peu plus dans ce genre là (avec un style très différent de celui d'Ichi), tu peux en lire un extrait ici : https://m.jeuxvideo.com/reptilovitch/forums/message/1035392658
Puis pour terminer sur une autre coïncidence, le prochain héros de Ryu Ga Gotoku 7 (Yakuza Like A Dragon par chez nous) est surnommé Ichi (son vrai nom c'est Kasuga Ichiban). Je laisse le lien de la bande annonce ici, car c'est une série de jeu qui m'a beaucoup inspiré pour les Ichi. https://www.youtube.com/watch?v=qAMkHA2u8LI

Revoltin
Niveau 9
12 septembre 2019 à 15:26:27

Je ne surévalue pas, je prends ichi pour ce que c'est : du gros divertissement qui tâche. Cependant je pense que toi tu dévalues tes oeuvres, ça permet d'apprendre pas mal de truc sur le Japon, notamment des références ciné etc qui changent des mangas et autre kikoojaperies.

En plus tu respectes tes lecteurs et sait les écouter sans te dénaturer, la preuve tu me donnes plus de pornographie comme je l'ai demandé, franchement j'en ai pour mon argent je suis satisfait :oui:

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Sujet : ICHI ZATO Les racines de la vie
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