J'm'appelle Louis, j'ai 23 ans et pour être honnête je ne suis pas un grand bouffeur de livre.
Préférant l'écriture je me risque aujourd'hui à vous faire part de ce tout premier jet sortit de ma caboche afin que vous me donniez votre avis dessus.
Intitulé «Flavus et moi», cette métaphore de mon subconscient (d'où Flavus) est en effet la première ébauche de ma prochaine ancienne passion, à savoir l'écriture.
J'vous r'mercie d'avance pour vot' bienveillance.
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Du plus loin qu’il m’en souvienne, j’ai toujours été accompagné de Flavus, mon frère jumeau…
Ce qui de prime abord peut sembler plus qu’évident mais certains aspects de ce qui le caractérise méritent mention.
En effet, nous avons ouvert et fermerons nos yeux aux mêmes moments. D'ailleurs je peux affirmer que personne au monde ne me ressemble plus que lui. Cependant Flavus et moi sommes fondamentalement différents et ces différences s’expriment par une aphasie assourdissante accompagnée du fait étrange mais finalement commun qu’il avait la peau invisible.
Définissant mon frère, ce sont donc les adjectifs « transparent » et « muet » qui justifient à mes yeux l’importance de souligner le fait que je puisse me souvenir de lui.
Moins que remarquable, plus qu’oubliable, il n’est pas rare que nos familles et proches fassent abstraction du concept de son existence car, il faut le dire, rarement voire jamais je n’ai pris l’initiative de lui servir d’interprète…
Ça ne le perturbe pas vraiment plus que ça. Lui qui est mon copilote par nature, il a toujours eu pour habitude de se tenir à l’arrière du tandem, tellement qu’il m’était vraiment rare de croiser son visage.
Je dois admettre que cette idée de frère doppelgänger qui me suit pas à pas m’a toujours mis légèrement mal à l’aise et ce à juste titre, du moins je le pensais car si je ne savais rien de lui, lui savait tout de moi… Mes résolutions vraies comme fausses, mes assurances, mes craintes, tout souvenir pouvant rentrer dans ce sombre dossier classé quelque part dans les archives secrètes de mon cerveau.
Je me rappelle aujourd’hui que petit, jouer à chat avec lui n’était ni amusant ni facile… Bien sûr, il gagnait tout le temps après tout, il fallait être un véritable forcené pour s’entêter à attraper un enfant invisible atteint de mutisme.
Ce genre de détail a, je pense, grandement contribué à l’élargissement de ce fossé nous séparant… Soit-dit en passant paraîtrait-il qu’un jour, Flavus et moi étions siamois par la tête et qu’à l’âge de vingt-et-une semaines, les forces divines de l’univers auraient décidé de nous séparer, me laissant emprunter la partie gauche de notre ancien organe penseur commun.
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Voilà voilà, c'est le tout début, même pas ça fait une page j'avoue... j'dois trouver un taff, c'est vrai. De facto j'hésite à développer, ça dépendra de vos avis.
