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Savoir & Culture

Histoire

Sujet : Vous fichez comment vos livres ?
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Aircrafty
Niveau 10
14 mai 2019 à 02:01:30

Ma méthode me semble interminable, je dois mettre 1h à faire 10 pages. :hap:

Je pense mal m'y prendre, vous faîtes comment pour être efficace ?

Vill_Jalentine
Niveau 10
14 mai 2019 à 12:03:27

Alors j'ai testé deux techniques perso :

- La première est sécurisante mais pour moi ce n'est pas bonne du tout : elle ne fait ni travailler la mémoire ni ne synthétise les points essentiels d'un chapitre d'un livre. Elle consiste à lire le bouquin avec sa fiche et son crayon ou son ordinateur puis, à chaque point "jugé" importants, on le note. Le problème, c'est qu'on a tendance à vouloir tout noter par peur d'oublier quelque chose d'important et parce qu'on veut être trop précis. De plus, on a tendance à s'arrêter à plusieurs reprises ce qui nuit à la l'entrée dans la lecture, on se déconnecte trop souvent.

- La seconde est pour moi la meilleure : elle permet de mémoriser ce qui est important pour retenir si on l'utilise sur le long terme, elle permet aussi de noter l'essentiel sans prise de tête mais justement par l'effort de mémoire. Elle consiste à lire son livre, éventuellement avec un papier et crayon avec soi, et de noter 5 ou 10 phrases clefs pas plus par chapitre d'environ 20 pages (très aléatoire tout dépend de ce que tu recherches et de l'intérêt du chapitre). Ces phrases notées, brièvement, tu peux retourner sur ton pc une fois le chapitre lu, et noter avec plus de précision ce que tu as retenu. Grâce à ces petites phrases clefs, tu n'oublies pas les points clefs du livre mais tu ne les développes pas non plus pour éviter la paraphrase ou la prise de note inutile, c'est une fois sur le vrai support que tu peux préciser les choses en t'aidant de ta mémoire et un peu du livre pour des chiffres ou des dates. Il ne faut pas oublier aussi que tes propres mots ont plus de puissance que ceux de l'auteur (exceptions faites des bonnes citations révélatrices). Ton cerveau enregistrera bien plus tes propres mots parce que ce sont les siens que ceux que tu paraphrases de l'auteur. D'où l'utilité de revenir au propre en écrivant ce que l'on a retenu avec ses propres mots, sans trop regarder le livre, juste les phrases clefs notées ultérieurement.

Exemple : là je lis un livre sur le commerce de la toile de lin et de chanvre en Bretagne.
Je lis un chapitre, je note :

- XVIe : les toiles vitréennes dominent
- XVII : les crée de la région du Léon dominent
- XVIII : les toiles appelées "bretagne" dominent le marché.

Je retourne sur mon support au propre et je développe ce que j'ai retenu : les premières toiles dominent parce que ......... à un moment elle perdent le monopole parce que ............ et c'est au tour des "bretagnes' de se vendre en Espagne parce que .............. etc...

Je sais pas si je suis claire ?
non je suis Jill haha

Negisama
Niveau 9
14 mai 2019 à 12:30:03

Je fonctionnais avec la 1ère méthode décrite ci-dessus. J'ai une excellente mémoire donc ça me dérangeait pas d'avoir des fiches assez longues. En général, elles ne dépassaient toutefois pas 10 pages sur les bouquins. Au fil du temps, j'étais de plus en plus efficace et j'arrivais vraiment à noter l'essentiel + des exemples parlants et développés + des citations intéressantes. Deux exemples issus de mes fiches (constituées en L2 et L3). J'espère que cela t'aidera.

Nicholas V. Riasanovsky, Histoire de la Russie des origines à 1992, Robert Laffont, Paris, 1994.

Thème : Histoire politique, économique, sociale, culturelle de la Russie, des origines à 1992.

L’auteur : Historien américain, né en 1923 et mort en 2011. Emigre de la Chine vers les USA en 1938. Fils d’un avocat russe (également professeur d’université) et d’une enseignante de russe aux USA. Diplomé de l’université d’Oregon en 1942, master de Harvard en 1947, doctorat d’Oxford en 1949. Enseigne l’histoire russe pendant 40 ans à Berkeley (Californie). Spécialiste de Nicolas Ier. Son Histoire de la Russie est un classique, réédité 8 fois entre 1963 et 2010.
Ses thèmes de recherches étaient l’histoire russe et l’histoire intellectuelle de l’Europe.

Chapitre 20 : Le règne de Pierre le Grand (1682-1725)

- « Tantôt savant, tantôt héros,
Puis charpentier, navigateur,
Marquant toutes choses de son sceau,
Il fut, sur le trône, perpétuel travailleur » Pouchkine à propos de Pierre.

- Période Pierre => Âge impérial, Ere de Saint-Pétersbourg, ou Période Panrusse (Etat incorpore de plus en plus de peuples en dehors des Grands Russes, càd les vieux Moscovites).

- Conflit après la mort de Théodore, fils du défunt tsar Alexis, en 1682 => la famille de la 1ère femme d’Alexis, les Miloslavskaïa, et la famille de sa 2nde femme, les Narychkina, s’affrontent pour avoir le trône. Narychkina font proclamer Pierre tsar, sa mère régente. Miloslavskaïa fomentent une révolte des régiments de streltsy (ou mousquetaires) => membres les plus en vue de la coterie des Narychkina sont exécutés (Pierre assiste à certains meurtres), pouvoir change de mains. Ivan est proclamé tsar en premier, Pierre devient tsar en second.

- Famille de Pierre, milieu de la cour, Douma des boyards ont opposés aux réformes. Pierre recrute donc à l’extérieur de ses milieux => aucun intérêt envers l’origine sociale (préfet de police a été mousse sur un navire portugais, premier Procureur général du Sénat, Yagoukinski, a la réputation d’avoir garde les cochons en Lituanie, vice-gouverneur d’Arkhangelsk était serf domestique en Russie, prince Menchikov a la réputation d’avoir vendu des pâtés dans les rues de Moscou…).

- Opposition entre 2 visions => réformes de Pierre seraient un chaos de mesure imposées par les exigences du moment (notamment la guerre du Nord), quand d’autres voit un programme complet, radicalement nouveau et cohérent. 1ère thèse semble mieux s’accorder avec les faits. Pendant tout le règne => 1 seule année sans guerre (1724) + 13 mois de paix éparpillés sur la période. Finances de l’Etat sont déjà proches de la faillite quand Pierre arrive sur le trône, qui va leur imposer des exigences beaucoup plus lourdes. Milioukov => analyse les structures fiscales et l’économie pétroviennes => considérations militaires entrainent des mesures fiscales, celles-ci entrainent à leur tour des édits pour stimuler le commerce, l’industrie, des changements dans l’administration (pour mettre en application les édits), mesures pour favoriser l’éducation (administration moderne ne peut fonctionner sans éducation), etc. Pierre n’est ni un théoricien, un planificateur, mais un homme d’action.

- Pierre voulait cependant occidentaliser et moderniser totalement le gouvernement, la société, la vie et la culture de la Russie. Il veut adapter les institutions occidentales aux besoins et aux possibilités russes, ne pas simplement copier. Véritable visionnaire => il essaie de traduire ses rêves dans la réalité et de créer un Etat moderne, puissance, prospère, éclairé. Mesures sont donc aussi en partie pensées dans le long terme.

- Réformes militaires sont directement issues de la guerre. Innovations de Pierre sont radicales, couronnées de succès, durables. Pierre => fondateur de l’armée russe moderne. Même les streltsy exercent différents métiers => armée semi-professionnelle. Conscription universelle, réorganisation et modernisation de l’armée. Membres de la noblesse doivent passer toute leur vie avec leur régime (sauf inaptes et emplois civils). Sénat institue la norme d’un conscrit pour 75 foyers serfs en 1715 (surement même norme pour paysans d’Etat) => ils passent leur vie à l’armée, abandonne leur métier et leur famille. Dernière décennie du 18e siècle baisse le service à 25 ans.

- Chaque conscrit débute au bas de l’échelle, qu’il soit aristocrate ou serf. Avancement se fait au mérite. Régiments d’élite de la garde sont formés. Adoption du fusil à pierre et de la baïonnette. Amélioration de l’artillerie. Armée russe à la mort de Pierre => 210k hommes de troupes régulières + 100k Cosaques.

- Marine russe est une création totale de Pierre. « On peut dire sans exagérer que c’était chez lui une véritable passion » pour Riasanovsky. Marine passe de 1 vaisseau dépassé à 48 grands navires de guerre et 787 bâtiments de faible tonnage et embarcation auxiliaire à sa mort. Marine sur le modèle britannique.

Voilà. Au moment de réviser, je relisais mes fiches et je surlignais ce qui me paraissait vraiment important. Je préférais en avoir trop au départ et écrémer ensuite que rater un point important.

Un autre exemple.

Jean-Claude Caron, Michel Vernus, L’Europe au 19e siècle : des nations aux nationalismes (1815-1914), Armand Colin, Paris, 2011

Thème : Réflexions sur les grands mouvements culturels européens, sur l’essor économique de l’Europe, les mouvements des idées… Histoire politique, culturelle et sociale.

Les auteurs : Jean Claude Caron, docteur en histoire depuis 1989. Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Blaise Pascal de Clermont. Président de la Société d’histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du 19e siècle. Associé à l’IHMC (Institut d’histoire moderne et contemporaine => unité de recherche du CNRS et de l’ENS). Membre de l’Institut Universitaire de France.
Ses thèmes de recherches sont les violences sociales et politiques dans la France du 19e siècle et l’histoire de la jeunesse.
Michel Vernus est professeur honoraire de l’Université de Franche-Comté. Auteur, peintre et historien. Utilise les objets, la vie quotidienne, les biographies et les groupes sociaux pour conceptualiser l’évolution des idées et des représentations que construisent les hommes. Agrégé d’histoire en 1966, docteur en histoire en 1975. Retraité de l’enseignement depuis 2000. Nombreux livres écrits sur le Jura et ses produits.
Ses thèmes de recherches sont l’histoire du livre, de la lecture et du monde rural des 18e et 19e siècles.

Introduction

- Difficulté à définir l’Europe => pour Emmanuel Todd, Europe est « l’ensemble du monde structuré, dès le 16e siècle, par la polarité catholicisme/protestantisme qu’il s’agit de comprendre, dans son développement culturel, industriel et idéologique » => Grèce est écartée, alors que sa culture a forgée l’Europe. Pour Braudel, « la culture est la langue commune de l’Europe » => communauté de culture, partagée par un ensemble de nations ou de peuples ayant un passé commun.

- Europe perçue comme supérieur => « avant-garde de l’humanité » pour Auguste Comte, « Europe est absolument la fin de l’Histoire donc l’Asie est le commencement » pour Hegel…

- Européens ont considérés l’Europe comme le Monde pendant un temps, puis la Terre comme le centre de l’Univers, et l’Europe comme le centre de la Terre avec les Grandes Découvertes. Sentiment de supériorité européen s’affirme tout au long du MA et de l’AR, fondé sur le christianisme. « L’Europe n’est qu’un peuple » pour St Just, « Il n’y a plus de Français, d’Allemands, d’Espagnols, d’Anglais même, quoi qu’on en dise : il n’y a que des Européens » pour Rousseau.

- Révolution Française peut être considérée comme évènement fondateur de l’Europe => prise de conscience des particularismes nationaux dans le cadre de frontières nationales, affirmation d’un cadre politique européen avec les alliances + legs d’idéaux politiques (démocratie, Droits de l’homme, laïcisation de la société) => « Les guerres révolutionnaires et napoléoniennes inaugurent en Europe la phase ultime de l’épigenèse des nations commencée plus de mille ans avant, quand les barbares franchirent le limes » pour Krzysztof Pomian.

Chapitre 1 : L’Europe de 1815 à 1830. Démographie, frontières, régimes

- Emigration => spécificité européenne. 40M d’Européens émigrent entre le début 19e et 1914, bien qu’1/3 rentre au pays. 12.5M de départs entre 1905 et 1913. Europe passe de 200M hab en 1815 à 450M en 1914, soit 25% de la pop mondiale. Espérance de vie passe de 30/40 ans en 1840 à +50 ans en 1914 => progrès de l’hygiène et de la médecine (Pasteur, Yersin, asepsie et antisepsie en chirurgie), diminution des épidémies, meilleure alimentation…

- Congrès de Vienne établis des frontières avant tout politiques et stratégiques, dues à des négociations, des échanges, et non pas des frontières historiques ou naturelles. Europe des rois a refait l’Europe des peuples.

Chapitre 2 : La France de 1815 à 1848. La nation entre ordre et mouvement

- Louis-Philippe => « juste milieu » entre les excès de la Révolution et le conservatisme de la Restauration.

- France d’après 1846 et de la crise économique => « Waterloo moral » pour Michelet. Scandales politico-financier, rancœur envers les possédants, crise sociale…

- Romantisme => mouvement européen qui tend à réhabiliter l’individu et ses passions, la nature, l’histoire, tout en voulant briser les chaines de l’écriture/peinture classique. Recherche de l’émotion, des sentiments forts et violents. Romantisme => le Moi est souverain. Témoignage du mal de vivre. Refus d’un monde banal. Position réactionnaire (contre les idéaux de 1789), évolue vers le libéralisme.

Aircrafty
Niveau 10
14 mai 2019 à 16:50:13

Merci beaucoup, je prends note !

Sinon, pour exemple, je suis en train de ficher le 1er chapitre de l'Histoire de France de Blainville, et effectivement ça me semble excessivement long (puis je reprends en effet les mêmes formules que l'auteur, parfois je paraphrase complétement) :

Chapitre 1 : La Gaule partage la vie de Rome pendant 500 ans

 Au-delà de 2500 ans, les origines de la France sont troubles. Déjà de nombreuses migrations et conquêtes ce sont succédées sur notre sol.

 Vers -500 av JC, les Gaulois et les Gaëls chassent les Ligures et les Libères du territoire (ou se mêlent à eux)

 Une partie des Gaulois sont des indigènes, l’autre partie provient du Nord ou d’outre-Rhin : la fusion des races commencent déjà : « Le peuple français est composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation ».

 Les colonies Gauloises étaient très différentes des-unes des autres : « le mélange s’est formé peu à peu, ne laissant qu’une heureuse diversité. De là viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie ».

 La France a des frontières terrestres et maritimes très étendues, elle doit être dirigé par un homme fort qui ne néglige ni la terre ni la mer

 La France s’élabore à travers les accidents et les difficultés, venant de l’extérieur et de l’intérieur « La France est une œuvre de l’intelligence et de la volonté ».

A qui devons-nous notre civilisation ? A la conquête des romains.

 Les Gaulois sont divisés entre eux (jalousie et rivalité). Ils n’ont jamais su opposer un front vraiment uni (même sous Vercingétorix), seulement des coalitions. La guerre civile livrera la Gaule à César.

 En -52, au moment de la défaite de Vercingétorix à Alesia, aucune comparaison possible entre civilisation romaine et gauloise : les Gaulois ne savaient pas écrire et la religion était resté aux sacrifices humains.

 Les Gaulois ont su rapidement s’assimiler à la civilisation gréco-latine et cette colonisation leur fut bénéfique : « Jamais colonisation n’a été plus heureuse, n’a porté plus de beaux fruits que celle des Romains en Gaulle ».

 Jusqu’à la chute de l’Empire d’Occident en -476, la vie de Gaule s’est confondue avec celle de Rome

 Déjà en -58, les romains protégeaient les Gaulois de l’invasion germanique : de là naquit l’amitié gallo-romaine.

 La Gaule, de concert avec Rome, n’a cessé de repousser les invasions Barbares : à mesure que l’Empire s’affaiblissait, les invasions devenaient de plus en plus nombreuses.

 En 451, Aétius repoussa Attila, le Roi des Huns « fléau des dieux » à l’aide des Wisigoths et des Francs. Attila commandait des peuplades jusqu’à la inconnus. Cette victoire resta dans la mémoire des peuples.

 Les Francs étaient des barbares établis le long de la Meuse et du Rhin. Ils servaient d’armée auxiliaire à l’armée romaine et fournissaient généraux et consul. Les Francs en retard sur les autres barbares admis en Gaule (par rapport aux Goths et Burgonde par exemple).

 Les Francs étaient un peuple guerrier au gouvernement militaire de religion païenne

 Les gallo-romains étaient chrétiens et combattaient les hérétiques avec ardeur

 L’Eglise gallo-romaine appela les Francs à se convertir à la religion vers « la vraie croyance ».

Vous en pensez-quoi ? En vous remerciant.

Vill_Jalentine
Niveau 10
14 mai 2019 à 18:20:11

Par contre, quand tu fiches un livre ça dépend aussi de tes connaissances. Lorsque tu ne connais rien au sujet et que c'est un livre de généralités, il est normal de paraphraser quelque peu les points essentiels de l'auteur car : ce sont souvent des repères chronologiques et spatiaux dont tu as besoin pour que ton esprit situe bien les lieux et le temps d'un sujet méconnu. Lorsque tu entames un autre puis un autre livre, déjà, maîtrisant le sujet, tu peux t'affranchir de la paraphrase.

Sinon pour Bainville, je suis un peu surpris de tant de phrases que je qualifierais d'un peu immatures : La France est une œuvre de l’intelligence et de la volonté » / « Jamais colonisation n’a été plus heureuse, n’a porté plus de beaux fruits que celle des Romains en Gaulle ».

?

Aircrafty
Niveau 10
14 mai 2019 à 18:55:52

D'accord merci. Je pars de loin niveau connaissances, pour ça que je pars sur un ouvrage si généraliste. :oui:

Tout ce qui est entre guillemets provient bien de Bainville.

Vill_Jalentine
Niveau 10
14 mai 2019 à 19:05:06

Je trouve ça très déplacé pour un auteur d'histoire, moins pour un roman. Je te conseillerai de te tourner vers d'autres historiens !

Aircrafty
Niveau 10
14 mai 2019 à 19:06:43

Le 14 mai 2019 à 19:05:06 Vill_Jalentine a écrit :
Je trouve ça très déplacé pour un auteur d'histoire, moins pour un roman. Je te conseillerai de te tourner vers d'autres historiens !

Je comptais partir ensuite sur les éditions Belin mais j'avais à coeur de lire Bainville.

Vill_Jalentine
Niveau 10
14 mai 2019 à 19:11:43

Tu peux le lire à condition de le comparer avec d'autres lectures.

Aircrafty
Niveau 10
14 mai 2019 à 19:26:25

ça marche merci

Exedre
Niveau 3
14 mai 2019 à 22:03:54

J'ai pris l'habitude de lire en pdf, c'est assez rare que je lise un livre papier. J'utilise PDF XChangeViewer qui me permet de lire et surligner très aisément, sans trop m'interrompre dans le fil de la lecture. Puis d'exporter tous mes commentaires dans un fichier, que je remets en forme avec Word : reformulation, concision, mise en page. Les possibles travers de cette méthode ont été énoncés par Vill_Jalentine, je ne reviens pas là-dessus.

Negisama
Niveau 9
15 mai 2019 à 00:29:29

Le 14 mai 2019 à 19:05:06 Vill_Jalentine a écrit :
Je trouve ça très déplacé pour un auteur d'histoire, moins pour un roman. Je te conseillerai de te tourner vers d'autres historiens !

Effectivement, c'est très vieillot, j'ai aussi tiqué sur beaucoup d'éléments (notamment le "dirigé par un homme fort")... C'est un autre débat. Pour réduire, je te conseille aussi de simplifier l'expression.

Exemples :

- La Gaule, de concert avec Rome, n’a cessé de repousser les invasions Barbares : à mesure que l’Empire s’affaiblissait, les invasions devenaient de plus en plus nombreuses.

DEVIENT

- Gaule + Rome repoussent Barbares. Affaiblissement empire => invasions plus nombreuses.

- Les Gaulois sont divisés entre eux (jalousie et rivalité). Ils n’ont jamais su opposer un front vraiment uni (même sous Vercingétorix), seulement des coalitions. La guerre civile livrera la Gaule à César.

DEVIENT

- Gaulois divisés (jalousie, rivalités) même avec Vercingetorix. Guerre civile favorise conquête romaine.

- Les Francs étaient des barbares établis le long de la Meuse et du Rhin. Ils servaient d’armée auxiliaire à l’armée romaine et fournissaient généraux et consul. Les Francs en retard sur les autres barbares admis en Gaule (par rapport aux Goths et Burgonde par exemple).

DEVIENT

- Francs = Barbares vers Rhin/Meuse. Armée auxiliaire + consuls et généraux. Retard sur autres Barbares (Goths, Burgondes).

Certains éléments, évidents, ne sont pas à garder pour réduire la taille de la fiche. Par ex, on se doute que les Francs servent d'auxiliaires à l'armée romaine, l'idée à retenir est qu'ils sont des auxiliaires.

Aircrafty
Niveau 10
15 mai 2019 à 01:57:11

Woh génial, merci infiniment !

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Sujet : Vous fichez comment vos livres ?
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