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Savoir & Culture

Histoire

Sujet : Travail de recherche en L3 sur les grèves
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maximistrif
Niveau 10
21 janvier 2020 à 17:30:53

Salut !

Je suis actuellement en L3 histoire et je dois rédigé un TER dans le cadre de mon UE10 sur les grèves de 1940 , j'ai pris en photo des rapports de polices car c'est une vraie mine d'or en information (et aussi car j'ai comme consigne de travailler sur des archives) , seulement j'ai les informations devant moi et la question que je me pose c'est ... qu'est ce que je dois en faire :hap:

J'ai un problème sur la forme , je ne sais pas comment organiser mes idées et mon enseignant référent me dit de faire comme bon me semble , je suis un peu bloqué et j'ai peur de mal faire

Avez vous des idées ? Merci :oui:

SoeurC
Niveau 10
21 janvier 2020 à 17:49:17

1 - Ne pas consulter les sources, lire le contexte via des livres d'historiens. (règle qui peut être baffouée mais plus tard*).
2 - Lire les sources dans leur forme : comment sont-elles rédigées, signées, dates ?
3 - Lire les sources pour leur fonds : que disent-elles ? quelles sont leur force pour l'historien, qu'est-ce qu'elle ne disent pas ? Quelles sont leurs faiblesses ?
4 - Les critiquer en rapport avec le contexte-fond-forme et tirer des conclusions prudentes.

car on peut se demander si critiquer des sources en connaissant un contexte n'est-il pas influençable comme préliminaire ? Ne devrait-on pas les lire naïvement avant de les critiquer pour donner une première impression ? C'est un autre débat que tu devrais avoir en tête. Pour le moment, tu peux l'indiquer dans ton introduction. Un bon prof serait content que tu dises : j'ai observer ces sources sans connaître leur contexte et j'ai dégagé ces questionnements sans être affecté par mon savoir. Puis, m'informant sur le contexte, mes questions ont (peut-être) relativement changées. Lorsque j'avais trouvé la problématique de mon mémoire, je me suis souvent demandé si je ne voyais pas les sources historiques à travers elle seule et si, par malheurs, je n'étais pas sous l'influence de ma problématique au point de vouloir tout caser dedans. C'est très grave mais il faut en avoir conscience. Car la force du chercheur est de connaître ses propres faiblesses et de les clamer haut et fort avec probité.

5 - Si je ne m'abuse, un prof se fiche un peu du contenu du sujet. (enfin j'exagère un peu) ce qui importe c'est la façon dont tu penses et tu critiques les sources. Les grèves de 1940 très bien. Ce pourrait être tout et n'importe quoi d'autres. La seule chose digne d'attention est que cet événement à des sources particulières que d'autres sujets n'ont pas et vice et versa. Ce qui implique un empirisme du récit et de la construction de celui-ci, autrement dit de la méthode pour le traiter.

maximistrif
Niveau 10
21 janvier 2020 à 19:41:59

Le 21 janvier 2020 à 17:49:17 SoeurC a écrit :
1 - Ne pas consulter les sources, lire le contexte via des livres d'historiens. (règle qui peut être baffouée mais plus tard*).
2 - Lire les sources dans leur forme : comment sont-elles rédigées, signées, dates ?
3 - Lire les sources pour leur fonds : que disent-elles ? quelles sont leur force pour l'historien, qu'est-ce qu'elle ne disent pas ? Quelles sont leurs faiblesses ?
4 - Les critiquer en rapport avec le contexte-fond-forme et tirer des conclusions prudentes.

car on peut se demander si critiquer des sources en connaissant un contexte n'est-il pas influençable comme préliminaire ? Ne devrait-on pas les lire naïvement avant de les critiquer pour donner une première impression ? C'est un autre débat que tu devrais avoir en tête. Pour le moment, tu peux l'indiquer dans ton introduction. Un bon prof serait content que tu dises : j'ai observer ces sources sans connaître leur contexte et j'ai dégagé ces questionnements sans être affecté par mon savoir. Puis, m'informant sur le contexte, mes questions ont (peut-être) relativement changées. Lorsque j'avais trouvé la problématique de mon mémoire, je me suis souvent demandé si je ne voyais pas les sources historiques à travers elle seule et si, par malheurs, je n'étais pas sous l'influence de ma problématique au point de vouloir tout caser dedans. C'est très grave mais il faut en avoir conscience. Car la force du chercheur est de connaître ses propres faiblesses et de les clamer haut et fort avec probité.

5 - Si je ne m'abuse, un prof se fiche un peu du contenu du sujet. (enfin j'exagère un peu) ce qui importe c'est la façon dont tu penses et tu critiques les sources. Les grèves de 1940 très bien. Ce pourrait être tout et n'importe quoi d'autres. La seule chose digne d'attention est que cet événement à des sources particulières que d'autres sujets n'ont pas et vice et versa. Ce qui implique un empirisme du récit et de la construction de celui-ci, autrement dit de la méthode pour le traiter.

Ça marche je vais suivre ces conseils , ça m'a l'air vachement vachement cool et pertinent :oui:

Merci beaucoup !

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Sujet : Travail de recherche en L3 sur les grèves
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