La plus petite des particules qui compose la matière.
Est-elle indestructible ?
Est-elle flexible ?
Il existe plusieurs théories qui tente de décrire les plus petit composant de la matière. Si ce sujet t’intéresse, je te conseille de te renseigner sur la théorie des cordes qui a comme objectifs de réunir les deux théorie les plus complètes nous permettant de décrire l'infiniment grand et l'infiniment petit : La relativité générale et le mécanique quantique. Elle sert aussi à décrire les plus petits composants de la matière : les cordes (d'après cette théorie)
En fait, si plus petite particule il y a, à mon avis ce n'est sûrement pas à la mesure de l'Homme du 21ème siècle.
On ne peut pas répondre, à tes questions
Construire des théories, oui, mais pas de réponse
Bonjour.
Les quarks : il y en a six.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Quark
De rien !...
La plus petite particule, c'est ce qu'on appelle une particule élémentaire, et on en connait un certain nombre (pas seulment les quarks) mis du coup on est pas sûr qu'elles soient vraiment élémentaire ou bien composées de particules encore plus petites.
Cela dit, une particule véritablement élémentaire, par définition elle est insécable. Indestuctible je sais pas, car elle peut peut-etre se tansformer en autre chose d'immatériel.
Flexible je pense pas non plus, ca voudrait dire qu'une part d'elle bouge et pas une autre, or une particule élémentaie par définition n'a pas plusieurs parts
enfin je crois
si nous attachons au nom d’élément ou de principes des corps l’idée du dernier terme auquel parvient l’analyse, toutes les substances que nous n’avons encore pu décomposer par aucun moyen, sont pour nous des éléments ; non pas que nous puissions assurer que ces corps que nous regardons comme simples, ne soient pas eux-mêmes composés de deux ou même d’un plus grand nombre de principes, mais puisque ces principes ne se séparent jamais, ou plutôt puisque nous n’avons aucun moyen de les séparer, ils agissent à notre égard à la manière des corps simples, et nous ne devons les supposer composés qu’au moment où l’expérience et l’observation nous en auront fourni la preuve
Lavoisier, "traité élémentaire de chimie"
C'est la définition pragmatique d'un élément pour Lavoisier et qui est celle adoptée aujourd'hui. Par définition, un élément est insécable pour nous, ce qui ne dit rien sur son absolue insécabilité.
Le 10 août 2018 à 17:00:12 Philohasard a écrit :
Cela dit, une particule véritablement élémentaire, par définition elle est insécable. Indestuctible je sais pas, car elle peut peut-etre se tansformer en autre chose d'immatériel.
ça revient à la même chose ? Si elle est insécable, elle ne peut changer de forme et elle est forcément indestructible non ?
Non elle peut être insécable, elle peut être une particule élémentaire ... mais elle peut se désintégrer. (et là on questionne la durée de vie de l'univers)
On ne peut logiquement pas la compresser pour lui faire changé de forme
C'est la définition pragmatique d'un élément pour Lavoisier et qui est celle adoptée aujourd'hui. Par définition, un élément est insécable pour nous, ce qui ne dit rien sur son absolue insécabilité.
En même temps la on parle de la plus petite particule (si on part du principe que l'infiniment petit n'est rien qu'un mythe)
Si la particule est la plus petite logiquement elle est insécable
Le monsieur te dit que si on juge de nos jours que ces particules sont insécables car la plus petite particule connue ... ça n'en fait pas pour autant la plus petite particule.
Pour rappel à une époque, disons les années 50-60, on pensait que les élections étaient insécables ... manque de chance, non.
Pour rappel à une époque, disons les années 50-60, on pensait que les élections étaient insécables ... manque de chance, non.
Et de quoi serait composé un électron ?
Pour autant que je sache, c'est un fermion du modèle standard et est donc une particule élémentaire, au même titre qu'un quark.
Le 10 août 2018 à 21:00:07 Troglo42 a écrit :
Pour rappel à une époque, disons les années 50-60, on pensait que les élections étaient insécables ... manque de chance, non.
Et de quoi serait composé un électron ?
Pour autant que je sache, c'est un fermion du modèle standard et est donc une particule élémentaire, au même titre qu'un quark.
C'est toujours le cas, mais...:
Comme Tomonaga l'avait compris, le comportement collectif du liquide quantique d'électrons dans ces structures faisait apparaître un curieux phénomène, celui de séparation spin-charge. Tout se passait comme si ce liquide d'électrons était composé de particules différentes portant seulement l'une des caractéristiques de l'électron.
Tout comme les phonons, ces particules sont en réalité des quasi-particules mais il s'agit alors de spinons (des quasi-particules possédant le spin ½ d'un électron mais aucune charge) et de chargeons (chargons en anglais, d'autres quasi-particules cette fois-ci dépourvues de spin mais possédant la charge d'un électron). Dans un semi-conducteur, cela donnerait lieu aussi à la formation de holons, c'est-à-dire encore des chargeons mais avec une charge opposée à celle de l'électron. Les électrons sont toujours là en tant que particules élémentaires mais leur comportement est équivalent à celui d'un mélange de spinons et de chargeons/holons. On exprime parfois ce fait en disant que l'électron a été scindé en trois particules, mais l'expression est quelque peu abusive et même trompeuse.
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-on-vu-orbiton-trois-avatars-electrons-solide-38325/
Sinon pour Philohasard, sache que selon le modèle standard les particules elementaires n'ont pas de taille (elles sont ponctuelles), du coup ça va être compliqué de dire laquelle est la plus petite...
Avec la dualité onde/corpuscule, ça me semble compliqué de parler de dimension...
Mais le plus petites (dans le sens insécable) sont les quarks et les électrons, c.f. le modèle standard.
Et oui, c'est la situation actuelle, et peut être que l'on trouvera un jour des composants de ces particules élémentaires, mais pour l'instant, on en est là...
Info complémentaire : la taille d'un proton (enfin, noyau d'hydrogène) est de l'ordre du femtomètre (10^-15 m).
En MQ, La taille d'une particule composite est définie à partir des interactions qui se produit lorsqu'on la bombarde par des particules plus petites, cela exclut donc de parler de taille des particules élémentaires qui de facto sont considérées comme ponctuelles. Ce n'est pas une question de capacité de mesure mais de définition même de la mesure.
Si on ne parle pas de MQ mais d'une théorie comme celles qui unifient MQ et RG, alors on peut y voir une notion de taille des particules élémentaires, par exemple en théorie des cordes avec la longueur de Planck.
Qu'elle durée de vie de l'univers. à moins d'être religieux l'univers existe depuis toujours
C'est pas le cas dans pas mal de modèles cosmologiques sérieux.
D'ailleurs "toujours" c'est une terminologie malheureuse : le temps est peut-être venu après.
"après" est donc une terminologie malheureuse aussi... Pas de bol, on est tous limités par notre mode de communication.
Qu'elle durée de vie de l'univers. à moins d'être religieux l'univers existe depuis toujours
Donc, l'expansion de l'univers, le bug bang, tout ça, c'est de la religion ?
Pour qu'il y est une fin de l'univers, il faut qu'il y est un début de l'univers.
Source ?
Sinon, le destin de l'univers c'est un sujet d'étude sérieux en cosmologie, encore une fois. Il y a plein de modèles hypothétiques là-dessus, plus ou moins supportés par des observations actuelles. Vois le big crunch, le big rip, le big bounce... par exemple.
Ça n'a aucun rapport, je n'affirme rien perso. Et je t'ai mentionné des modèles qui débattent du destin de l'univers, ce qui montre bien que le sujet n'est pas aberrant.
Au passage, contrairement à ce que tu dis le big bang n'est pas une explosion. Et son "origine", le moment où l'univers n'est qu'un simple point, est un artefact mathématique des modèles que nous utilisons pour décrire cet instant. C'est une singularité mathématique qui montre que nous ne savons... rien de ce qu'il y avait à cet instant 0, et encore moins de ce qu'il y avait avant (*).
Toi par contre tu affirmes de manière péremptoire que "pour qu'il y est une fin de l'univers, il faut qu'il y est un début de l'univers.". Puisque tu fais un lien logique entre "fin de l'univers" et "début de l'univers" je te demande de sourcer ton propos.
Pour l'instant tes faits d'armes sur ce topic :
1/ Affirmer qu'il y a forcément un début à l'univers si celui-ci a une fin.
2/ En conclure que l'univers n'a ni début ni fin.
(*) mais encore une fois cette terminologie temporelle n'a pas vraiment de sens puisque le temps n'a probablement pas toujours existé. Mais notre linguistique et notre culture sont incompatibles avec ces concepts, on a toujours envie de raisonner avec un début et une fin, physiques et temporels.
Marrant que tu ne saisisses pas le paradoxe de l'emploi de ces termes alors que t'es le premier à clamer haut et fort que le temps n'existe pas.
Si l'univers désignait la totalité de ce qui est, je peux concevoir que physiquement, comme métaphysiquement, cela deviendrait compliquer d'y parler de début ou de fin.
Mais, précisément, la notion d'univers ne désigne pas (ou plus) une totalité. Etymologiquement cela se réfère à l'idée d'un même mouvement, d'une direction unique. Cette nuance a justement permis aux physiciens d'imaginer des modèles cosmogoniques où notre univers ne serait pas seul, comme les multivers d'Everett où les deux univers symétriques par rapport au point de Janus :
(chacun avec leur direction unique, mais les deux directions sont opposés. On voit bien là que l'étymologie du mot "univers" est respecté, même en en parlant de deux différents).
Dans ces modèles, parler de début ou de fin de notre univers est déjà plus envisageable et c'est ce que tâchent de faire nos physiciens. Ils ne s'intéressent pas au début ou la fin de tout, qui est une question qui se pose mais qui est métaphysique (ce qui peut être donne tort à Stephen Hawking qui prétendait que la philosophie était en train de mourir de fait de son prétendue retard par rapport à la physique).
Sérieux Philohasard je n'ai même pas le courage de répondre à ton dernier post... tu n'avais pas assez du forum de philo pour troller, fallait que tu viennes ici ?
Ou veux tu en venir à la fin et pourquoi être venu ici surtout ?
la citation de Lavoisier c'est pas une formule, juste FYI