Loisirs

Des patates douces parées, coupées en tubes de 3cm et laissés au four 15 min à 200 °C avec un peu de poivre et de sel.

Préparation pendant ce temps d'un aioili vegan à base de noix de cajou détrempées, d'ail, de vinaigre de cidre, estragon et tofu soyeux le tout mixé finement et réservé au frais.

Chaque cube de patate ensuite indépendamment plongé dans l'eau, de la farine de blé fine, de l'eau à nouveau et de la chapelure de pain mélangé à du paprika et cu curry fort.

Le gros rosbeef, on le mauque fort sur le fond très chaud de la cocote avec une goutte d'huile de tournesol. Quand les quatres faces ont bien coloré, on ajoute l'oignon, l'échalote et l'ail (entiers avec la peau), ainsi que du beurre et on laisse cuire à feu moyen/vif mi couvert le temps requis en fonction de la taille du rôti (8mn pour une livre) et en venant arroser régulièrement de beurre.

Quand c'est fini, on retire le rôti et sa garniture qu'on met à reposer sur une grille pour garder la fermeté du bord. On déglace le fond de la casserole avec pas mal d'eau minérale, on remue pour récupérer les sucs de cuisson et on laisse réduire à feu vif quelques minutes jusqu'à obtenir la bonne intensité aromatique. Si on veux corser le jus aux herbes, ou peut rajouter à ce moment un bouquet aromatique. Ou remplacer l'eau pas un court-bouillon pour travailler en nuances : le jus, personne n'en faut chez soi alors que c'est le plus agréable et déterminant dans le caractère qu'on va vouloir donner à son play de viande. Le fait est que plus je jus va réduire, plus il sera concentré.

Penfant ce temps, on fait chauffer dans une casserole 4 bons cm d'huile de tournesol, et on fait frire en plusieurs fois nos croquettes de patate, qu'on dépose ensuite sur du papier absorbant.

Couper le rosbif, l'oignon, l'échalote, l'ail et présenter sur un plat de service, accompagné de votre jus réduit dans un verseur. Présenter les croquettes croustillantes de patatate douce à part avec leur sauce aïoli.

2h de cuisine. Non vegan pour une fois. Un régal absolu pour tous les convives, version un peu bichonée du rôti / patates du Dimanche, tout aussi convivial.

Après une attente interminable, j'ai enfin testé et mis en place une recette vegan de sauce fromagère, à base de levure maltée, lait de coco et amidon de tapioca.

Cette découverte incroyable (la texture est EXACTEMENT celle d'une sauce cheddar et le goût est très satisfaisant si on aime la levure maltée !) a été l'occasion de réaliser un plat de macaronis en gratin, recette de confort absolu que je n'avais plus dégustée depuis bien longtemps.

Sans plus attendre donc : mac'n'cheese aux pleurotes et brocolis !

Après moult réflexion, amplement aidées par vos commentaires bienveillants et vos suggestions pertinentes à la découverte de mon premier (duo) de risotto :

Les innombrables sollicitations de la communauté m'ont décidé à me mettre au travail. Ainsi, j'ai le plaisir, aujourd'hui, de présenter au 25-35, en exclusivité temporaire, une version plus copieuse, plus lisible, peut-être même plus gourmande du risotto de Fujiki... Le risotto 2 de Fujiki !

(Merci infiniment à Nim' pour la retouche photo !)

Ce que j'ai changé, et pourquoi ;

Le riz, tout d'abord. J'ai décidé d'abandonner l'idée d'un duo, le goût puissant et suave du riz venere l'emportant trop largement sur tout autre type de riz. Il s'agit en revanche toujours d'un risotto au vin blanc italien. Il est surmonté d'une duxelle de champignons de paris et noisettes torréfiées, cuites comme un risotto, d'asperges vertes juste croquantes, de pousses de céleri, le tout arrosé d'un jus réduit de champignons. Pour le jus, j'ai simplement utilisé les parures de ma duxelle (pour une duxelle avec une belle couleur, ne pas mettre le noir ni les pieds de champignons !) parce qu'on ne jette rien. Le bouillon en lui même mijote 1h30, il est fait avec de la carotte, du céleri, du persil, de l'oignon, de l'ail, du poireau, du poivre, du sel. Attention à ne saler le bouillon qu'à la fin et à en réserver un peu de non salé pour la réduction, qui sera immangeable sinon ! Pas d'huile de truffe non plus, remplacée par le jus en question, et pas de pesto, qui nuisait peut-être à la simplicité et la clarté des goûts dans l'assiette (l'asperge apporte déjà un côté herbacé qui plus est).

Pour résumer, il s'agit d'une version plus simple, moins chère, plus essentielle de mon risotto aux champignons et asperge/céleri. Quand je dis plus simple, je pense au rendu uniquement : si vous souhaitez reproduire l'une ou l'autre de ces deux recettes, c'est que vous avez du temps devant vous... Pour ma part, ayant inventé et perfectionné les recettes en partie en les faisant, chacune m'a pris 3 ou 4 heures (dont 1h30 rien que pour faire le bouillon, c'est vrai).