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Philosophie

Sujet : La philosophie est-elle morte?
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Seek_-
Niveau 10
11 mai 2017 à 23:21:13

Chaque jours de cours, je me fais ce constat déprimant. Chaque jour qui passe, toujours la même chose. J'ai débuté des études en philosophie par pur amour de la matière, en sachant pertinemment bien à quel point les débouchés sont inexistants. Mais je pensais, naïf que j'étais, être obligé d'y passer. Je ne comprenais pas certains auteurs, et étant donné la jouissance que je tirais de ceux que j'avais assimilés, il ne faisait nul doute pour moi que la compréhension Hegel, Fichte, Deleuze, m'amènerait à un nouvel état, à des choses auxquelles je n'aurais jamais pensées, et que la stimulation intellectuelle serait fantastique. Quelle erreur!

Chaque jours qui passe, je vois de l'histoire de la philosophie défiler devant moi. Ces auteurs compliqués, une fois compris, ne sont que du vent. Hegel, c'est de la spéculation spéculative infondée, sans aucune rattache à la réalité. De la pure masturbation intellectuelle, je ne conçois pas qu'on puisse encore étudier la phénoménologie de l'esprit à notre époque. Les professeurs de philosophie plus ou moins connus du milieux parlent de Nietzsche sans le connaître, de métaphysique spéculative, et sont la risée de philosophes analytiques français qui se foutent ouvertement de leur gueule, et avec raison. Naïvement, encore une fois, je croyais pendant mes trois premières années de fac que c'était moi qui était bête, que leur pensée m'échappait car je ne la travaillais pas assez, que je n'avais pas assez de culture. En réalité, je suis juste trop honnête. Je cherche à penser le réel, pas la pensée d'autres qui ont écrit sur la pensée d'autres.

Mais une telle approche de la philosophie n'existe pas en francophonie. Ils écoutent leurs gourous et argumentent à partir de leurs axiomes, sans jamais les remettre en question, et légitime leur branche putréfiée à partir de principes des pseudosciences, "dépasser les limites du langage", disent-t-il. Plus j'analyse des philosophes comme Merleau-Ponty, ce qu'ils avancent sur l'art, plus je vois de très bonnes critiques, mises en avant de problèmes, mais avec des solutions ubuesques, basées sur des argumentations boiteuses à partir de métaphores.

Pendant ce temps, je vois quelques vrais philosophes, que j'admire profondément, qui basent les travaux sur le réel, essaient de l'éclaircir plutôt que de le flouter, mais ces philosophes ont en réalité une formation de scientifiques. Ce sont, en quelque sorte, des scientifiques ayant l'esprit philosophique. Je pense à Frédéric Lordon, à Philippe Van Parijs, à Nick Bostrom, ... ce sont des personnes qui pensent non seulement à partir des concepts précis, qui pensent en termes d'argumentation correctement produire, mais qui s'intéressent avant tout à notre condition, au réel, au futur, ...

Pendant ce temps, les philosophes académiques, au sommet de leur tour d'ivoire, discutent entre eux de sujets plus abracadabrantesques que les autres, avec une rigueur douteuse, sans utiliser les outils que les sciences mettent à leur disposition, même s'ils utilisent volontiers les mathématiques sont en avoir aucune connaissance (Lacan, Badiou, ...), s'en servant comme exemplification mais surtout comme argument d'autorité. Dire un mot contre cette bande de chacals purulents est impossible, leur institution étant profondément ancrée, car déconnectée du monde réel, et donc sans aucune possibilité de vérification de leur sérieux. Le pire est qu'ils doivent être eux-mêmes convaincus de l'utilité de leur travail.

Parce que l'histoire des idées n'a pas d'intérêt pour l'argumentation de ces idées, parce que la philosophie se meurt, est vue comme une branche de déchets, et ce avec raison, car elle ne produit plus rien qui soit communicable au public (ce ne serait pas de la philosophie), parce que l'éducation moyenne est suffisante pour véritablement éduquer les personnes à devenir des philosophes en puissance, il faut développer les sujets qui importent. Il faut développer la philosophie pour les enfants. Donner du budget à l'éthique transhumaniste, à la philosophie sociale qui réfléchit sur des mesures à mettre en œuvre pour combattre la dépersonnification, le manque de reconnaissance. Recentrer les cours de philosophie non pas sur l'histoire de la philosophie, qui devrait être un bachelier à lui tout seul, mais sur articulation des idées, des arguments philosophiques. Pour que cesse ce système où les gourous dominent plutôt que les pensées fraiches, originales, spontanées. Pour que les philosophes soient des personnes avec des choses à dire, ce avec rigueur, plutôt que des machines à pensée incontrôlables.

Mais que fais, alors qu'on est juste étudiant, que même des personnes comme Pascal Engel ou Jacques Bouveresse sont à moitié écoutées. Que faire face à un amour débordant pour une discipline qui nous a, en sorte, trahi, dégoûté de ce qu'il peut y avoir de plus beau dans l'existence humaine. La pure joie de la découverte, de la tentative de tendre vers la vérité, de parler ensemble de repères, de valeurs qui pourraient nous guider dans un post-modernisme qui n'en a que trop besoin. Quand toute pensée de l'actualité est reléguée à une sous-philosophie, une pensée impure, peu citée, sans budget. Ma décision c'est de fuir, d'accepter la perte de si précieuses années de ma jeunesse pour une branche qui ne me mérite pas, même pas moi, et donc encore bien moins beaucoup d'autres. Je voudrais bien me battre, mais sans faire partie du système, qui ne se légitime qu'à partir de lui-même, je sais la tâche impossible, ce qui ne m'empêchera pas d'essayer. En attendant, je dois me briser le cœur, et lui dire "adieu".

Realys
Niveau 7
11 mai 2017 à 23:53:14

Jeune terminale que je suis ce constat me fait froid dans le dos..
Tu es arrivé à la fin de ta licence et tu quittes le navire, la fac, du moins ? Tu sais où tu vas te rediriger ?..

toto_au_bistro
Niveau 10
11 mai 2017 à 23:54:05

Sinon tu te prends pas la tête et tu te spécialises en philosophie analytique.

Appiodici_bis
Niveau 29
12 mai 2017 à 00:40:51

Terminant un Master en Philosophie en Belgique, je comprends tout à fait ce que tu ressens néanmoins, c'est un moindre mal tu ne penses pas ?

Je vais t'avouer un secret qui n'en est pas un. C'est pas mieux ailleurs. En fac de sociologie ou de psychologie ? Ils sont pour la plupart vivants sous le paradigme de l'individualisme le plus total. Je sors d'une relation avec une étudiante en Psychologie et leurs contenus de cours est délirant d'idéologie sur les moeurs, coutumes, etc. La sociologie, c'est pareil.

C'est sûr la philosophie et son enseignement à énormément de défauts, notamment d'être plus de l'Histoire de la Philosophie que de la philosophie même néanmoins arrêter la philosophie pour le systéme académique, c'est assez triste. Pense à tout ce que tu pourrais accomplir si toi-même tu deviens académécien, l'avantage est que tu as une liberté totale si tu fais un doctorat et tu pourras faire de la philosophie comme tu l'entends ! Peut-être préferrai-tu enseigner aux lycéens, certes c'est chiant de leur enseigneur le contenu obligatoire des cours mais tu peux aussi présenter tes idées (éviter la politique par contre) et ça c'est déjà génial, moi j'ai fais le sacrifice de 5 ans à travaillé sur beaucoup de sujets qui ne m'on pas intéressés ou qui étaient totalement hors de notre époque pour mieux revivre après. Finalement, peut-être, qu'on le regrettera pas ?

Sans être indiscret, qu'est-ce qui t'intéresserai d'autre que la Philosophie ?

Drenay
Niveau 10
12 mai 2017 à 01:50:55

Je partage ton avis. Je vais même aller plus loin en ajoutant qu'il faudrait en finir avec cette idée bien française (continentale ?) que la philosophie est une discipline littéraire.
Décrire la réalité à l'aide de la logique et à partir des méthodes scientifiques de notre temps, chercher à clarifier au mieux le réel, voilà ce que devrait être la philosophie. Et non produire des concepts issus de délires introspectionistes d'auteurs du passé certes intelligents voire brillants pour leur époque, mais dont les raisonnements souffrent de biais terribles dès lors qu'on examine leurs écrits avec un oeil de lecteur habitué aux lectures scientifiques.

J'ai eu un bac S, je me souviens encore de mes soirées en terminale à me cogner la tête sur les différentes interpretations de l'inconscient de Freud... Dégouté par cette matière je n'y reviens que depuis peu et heureusement que j'ai entendu parler d'auteurs comme Bouveresse ou Wittgenstein ! Sans quoi je m'en serais vite allé à tout jamais de la philosophie.
Parce que généralement le progrès finit par s'imposer, peut-être qu'un jour les élèves de Terminale auront droit à un enseignement de philosophie analytique avant le bac, en lieu et place des diarrhées verbales aux 1000 interprétations possibles des Kant,Hegel etc. À la condition que la philosophie ne disparaisse pas du milieu scolaire avant, et ça, c'est pas gagné...

En tout cas bravo l'auteur pour ton courage et ta clairvoyance, ton message ne va pas plaire à tout le monde (comme le mien d'ailleurs...).

philoscroquer
Niveau 5
12 mai 2017 à 06:08:22

Le 11 mai 2017 à 23:21:13 Seek_- a écrit :
Chaque jours de cours, je me fais ce constat déprimant. Chaque jour qui passe, toujours la même chose. J'ai débuté des études en philosophie par pur amour de la matière, en sachant pertinemment bien à quel point les débouchés sont inexistants.

L'etat malheuresement auraient du nous apprendre quand nous étions jeune le principe de l'offre et la demande.

Tu te doute bien que le seul moyen de faire vivre un philosophe, c'est de vivre sur le dos du contribuable.

Comme je l'ai déjà dit dans un autre sujet, la philosophie (comme on l'appelle) va mourir. C'est juste l'etat qui le fait survivre par l'imposition et le cursus pour accedé à certaine profession.

Ensuite l'histoire, qui est structurellement plus solide (il faudra attendre au moin 50/100 ans)

Chaque jours qui passe, je vois de l'histoire de la philosophie défiler devant moi. Ces auteurs compliqués, une fois compris, ne sont que du vent. Hegel, c'est de la spéculation spéculative infondée, sans aucune rattache à la réalité. De la pure masturbation intellectuelle

En réalité, je suis juste trop honnête. Je cherche à penser le réel, pas la pensée d'autres qui ont écrit sur la pensée d'autres.

Tu peux pas sinon, ils pourront pas te noter. Sachant que ta reflexion est personnel, ils peuvent pas noter ton avis. Donc pour contourné ça, ils t'imposent la pensé d'autre penseur.

D'ailleurs sois sur de plus vouloir continué pour parlé à tes confreres de cette manière n'oublie pas qu'ils vivent de ça, car ta vision peux détruire la profession (si majoritaire) :/

Mais une telle approche de la philosophie n'existe pas en francophonie. Ils écoutent leurs gourous et argumentent à partir de leurs axiomes, sans jamais les remettre en question, et légitime leur branche putréfiée à partir de principes des pseudosciences, "dépasser les limites du langage", disent-t-il.

ils ont les argument les plus bidon que j'ai jamais vue, on dirai une phrase poétique sous forme de propagande.

Pendant ce temps, je vois quelques vrais philosophes, que j'admire profondément, qui basent les travaux sur le réel, essaient de l'éclaircir plutôt que de le flouter, mais ces philosophes ont en réalité une formation de scientifiques.

En gros, comme je l'ai toujours dit les vrai gens de reflexion sont les mathématiciens les scientifiques ...

Pendant ce temps, les philosophes académiques, au sommet de leur tour d'ivoire, discutent entre eux de sujets plus abracadabrantesques que les autres, avec une rigueur douteuse, sans utiliser les outils que les sciences mettent à leur disposition, même s'ils utilisent volontiers les mathématiques sont en avoir aucune connaissance (Lacan, Badiou, ...), s'en servant comme exemplification mais surtout comme argument d'autorité. Dire un mot contre cette bande de chacals purulents est impossible, leur institution étant profondément ancrée, car déconnectée du monde réel, et donc sans aucune possibilité de vérification de leur sérieux. Le pire est qu'ils doivent être eux-mêmes convaincus de l'utilité de leur travail.

A force de vouloir vivre du mensonge et du contribuable, ben on croit à nos travaux, d'ailleurs j'avais vu une serie ou un centre de recherche qui simulé des résultats pour pouvoir continué de vivre sur la contribution.
Ce genre d'exemple, doit être inspiré de fait réel.

Je voudrais bien me battre, mais sans faire partie du système, qui ne se légitime qu'à partir de lui-même, je sais la tâche impossible, ce qui ne m'empêchera pas d'essayer. En attendant, je dois me briser le cœur, et lui dire "adieu".

Malheuresement tu seras probablement plus de ce monde quand cela se produira ou bien tu dois espéré une révolution ou autre trouble grave à la nation pour en arrivé à ce résultat.

Je te souhaite bon courage pour la suite :bye:

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Le 12 mai 2017 à 01:50:55 drenay a écrit :
Décrire la réalité à l'aide de la logique et à partir des méthodes scientifiques de notre temps, chercher à clarifier au mieux le réel, voilà ce que devrait être la philosophie. Et non produire des concepts issus de délires introspectionistes d'auteurs du passé certes intelligents voire brillants pour leur époque, mais dont les raisonnements souffrent de biais terribles dès lors qu'on examine leurs écrits avec un oeil de lecteur habitué aux lectures scientifiques.

Mec tes un genie, tu viens de laché une bombe nucléaire. Fait gaf tu vas te faire blacklisté par l'éducation national :rire:

Parce que généralement le progrès finit par s'imposer, peut-être qu'un jour les élèves de Terminale auront droit à un enseignement de philosophie analytique avant le bac, en lieu et place des diarrhées verbales aux 1000 interprétations possibles des Kant,Hegel etc. À la condition que la philosophie ne disparaisse pas du milieu scolaire avant, et ça, c'est pas gagné...

Mieu que sa dégage completement du milieu scolaire, vu les dégats et la perte de temps commis par elle

En tout cas bravo l'auteur pour ton courage et ta clairvoyance, ton message ne va pas plaire à tout le monde (comme le mien d'ailleurs...).

En tout cas ceux qui travail pas en tant que filousophe vont bien apprécié ton message.

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Le 12 mai 2017 à 03:26:16 ideationn a écrit :
Ca se voyait quand même à des kilomètres qu'ils racontent n'importe quoi hein.
En tant qu'esprit rationnel tu aurais du placer il y a bien longtemps tout ces courants que tu attaque dans le domaine de la poésie.

Je suis pas le seul Philoslayer à ce que je vois :play:

k3vinphilosophe
Niveau 6
12 mai 2017 à 06:56:51

Ça fait belle lurette qu'on entend la fin de la philosophie ou encore celle de la métaphysique et force est de constater qu'on attend toujours.

En fait, tant qu'il y aura des hommes qui auront la capacité à s'étonner et donc de voir des problèmes là où il ne devrait pas y avoir, il y aura des philosophes.

Ensuite, pour entrer dans la philosophie, il faut nécessairement passer par l'étude de son histoire, des problèmes dont elle s'est occupé, ainsi, que des concepts qu'elle a engendré.
La philosophie est intimement liée à son histoire et inversement.

Après je veux bien que tu trouves la philosophie de Hegel spéculative et complétement déconnecté de la réalité, mais il ne suffit pas de s'arrêter à ce constat pour le balayer d'un revers de la main, car pour le dépasser il faut déjà le connaitre profondément, pour dépasser il faut préalablement passer par.

Ainsi, celui qui a étudié le plus à fond Platon, c'est Nietzsche, c'est par cette étude longue et éprouvante qu'il a pu s'en donner les moyens d'en faire une critique acerbe, d'être son double contraire.

Et c'est assez cocasse que tu ai pris l'exemple de Hegel et que tu en appelles à une philosophie plus au fait des réalités concrétés , alors qu'en réaction à sa philosophie deux de ces successeurs ont déjà entrepris ce projet en voulant instaurer une philosophie concrète, à savoir Marx et Kierkegaard.
Je te suggère donc de te tourner vers eux.

Marx veut mettre en place une philosophie de l'action, qui loin de l'idéalisme et de l'abstraction s'intéresse au condition concrète des sociétés humaines concrètes.
Tandis que Kierkegaard veut promouvoir une philosophe de l'existence, dont les préoccupations sur l'existence fait partie intégrante de sa philosophie.

Mais pour y parvenir Marx a dû étudier en profondeur Hegel et ses épigones, d'ailleurs il partage ton constat "la philosophie est à la réalité, ce que l'onanisme est au sexe".
Mais il ne dénigre pas pour autant sa dette envers Hegel, car sans le travail théorique de Hegel il n'y aurait pas eu Marx.

"les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières, il s'agit maintenant de le transformer" cela ne signifie pas que l'interprétation n'a aucune importance, mais qu'il ne faut pas s'arrêter à cette interprétation.
L'interprétation a comme fin ultime l'action, la praxis.
Mais le primat donner à l'action, ne doit pas nous faire oublier que l'action doit toujours être précédée et accompagnée par le travail théorique, l'interprétation (pas de révolution sans théorie révolutionnaire aurait dit Lénine).

C'est ce qui fait le lien, avec ton obstination sur le réel, quand tu opposes réel/abstrait alors qu'on a pas un accès direct au réel.
Nous voyons le réel toujours à travers le prisme de nos catégories, de nos théories et ce que nous y voyant c'est ce que nous y mettant, ce que voulant voire ou ce qu'on est capable de voire.

Bref, on ne peut penser le monde qu'à travers un effort théorique considérable et c'est absurde d'opposer réel/abstrait.

Concernant la philosophie au siècle dernier, les deux courants les plus prolifiques se veulent être concrète, ainsi la phénoménologie s'assigne comme projet de retourner aux choses mêmes, et la philosophie analytique s'occupe du langage en essayant de mettre à bas les propositions métaphysiques jugées comme dénuées de sens (cf. Wittgenstein).

Enfin, tu peux également te tourner vers Pierre Hadot qui a développé une philosophie pratique qui s'intéresse au comment vivre.
Il a développé une thèse selon laquelle la philosophie antique prend ses assises sur une posture existentielle et un art de vivre qui précède tout discours théorique.

Seek_-
Niveau 10
12 mai 2017 à 15:58:13

@Realys
Content que ça te fasse froid dans le dos, on m'a aussi conseillé d'arrêter en bac +1, ce que j'ai ignoré. Je quitte le navire de la philosophie académique, je suis perdu pour être honnête, aucune autre matière ne me passionne autant, je vais peut-être me diriger vers les mathématiques, aucune idée.

@toto_au_bistro
Trop tard premièrement, ensuite il n'y a aucun master en philosophie analytique où je suis, donc c'est difficile. Et puis on peut aussi lui reprocher des choses, bien que ce soit en moindre quantité par rapport à la philosophie continentale contemporaine.

@appiodici_bise
J'ai bien conscience que ce soit horrible dans d'autres milieux. Cependant, en philosophie, tu peux être critique plus rapidement, avec un peu d'esprit critique tu vois bien ce qui est bancal ou non. Du coup ça marque. Et puis, tu as plus facilement des avis, tu peux plus facilement développer des argumentations critiques, alors qu'en socio ou en psycho il y a quand même un certain passif scientifique derrière. M'enfin, ne parlons pas d'autre chose, restons centré sur ce qui nous intéresse: la philosophie.
Et à ce niveau, je te pense un peu idéaliste. Regarde un peu la gueule des doctorats belges, que de l'histoire de la philo, et en plus faut déjà décrocher un financement, ce qui est pas gagné d'avance, même avec des grandes dis'. Par ailleurs, la totale liberté de recherche ça vaut pour le FNRS, et devine qui te juge pour devenir chercheur qualifié, certainement pas des philosophes appliqués. Quand t'es professeur, les places de recherche sont déjà limitées, alors en "sous-philosophie", pour avoir une place, tu rêves. Je ne veux de toute façon plus avoir affaire à ce milieu, ça commence à devenir des machines à publications même en lettres, non merci à la recherche sans esprit de recherche (honnêteté, désintéressement, ...). Je ne vais certainement pas enseigner à des lycéens qui n'en ont rien à branler, surtout vu le programme qui est juste immonde. Et mon problème, c'est que précisément, on ne revit pas après. L'écrasante majorité des académiciens sont des historiens de la philosophie (qu'on appelle philosophes), et au niveau de la vie courant ton diplôme c'est bon pour la poubelle, y'a rien soyons honnête, les philosophes ont le pire taux d'emploi avec communication.
Et ce qui m'intéresse, comme dit plus haut, c'est les math/la physique, je vais donc sûrement me réorienter là dedans, j'aurai au moins des choses à dire si je retourne à la philo.

@drenay
On est globalement d'accord oui.

@ideationn
J'espère que tu dis vrai, que la philo va vraiment changer, mais ça a l'air vraiment souder, l'opposition est faible, donc j'ai de gros doutes, et oui c'est dans des courant littéraires, en fait je croyais que la philo c'était en fac de sciences humaines et pas de littérature, j'aurais déjà du tiquer à ça.

@k3vinphilosophe
Alors alors. Déjà, la métaphysique philosophique est bien morte. Il reste la métaphysique scientifique, mais les philosophes sont HS et n'ont plus rien d'intéressant à avancer dessus, vu qu'ils n'ont pas la formation scientifique qui suit. Badiou c'est de la crasse par exemple à ce niveau. Donc si, la métaphysique comme branche de la philosophie est morte, ou en tout cas en grande partie décimée.

Il peut y avoir de réels problèmes à gérer en tant que philosophe. Je pense qu'avec le développement du big data, l'évolution du néolibéralisme, la surpopulation, le nihilisme ambiant, la société qui va passer par une période de crise concernant la robotisation, il y a énormément à penser. Mais ces sujets sont pris avec des pincettes par la philosophes, étant jugés comme trop pratiques, pas assez philosophiques. D'énormes pans problématiques ne sont ainsi pas ou presque pas abordés en Europe continentale, quand en UK on met des millions là-dessus.

Plus vraiment d'accord. On avait besoin d'autorités, de repaires, car on n'avait pas d'outils comme internet, et l'éducation était relativement rare, mais maintenant beaucoup d'adultes normalement constitués peuvent formuler une théorie philosophie valable. Je veux dire, quand tu lis Hegel, tu vois directement le problème avec son prédicat à la con que le langage prime sur le réel, au début de la phéno de l'esprit, ce qui lui permet de déblatérer ses idioties. On voit des critiques de critiques de conceptions abstraites du monde, du coup si on ne les voyait bien on se porterait tout à fait bien (comme aux UK), où on ne voit pas du tout d'histoire de la philo dans les unifs en fait. Je ne veux pas, encore une fois, encenser leur système, mais leurs résultats semblent bien plus probants que les nôtres. Par ailleurs, que l'histoire de la philosophie soit importante ne devrait pas impliquer que ce soit la seule chose qu'on fasse en étudiant et en faisant de la recherche sur la philosophie. Si aucune pensée autonome n'est produite, quel intérêt d'étudier ces vieux auteurs empoussiérés?

Quand à ton vieux sophisme typiquement hégélien, c'est non. On ne dépasse pas Hegel. On se contente de refermer son bouquin. Pas besoin de le dépasser quand il ne dit rien, en fait. Ce qu'il a pu critiquer de la morale kantienne est une connaissance bien suffisante de son travail pour pouvoir comprendre la philosphie. Surtout qu'on enseigne encore la version de Kojève dans les universités française, ce qui est une aberration, vu le point auquel il est dépassé aujourd'hui. On peut dire que ce n'est pas du Hegel, mais une interprétation très interprétative de Hegel, rien d'autre.

Encore une fois, c'est bien joli de critiquer acerbement des philosophes, en attendant j'aimerais bien penser de temps en temps, plutôt que de perdre mon temps sur le pauvre Platon ou pire (car Platon peut encore avoir une actualité plus ou moins directe), Aristote, particulièrement sa vision de la science. Pitié quoi, épargnez-nous cette vision de la philosophie. Camus n'a pas eu besoin d'un énorme background philosophique, et pourtant il a écrit des choses aussi méprisées par les académiques qu'intéressantes.

Je connais Marx et Kierkegaard, dans le premier cas ça vaut le coup de voir un peu Hegel, dans le deuxième pas vraiment. Et puis bon Kierkegaard est plutôt dépassé, on a fait mieux après niveau existentialisme, il donne une vision très incomplète même si relativement juste. Par ailleurs, c'est un bel exemple au niveau de l'écriture philosophie, limpide et drôle, on arrive à traiter des issues avec légèreté, élégance, ce qui n'existe plus actuellement. Quant à Marx, oui, il essaie de repartir du concret, sauf que nous n'avons plus besoin d'étudier Hegel pour le comprendre, bon sang. Déjà que Marx est dépassé. On devrait voir bien plus Bourdieu que Marx à ce niveau, c'est bien plus utile et développé comme cadre théorique pour penser les rapports de dominations, etc. Tu aurais pu me parler de Feuerbach aussi, qui a fait une magnifique critique d'Hegel (la plus claire selon moi, et la plus juste), mais qui n'a rien fait d'autre de bien intéressant, le reléguant à ceux qui critiquent du vide, pour après produire un nouveau vide, qui sera critiqué à son tour, c'est désespérant.

Je connais mon Marx et mon Kirkouille, t'en fais pas. Marx son problème, c'est de toujours voir un télos à l'histoire, alors qu'elle n'est que répétition (Schopenhauer l'avait déjà dit, pour citer quelqu'un de l'époque). Il suffit d'étudier un peu l'histoire et observer les hommes pragmatiquement pour s'en rendre compte. Je veux dire, la vision des hommes de Schopenhauer est toujours d'actualité, et la manière dont il voit la société humaine est tout à fait juste, le tout dans des termes simples, mais il n'a aucun intérêt à être étudier vu qu'on ne sait pas déchiffrer des carabistouilles (protip: y'en a pas, enfin si, d'ailleurs François Félix a écrit un livre là dessus (sa thèse), bien qu'il ne parle pas que de ça).

Je m'en fous de l'estime qu'a Marx pour Hegel, ce qui compte ce sont les idées, Hegel a dit n'importe quoi et de manière contingente a inspiré Marx, je vois pas pourquoi on devrait l'étudier. Surtout que Marx n'est pas spécialement intéressant pour sa philosophie. Et je précise que Kierkouille aussi essayé d'échapper au système hégélien, holala, on lui doit une fière chandelle quand même! Mais en fait non (si on oublie en plus le fait que ce n'était pas directement Hegel mais les hégéliens de sa contrée qu'il critiquait), parce que ce qui est intéressant pour une fois ici, c'est la philosophie propre qu'il a développée, qui ne doit à Hegel que la motivation d'écrire. Ses trois phases-saut, on s'en fout, honnêtement.

Sinon je ne nie pas un travail préalable à la pensée, loin de là, mais ce travail doit passer non seulement par la philosophie, par des auteurs, mais par l'apprentissage d'idée, et, j'insiste, de ressources scientifiques. Déjà ce que je critique, donc, c'est qu'en université, il n'y a pas d'action du tout, il me semble qu'on est d'accord. Ensuite, je repprroche que le bagage qu'on nous donne sert uniquement à critiquer des auteurs, et pas à penser de manière autonome. D'ailleurs, les profs sont souvent pas très malins en dehors de leur domaine, dès qu'il s'agit de parler un peu du hard problem de la conscience quand on a une formation sur Thomas d'Aquin et Aristote par exemple. Les auteurs vus sont en grande partie inutile et célèbres parce qu'ils sont connus, prestigieux, étudiés de manière pure, sans application, et pas parce qu'ils sont utiles pour penser l'action, la construire.

Sinon arrête de rigoler tu vois bien ce que je veux dire, quand on étudie de la spéculation pure avec des auteurs déconnectés entièrement du réel et qui viennent juste plaquer des concepts sur la réalité, en la forçant à rentrer, en la coupant en petits bouts pour qu'elle convienne, on ne peut pas se revendiquer de même essayer de comprendre quelque chose au réel. Évidemment qu'il y a une part théorique, que tout ce qu'on peut faire, c'est au mieux, mais quand on essaie pas du tout de faire au mieux, qu'on s'en contrefiche et même se moque de ceux qui essaient, alors non, on n'a pas le droit d'avancer ce genre de remarque. On reste dans l'abstrait, point.

Je connais la phéno, merci :( Et c'est un garage à spéculation, encore une fois Merleau-Ponty ou Sartre, s'il vous plaît... Heidegger a dis des choses intéressantes, vérifiables, mais sans profond intérêt pour être honnête (au sens littéral, c'est intéressant, mais pas autant que la difficulté du déchiffrage, on ne peut être que déçu). La phéno essaie de retourner au réel, mais ce faisant, elle prend des objets académiques particuliers et ça repart en branlette (voir les thèses contemporaines là dessus, tu vois plus le concret).

Pour la philosophie analytique, tu résumes trop, y'a des courants productifs, ou qui essaient de l'être, type David Benatar et son antinatalisme. Ce n'est pas qu'une étude stérile du langage, la prétention à trouver un langage parfait a été abandonné depuis longtemps par ailleurs.

Et j'ai déjà étudié Pierre Hadot, qui est effectivement très pertinent. Je tiens beaucoup, comme Kierkouille, à ce que la philosophie soit un mode de vie, un mode de penser, d'être. Comment se dire philosophe si on réfléchit seulement à des idées abstraites, tellement abstraites que quand on sort de l'académie cela arrête de jouer?

Bref, si je devais résumer un peu, je dirais "quel est l'intérêt de connaître l'histoire des idées quand on pourrait directement étudier les idées, et quelles idées ont inspiré telles autres". Je ne vois vraiment pas ce qu'on perd, mis à part des arguments d'autorités qui font tenir des idées burlesques au sérieux comme l'Esprit Absolu, l'idée sartrienne de la liberté, ou encore le télos de l'histoire. Surtout quand on a des problèmes sérieux qui crient au secours au philosophe, et que lui seul entend.

k3vinphilosophe
Niveau 6
12 mai 2017 à 18:30:18

Concernant la métaphysique, c'est un peu comme le sparadrap du capitaine Haddock, impossible de s'en débarrasser.
Chasser la métaphysique de la porte, elle revient par la fenêtre.
Même les énoncés les plus triviaux reposent sur des postulats métaphysiques implicites, comme quand je dis qu'il y a une table devant moi, je part du postulat qu'il y a un dehors de l'esprit, un réalisme ontologique.
On pourrait pour une fois dire que tout est métaphasique comme le soutient Marcel Conche ( on a cure d'entendre que tout politique, tout est économique etc. on va changer pour une fois).
Ensuite un scientifique peut lors de sa démarche se poser des questions métaphysiques, mais la question est: est-ce que qu'à ce moment précis il quitte le terrain stricte de la science pour entrer de plain-pied en philosophie ou pas ?

Tu veux penser par toi-même, mais pour pouvoir penser par toi même il faut au préalable penser par les autres et avec les autres, et ça peut prendre énormément de temps les très rares philosophes ayant l'intuition de tout leurs système philosophique avant d'avoir 30 ans se compte sur les doigts d'une main ( Hume et Schopenhauer ).

Ensuite tu dis que Marx et Kierkegaard sont dépassés, cela prête à discutions, on peut à la rigueur se mettre d'accord sur l'idée que certaines de leurs thèses se sont avérer fausses ou incomplètes, impropres à caractériser leurs objets ou totalement infécondes.
Cela ne signifie pas qu'il faut jeter le bébé avec l'eau du bain, chaque philosophie part d'intuitions fondamentales qui eux ne peuvent pas être dis dépassées ( à par si on soutient une vision linéaire et progressive de l'histoire de la philosophie, quoique même dans ce cas ça peut se défendre).

Ainsi, lors du débat qui oppose Alain Connes et Jean-Pierre Changeux, ce dernier partage la même intuition que Platon au sujet du réalisme des idées, en effet, Changeux le mathématicien pense que les êtres mathématiques ont une existence ontologique réelle, indépendante du cerveau humain.

A partir de là on peut en effet soutenir que le concept de "monde des idées" est dépassé, mais soutenir que c'est également le cas de son intuition l'est aussi est aberrant, étant donné, que toute une portion de Mathématiciens souscrivent à la même intuition.

Concernant l'historicisme de Marx, il est tout aussi spéculative de soutenir une thèse linéaire de l'histoire, que de soutenir une position cyclique de l'histoire comme le fait Schopenhauer.
Que dans l'histoire on constate des régularité et des cycles qui se répètent, cela n'implique pas, que l'histoire elle-même soit cyclique.

D'accord concernant ma synthèse caricaturale de la philosophie analytique, je voulais parler particulièrement de Wittgenstein et du cercle de Vienne, mais bien entendu la philosophie analytique ne s'y réduit pas.

Bon et concernant ton dernier paragraphe, je répondrais qu'on ne peut pas directement s'intéresser aux idées en faisant fi des auteurs qui les ont produites.

D'abord, parce que ces idées s'inscrivent dans un contexte particulier, qu'il serait absurde d'une part d’ignorer et d'autre part de les déconnecter.
Ensuite, et le plus important, ces idées répondent à des problèmes particuliers qui se posent à un moment particulier dans l'histoire de la philosophie, ne pas considérer les problèmes qui ont rendues possibles ses idées, c'est se condamner à coup sûr à une compréhension partielle et partiale de ces idées et des problèmes de fond qu'elles traitent.

Enfin, j'ai omis de mentionner certains philosophes (ou qui ont eu initialement une formation philosophique), qui ont occupé une place prépondérante aussi bien dans le champ philosophique, que dans d'autres champs principalement celui des sciences humaines et sociales.
Il y a Pierre Bourdieu que tu as déjà évoquer en sociologie, Claude-levis Strauss en anthropologie ou encore Michel Foucault.
Ces penseurs ne se cantonnent pas au théorique, à l'abstrait et leurs théories sont basées pour la plupart directement sur de l'empirique.
Mais je suppose que tu dois surement déjà les connaitre.

Seek_-
Niveau 10
12 mai 2017 à 22:00:58

Ce genre de réflexion avec la table devant toi, ou le tableau noir (classique de la Sorbonne) ça devrait se limiter à l'épistémologie et non à la métaphysique.

Nous ne nous comprenons pas sur le point du penser par soi-même. Les auteurs étudiés ne permettent pas une pensée autonome sur la réalité. Si tu étudies Hegel, tu deviens spécialiste de Hegel, pas des problèmes contemporains. Je ne veux pas justement du philosophe qui pense seul dans son coin comme un autiste. Je veux un groupe de personne qui pensent ensemble, et ce en ayant une solide connaissance de la littérature sur leur sujet. Cependant, cette littérature doit venir non seulement de philosophes, mais des sciences, qu'elles soient molles ou dures. Or, très peu de philosophes, et ils n'en ont généralement pas le titre (je recite Lordon), suivent cette méthode. Et comme par hasard, ce sont ceux-là qui sont le plus efficace pour penser le monde. Le revenu universel par exemple, est un des concepts philosophiques qui a du avoir le plus d'impact dans la sphère politique, a été développée par des philosophes avec une solide formation transdisciplinaire, formation qui n'est pas continentale. J'accorderai l'importance de Marx, mais bon le Marx est tellement transfiguré qu'on se demande si on peut encore en parler comme tel. Le marxisme analytique n'a pas grand chose à voir avec le marxisme continental.

Ne mésinterprète pas mes propos. Kierkouille et Marx ne sont plus utiles, pas leurs idées. Leur intuition fondamental comme tu le dis est juste, mais se retrouve chez des auteurs récents, et même des gens lambdas. L'éducation a bien évolué, et ce genre d'intuition philosophique n'est plus chose rare. Par contre, Kierkegaard doit être un des philosophes les moins analysés au niveau de sa manière de faire la philosophie, alors qu'elle est fondamentalement parfaite. L'humour acerbe de ses écrits est une pépite, qui contraste fortement avec le sérieux mortifère des académiciens.

C'est bien beau l'histoire avec Platon, mais on n'a pas besoin de Platon pour pouvoir développer la réalisme mathématique. L'intuition de Platon est fortement bidon, j'ai étudié mathématiquement le Timée, ça s'arrête au niveau rigolo. Les mathématiques actuelles ont un niveau qui n'a rien à voir, et le lien qu'on peut observer avec le réel n'est pas du tout le même qu'à l'époque de Platon. Rien d'impressionnant, donc.

De là, c'est bien beau de dire "Platon a dit que bla bla bla...", cette idée il est le premier à l'avoir formulée clairement, maintenant on peut le passer à la trappe et avancer des arguments sérieux en faveur d'un tel réalisme, c'est à dire pas expliquer le monde à partir de notes de musique et de polyèdres réguliers.

Schopenhauer parle plus de condition humaine que d'histoire. La condition humaine n'est pas cyclique, elle est identique en permanence. L'horizon du renouveau n'est pour lui qu'un faux espoir, ce n'est qu'essayer de rattraper la lune à l'horizon. Ce n'est pas du tout spéculatif. Cela s'observe empiriquement. Un télos qui mènerait les prolétaires à une société pacifiée, où tout le monde fait de la philosophie critique critique, ça l'est, et c'est ridicule par ailleurs. Mais bon, si tu es de mauvaise foi, il suffira d'attendre que ça n'arrive jamais, ce sur quoi je suis assez confiant [[sticker:p/1lmb]] D'ailleurs, n'importe quel commentateur contemporain de Marx aura la décence de dire que non, on ne peut pas prédire l'avenir.

A-t-on besoin d'étudier les philosophes autour des idées pour comprendre d'où elles viennent? Une idée vient d'un assemblage plus ou moins complexe de prédicats, si tu étudies les prédicats, tu comprends le contexte, et tu vois même plus clairement en quoi cette idée foire aujourd'hui, ou fonctionne encore. Pas besoin de se coltiner tout les saltimbanques qui vont avec, si? Je veux dire, si on part du prédicat >Dieu existe, on comprend sans trop de mal les ""philosophes"" chrétiens (je me permets les guillemets, on est pas sûr que ce soit des philosophes).

De plus, mon idée n'est pas que rien de bien ne peut sortir de formation philosophique, juste qu'il est fortement découragé de sortir de ce domaine, que les étudiants sont au contraire fortement encouragés à se tourner vers l'histoire de la philosophie, et que le peu qui s'en sort le doit à une excellence particulièrement grande, et à un bon gros pot de chance. (Je précise tout de même que Bourdieu n'est pas très élogieux en ce qui concerne la philosophie, après coup. C'est bien le refus de la philosophie académique qui l'a mené à la sociologie, il relève du déni de dire que ce fut un élément constitutif de son génie, si on considère la philosophie comme la philosophie académique, ce qu'il fait étant pour moi hautement philosophique). Mon problème, je le rappelle, est le courant dominant de la philosophie, et non pas la philosophie elle-même. J'adore la véritable philosophie, celle qui essaie de véritablement expliquer le monde, dans lequel le philosophe doit être impliqué, contrairement à la tour d'ivoire des académiciens classiques. On a très peu de petits bras qui travaillent sur des problématiques contemporaines, pendant qu'une flopée se casse la tête sur des ouvrages de spéculation absurde mais très intellectuellement stimulante. Je veux dire, il faut être de mauvaise foi pour nier que la philosophie se cantonne à sa partie littéraire, et ne s'intéresse pas beaucoup à sa partie sciences humaines. L'équilibre ne doit pas être inversé (ce serait la mort de la philosophie académique actuelle), mais clairement rééquilibré (comme, devine où, en Angleterre).

philoscroquer
Niveau 5
12 mai 2017 à 22:14:07

Le 12 mai 2017 à 18:30:18 k3vinphilosophe a écrit :

Tu veux penser par toi-même, mais pour pouvoir penser par toi même il faut au préalable penser par les autres et avec les autres, et ça peut prendre énormément de temps les très rares philosophes ayant l'intuition de tout leurs système philosophique avant d'avoir 30 ans se compte sur les doigts d'une main ( Hume et Schopenhauer ).

:objection:

On est clairement dans la matrix, sa devient sectaire. J'ai peur pour les futurs générations.

Vivement les premières grande intéligence artificiel, qu'on puisse les remplacés par ces charlatans.

:desole:

matrisKK
Niveau 10
12 mai 2017 à 22:38:38

L'homme vit dans l'illusion du libre-arbitre

toto_au_bistro
Niveau 10
13 mai 2017 à 13:51:49

Le 12 mai 2017 à 06:08:22 Philoscroquer a écrit :

Le 11 mai 2017 à 23:21:13 Seek_- a écrit :
Chaque jours de cours, je me fais ce constat déprimant. Chaque jour qui passe, toujours la même chose. J'ai débuté des études en philosophie par pur amour de la matière, en sachant pertinemment bien à quel point les débouchés sont inexistants.

L'etat malheuresement auraient du nous apprendre quand nous étions jeune le principe de l'offre et la demande.

Tu te doute bien que le seul moyen de faire vivre un philosophe, c'est de vivre sur le dos du contribuable.

Non. Tu as des conférences payantes (Onfray, collège des Bernardins...). Tu as des universités privées qui ont des cursus de philosophie (Institut catholique de Paris...). Ensuite il te suffit de te balader dans une librairie. Le rayon philo de la fnac est plus fournis que celui de sciences dures.

Comme je l'ai déjà dit dans un autre sujet, la philosophie (comme on l'appelle) va mourir. C'est juste l'etat qui le fait survivre par l'imposition et le cursus pour accedé à certaine profession.

Il y a aucune profession qui est conditionnée par un cursus de philosophie (à part celui de prof de philo). De quoi parles-tu exactement ?

Ensuite l'histoire, qui est structurellement plus solide (il faudra attendre au moin 50/100 ans)

Tu parles de l'histoire comme discipline ? Si oui, c'est n'importe quoi.

Sinon pour en revenir à l'offre et à la demande, il y a beaucoup d'activité scientifique (mues par l'offre et la demande) qui nécessite un peu de philosophie (problèmes éthiques, conceptualisation, méthodologie etc.). Tu vas pas te débarrasser de la philosophie comme ça. Maintenant je suis d'accord que certains pans de la philosophie se trouveraient en déshérence sans investissement public, mais c'est pareil dans les autres disciplines.

Il faut pas oublier qu'on fait de l'histoire et de la philosophie depuis 2 millénaires, alors crois pas qu'on va s'en débarrasser tout de suite.

philoscroquer
Niveau 5
13 mai 2017 à 22:04:34

Le 13 mai 2017 à 13:51:49 toto_au_bistro a écrit :

Le 12 mai 2017 à 06:08:22 Philoscroquer a écrit :

Le 11 mai 2017 à 23:21:13 Seek_- a écrit :
Chaque jours de cours, je me fais ce constat déprimant. Chaque jour qui passe, toujours la même chose. J'ai débuté des études en philosophie par pur amour de la matière, en sachant pertinemment bien à quel point les débouchés sont inexistants.

L'etat malheuresement auraient du nous apprendre quand nous étions jeune le principe de l'offre et la demande.

Tu te doute bien que le seul moyen de faire vivre un philosophe, c'est de vivre sur le dos du contribuable.

Non. Tu as des conférences payantes (Onfray, collège des Bernardins...). Tu as des universités privées qui ont des cursus de philosophie (Institut catholique de Paris...). Ensuite il te suffit de te balader dans une librairie. Le rayon philo de la fnac est plus fournis que celui de sciences dures.

Je ne prétend pas qu'il y aura pas des exception, il y'en aura.

Si l'etat sépare cette chose de l'academy, la crédibilité de cette CHOSE sera voué à disparaitre et à perdre en crédibilité.

Les derniers qui pourront faire commerce avec ça, se compterons sur les doigts d'une main.

Il est temps de laissé aux scientifiques s'occupé de cette filière.

Comme je l'ai déjà dit dans un autre sujet, la philosophie (comme on l'appelle) va mourir. C'est juste l'etat qui le fait survivre par l'imposition et le cursus pour accedé à certaine profession.

Il y a aucune profession qui est conditionnée par un cursus de philosophie (à part celui de prof de philo). De quoi parles-tu exactement ?

Pardon j'ai mal employé le mot (cursus) au bac à ce que je sache il faut obligatoirement la moyenne de 10 en philo (la note peut varié selon les examinateurs d'ailleurs ...) Ce qui fait que oui, avoir été retourné du cerveau par ces propagandiste est obligatoire pour accedé à la fac ensuite par exemple.

Ensuite l'histoire, qui est structurellement plus solide (il faudra attendre au moin 50/100 ans)

Tu parles de l'histoire comme discipline ? Si oui, c'est n'importe quoi.

C'est un sujet, concernant la mort de la philosophie bien qu'assez relié avec les propagandiste historique. Je prefère ne pas changé de sujet.

Sinon pour en revenir à l'offre et à la demande, il y a beaucoup d'activité scientifique (mues par l'offre et la demande) qui nécessite un peu de philosophie (problèmes éthiques, conceptualisation, méthodologie etc.).

Les sociologues font leur propre reflexion concernant un problème social. Je ne parle pas de la reflexion d'un domaine précis. Je parle de la philosophie qui est imposé à l'académy. La reflexion ne mourra jamais. La philosophie est voué à mourir, elle est à l'image de ce qu'elle est.

Comparait la reflexion scientifique et la connerie à 1000 interpretation/métaphore.

Il faut pas oublier qu'on fait de l'histoire et de la philosophie depuis 2 millénaires, alors crois pas qu'on va s'en débarrasser tout de suite.

On nous impose, grosse nuance. Donc vous faite de l'histoire et pas nous.

On nous impose la manière de réfléchir et nous imposes le passé de sorte à reconnaître leur archives comme des archives assérmenté, la méthode d'officialisé un évenement passé est une méthode non scientifique (sauf pour la datation)

toto_au_bistro
Niveau 10
13 mai 2017 à 22:32:18

Le 13 mai 2017 à 22:04:34 Philoscroquer a écrit :

Le 13 mai 2017 à 13:51:49 toto_au_bistro a écrit :

Le 12 mai 2017 à 06:08:22 Philoscroquer a écrit :

Le 11 mai 2017 à 23:21:13 Seek_- a écrit :
Chaque jours de cours, je me fais ce constat déprimant. Chaque jour qui passe, toujours la même chose. J'ai débuté des études en philosophie par pur amour de la matière, en sachant pertinemment bien à quel point les débouchés sont inexistants.

L'etat malheuresement auraient du nous apprendre quand nous étions jeune le principe de l'offre et la demande.

Tu te doute bien que le seul moyen de faire vivre un philosophe, c'est de vivre sur le dos du contribuable.

Non. Tu as des conférences payantes (Onfray, collège des Bernardins...). Tu as des universités privées qui ont des cursus de philosophie (Institut catholique de Paris...). Ensuite il te suffit de te balader dans une librairie. Le rayon philo de la fnac est plus fournis que celui de sciences dures.

Je ne prétend pas qu'il y aura pas des exception, il y'en aura.

Si l'etat sépare cette chose de l'academy, la crédibilité de cette CHOSE sera voué à disparaitre et à perdre en crédibilité.

Les derniers qui pourront faire commerce avec ça, se compterons sur les doigts d'une main.

Merci de respecter le principe de non-contradiction. Tu ne peux pas dire que « le seul moyen de faire vivre un philosophe, c'est de vivre sur le dos du contribuable », puis dire qu'il y aura des exceptions.

Il est temps de laissé aux scientifiques s'occupé de cette filière.

Apparemment tu n'as rien compris à ce qu'est la philosophie. L'histoire de la philosophie montre que philosophe et le scientifique se partagent les tâches :

Je crois que la seule façon claire de définir l'objet de la philosophie, c'est de dire qu'elle s'occupe de tous les résidus, de tous les problèmes qui restent encore insolubles, après que l'on a essayé toutes les méthodes éprouvées ailleurs. Elle est le dépotoir de tous les laissés pour compte des autres sciences, où se retrouve tout ce dont on ne sait pas comment le prendre. Dès que l'on trouve une méthode respectable et sûre pour traiter une partie de ces problèmes résiduels, aussitôt une science nouvelle se forme, qui tend à se détacher de la philosophie au fur et à mesure qu'elle définit mieux son objet et qu'elle affirme son autorité. Alors on la baptise : mathématiques - le divorce date de longtemps, ou physique - la séparation est plus récente ; ou psychologie, ou logique mathématique, la coupure est encore fraîche ; ou même qui sait peut-être demain grammaire ou linguistique ? Je crois qu'ainsi, la philosophie débordera de plus en plus loin de son lit initial.

Austin, Cahiers de Royaumont , 1962

Comme je l'ai déjà dit dans un autre sujet, la philosophie (comme on l'appelle) va mourir. C'est juste l'etat qui le fait survivre par l'imposition et le cursus pour accedé à certaine profession.

Il y a aucune profession qui est conditionnée par un cursus de philosophie (à part celui de prof de philo). De quoi parles-tu exactement ?

Pardon j'ai mal employé le mot (cursus) au bac à ce que je sache il faut obligatoirement la moyenne de 10 en philo (la note peut varié selon les examinateurs d'ailleurs ...) Ce qui fait que oui, avoir été retourné du cerveau par ces propagandiste est obligatoire pour accedé à la fac ensuite par exemple.

Tu peux avoir 2/20 en philo et avoir ton bac. Tu peux avoir un bac où il n'y a pas d'épreuve de philo.Tu peux aller étudier à la fac sans le bac (deau). Next?

Sinon pour en revenir à l'offre et à la demande, il y a beaucoup d'activité scientifique (mues par l'offre et la demande) qui nécessite un peu de philosophie (problèmes éthiques, conceptualisation, méthodologie etc.).

Les sociologues font leur propre reflexion concernant un problème social. Je ne parle pas de la reflexion d'un domaine précis. Je parle de la philosophie qui est imposé à l'académy. La reflexion ne mourra jamais. La philosophie est voué à mourir, elle est à l'image de ce qu'elle est.

La philosophie des sciences tu connais ? La conceptualisation des outils scientifiques comme ce qu'est une explication ou la causalité, c'est le boulot des philosophes.

Il faut pas oublier qu'on fait de l'histoire et de la philosophie depuis 2 millénaires, alors crois pas qu'on va s'en débarrasser tout de suite.

On nous impose, grosse nuance. Donc vous faite de l'histoire et pas nous.

On nous impose la manière de réfléchir et nous imposes le passé de sorte à reconnaître leur archives comme des archives assérmenté, la méthode d'officialisé un évenement passé est une méthode non scientifique (sauf pour la datation)

Ballade toi dans une librairie. Le rayon histoire est bien plus grand que celui des sciences dures. L'engouement pour l'histoire est juste énorme et c'est pas en rendant cette discipline optionnelle que celle-ci disparaîtra.

philoscroquer
Niveau 5
14 mai 2017 à 00:54:23

Le 13 mai 2017 à 22:32:18 toto_au_bistro a écrit :

Le 13 mai 2017 à 22:04:34 Philoscroquer a écrit :

Le 13 mai 2017 à 13:51:49 toto_au_bistro a écrit :

Le 12 mai 2017 à 06:08:22 Philoscroquer a écrit :

Le 11 mai 2017 à 23:21:13 Seek_- a écrit :
Chaque jours de cours, je me fais ce constat déprimant. Chaque jour qui passe, toujours la même chose. J'ai débuté des études en philosophie par pur amour de la matière, en sachant pertinemment bien à quel point les débouchés sont inexistants.

L'etat malheuresement auraient du nous apprendre quand nous étions jeune le principe de l'offre et la demande.

Tu te doute bien que le seul moyen de faire vivre un philosophe, c'est de vivre sur le dos du contribuable.

Non. Tu as des conférences payantes (Onfray, collège des Bernardins...). Tu as des universités privées qui ont des cursus de philosophie (Institut catholique de Paris...). Ensuite il te suffit de te balader dans une librairie. Le rayon philo de la fnac est plus fournis que celui de sciences dures.

Je ne prétend pas qu'il y aura pas des exception, il y'en aura.

Si l'etat sépare cette chose de l'academy, la crédibilité de cette CHOSE sera voué à disparaitre et à perdre en crédibilité.

Les derniers qui pourront faire commerce avec ça, se compterons sur les doigts d'une main.

Merci de respecter le principe de non-contradiction. Tu ne peux pas dire que « le seul moyen de faire vivre un philosophe, c'est de vivre sur le dos du contribuable », puis dire qu'il y aura des exceptions.

Il est temps de laissé aux scientifiques s'occupé de cette filière.

Apparemment tu n'as rien compris à ce qu'est la philosophie. L'histoire de la philosophie montre que philosophe et le scientifique se partagent les tâches :

C'est une propagande qui à permis à ces escros de leur donné de l'importance, un scientifique, n'aura jamais besoin de parlé philo, certe il fera de la reflexion. Sa s'appelle la reflexion scientifique.

Je crois que la seule façon claire de définir l'objet de la philosophie, c'est de dire qu'elle s'occupe de tous les résidus, de tous les problèmes qui restent encore insolubles, après que l'on a essayé toutes les méthodes éprouvées ailleurs. Elle est le dépotoir de tous les laissés pour compte des autres sciences, où se retrouve tout ce dont on ne sait pas comment le prendre. Dès que l'on trouve une méthode respectable et sûre pour traiter une partie de ces problèmes résiduels, aussitôt une science nouvelle se forme, qui tend à se détacher de la philosophie au fur et à mesure qu'elle définit mieux son objet et qu'elle affirme son autorité. Alors on la baptise : mathématiques - le divorce date de longtemps, ou physique - la séparation est plus récente ; ou psychologie, ou logique mathématique, la coupure est encore fraîche ; ou même qui sait peut-être demain grammaire ou linguistique ? Je crois qu'ainsi, la philosophie débordera de plus en plus loin de son lit initial.

Austin, Cahiers de Royaumont , 1962

Comme je l'ai déjà dit dans un autre sujet, la philosophie (comme on l'appelle) va mourir. C'est juste l'etat qui le fait survivre par l'imposition et le cursus pour accedé à certaine profession.

Il y a aucune profession qui est conditionnée par un cursus de philosophie (à part celui de prof de philo). De quoi parles-tu exactement ?

Pardon j'ai mal employé le mot (cursus) au bac à ce que je sache il faut obligatoirement la moyenne de 10 en philo (la note peut varié selon les examinateurs d'ailleurs ...) Ce qui fait que oui, avoir été retourné du cerveau par ces propagandiste est obligatoire pour accedé à la fac ensuite par exemple.

Tu peux avoir 2/20 en philo et avoir ton bac. Tu peux avoir un bac où il n'y a pas d'épreuve de philo.Tu peux aller étudier à la fac sans le bac (deau). Next?

Sa s'appelle le Bac pro, et le bac pro ne permet pas d'accedé à toute les filières professionel, d'ailleurs même dans le bac pro, il y a de l'histoire si je me trompe pas et le deau = 24 ans.

Tu penses qu'un jeune aura pas le temps entre 18 et 24 ans pour programmé son avenir professionel ?

comme tu le dis si bien 'NEXT' :O

Sinon pour en revenir à l'offre et à la demande, il y a beaucoup d'activité scientifique (mues par l'offre et la demande) qui nécessite un peu de philosophie (problèmes éthiques, conceptualisation, méthodologie etc.).

Les sociologues font leur propre reflexion concernant un problème social. Je ne parle pas de la reflexion d'un domaine précis. Je parle de la philosophie qui est imposé à l'académy. La reflexion ne mourra jamais. La philosophie est voué à mourir, elle est à l'image de ce qu'elle est.

La philosophie des sciences tu connais ? La conceptualisation des outils scientifiques comme ce qu'est une explication ou la causalité, c'est le boulot des philosophes.

Non c'est le boulot des scientifiques. C'est de la simple reflexion scientifique. Une personne non scientifique qui fait une reflexion scientifique, c'est comme demandé à un éléve de faire un calcule de mathématique sans connaître la leçon de formul de celle-ci.

tes filousophe se limiterons à des reflexion hypothétique, si il vont plus loin, alors ce sont des escros.

Il faut pas oublier qu'on fait de l'histoire et de la philosophie depuis 2 millénaires, alors crois pas qu'on va s'en débarrasser tout de suite.

On nous impose, grosse nuance. Donc vous faite de l'histoire et pas nous.

On nous impose la manière de réfléchir et nous imposes le passé de sorte à reconnaître leur archives comme des archives assérmenté, la méthode d'officialisé un évenement passé est une méthode non scientifique (sauf pour la datation)

Ballade toi dans une librairie. Le rayon histoire est bien plus grand que celui des sciences dures. L'engouement pour l'histoire est juste énorme et c'est pas en rendant cette discipline optionnelle que celle-ci disparaîtra.

Normal puisque l'etat à depuis des générations a officialisé la vérité à travers leurs ouvrages et archive de leur ancestre, comme des paroles assermenté. Qui par exemple en france garenti un fait historique. C'est l'etat qui crée la crédibilité de ces ouvrages par la force de l'éducation (endoctrinement).

:d) Le rayon histoire est bien plus grand que celui des sciences dures

C'est parfaitement normal, vu toute les conneries inimaginable qu'on peut sortir dans un ouvrage.

Comme on le sait si bien, les mensonges seront toujours plus grande en quantité que les vérités.

Vous avez tellement bouré le crane à vos générations sur la philosophie que désormais il en devient légitime, jusqu'a faire croire que les conneries de vos amis les grecs sont une science.

Mais rappel toi bien, d'ici quelque décénie si la philosophie (comme on l'appelle) va pouvoir survivre longtemps en tant qu'enseignement academique.

Imposé une manière de réfléchir, n'est que propagande. Imposé une manière de réfléchir en se basant sur la manière de réfléchir d'une autre personne, sa s'appelle lobotomisé la personne.

Seek_-
Niveau 10
14 mai 2017 à 01:19:32

Je précise que, pour illustrer une manière que je trouve bonne de faire de la philosophie d'un contemporain, je suis profondément en accord avec Claudine Tiercelin, que la manière dont elle mêle métaphysique et science est absolument extraordinaire, et que la froideur avec laquelle on la considère est symptomatique d'un château de carte qui ne demandé qu'à être soufflé (mais bon, en disant ça, je suis optimiste).
C'est fou qu'on n'entende absolument jamais parler de personnalités comme elle, et même Bouveresse, pendant une licence en philosophie, alors qu'on est forcés à gober les singeries lacaniennes.

k3vinphilosophe
Niveau 6
14 mai 2017 à 01:29:21

Bha ils sont quand même tout les deux titulaires d'une chaire au collège de France.
Peut-être que le problème précisément de ta fac.

Seek_-
Niveau 10
14 mai 2017 à 01:45:43

Bah il y a une flopée de facs où il y a des problèmes alors. Même à la Sorbonne, les connaissances que j'ai me répondent 404 not found. Inconnue en Belgique, très peu connue en France, bien connue cependant à l'étranger. Je pense qu'elle n'est pas très aimée par la plupart des professeurs en place.
Edit: notons que, vu ce qu'on apprend, il me semble difficile de concilier les deux, d'une part la mentalité "grands monolithes qu'il faut étudier car ce sont des génies de la pensée" et d'autre part "il faut vérifier tout ce sur quoi nous doutons et n'avoir aucun mal à jeter ce qui est indigne de prétention à la validité", il y a un mur. Comment tu expliques du Hegel d'un côté et ça de l'autre? Même Kant et Platon prennent vachement cher, alors qu'en général ils sont pas les premiers à être mis sur la table...

toto_au_bistro
Niveau 10
14 mai 2017 à 07:25:18

Philoscroquer : Ce n'est pas parce que tu hais la philosophie que tu dois être un sophiste. Ça t'arracherais la gueule de reconnaître tes erreurs et de ne pas parler de propagande dès qu'on te met en défaut ?

Reprenons dans l'ordre :

  1. Tu as affirmé que « le seul moyen de faire vivre un philosophe, c'est de vivre sur le dos du contribuable ». Je t'ai donné des contre-exemple, puis tu as admis qu'il y avait des exceptions.
  2. Tu as soutenu qu' « il faut obligatoirement la moyenne de 10 en philo », ce qui fait qu' « avoir été retourné du cerveau par ces propagandiste est obligatoire pour accedé à la fac ensuite par exemple. ». Ce qui est totalement faux, je t'ai donné des contre-exemples.
  3. Tu soutiens que ce sont les scientifiques réfléchissent sur leurs propres méthodes et concepts. Peux-tu alors me dire quels sont les scientifiques qui ont théorisé ce qu'est une explication ou une confirmation en sciences ? Hempel c'est pas un philosophe ? Salmon c'est pas un philosophe ? https://plato.stanford.edu/entries/scientific-explanation/

Tu critiques quelque chose (la philosophie) que tu n'as même pas compris et tes arguments sont bidons.

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Sujet : La philosophie est-elle morte?
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