Partons de ce presuppsé :
Il existe une réalité objective que l’on perçoit à travers des appareils de perception. Pour décrire cette réalité, nous utilisons le langage.
A partir de là, faut-il changer les mots pour que notre perception de la réalité soit plus acceptable ?
Si vous ne voyez pas ce que je veux dire je pense notamment a l’ecritre inclusive, a dire “personne à mobilité réduite” pour ne pas dire “handicapé”
Etc...
J’aimerai bien votre avis
La réalité ce n'est pas que les mots malheureusement.
Beaucoup d'experiences ont lieu sans avoir besoin de mots pour les exprimer.
Comme cette fois ou toute la classe participe au cross mais que tu restes sur le côté.
Bref, ca a un effet certain de tout minimiser dans le langage mais la réalité hors langage finira toujours par te rattrapper. Au fond si tu es fou, infirme, bête ou gros tu finiras par en sentir les répercussions dans les faits et ca te fera mal. C'est la vie.
Le 22 avril 2018 à 12:17:07 Endoftimes a écrit :
La réalité ce n'est pas que les mots malheureusement.
Ce que tu veux dire c’est “la perception de la réalité” ce n’est pas que les mots n’est-Ce pas ? Si oui, je suis d’accord.
Beaucoup d'experiences ont lieu sans avoir besoin de mots pour les exprimer.
Comme cette fois ou toute la classe participe au cross mais que tu restes sur le côté.
Bref, ca a un effet certain de tout minimiser dans le langage mais la réalité hors langage finira toujours par te rattrapper. Au fond si tu es fou, infirme, bête ou gros tu finiras par en sentir les répercussions dans les faits et ca te fera mal. C'est la vie.
Meme si ce n’est pas complet, ne faut-il pas essayer de minimiser l’effet cruel d’un perception de la réalité ?
L'écriture inclusive c'est de la merde
Et ça rend pas plus heureux, bien au contraire, les personnes concernées connaissent les plus hauts taux de suicide de la population mondiale
Lisez 1984, sur le novlangue
1984 et le meilleur des mondes sont d'autant des romans d'anticipation à portée philosophique qui peuvent être étudiés avec une perspective linguistique.
Mais il y a une nuance entre les deux.
1984 a langage restreint atificiellement, alors que dans le meilleur des mondes celui-ci est restreint naturellement ( même si c'est faux d'affirmer cela, c'est plus simple et ne change rien au fond ).
Quand notre expression est contrainte linguistiquement nous ne pouvons nous exprimer dans toutes les nuances que nous voulons. Un monde avec peu de phénomène réels traduisible dans le langage crée un langage peu fournit qui empêche aussi toute expression et complexification d'expression.
Sinon il suffit de regarder le mal-être des surdoués provoqué par la recherche poussée de l'expression de soi par l'introspection.
Un monde avec peu de phénomène réels traduisible dans le langage crée un langage peu fournit qui empêche aussi toute expression et complexification d'expression.
Sinon il suffit de regarder le mal-être des surdoués provoqué par la recherche poussée de l'expression de soi par l'introspection.
Qu'est ce que c'est sensé vouloir dire ça.
Le 23 avril 2018 à 07:37:37 Endoftimes a écrit :
Un monde avec peu de phénomène réels traduisible dans le langage crée un langage peu fournit qui empêche aussi toute expression et complexification d'expression.
Sinon il suffit de regarder le mal-être des surdoués provoqué par la recherche poussée de l'expression de soi par l'introspection.
Qu'est ce que c'est sensé vouloir dire ça.
Que la complexification du langage et de la capacité d'expression peut conduire au malheur. Simplement : Si nous n'observons que des hommes heureux, les hommes ne parleront que du bonheur. Il y aura une moindre propension chez l'homme à être malheureux dans cette situation.
Sinon je prenais l'exemple des surdoués, mais il faut aussi penser l'inverse c'est à dire ceux qui sont le moins intelligent et le plus niais ont une plus forte propension à être heureux.
TU es en train de dire que les surdouées sont plus intelligents, du coup passe plus de temps seul (introspection) du coup ils sont plus poussé vers la culture en général, du coup ils apprennent plus de mots.
Et que ce sont tout ces mots négatif qu'ils apprennent qui les rendent malheureux ?
Au contraire des gens simples qui eux ne connaissent que peu de mots refletant le malheur et donc sont moins malheureux ?
J'ai des doutes sur ton affaire. la culture amène avec elle autant de mots positif que de mots négatifs.
S'il y a un responsable au malheur des surdouées et au bonheur des simple d'esprit il se trouve probablement dans la capacité/l'incapacité à résoudre des problèmes correctement.
Le surdoués est trop intelligent pour son propre bien, il se rend assez vite compte de l'arnaque. Mais c'est plus une question de logique que de mots.
Le 23 avril 2018 à 20:19:06 Endoftimes a écrit :
TU es en train de dire que les surdouées sont plus intelligents, du coup passe plus de temps seul (introspection) du coup ils sont plus poussé vers la culture en général, du coup ils apprennent plus de mots.Et que ce sont tout ces mots négatif qu'ils apprennent qui les rendent malheureux ?
Au contraire des gens simples qui eux ne connaissent que peu de mots refletant le malheur et donc sont moins malheureux ?
J'ai des doutes sur ton affaire. la culture amène avec elle autant de mots positif que de mots négatifs.
S'il y a un responsable au malheur des surdouées et au bonheur des simple d'esprit il se trouve probablement dans la capacité/l'incapacité à résoudre des problèmes correctement.
Le surdoués est trop intelligent pour son propre bien, il se rend assez vite compte de l'arnaque. Mais c'est plus une question de logique que de mots.
Les personnes intelligentes peuvent conceptualiser ( complexifier le langage ) sans s'en rendre compte, la culture n'est pas la seule variable.
Quel problème? Tu sautes une étape quand tu dis cela comme tu l'as fais avec la culture. Une personne moins intelligente tend moins au questionnement.
Donc une personne qui conceptualise moins le fait car il ne se pose pas de questions, donc il observe moins de phénomènes que ne le fait quelqu'un qui se pose beaucoup de questions.
CQFD et j'ai repris ce que tu disais
Par exemple Marx observe le même phénomène qu'un simplet du même âge.
Marx voit de l'exploitation tandis que le simplet ne voit qu'une tâche à effectuer.
Marx est plus malheureux que le simplet.
C'est simple et schématique mais clair au moins.
On s'écarte du sujet. Pandaron parle de mesures effectives, tu n'empechera jamais les personnes intelligentes de créer de nouveau mot pour les aider conceptualiser.
On parlait de leur vocabulaire général. Pas des mots que les gens peuvent créent.
D'ailleurs toute les conneries sur la pauvreté du langage et le syndrome de 1984 me semble de plus en plus ridicule maintenant que j'y reflechis de plus prés.Combien de fois ai-je moi même fait des néologisme parce qu'aucun mot n'existait pour designer un concept precis que javais decouvert.
Alala...
Le 23 avril 2018 à 20:54:16 Endoftimes a écrit :
On s'écarte du sujet. Pandaron parle de mesures effectives, tu n'empechera jamais les personnes intelligentes de créer de nouveau mot pour les aider conceptualiser.On parlait de leur vocabulaire général. Pas des mots que les gens peuvent créent.
D'ailleurs toute les conneries sur la pauvreté du langage et le syndrome de 1984 me semble de plus en plus ridicule maintenant que j'y reflechis de plus prés.Combien de fois ai-je moi même fait des néologisme parce qu'aucun mot n'existait pour designer un concept precis que javais decouvert.
Alala...
Oui nous nous sommes écartés du sujet mais cela me semblait nécéssaire pour comprendre la finesse de mon raisonnement.
À vrai dire la question de Pandaron n'a pas de sens car changer un mot pour désigner le même phénomène est absurde. La restriction du langage est possible et c'est ce qui peut faire pour sa question.
D'ailleurs toute les conneries sur la pauvreté du langage et le syndrome de 1984 me semble de plus en plus ridicule maintenant que j'y reflechis de plus prés.
Réfléchis encore un peu plus près alors, parce que c'est central
Que penses-tu de la théorie de spair-whorf ?
L’auteur je pense que tu confonds réalité et vérité. La réalité est ce qu’on pourrait appeler « monde physique », la réalité serait un monde intelligible mais plus au sens popperien que platonicien, un monde dans lequel chaque proposition dite implique des théories et vérités qui en découlent et qui existent indépendamment de tout sujet connaissant.
Et je te conseille d’ecouter la conférence de Nicolas Grimaldi « Socrate le sorcier » sur YouTube
Il n'y a de sens qu'à travers le langage, voir Wittgenstein.
Sur l'hypothèse SW, la version forte est clairement décriée. La version faible reste en partie admise, cf. le dernier bouquin du linguiste Deutscher https://www.amazon.fr/Through-Language-Glass-Deutscher-2010-06-03/dp/B01K94CEEG/ref=la_B001JOASIU_1_3?s=books&ie=UTF8&qid=1537916744&sr=1-3
Ensuite, je n'espère pas pour toi que tu crois sincèrement que le bonheur tient à l'emploie de la langue inclusive. On pourra toujours t'humilier en langage inclusif, et te respecter dans l'autre.