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Savoir & Culture

Philosophie

Sujet : Les livres les plus importants sur la mort
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TemplierDeRome
Niveau 33
04 novembre 2018 à 13:11:37

J'aimerais savoir quels sont les oeuvres les plus importantes sur la mort en philosophie. Je ne suis pas croyant, donc je me tournerais plutôt vers une idée du néant qui suit la mort.

Je recherche des philosophes et des livres qui ont le plus traités de ce sujet, et pourquoi pas, ceux qui tournent un peu vers l'hédonisme.

Pseudo supprimé
Niveau 10
04 novembre 2018 à 15:16:40

pourquoi en philosophie particulièrement ?

NigerMan
Niveau 5
04 novembre 2018 à 15:19:50

pourquoi l’hédonisme particulièrement ?

PIeinair
Niveau 47
04 novembre 2018 à 16:55:52

pourquoi des livres particulièrement ?

matrisKK
Niveau 10
04 novembre 2018 à 17:09:52

pourquoi la mort particulièrement ?

TemplierDeRome
Niveau 33
04 novembre 2018 à 18:34:09

Le 04 novembre 2018 à 15:16:40 sapolerie a écrit :
pourquoi en philosophie particulièrement ?

Car en math c'est pas mon point fort.

TemplierDeRome
Niveau 33
04 novembre 2018 à 18:34:48

Le 04 novembre 2018 à 15:19:50 NigerMan a écrit :
pourquoi l’hédonisme particulièrement ?

Psk l'hédonisme c'est le mieux

MindcraftMax
Niveau 7
07 novembre 2018 à 23:18:39

Si on définit l'hédonisme comme la doctrine qui prend pour principe de la morale la recherche du plaisir net, où le plaisir net est défini comme une quantité égale à la différence plaisir − souffrance, alors il est facile de démontrer à partir d'hypothèses relativement raisonnables que l'hédonisme est une absurdité phénoménale. Un seul exemple (mais il y en a plein d'autres) : l'expérience de la machine de Nozick.

Si tu pouvais nous donner une définition précise de ce que tu entends par hédonisme, peut-être qu'il sera possible de trouver des philosophies plus raisonnables sur le sujet. Mais si on reprend la définition que je viens de livrer, alors un hédoniste n'éprouve aucun sentiment particulier envers la mort – notamment il ne la redoute pas – car celle-ci signifie l'arrêt définitif de la possibilité d'éprouver aucun plaisir ou aucune souffrance. Avant que tu ne meurs, tu es vivant et donc tu n'as qu'à t'occuper de la maximisation de ton plaisir net, tandis qu'une fois mort, ton plaisir net n'est même plus défini donc il n'y a pas de question à se poser.

Yttria
Niveau 10
08 novembre 2018 à 12:07:23

sinon ça vous arrive de répondre au sujet du topic?

SoleilDePseudo
Niveau 10
10 novembre 2018 à 03:25:07

L'éthique de Spinoza dans le livre V dit des choses assez curieuses sur l'éternité et notre relation vis à vis de celle-ci, c'est assez bizarre.

SergentPoivre
Niveau 10
10 novembre 2018 à 09:27:20

Le 08 novembre 2018 à 12:07:23 Yttria a écrit :
sinon ça vous arrive de répondre au sujet du topic?

Scientifiquement et même religieusement : mort, extinction de l'être.

Après, plus loin, c'est de la métaphysique, de la théologie, du mysticisme, de la gnose... C'est trop large.

TemplierDeRome
Niveau 33
11 novembre 2018 à 20:51:06

Le 07 novembre 2018 à 23:18:39 MindcraftMax a écrit :
Si on définit l'hédonisme comme la doctrine qui prend pour principe de la morale la recherche du plaisir net, où le plaisir net est défini comme une quantité égale à la différence plaisir − souffrance, alors il est facile de démontrer à partir d'hypothèses relativement raisonnables que l'hédonisme est une absurdité phénoménale. Un seul exemple (mais il y en a plein d'autres) : l'expérience de la machine de Nozick.

Si tu pouvais nous donner une définition précise de ce que tu entends par hédonisme, peut-être qu'il sera possible de trouver des philosophies plus raisonnables sur le sujet. Mais si on reprend la définition que je viens de livrer, alors un hédoniste n'éprouve aucun sentiment particulier envers la mort – notamment il ne la redoute pas – car celle-ci signifie l'arrêt définitif de la possibilité d'éprouver aucun plaisir ou aucune souffrance. Avant que tu ne meurs, tu es vivant et donc tu n'as qu'à t'occuper de la maximisation de ton plaisir net, tandis qu'une fois mort, ton plaisir net n'est même plus défini donc il n'y a pas de question à se poser.

Ce que je vois c'est surtout l'absurdité phénoménale de cette expérience de la machine de Nozick. Déjà ce concept c'est du grand n'importe quoi, mais dans tous les cas, c'est évident que j'accepte.

Pour moi l'hédonisme c'est le fait d'exécuter ce qu'ils nous procurent le plus de plaisir dans la vie de façon répétées. Si on n'a pas accès à ces choses, pour moi il faut se donner les moyens de les atteindre pour pouvoir ensuite les exécuter régulièrement. Ça peut être pleins de choses/activités à la fois qui nous procurent du plaisir.

Et je parle pas de redouter la mort. Je pense que l'hédoniste redoute surtout le temps et la vieillesse plutôt que la mort elle-même. Il redoute de ne plus pouvoir effectuer ce qu'il lui procure énormément de plaisir.

Les réflexions que je cherche sur la mort me servirait justement à ne pas le redouter et à me donner envie de profiter encore plus de la vie. Je recherche aussi des réflexions/oeuvres sur le temps qui s'écoule inévitablement.

BALAVORAGE
Niveau 7
11 novembre 2018 à 22:45:20

Les livres les plus parlants sur la mort sont ceux sur la vie, car la mort est une facon de voir la vie

Comme les livres les plus parlant sur la maladie sont ceux sur la remission

MindcraftMax
Niveau 7
15 novembre 2018 à 02:26:40

Le 11 novembre 2018 à 20:51:06 TemplierDeRome a écrit :

Le 07 novembre 2018 à 23:18:39 MindcraftMax a écrit :
Si on définit l'hédonisme comme la doctrine qui prend pour principe de la morale la recherche du plaisir net, où le plaisir net est défini comme une quantité égale à la différence plaisir − souffrance, alors il est facile de démontrer à partir d'hypothèses relativement raisonnables que l'hédonisme est une absurdité phénoménale. Un seul exemple (mais il y en a plein d'autres) : l'expérience de la machine de Nozick.

Si tu pouvais nous donner une définition précise de ce que tu entends par hédonisme, peut-être qu'il sera possible de trouver des philosophies plus raisonnables sur le sujet. Mais si on reprend la définition que je viens de livrer, alors un hédoniste n'éprouve aucun sentiment particulier envers la mort – notamment il ne la redoute pas – car celle-ci signifie l'arrêt définitif de la possibilité d'éprouver aucun plaisir ou aucune souffrance. Avant que tu ne meurs, tu es vivant et donc tu n'as qu'à t'occuper de la maximisation de ton plaisir net, tandis qu'une fois mort, ton plaisir net n'est même plus défini donc il n'y a pas de question à se poser.

Ce que je vois c'est surtout l'absurdité phénoménale de cette expérience de la machine de Nozick. Déjà ce concept c'est du grand n'importe quoi, mais dans tous les cas, c'est évident que j'accepte.

Pour moi l'hédonisme c'est le fait d'exécuter ce qu'ils nous procurent le plus de plaisir dans la vie de façon répétées. Si on n'a pas accès à ces choses, pour moi il faut se donner les moyens de les atteindre pour pouvoir ensuite les exécuter régulièrement. Ça peut être pleins de choses/activités à la fois qui nous procurent du plaisir.

Et je parle pas de redouter la mort. Je pense que l'hédoniste redoute surtout le temps et la vieillesse plutôt que la mort elle-même. Il redoute de ne plus pouvoir effectuer ce qu'il lui procure énormément de plaisir.

Les réflexions que je cherche sur la mort me servirait justement à ne pas le redouter et à me donner envie de profiter encore plus de la vie. Je recherche aussi des réflexions/oeuvres sur le temps qui s'écoule inévitablement.

Okay, c'est une version « douce » de ma définition d'hédonisme, tu ne veux pas maximiser ton plaisir net mais seulement t'assurer de te procurer régulièrement un plaisir fort. J'exprimerai tout de même un gros bémol sur cet hédonisme, c'est qu'il est égoïste : si tu pouvais te procurer un plaisir particulièrement important au détriment du plaisir de quelqu'un d'autre, selon cette doctrine tu le ferais.

Effectivement la question de la vieillesse revient toujours pour un hédoniste. Mais c'est généralement plus par le prisme de la souffrance qu'elle fait endurer que par l'incapacité à se procurer beaucoup de plaisir, sauf s'il est question de l'aspect social indéniable du plaisir dans le cas où on est plutôt extraverti (et même si on est très introverti, savoir qu'on est « le dernier encore vivant » peut être un frein à s'amuser tranquillement dans son coin).

Personnellement ma vision des choses pour vivre au mieux selon ton hédonisme est qu'il existe suffisamment de plaisirs variés et non nocifs pour ton futur toi pour permettre de conserver une espérance de vie en bonne santé élevée et ainsi ne pas être contraint dans ta vieillesse. Mais une fois ton état de santé (et/ou de finance, surtout avec un avenir aussi incertain que le nôtre du point de vue retraite) suffisamment dégradé pour t'empêcher sérieusement de jouir de tes plaisirs de manière satisfaisante, il te faut te suicider (suicide assisté / euthanasie). Bien entendu c'est une position plus radicale que si tu n'étais pas hédoniste, je parle bien d'arrêter volontairement ta vie AVANT d'avoir une maladie grave et de ne plus pouvoir rien faire, et dans l'idéal pile un moment après que tu aies profité du dernier gros plaisir que tu étais vraiment en capacité de te procurer.

J'insiste sur les plaisirs non nocifs pour la santé, et je m'inscris donc en porte-à-faux vis-à-vis des hédonistes François Rabelais ou de Michel Onfray. On peut se faire plaisir en mangeant bien, au goût comme au niveau de l'équilibre alimentaire. Se droguer, dans le cas de l'immense majorité des drogues, est une fausse bonne idée qu'ont certains hédonistes qui justement oublient complètement la vieillesse et se focalisent sur un plaisir instantané à court terme au lieu de considérer la moyenne du plaisir éprouvé sur toute leur vie, qui pour le coup se retrouverait abaissée par la consommation de ces drogues. Pratiquer un sport plaisant fait d'une pierre deux coups en maintenant également la forme physique, et de manière générale se débrouiller pour lier hygiène de vie et plaisir ne peut être que bénéfique. Bon et je parle là de plaisirs qui pourraient avoir des impacts positifs ou négatifs sur ton moi futur, mais en réalité la majorité des plaisirs sont neutres de ce point de vue-là.

Et donc, dans ton cas les meilleurs livres sur non pas la mort elle-même, mais en fait la vieillesse et la fin de vie, sont ceux qui parlent de bonne santé et de quels sont les plaisirs atteignables qui ne dégradent pas celle-ci (et donc ta capacité à pouvoir jouir). En un sens, Épicure s'est essayé à une catégorisation des plaisirs qui rejoindrait cette idée, mais il n'est pas médecin et en plus il délimite les plaisirs de façon très rigoriste (pas exactement l'apanage de la définition que j'avais donné d'hédonisme…). Je ne connais pas d'ouvrages à te conseiller, cependant regarder du côté de la médecine, de la diététique, de la psychologie, etc. et pas de la simple philosophie pourrait t'être utile.

TemplierDeRome
Niveau 33
16 novembre 2018 à 17:11:28

Le 15 novembre 2018 à 02:26:40 MindcraftMax a écrit :

Le 11 novembre 2018 à 20:51:06 TemplierDeRome a écrit :

Le 07 novembre 2018 à 23:18:39 MindcraftMax a écrit :
Si on définit l'hédonisme comme la doctrine qui prend pour principe de la morale la recherche du plaisir net, où le plaisir net est défini comme une quantité égale à la différence plaisir − souffrance, alors il est facile de démontrer à partir d'hypothèses relativement raisonnables que l'hédonisme est une absurdité phénoménale. Un seul exemple (mais il y en a plein d'autres) : l'expérience de la machine de Nozick.

Si tu pouvais nous donner une définition précise de ce que tu entends par hédonisme, peut-être qu'il sera possible de trouver des philosophies plus raisonnables sur le sujet. Mais si on reprend la définition que je viens de livrer, alors un hédoniste n'éprouve aucun sentiment particulier envers la mort – notamment il ne la redoute pas – car celle-ci signifie l'arrêt définitif de la possibilité d'éprouver aucun plaisir ou aucune souffrance. Avant que tu ne meurs, tu es vivant et donc tu n'as qu'à t'occuper de la maximisation de ton plaisir net, tandis qu'une fois mort, ton plaisir net n'est même plus défini donc il n'y a pas de question à se poser.

Ce que je vois c'est surtout l'absurdité phénoménale de cette expérience de la machine de Nozick. Déjà ce concept c'est du grand n'importe quoi, mais dans tous les cas, c'est évident que j'accepte.

Pour moi l'hédonisme c'est le fait d'exécuter ce qu'ils nous procurent le plus de plaisir dans la vie de façon répétées. Si on n'a pas accès à ces choses, pour moi il faut se donner les moyens de les atteindre pour pouvoir ensuite les exécuter régulièrement. Ça peut être pleins de choses/activités à la fois qui nous procurent du plaisir.

Et je parle pas de redouter la mort. Je pense que l'hédoniste redoute surtout le temps et la vieillesse plutôt que la mort elle-même. Il redoute de ne plus pouvoir effectuer ce qu'il lui procure énormément de plaisir.

Les réflexions que je cherche sur la mort me servirait justement à ne pas le redouter et à me donner envie de profiter encore plus de la vie. Je recherche aussi des réflexions/oeuvres sur le temps qui s'écoule inévitablement.

Okay, c'est une version « douce » de ma définition d'hédonisme, tu ne veux pas maximiser ton plaisir net mais seulement t'assurer de te procurer régulièrement un plaisir fort. J'exprimerai tout de même un gros bémol sur cet hédonisme, c'est qu'il est égoïste : si tu pouvais te procurer un plaisir particulièrement important au détriment du plaisir de quelqu'un d'autre, selon cette doctrine tu le ferais.

Effectivement la question de la vieillesse revient toujours pour un hédoniste. Mais c'est généralement plus par le prisme de la souffrance qu'elle fait endurer que par l'incapacité à se procurer beaucoup de plaisir, sauf s'il est question de l'aspect social indéniable du plaisir dans le cas où on est plutôt extraverti (et même si on est très introverti, savoir qu'on est « le dernier encore vivant » peut être un frein à s'amuser tranquillement dans son coin).

Personnellement ma vision des choses pour vivre au mieux selon ton hédonisme est qu'il existe suffisamment de plaisirs variés et non nocifs pour ton futur toi pour permettre de conserver une espérance de vie en bonne santé élevée et ainsi ne pas être contraint dans ta vieillesse. Mais une fois ton état de santé (et/ou de finance, surtout avec un avenir aussi incertain que le nôtre du point de vue retraite) suffisamment dégradé pour t'empêcher sérieusement de jouir de tes plaisirs de manière satisfaisante, il te faut te suicider (suicide assisté / euthanasie). Bien entendu c'est une position plus radicale que si tu n'étais pas hédoniste, je parle bien d'arrêter volontairement ta vie AVANT d'avoir une maladie grave et de ne plus pouvoir rien faire, et dans l'idéal pile un moment après que tu aies profité du dernier gros plaisir que tu étais vraiment en capacité de te procurer.

J'insiste sur les plaisirs non nocifs pour la santé, et je m'inscris donc en porte-à-faux vis-à-vis des hédonistes François Rabelais ou de Michel Onfray. On peut se faire plaisir en mangeant bien, au goût comme au niveau de l'équilibre alimentaire. Se droguer, dans le cas de l'immense majorité des drogues, est une fausse bonne idée qu'ont certains hédonistes qui justement oublient complètement la vieillesse et se focalisent sur un plaisir instantané à court terme au lieu de considérer la moyenne du plaisir éprouvé sur toute leur vie, qui pour le coup se retrouverait abaissée par la consommation de ces drogues. Pratiquer un sport plaisant fait d'une pierre deux coups en maintenant également la forme physique, et de manière générale se débrouiller pour lier hygiène de vie et plaisir ne peut être que bénéfique. Bon et je parle là de plaisirs qui pourraient avoir des impacts positifs ou négatifs sur ton moi futur, mais en réalité la majorité des plaisirs sont neutres de ce point de vue-là.

Et donc, dans ton cas les meilleurs livres sur non pas la mort elle-même, mais en fait la vieillesse et la fin de vie, sont ceux qui parlent de bonne santé et de quels sont les plaisirs atteignables qui ne dégradent pas celle-ci (et donc ta capacité à pouvoir jouir). En un sens, Épicure s'est essayé à une catégorisation des plaisirs qui rejoindrait cette idée, mais il n'est pas médecin et en plus il délimite les plaisirs de façon très rigoriste (pas exactement l'apanage de la définition que j'avais donné d'hédonisme…). Je ne connais pas d'ouvrages à te conseiller, cependant regarder du côté de la médecine, de la diététique, de la psychologie, etc. et pas de la simple philosophie pourrait t'être utile.

Je vois pas vraiment ça comme une version douce. Je parle du fait de chercher à avoir accès à des plaisirs infiniment grands - qui peuvent potentiellement être destructeurs - et à essayer de les répéter le plus de fois possible au quotidien. Par exemple, je ne vois pas le fait de manger un bon plat comme un plaisir avec une charge émotionnelle sidérante. Je ne parle pas de chercher à prendre plaisirs dans ces petites choses là, car on se rapprochait plus de l'épicurisme.

Quand je parle de "chercher à avoir accès" à des plaisirs infiniment grands, je parle du fait de se donner les moyens de pouvoir exécuter quotidiennement ce qui nous procure du plaisir, à nous, et ce de façon quotidienne. Très concrètement, il peut s'agir de devenir suffisamment riche pour voyager toutes les semaines, pour se payer toutes les meilleures prostituées du monde afin de réaliser tous ses fantasmes au quotidien, d'avoir assez d'argent pour faire du saut en parachute et du jetski au quotidien, etc. C'est la combinaison de plusieurs plaisirs dont je parle. Et ces activités nous sont évidemment propres. Il peut aussi s'agir de prendre des drogues au quotidien mais pas forcément les plus fortes afin de pouvoir combiner d'autres plaisirs à côté.etc.

Si, par exemple notre idéal est d'avoir un physique incroyable, de se taper pleins de meufs, de faire des shootings, d'avoir beaucoup d'argent grâce à ces derniers et tout ce genre de chose, la prise de stéroïdes anabolisants est néfaste mais elle contribue au fait de se donner les moyens pour atteindre ces plaisirs dont on jouirait intensément. Pour en revenir à ce que tu dis sur la "dangerosité" de ces plaisirs, il faudrait, de mon point de vue, chercher à préserver son intégrité physique le plus possible en parallèle pour pouvoir répéter le plus longtemps possible les plaisirs qui nous tiennent à coeur.

Par exemple, les stéroïdes anabolisants procurent des dégâts importants au niveau des artères. Pour pouvoir compenser ces effets néfastes, il faudrait manger très sainement au quotidien, prendre certains suppléments qui sont à la base bon pour le coeur, etc.

C'est fou que tu parles du suicide volontaire à un âge donné pour ne pas vieillir davantage car c'est exactement ce que je me suis dit que j'allais faire. Je me suis fixé un âge limite de vie, je ne souhaite pas dépasser ce dernier car je ne veux pas voir mon corps vieillir et se raidir, je ne veux pas voir apparaître les maladies et les pertes progressives de toutes mes fonctions. Je me fixe cette date à 60 ans. Ça peut être à 50 si j'ai une santé qui s'est déjà grandement dégradée par mon mode de vie. Si je vais extrêmement bien, que je vieillis bien et que je n'ai aucune douleur, je me laisserai vivre jusqu'à mes 70 ans environ, mais pas au-delà. Peut-être que je changerais de point de vue avec le temps, mais pour le moment je suis fermement décidé à ne pas dépasser les 60-70 ans.

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Sujet : Les livres les plus importants sur la mort
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