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Savoir & Culture

Philosophie

Sujet : Deux questions
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kefohaz
Niveau 8
17 juillet 2019 à 18:03:52

bon les raies, j'ai 2 questions :

-j'ai dernièrement fini La Raison dans l'Histoire de Hegel
J'ai compris certaine chose, mais je ne comprend pas en quoi c'est pertinent.
Ce qu'il dit et totalement trivial et très spéculatif.
Je ne vois pas en quoi la pensée de Hegel change quoi que ce soit a la philosophie.

-deuxièmement, rien a voir, c'est quoi la différence entre l'empirisme (de hume par exemple) et le positivisme logique du cercle de viennes ? époque différente bien sur, mais au final c'est juste la même thèse : la connaissance ne peut venir que de l'expérience.

voila, voila, https://www.noelshack.com/2019-29-3-1563379411-11862-full.png

Marzhin5
Niveau 7
17 juillet 2019 à 22:08:01

Je n'ai pas lu le livre dont tu parles, mais une chose est sûre : ce n'est pas parce que quelqu'un prétend énoncer quelque chose d'absolu, que cela empêche les autres de poursuivre leurs démarches sans lui, aurait-il raison. C'est aussi ça, la vie. La raison ne triomphe que dans certaines conditions (à condition qu'elle présente de l'intérêt pour les acteurs en présence, c'est-à-dire qu'elle obéit, finalement, à des impératifs pratiques qui ont aussi leur ordre de raisons). Bref, la raison, c'est compliqué, voire pluriel, et il se peut qu'on puisse avoir des raisons de mentir et tromper, ce qui ne signifie ni qu'elles sont bonnes ni qu'elles sont mauvaises. Encore une fois, il faut situer à chaque fois il me semble. Cela s'appelle être pragmatique, il me semble, ce qui signifie que le pragmatisme n'est pas tout beau tout gentil : quand on veut qu'une raison absolue règne, forcément, ça frustre, voire donne des envies de meurtre aux excités.

L'empirisme provient du XVème siècle, étymologiquement centré sur l'expérience et l'expérimentation, visant à produire un socle de connaissance plus fiable que la moyenne, parce que plus méthodique. C'est le fondement de la démarche scientifique, qui cherche à rester dans l'ordre d'une raison terre-à-terre à bon droit, vus ses résultats. Le positivisme quant à lui, pensé à la charnière des XVIIIème-XIXème siècles, s'imagine que n'est réel que ce qui est probant au plan des résultats. D'où son point de vu positif comme on parle de preuves positives, en justice. Sinon, à la limite, ce ne sont pas des preuves, mais reste toujours suspect d'allégations, d'imaginations, de mystifications, d'inventions, etc. Au pire, le positiviste est scientiste : c'est-à-dire qu'il prend la science pour une religion, ce que ne peut pas se permettre l'empiriste - surtout s'il est, comme Hume, sceptique. Car le véritable scepticisme, justement, ne va pas se mettre non plus à croire en une raison absolue.

Ai-je été helpful ?

kefohaz
Niveau 8
17 juillet 2019 à 23:36:23

a ouai je crois que tu as été assez clear sur le deuxieme point en fait les positivistes glorifient la raison alors les empiristes savent qu'elle a ses limites.

par contre pour hegel j'ai rien capté.

déja j'ai un peu du mal avec sa notion de négativité, il considère le négatif comme un moyen de produire le bien, enfin c'est comme si il voit le mal comme un moyen "obligé" , je trouve que cette manière de penser permet juste de justifier tout et n'importe quoi
c'est bidon
ensuite l'histoire de la raison.dans on livre il écrit comme un fucking ésotérique qui vient d'avoir des revélations : il parle de l'Idée, de la Raison absolu, et tout un tas de concept avec des majuscules.Je comprend pas l’intérêt de mettre des majuscules. j'ai l'impression de retrouver du platonisme dans sa manière de parler de parler de concept idéalistes comme ça, comme si il y avait un monde ou il existait monsieur Raison et madame Idée, qui ces derniers prennent le thé avec Monseigneur Vérité
c'est pathétique

ensuite il parle de la raison comme si elle avait un volonté. c'est quoi le délire là. C'est trivial que la raison n'est qu'un concept humain qui n'existe pas en dehors de l'existence de ce dernier.La raison n'est ps un sujet.Enfin quoi j'avais 12 ans je savais deja ça.

je te sors un extrait pris totalement au hasard :

Il est conforme au concept de l'Esprit que l'évolution de l'histoire se produise dans le temps.Le temps contient la détermination du négatif.Pour nous il est quelque chose de positif, un fait positif, mais il peut aussi signifier le contraire.Cette relation avec le néant est le temps et cette relation est telle que nous pouvons non seulement la penser mais aussi la saisir avec l'intuition sensible.Le temps est cette matérialité sensible totalement abstraite ( Le progres, LE COURS DE L'HISTOIRE)

et ainsi pendant des pages. totalement inutile
la définition même de la stérilité en philosophie, j'ai l'impression de lire Aristote (pour qui les choses pesantes tombent car leur lieu naturel est le bas )

aidez moi je comprend rien a cet auteur, pourtant il parait qu'il y a des profs d’université qui ne jurent que par lui, et la ça m'échappe carrément

Pseudo supprimé
Niveau 8
18 juillet 2019 à 01:07:44

Tu as fait l'erreur de lire Hegel sans connaitre au préalable le vocabulaire et les connotations de la phénoménologie.

déja j'ai un peu du mal avec sa notion de négativité, il considère le négatif comme un moyen de produire le bien, enfin c'est comme si il voit le mal comme un moyen "obligé" , je trouve que cette manière de penser permet juste de justifier tout et n'importe quoi

c'est bidon

En réalité la notion du « négatif », tel qu'il l'entend, a un aspect plus métaphysique que moral.
Cela dépend du point de vue à partir duquel on aborde la problématique. La philosophie de l'histoire selon Hegel décrit l'homme comme un individu capable de confronter ses idées grâce à la raison, le pour et le contre, par une dialectique rétroactive. De ce fait, en reprenant l'extrait que tu as cité ci-dessus, le sens positif du temps sert à la raison pratique de se manifester pour soi à travers le vécu (thèmes associés : le progrès, l'évolution, le mouvement, la liberté, l'avancée, etc...). En revanche, quand on décrit le temps en dehors de notre perception, qui est équivalent à l'éternité, sa notion a un sens négatif de limite (pour Kant) ou de nécessité (pour Hegel).

gras-porc
Niveau 10
18 juillet 2019 à 10:34:57

On dirait le logo de ma mastercard au dessus.

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Sujet : Deux questions
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