L'homme pense donc l'homme se sent arbitraire.
Mais qu'en est-il des mécanismes complexes qui régissent notre exigeance, j'entends pas là tout ce qui fait que nous sommes nous, l'univers, les émotions, nos cellules. Si nous sommes réellement arbitraires avons nous le contrôle de ces choses là ? La pensée n'est-elle pas l'illusion la plus réaliste qu'il soit ? Je pense actuellement, pour écrire ces mots mais est-ce que je contrôle le flux de ma pensée ? Les mots qui jaillissent de toutes parts et d'autres ? Ceci résulte d'un mécanisme complexe que les biologistes s'efforceront de comprendre je suppose. On pourra toujours penser que le libre arbitre est indirect et finit par agir, mais ce manque de garantie nous place dans une incertitude totale : face à la vie et aux événements. Ainsi il n'y a pas de faits mais que des interprétations. Je pense aujourd'hui que nous sommes des êtres beaucoup trop simples. Je ne me mets pas dans la place d'un scientifique qui passe sa vie à vouloir percer les mystères de la science. Mais à ma place celle d'un homme qui cherche simplement à percer les mystères de ses émotions.
Les mathématiques, les sciences en général, le language ce sont des outils dont l'homme se sert pour s'exprimer, comprendre, faire des choses qui ne lui seraient pas accessibles en tant normal. Pourtant ces outils sont faits sur mesure pour des êtres humains. De par ce principe n'y a-t-il pas simplification des données ?
Mais bon au delà de ça, on a envie d'y croire à cette vérité parfaite. Au final peut importe si je pense aux mille et un soucis du monde, je suis immuablement encré dans le rouage de la vie. Le simple fait de vivre n'est pas un libre arbitre. Ce serait l'existence ultime que de transcender tout ce qui nous oppresse. Et on se demande si la mort n'est pas la sortie.
Si mourir est le néant, un monde sans oppression, sans problème, sans question. Alors mourir est ce qui se rapproche le plus du libre arbitre.
Je me demande si vous avez déjà pensé comme ça, mais j'aimerais vous demander de lire ça avec des pincettes. Moi même qui suis un peu fragile, je n'aurais pas envie de me foutre en l'air à cause d'une interprétation. Donc on continue à vivre et voilà !
D'ailleurs si ça vous intéresse de savoir, j'ai plus envie de laisser ces questions en suspend et de me laisser vivre. Les réponses peuvent parfois faire peur...
petite amphibologie : tout le monde voit le monde tel qu'il est
cette pute de Kant peut lever l'ambiguïté : "Nous ne voyons pas le monde tel qu’il est mais tel que nous sommes"
Le 01 septembre 2019 à 12:28:52 matrisK a écrit :
cette pute de Kant peut lever l'ambiguïté : "Nous ne voyons pas le monde tel qu’il est mais tel que nous sommes"
Je pense que ce topic est simplement le reflet de moi même. Quelqu'un de capricieux qui n'aime pas les contraintes et qui cherche un échappatoire.
Lorsque tu es triste, tes larmes floutent ta vision du réel
Lorsque tu es heureux, le scintillement de tes yeux floutent ta vision du réel
Lorsque tu es en colère, la noirceur de tes pupilles assombrit ta vision du réel
Seule la foi illumine le réel, la trouver c'est se sauver
il faut se transcender par les arts, c'est parce que tu vies sans arts que tu te meurs
pour preuve, n'importe quel lieu devient exceptionnel avec de la musique
https://youtu.be/KpOtuoHL45Y vois le monde comme une mélodie et rien ne t'affaiblit
les humains ne sont que des êtres maladifs avec lesquels on échange nos maux par le bias des arts, il faut accueillir les arts, et en grande quantité ! pour se faire malade. tu es malheureux, tu cherches à comprendre l'incompréhension, car tu n'es pas malade, le malade a déjà tout compris ; il est malade et le monde aussi
ça suffit, femme, tu oublies la vaisselle sale
Si nous étions déterminés, cela signifie que nous ne serions pas responsables de nos actes, et toute la justice (et la religion) n'aurait alors pas de sens
je t'ai déjà expliqué pourquoi c'est cet argument qui n'a pas de sens ; le sens de ces institutions est de punir, corriger, entre autres
Beaucoup d’auteurs (Hobbes, Collins, Mill, Schopenhauer, etc.) ont défendu cette idée que la punition, le fait de blâmer un individu pour son comportement, non seulement était compatible avec le déterminisme de celui-ci, mais encore impliquait un tel déterminisme puisque c’est la finalité même de la punition que d’agir efficacement sur l’esprit d’une personne.
https://www.cairn.info/revue-le-philosophoire-2002-3-page-81.htm
je t'invite à lire l'article en entier
Ce n'est pas parce que le concept de justice est une fable car elle n'a pas de sens intrinsèque dans un monde où tout est déterminé que nous n'avons pas y croire pour des raisons pragmatiques.
Le 01 septembre 2019 à 12:43:24 AngelTruffle a écrit :
Le 01 septembre 2019 à 12:28:52 matrisK a écrit :
cette pute de Kant peut lever l'ambiguïté : "Nous ne voyons pas le monde tel qu’il est mais tel que nous sommes"Je pense que ce topic est simplement le reflet de moi même. Quelqu'un de capricieux qui n'aime pas les contraintes et qui cherche un échappatoire.
c'est peut-être pas dans la philo mais plus dans une bonne introspection, que tu trouveras des réponses , non ?
@Optwitch:
Oui pour les Arts.
Elina:
Pour moi, l'homme est un entre deux de ces deux extrêmes: nous faisons des choix qui subissent des influences. Par exemple, je viens de voir à la télé une pub pour les Danette. J'ai alors l'intention d'en manger (choix) car cela m'a donné envie (influence), mais le dernier mot m'appartient tout de même (je peux très bien faire le choix de ne pas en manger). Ce qui s'oppose au déterminisme qui dirait que les chosent ne peuvent se passer que d'une seule façon. Personne ne sera sans doute d'accord avec ça, mais c'est juste ce que je crois.
Oui je crois aussi...c'est pas tous les jours faciles mais c'est faisable.
Mais je crois pas que nous sommes ni parfaitement libres, ni parfaitement déterminés, mais un intermédiaire entre les deux.
pitié retires ce que tu dis là , supprimes stp
Le 01 septembre 2019 à 14:45:20 Roy_le_Roux a écrit :
Ce n'est pas parce que le concept de justice est une fable car elle n'a pas de sens intrinsèque dans un monde où tout est déterminé que nous n'avons pas y croire pour des raisons pragmatiques.
exact merci
Si nous étions déterminés, cela signifie que nous ne serions pas responsables de nos actes, et toute la justice (et la religion) n'aurait alors pas de sens
non ma grande , ça fait partie du jeu , la justice qui puni sans savoir que ce n'est de la faute de personne ,
c'est une partie du déterminisme et c'est quelque chose que l'on doit accepter bien que théoriquement injuste,
en pratique , cela est tout-à-fait juste , on éradique et tue les ratés ,
c'est là la forme d’eugénisme la plus pure, tant elle est discrète , et surtout la plus appliquée.
Ce serait l'existence ultime que de transcender tout ce qui nous oppresse. Et on se demande si la mort n'est pas la sortie.
Si mourir est le néant, un monde sans oppression, sans problème, sans question. Alors mourir est ce qui se rapproche le plus du libre arbitre.
Je te propose de te relire plusieurs fois. C'est totalement insensé ce que tu affirmes là. Comment quelque chose qui n'existe pas pourrait-elle avoir une propriété (ici le libre-arbitre)?
Non c'est pas bête.
C'est juste comment ce qui n'a plus conscienxe pourrait avoir un libre arbitre, c'est vrai, mais on peut voir la mort physique comme une continuité et par la suite, dans un monde immatériel, nous ne serions plus influencé par quelque chose de matériel, lui échappant.
Et sans après vie, c'est plus le concept de libre arbitre qui ne fonctionne pas car plus de conscience. Mais si on lit le libre arbitre avec une volonté de liberté absolue, alors c'est vrai que la mort est une liberté absolue ou on n'est plus influencé par les méandres de la vie. Voilà pourquoi des gens se suicident. Ils seront "plus libre" une fois mort.
(mais bon le libre arbitre c'est d'être maître de ce qu'on fait, de nos choix, etc. Et dans une conception athée, bah il n'y a plus de choix à faire puisque notre conscience et donc nos choix s'aneantissent)
Je ne me souviens plus de l'explication.
c'était dans un de tes topics ; sur la responsabilité
je le retrouve plus alors il a ptet été supprimé
En fait, je ne vois pas en quoi le fait que ces institutions aient pour but de punir pose problème?
hein ?
non mais t'as dit "Si nous étions déterminés, cela signifie que nous ne serions pas responsables de nos actes, et toute la justice (et la religion) n'aurait alors pas de sens"
moi je te dis : si, le sens serait exactement le même que si nous avions le libre arbitre, à savoir : punir, corriger, dresser, éduquer
c'est les tuteurs qu'on met en soutien à un arbre juste planté pour qu'il pousse droit
sans cela, penses-tu que l'arbre est libre de pousser comme il veut ou qu'il est déterminé à partir en couilles, par le vent, la gravité, etc. ?
En fait, je ne vois pas en quoi le fait que ces institutions aient pour but de punir pose problème?
donc non seulement ça pose pas problème, mais en plus ça "implique le déterminisme", comme dit dans l'article que j'ai cité
c'était dans un de tes topics ; sur la responsabilité
je le retrouve plus alors il a ptet été supprimé
ah non c'était pas ton topic, au temps pour moi : https://m.jeuxvideo.com/forums/42-68-55498792-1-0-1-0-determinisme-absolu-fatalisme.htm
j'ai relu vite zef et je reprends une de tes questions :
Ah donc pour être responsable, il faut être conscient et croire qu'on est libre?
on peut dire ça oui
et note que c'est pas incompatible avec le déterminisme, puisqu'on peut très bien être déterminé à croire qu'on est libre et faire "comme si" on était responsable, même si en effet on ne l'est pas réellement
il suffit de croire qu'on est libre, peu importe qu'on le soit vraiment ou pas