Savoir & Culture

Ça fait un bail que je ne me suis pas installé et n'ai pas vraiment donné à l'écriture l'attention et l'espace nécessaires à son développement. D'habitude, quand j'écris, c'est juste pour sembler mystique et profond. Je travaille rarement quand j'écris. Si c'est amusant -l'écriture-, alors super. Si c'est fastidieux et encombrant, alors je vais simplement survoler par-dessus l'acte de l'écriture et parler des choses superficielles et sans importance. Au moment où j'écris ces lignes, il me vient à l'esprit de faire remarquer que je ne dis pas que le but de l'écriture est atteint par le fait d'écrire des choses conséquentes. Honnêtement, je ne peux pas dire quel est ou quel devrait être le but de l'écriture. Peut-être que l'écriture est juste le temps que nous consacrons à la partie articulée de notre être pour lui permettre de faire valoir sa voix.

Encore une fois, ces questions au sujet de l'utilité et du but de l'écriture ne devraient pas vous décourager de continuer votre lecture. Je ne dis pas que mon écriture est actuellement muette et aveugle. Il y a quelque chose d'absolument réel et de substantiel qui dirige mon écriture maintenant. Et bien sûr, je comprends qu'il ne suffit pas de dire que mon écriture n'est pas sans but pour vous inciter à participer et à vivre dans ce terreau que je suis en train de travailler. Je dois vous offrir quelque chose de valeur pour que vous puissiez rester et, idéalement, m'aider à cultiver cette terre. Pour l'instant, je suis ouvert aux suggestions.

Créons ensemble une histoire réellement féconde.

J'aimerais que ce sujet soit un lieu de transformation mutuelle, un lieu où les personnes en quête de sens et de compréhension peuvent influencer et être influencées par les autres. Il ne peut en être autrement que cette influence se produira principalement dans le domaine des idées. J'espère que nous ne jugerons pas nécessaire de dénigrer cette limitation. Beaucoup de choses peuvent en découler, je pense.

Ici, nous comparons et contrastons, testons les eaux, émettons des hypothèses, discutons, observons, voyons ce qui colle. Nous cherchons à savoir, et même si nous cherchons aussi à croire, ce n'est pas mon intention personnelle de faire de ce sujet une maison de croyances et de conversions. Tous les systèmes de croyances sont les bienvenus ici, mais l'accent (du moins l'accent que je mettrai) est mis sur le fait d'essayer de savoir. Je pense que le mieux que nous puissions espérer est de construire des croyances qui faciliteront le processus de la gnose. J'ai l'impression que la gnose est ouverte à la myriade de langages de croyance. Il ne s'agit pas, en soi, d'une mesure corrective de ces langages. La gnose est comme une étoile d'une immense gravité qui peut tirer ces différents corps de langage de croyance dans son orbite. Ces corps, ces planètes, n'ont pas besoin de changer pour que nous sachions et continuions à savoir, mais parfois leurs orbites changent.

J'ai hâte que mon orbite soit déplacée, d'apprendre de ceux d'entre vous qui participeront ici.

Bonjour, comment ça va ?

Je suis perché comme jamais. Et toi ?

J'ai mal à mes pieds, je marche beaucoup trop au sol.

Quelle effet on a au sommet du perchoir?
À part la vue, le vent plus intense qui te force à t'accrocher, qu'est-ce qu'il y a de bon à ressentir?

Le 09 septembre 2019 à 03:50:09 commando007 a écrit :
J'ai mal à mes pieds, je marche beaucoup trop au sol.

Qu'est-ce que tu comptes faire alors ?

Quelle effet on a au sommet du perchoir?

À part la vue, le vent plus intense qui te force à t'accrocher, qu'est-ce qu'il y a de bon à ressentir?

Je ne sais pas si tu as compris que je voulais dire que j'étais défoncé au ca**abis. Je vais supposer que oui et que ton discours à propos du perchoir est une sorte d'analogie qui remet en question l'utilité de l'expérience d'être défoncé.

Donc, à cette question, espérons-le, bien comprise, je dirais simplement que j'aime bien comment le fait d'être défoncé découvre un voile pour moi. Je peux voir la constitution de mes croyances et de mes sentiments. Je peux voir pourquoi mes pensées sont construites telles qu'elles sont et, grâce à cette vision, voir ma valeur en tant qu'entité unique dans un réseau d'entités. C'est différent, on va dire.

Bien entendu, ce que je viens de te décrire n'est pas la vraie raison pour laquelle je fume et continue à fumer. Ce que je viens de décrire ressemble davantage à la version soignée et allégée de l'expérience de fumer. Un peu comme le Spiderman des films de super-héros.

Vraiment, je fume parce que j'en dépend. J'en ai besoin pour déformer mon monde. J'ai/je suis trop peur/trop paresseux/trop dépendant/trop égoïste pour m'en débarrasser. Le monde sans elle la fumette est trop réel pour moi, trop lourd. Ce n'est pas toute l'histoire par contre, mais je vais laisser ça ici pour l'instant.

pauvre choux dépendant à la salade du diable ,
je passe dire juste bonjour néanmoins ,
ces bottes sont vraiment top https://www.amazon.com/dp/B000XEOEWI/?coliid=I283GGJ8MXGOJM&colid=19F8Z7SWKPYK0&ref_=lv_ov_lig_dp_it&th=1&psc=1

la salade du diable

Description symboliquement très intéressante de la phénoménologie du fait d'être défoncé. Je ne peux que souscrire à cette exposition.

Le 09 septembre 2019 à 04:39:52 EtreHonnete a écrit :

Le 09 septembre 2019 à 03:50:09 commando007 a écrit :

Qu'est-ce que tu comptes faire alors ?

Je ne cesse pas de marcher, je prends des analgésiques pour camoufler la douleur, mais elle est toujours présente. Quand elle deviens insoutenable je me repose quelque minute, mais même coucher, je ne peux m'empêcher de bouger les pieds et les jambes. Ce n'est que lorsque mon sommeil arrive, suite à un moment d'égarement total, sans crier gare que je me repose vraiment.

Quelle effet on a au sommet du perchoir?

À part la vue, le vent plus intense qui te force à t'accrocher, qu'est-ce qu'il y a de bon à ressentir?

Je ne sais pas si tu as compris que je voulais dire que j'étais défoncé au ca**abis. Je vais supposer que oui et que ton discours à propos du perchoir est une sorte d'analogie qui remet en question l'utilité de l'expérience d'être défoncé.

Donc, à cette question, espérons-le, bien comprise, je dirais simplement que j'aime bien comment le fait d'être défoncé découvre un voile pour moi. Je peux voir la constitution de mes croyances et de mes sentiments. Je peux voir pourquoi mes pensées sont construites telles qu'elles sont et, grâce à cette vision, voir ma valeur en tant qu'entité unique dans un réseau d'entités. C'est différent, on va dire.

J'ai le même effet en étant sobre. Ça s'appelle l'introspection.

Vraiment, je fume parce que j'en dépend. J'en ai besoin pour déformer mon monde. J'ai/je suis trop peur/trop paresseux/trop dépendant/trop égoïste pour m'en débarrasser. Le monde sans elle la fumette est trop réel pour moi, trop lourd. Ce n'est pas toute l'histoire par contre, mais je vais laisser ça ici pour l'instant.

Je ne fume pas parce que mon monde est déjà déformé. Je ne le perçois pas comme trop réel, c'est même l'inverse. Je n'ai pas peur, je suis trop actif et trop désensibilisé.

Le cannabis me rend paranoïaque, passif, somnolant voir inerte, mais surtout me fait ressentir les choses encore plus. Je ressens tout décupler par 10. La simple pression infime que le fait d'avoir la bouche fermer exerce me donne l'impression de sentir les racines de mes dents s’incruster dans mes gencives. Je sens chaque battement de cœur et de façon intense etc...

Comme quoi nous ne sommes pas tous identique et nous ne réagissons pas tous de la même manière.

Je suis tellement défoncé que j'arrive pas à lire amanda

Non je voulais dire Amanda lear, c'était une blague bordel

Le 09 septembre 2019 à 21:42:35 matrisK a écrit :
Non je voulais dire Amanda lear, c'était une blague bordel

t'es un vieux matrisK ?

Pour EtreHonnete ça dépend ce que t'appelles vieux

Le 09 septembre 2019 à 21:19:02 Great_Aldana a écrit :

...

J'ai moi aussi ce défaut ou cette qualité (je ne sais plus quoi en pensé) d'être une forme de caméléon social. Ma personnalité s'adapte en fonction de ceux qui m'entour. Je ne sais plus qui je suis réellement. J'aime me comparer à un trou noir, invisible, mais qui absorbe tout et c'est ce tout qui me rend visible à mon horizon.

Le 09 septembre 2019 à 22:17:32 matrisK a écrit :
Pour EtreHonnete ça dépend ce que t'appelles vieux

à partir de 35 ans tu es vieux je dis ,
et arrêtes avec tes calembours, tu te crois drôle ?

J'ai moi aussi ce défaut ou cette qualité (je ne sais plus quoi en pensé) d'être une forme de caméléon social. Ma personnalité s'adapte en fonction de ceux qui m'entour. Je ne sais plus qui je suis réellement. J'aime me comparer à un trou noir, invisible, mais qui absorbe tout et c'est ce tout qui me rend visible à mon horizon.

non non tu es juste un caméléon , tu l'avais l'image déjà

Le 10 septembre 2019 à 01:11:08 xxxtenta a écrit :

non non tu es juste un caméléon , tu l'avais l'image déjà

Tu as probablement raison, je ne suis pas très attractif et en plus je suis vide. Tout l'inverse d'un trou noir.
C'est plutôt le fait d'être vide, vide de sens, vide de caractère. qui me fait souhaiter de tout posséder toute en conservant mon invisibilité. D'où le désir d'être un trou noir, mais tout ce que je fait c'est changer en fonction des autres afin de plaire et me fondre dans la masse.

Tu te souviens, il y a de cela quelque mois, tu me considérais comme ton ami. Cependant, la vérité refait surface tôt ou tard et tu as appris à me trouver "chiant" selon tes mots.

mdr calmes toi , on est amis ,
et oui on peut trouver son ami chiant parfois, mais ça ne nous empêche pas d'avoir de bon moments

Ah d'accord. Merci.

Je ne cesse pas de marcher, je prends des analgésiques pour camoufler la douleur, mais elle est toujours présente. Quand elle deviens insoutenable je me repose quelque minute, mais même coucher, je ne peux m'empêcher de bouger les pieds et les jambes. Ce n'est que lorsque mon sommeil arrive, suite à un moment d'égarement total, sans crier gare que je me repose vraiment.

Ça craint d'être toi alors. Sauf quand tu dors.

J'ai le même effet en étant sobre. Ça s'appelle l'introspection.

Disons que quand je suis def l'ampleur de mon introspection est un chouia plus importante.

Je ne fume pas parce que mon monde est déjà déformé.

Est-ce que tu peux élaborer par rapport à ce point là, s'il te plait ?

Aldana> Ce que tu dis est vraiment intéressant. J'aime la manière inquisitive avec laquelle tu étales ta perspective. Pour le fond, par contre, je n'ai pas le tête pour te répondre. Faudra revoir ça un autre jour.