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Philosophie

Sujet : Le rapport entre philosophie et utilité ?
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TouhouMusic6
Niveau 10
07 novembre 2019 à 13:20:00

Deux questions:
Comment produire de la philosophie utile philosophiquement ?
Comment se positionne la philosophie par rapport à l'utilité ? Comment la définit-elle ?

Quelque chose de courant dans le discours philosophique c'est qu'il nous donne des réponses qui nous amène à rien. Qui nous amène à rien d'autre. Ou encore qui nous mènent à d'autres discours philosophiques équivalent.
Mais je pense qu'il faut établir la position de l'utilité par rapport à la philosophie, tout en définissant l'utilité par la philosophie.
Trouver une utilité à la philosophie fait partie des choses qu'on recherche de la part des philosophes, on le voit souvent, une philosophie qui cherche à être utile, qui explique le fonctionnement des choses et qui se rapproche de la science.
Pour moi la philosophie produit de la connaissance vraie au même titre que la science de toute façon. Mais c'est là, le problème: dans la philosophie, il y a aussi ce discours qui mène à rien, la philosophie devient un exercice de la pensée comme le dit sa définition (tout comme le fait que la philosophie soit inutile), et moi ça me pose problème. Il faut que la question de l'utilité ai une réponse, mais je ne parviens pas à trouver laquelle.

Je schématise l'utilité par un schéma cause-effet-but. Quelque chose d'utile a un effet, cet effet est un but. La philosophie produit des connaissances, mais comment par exemple, définir ces connaissances en fonction de leur niveau d'utilité par rapport à un but ? Et donc qu'est-ce que la philosophie par rapport à l'utilité ? C'est ce que je cherche à faire. Parce que la philosophie a beaucoup de potentiel, et une relecture de la philosophie avec le paradigme de l'utilité apporterai un sens nouveau à la philosophie. On comprendrai où on veut en venir (les buts des différentes idées philosophiques, par exemple).

Quel valeur a l'utilité par rapport à la philosophie ? Des tas questions se posent comme par exemple: si la philosophie est inutile c'est parce qu'elle est au-dessus de l'utilité ?

En fait, j'aimerais que le discours philosophique prennent un nouveau sens par le paradigme de l'utilité, que l'on arrive à intégrer l'utilité à la philosophie tout simplement. Tout en ayant la méthode de rapprochement avec la question de l'utilité: résoudre l'utilité et répondre à des questions utiles. Il faut répondre une bonne fois pour toute au problème de l'utilité dans la philosophie, dans le but d'arriver à philosophiquement produire un discours utile (vu qu'on arriverait à définir l'utilité). Même si la philosophie est inutile, ça ne l'empêche pas de définir l'utilité, mais comment la philosophie peut-elle définir l'utilité si l'utilité est une propriété intrinsèque de la philosophie elle-même (l'utilité qu'on trouve dans la philosophie, la philosophie qui EST utile), la philosophie est ou n'est pas utile. On a ce discours philosophique "qui ne mène à rien", comme celui-ci se justifie t-il par rapport à l'utilité ?

Donc j'ai l'impression qui faut avoir une méthode, qui permettrait de trouver de l'utilité à la philosophie.

BALAVo54
Niveau 6
07 novembre 2019 à 13:34:56

la philosophie est de l'utiltié, tout ça n'a aucun sens

TouhouMusic6
Niveau 10
07 novembre 2019 à 13:42:19

Des réflexions que posent ma problématique:

La compréhension philosophique du concept de désir par exemple, produit des connaissances, mais ces connaissances sont souvent inutiles au niveau pragmatique de la compréhension de la psychologie humaine. La philosophie décrit CE QUI EST, mais, souvent, ce qui est s'avère inutile, on peut mieux comprendre la psychologie humaine pragmatiquement sans même savoir quoi que ce soit du désir philosophiquement.
Et par ailleurs, quel sont alors les limites de la compréhension par rapport à l'utilité, à quel moment la compréhension des choses devient inutile ?

Il y a aussi ce phénomène d'avoir tendance à décrire en détails un concept, mais cette description s'avère inutile aussi au niveau pragmatique.

Pseudo supprimé
Niveau 10
07 novembre 2019 à 14:04:46

ce que tu décris dans ce dernier post relève pour moi de la différence que je fais entre philosophie et spiritualité.

-The[Flash]-
Niveau 10
07 novembre 2019 à 18:11:54

Comprendre ce qui est permet justement d'appliquer dessus des méthodes ou par exemple de libérer l'esprit, de le rendre plus serein, de voir plus clairement la chose.

Souvent c'est un passage quasi obligé mais je conçois que c'est bien mieux si on peut y aller à l'intuition sans étudier avant.

Sinon ça n'a pas besoin d'être utile, on peut voir ça comme un passe-temps. Ou ne pas se poser la question de si c'est utile ou pas.

https://www.youtube.com/watch?v=v5NSSIHY9f0

No troll sinon, va voir la vidéo de MonsieurPhi sur la morale kantienne.

Il explique brièvement différentes sortes de morales dont le morale utilitariste. On n'est pas obligé de suivre une morale utilitariste. Il peut y avoir "plus de transcendance".

TouhouMusic6
Niveau 10
20 novembre 2019 à 02:38:16

Pour être plus clair, imaginez que l'utilité soit une composante intrinsèque de la philosophie voir de la connaissance elle-même; on comprendrait beaucoup mieux pourquoi la question de l'utilité de la philosophie revient si souvent. Avant de savoir si la philosophie est utile ou non, il faut définir l'utilité elle-même, la définir par rapport à la connaissance. Je pose l'idée que l'utilité est relatif à la question de la connaissance elle-même: c'est d'ailleurs un concept très général, l'utilité. Etant donné que la philosophie produit des connaissances vraies, il y a alors une chance de pouvoir développer une manière de raccrocher la philosophie à l'utilité.

xxxtentasocrate
Niveau 10
20 novembre 2019 à 05:21:02

il suffit à une chose d'avoir une cause pour être utile ,
toute chose est utile précisément parce que toute chose est effet d'une cause dans le continuum ,
ce n'est pas parce qu'on ne sait pas à quoi sert une chose qu'elle est inutile,

l'utilité définit ainsi est intrinsèque à toute chose, sauf la cause première, qui n'en a pas

OPTwiich
Niveau 8
20 novembre 2019 à 05:45:13

vraies uniquement dans la mesure où nos sens y sont forgées pour, si, par exemple, je te mets sous le nez une erreur, elle est vraie, car auparavant, elle fut apprise qu'il devient déplaisant à X fonctionnement, lui, nécessaire à X aboutissement... la psyché d'un homme civilisé est donc réduite à poussière suivant mon constant
il en est de même pour ta fameuse utilité, que des fonctionnements inutiles, alors rendre un objet utile dans un monde inutile ? hélas, impossible :ange:

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