Savoir & Culture

Être toujours le meilleur et ne jamais montrer ses faiblesses de mon côté.

lol ca va

Ta leçon c'est etre Dieu ?

Comment tu vas te relever de tes echecs avec cet etat d'esprits.

Encore ne jamais montrer ses faiblesses pourquoi pas. C'est un imperatif masculin qui a fait ses preuves.

Par contre pour le premier point ca n'a juste aucun sens. Les meilleurs joueurs de poker ont des journées vide ; Ils se couchent beaucoup. Les entrepreneurs ont des affaires qui foirent, tranquilles ils passent a autre chose. C'est impossible d'etre le meilleur tout le temps. Prepare toi a la defaite si tes un homme. Sinon tu vas juste vivre dans l'illusion.

Le 14 janvier 2020 à 07:15:27 Enndo a écrit :
lol ca va

Ta leçon c'est etre Dieu ?

Comment tu vas te relever de tes echecs avec cet etat d'esprits.

Encore ne jamais montrer ses faiblesses pourquoi pas. C'est un imperatif masculin qui a fait ses preuves.

Par contre pour le premier point ca n'a juste aucun sens. Les meilleurs joueurs de poker ont des journées vide ; Ils se couchent beaucoup. Les entrepreneurs ont des affaires qui foirent, tranquilles ils passent a autre chose. C'est impossible d'etre le meilleur tout le temps. Prepare toi a la defaite si tes un homme. Sinon tu vas juste vivre dans l'illusion.

Je voulais dire plutôt, toujours essayer d’être le meilleur partout.

Tâche impossible (être le meilleur partout) mais louable néanmoins. Essaye déjà d'être le meilleur dans un domaine bien précis, c'est le but d'une vie

Endo, tu devrais lire ce poème de Rimbaud

Tu n'étais pas bien il y a quelques mois

Je nous y vois, parfois, et j'ai pensé à toi

Je connais

Je tire la leçon inverse : il y a toujours meilleur que soi et c'est plus facile d'être honnête plutôt que d'essayer de cacher ses faiblesses

Le 14 janvier 2020 à 05:30:26 Engineer20 a écrit :
Être toujours le meilleur et ne jamais montrer ses faiblesses de mon côté.

aspirer au Meilleurs tout en montrant ses faiblesses en ce qui me cons(t)erne...

Être toujours le meilleur et ne jamais montrer ses faiblesses de mon côté.

rien n'est sauvable dans les deux

changer
et
ne jamais abandonner

Le poète est un monde enfermé dans un homme de Hugo.

C'est la déconstruction du monde, de nos joies, de nos ténèbres.

La poésie, la science dont la philosophie...des trésors maudits, qui font luire vos yeux du beau savoir pour ensuite vous enfoncer le coeur comme un poignard. Pour demander toujours : Pourquoi ? Comment ?
Sans jamais le savoir vraiment et, doucement, nous nous vidons de notre sang.

La plus grande leçon que j'ai tiré c'est qu'une leçon ne peut jamais être parfaitement résumée en quelques mots.

En dehors de la tentative de paradoxe, je suis plutôt sérieux : en grandissant je me suis surtout rendu compte que contrairement à ce qu'on essaie en vain de nous faire croire (ou, peut être, contrairement à ce que j'ai cru qu'on voulait me faire croire), rien n'est simple, rien ne va de soi, du résultat scientifique à la morale, tout peut et doit mener à un questionnement de fond que notre tendance à vulgariser, c'est à dire à tenter de résumer en quelques mots, nous fait souvent mettre de côté.

Non la leçon par les mots
Mais les sensations oui, oh !

Je vais utiliser les termes nietzschéens :

- Amor fati
- Eternel retour

En gros, accepter ce qui Est, voir qu'il n'y a qu'Un, Être, accepter d'Être, voir le Soi, et se renouveler, réinitialiser chaque instant , ou plutot, comme l'instant ne fait que se renouveler de lui-même, il n'y a même pas à le réinitialiser, donc c'est juste être dans l'instant, être avec l'instant (pas ailleurs).

La plus grande leçon que je tire est toujours ombragée par la suivante, traîtresse des précédentes, et voleuse de la place de toutes celles, sublimes, que j'oublie dans l'instant. Quelle leçon tirer d'assez forte pour qu'il lui soit pardonnable d'occulter les autres ? Aucune, il semblerait. Et pourtant le silence ne suffit pas.

C'est peut-être ça, la leçon que je tire. Le silence ne suffit pas.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.

Possédé (et malhonnête)

La confiance n'existe pas, il y a que des risques

Le 15 janvier 2020 à 05:07:11 philotarnaque a écrit :
La confiance n'existe pas, il y a que des risques

+1

le monde réel n'est que le fruit de notre imagination , nous avons le pouvoir de tout changer, de modifier à notre convenance

La vie n'est pas mon école, je ne suis point son élève.

Admettons que je prenne une leçon de piano, je serai, il me semble, plus apte à jouer du piano que je ne l'étais du temps où cette leçon n'était point advenue. Egalement, admettons que je me retrouve désormais à prendre une leçon d'histoire. Aussi deviens-je, grâce à elle, meilleur en la matière que je ne l'étais auparavant. Enfin voilà que je profite d'une leçon de gymnastique, grâce à ses bienfaits je m'approche un peu plus encore de l'idéal du gymnaste n'est ce pas ?

La leçon en définitive ne fait que rendre plus complet, elle tend à nous rapprocher d'un idéal préexistant, d'un modèle qui la précède et la justifie par son existence même. Ainsi, la leçon ou l'apprentissage vise sans cesse une espèce de complétude. Elle suppose pour cela un terrain fini. Elle requiert des bornes et des frontières, des limites et des barrières. Partant, elle s'exhausse en une matière déterminée, et même plusieurs. Dans de telles circonstances il est bien sûr possible d'être un élève et il est même heureux d'envisager le progrès. Mais la vie n'est elle que la somme des disciplines qui la composent ? N'est-ce pas là une réduction mortifère de cette singularité, de ce général qui ne connait point de particulier et de ce résultat étranger à toute forme d'opération ? Ne peut-on pas affirmer au contraire que la vie dépasse chaque matière, qu'elle les transcende ? En effet qui peut envisager de mener une vie "complète" ?

Chaque entreprise prise isolément connait son idéal, elle est un récipient que nous remplissons, avec l'espoir de l'emplir complètement, parfaitement. Le mathématicien connait l'image du mathématicien idéal, le pilote fantasme le tour parfait exécuté par le pilote parfait, les exemples pourrait se multiplier à l'infini. Précisément c'est ce qu'il y de fou avec l'existence. Elle est un tout qui ne se réduit pas à l'infini.

Ainsi, si nous admettons que le destin des Hommes n'est pas réductible aux discipline auxquelles ils se consacrent, nous voilà bien embarrassés en tentant de définir l'existence idéale. Un prototype auquel chacun devrait tendre. Constatons le encore. Le peintre peut atteindre un degrés élevé de perfection, un rang d'habilité si haut qu'il sera érigé en modèle pour tous les apprentis peintres de cet univers. Cependant, quand bien même y parviendrait-il, pouvons nous le qualifier d'Homme idéal ? son modèle doit il être exposé au genre humain dans son entier ? Certainement pas. Aussi parfait soit-il en tant que peintre, en tant qu'homme du monde, il continue de valoir l'ensemble de ses semblables en tant qu'humain.

Et c'est peut-être là que réside la damnation de l'espèce. L'abondance jamais récusée des modèles d'homme mais l'absence absolue d'étalon de l'humain. Il en ressort que la vie n'est pas une école, nous ne sommes pas ses élèves. L'existence n'a aucune leçon à nous donner, et nous n'en avons aucune à lui réclamer.

Plus encore, la vie n'est pas distincte du vivant, le vivant la contient toute entière. De là même façon, la mélodie contient la musique, elle la résume et il ne viendrait pas à l'idée de la seconde de donner des leçons à la première. Cela étant, peut-être serait-il plus judicieux de questionner ce que la vie a appris de nous ? L'apprentissage de la vie à l'école du vivant. C'est peut-être cela que nous appelons "l'évolution".