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Sujet : Master paris 2 économétrie statistiques
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Huzuni35
Niveau 6
30 mai 2020 à 14:40:52

Des gens ont fait ce Master ou vont le faire ?
Je suis sélectionné pour les entretiens. Je voudrais connaître la difficulté de ce Master pour savoir si je peux y réussir.
J'ai fait une licence économie gestion donc je m'inquiète pour les mathématiques (même si j'ai toujours eu entre 14 et 18 en licence à Rennes).
Je sais que beaucoup de gens viennent de fac de maths donc je m'inquiète.
Des avis ? Des témoignages ?

Huzuni35
Niveau 6
30 mai 2020 à 14:51:17

Up

Huzuni35
Niveau 6
30 mai 2020 à 15:18:40

Last up

Vergil_2
Niveau 10
30 mai 2020 à 20:19:06

Salut à toi l'auteur !

Tu vas certainement pas avoir des réponses comme ça aussi rapidement ici, tout le monde ne se forme pas dans l'économétrie au niveau Master ! :hap:

D'ailleurs je ne suis moi-même pas étudiant dans cette formation, mais je vais quand même te répondre car je suis un Master avec quelques liens similaires à celui-ci mais si cela reste de la gestion de manière générale.

En me basant sur le programme (https://www.u-paris2.fr/fr/formations/offre-de-formation/master-econometrie-statistique-parcours-ingenierie-statistique-et) et ce que j'ai déjà fait de similaire, je peux te rassurer que si tu as déjà de bonnes bases en statistiques (inférentielle, multivariée, etc...), que tu es à l'aise avec la programmation (langage Python, etc...) et les bases de données, cela devrait largement être accessible, surtout si tu es de base dans une Licence générale en économie-gestion et que tu as déjà des résultats corrects.

Par contre pose toi quand même des questions : si tu t'inquiètes pour les mathématiques présentes dans le cursus, est-il pertinent de voir aussi vers quels métiers ce Master forme ? Dans mon cas par exemple, j'ai de nombreux débouchés possibles, dont l'actuariat, mais mes énormes lacunes en mathématiques font que je vais jamais m'orienter dedans.

Huzuni35
Niveau 6
30 mai 2020 à 22:15:21

Le 30 mai 2020 à 20:19:06 Vergil_2 a écrit :
Salut à toi l'auteur !

Tu vas certainement pas avoir des réponses comme ça aussi rapidement ici, tout le monde ne se forme pas dans l'économétrie au niveau Master ! :hap:

D'ailleurs je ne suis moi-même pas étudiant dans cette formation, mais je vais quand même te répondre car je suis un Master avec quelques liens similaires à celui-ci mais si cela reste de la gestion de manière générale.

En me basant sur le programme (https://www.u-paris2.fr/fr/formations/offre-de-formation/master-econometrie-statistique-parcours-ingenierie-statistique-et) et ce que j'ai déjà fait de similaire, je peux te rassurer que si tu as déjà de bonnes bases en statistiques (inférentielle, multivariée, etc...), que tu es à l'aise avec la programmation (langage Python, etc...) et les bases de données, cela devrait largement être accessible, surtout si tu es de base dans une Licence générale en économie-gestion et que tu as déjà des résultats corrects.

Par contre pose toi quand même des questions : si tu t'inquiètes pour les mathématiques présentes dans le cursus, est-il pertinent de voir aussi vers quels métiers ce Master forme ? Dans mon cas par exemple, j'ai de nombreux débouchés possibles, dont l'actuariat, mais mes énormes lacunes en mathématiques font que je vais jamais m'orienter dedans.

Merci beaucoup pour ta réponse !
A vrai dire.. J'hésite encore entre les métiers de la gestion et de la finance d'entreprise.. Je le suis dis que de garder un cursus encore assez matheux me permettra de m'ouvrir plus de porte.. Je compte compléter ce Master avec un BAC+6 spécialité finance. Pour l'instant je voudrais travailler en banque d'investissement.

flaashw
Niveau 9
30 mai 2020 à 23:38:44

Le 30 mai 2020 à 20:19:06 Vergil_2 a écrit :
Salut à toi l'auteur !

Tu vas certainement pas avoir des réponses comme ça aussi rapidement ici, tout le monde ne se forme pas dans l'économétrie au niveau Master ! :hap:

D'ailleurs je ne suis moi-même pas étudiant dans cette formation, mais je vais quand même te répondre car je suis un Master avec quelques liens similaires à celui-ci mais si cela reste de la gestion de manière générale.

En me basant sur le programme (https://www.u-paris2.fr/fr/formations/offre-de-formation/master-econometrie-statistique-parcours-ingenierie-statistique-et) et ce que j'ai déjà fait de similaire, je peux te rassurer que si tu as déjà de bonnes bases en statistiques (inférentielle, multivariée, etc...), que tu es à l'aise avec la programmation (langage Python, etc...) et les bases de données, cela devrait largement être accessible, surtout si tu es de base dans une Licence générale en économie-gestion et que tu as déjà des résultats corrects.

Par contre pose toi quand même des questions : si tu t'inquiètes pour les mathématiques présentes dans le cursus, est-il pertinent de voir aussi vers quels métiers ce Master forme ? Dans mon cas par exemple, j'ai de nombreux débouchés possibles, dont l'actuariat, mais mes énormes lacunes en mathématiques font que je vais jamais m'orienter dedans.

ça doit expliquer ta signature :hap:

Vergil_2
Niveau 10
02 juin 2020 à 13:57:30

Le 30 mai 2020 à 22:15:21 huzuni35 a écrit :

Le 30 mai 2020 à 20:19:06 Vergil_2 a écrit :
Salut à toi l'auteur !

Tu vas certainement pas avoir des réponses comme ça aussi rapidement ici, tout le monde ne se forme pas dans l'économétrie au niveau Master ! :hap:

D'ailleurs je ne suis moi-même pas étudiant dans cette formation, mais je vais quand même te répondre car je suis un Master avec quelques liens similaires à celui-ci mais si cela reste de la gestion de manière générale.

En me basant sur le programme (https://www.u-paris2.fr/fr/formations/offre-de-formation/master-econometrie-statistique-parcours-ingenierie-statistique-et) et ce que j'ai déjà fait de similaire, je peux te rassurer que si tu as déjà de bonnes bases en statistiques (inférentielle, multivariée, etc...), que tu es à l'aise avec la programmation (langage Python, etc...) et les bases de données, cela devrait largement être accessible, surtout si tu es de base dans une Licence générale en économie-gestion et que tu as déjà des résultats corrects.

Par contre pose toi quand même des questions : si tu t'inquiètes pour les mathématiques présentes dans le cursus, est-il pertinent de voir aussi vers quels métiers ce Master forme ? Dans mon cas par exemple, j'ai de nombreux débouchés possibles, dont l'actuariat, mais mes énormes lacunes en mathématiques font que je vais jamais m'orienter dedans.

Merci beaucoup pour ta réponse !
A vrai dire.. J'hésite encore entre les métiers de la gestion et de la finance d'entreprise.. Je le suis dis que de garder un cursus encore assez matheux me permettra de m'ouvrir plus de porte.. Je compte compléter ce Master avec un BAC+6 spécialité finance. Pour l'instant je voudrais travailler en banque d'investissement.

Pourquoi ne pas faire plutôt dans ce cas un Master orienté sur la gestion de portefeuille par exemple ? Tu serais clairement au coeur du sujet si on parle de banque d'investissement, et tu ne seras pas du tout obligé de compléter ton Master par un MBA (il faut pas se leurrer, c'est en général une arnaque assez coûteuse qui n'a d'intérêt que si c'est ton employeur qui te finance de plein gré ton MBA, sinon ça risque d'être une "redite" de ton Master en mode anglo-saxonne).

Le 30 mai 2020 à 23:38:44 flaashw a écrit :

Le 30 mai 2020 à 20:19:06 Vergil_2 a écrit :
Salut à toi l'auteur !

Tu vas certainement pas avoir des réponses comme ça aussi rapidement ici, tout le monde ne se forme pas dans l'économétrie au niveau Master ! :hap:

D'ailleurs je ne suis moi-même pas étudiant dans cette formation, mais je vais quand même te répondre car je suis un Master avec quelques liens similaires à celui-ci mais si cela reste de la gestion de manière générale.

En me basant sur le programme (https://www.u-paris2.fr/fr/formations/offre-de-formation/master-econometrie-statistique-parcours-ingenierie-statistique-et) et ce que j'ai déjà fait de similaire, je peux te rassurer que si tu as déjà de bonnes bases en statistiques (inférentielle, multivariée, etc...), que tu es à l'aise avec la programmation (langage Python, etc...) et les bases de données, cela devrait largement être accessible, surtout si tu es de base dans une Licence générale en économie-gestion et que tu as déjà des résultats corrects.

Par contre pose toi quand même des questions : si tu t'inquiètes pour les mathématiques présentes dans le cursus, est-il pertinent de voir aussi vers quels métiers ce Master forme ? Dans mon cas par exemple, j'ai de nombreux débouchés possibles, dont l'actuariat, mais mes énormes lacunes en mathématiques font que je vais jamais m'orienter dedans.

ça doit expliquer ta signature :hap:

Oui et non... Il suffit pas d'être soi-même mal à l'aise avec la tautologie et &, c'est plutôt un constat que j'ai pu observer à la fac et dans mes études actuelles :hap:

C'est très efficace les mathématiques dans les premiers cycles de transition (type Licence éco-gestion, classe prépa HEC, etc...) pour faire le "ménage" dans les rangs, le reste des "survivants" se retrouve avec le cerveau complètement formaté par l'algèbre linéaire et seule une heureuse poignée parvient à rester saine d'esprit :hap:

flaashw
Niveau 9
02 juin 2020 à 15:18:34

Je trouve justement ce ménage plutôt utile car un élève réellement passionné par l'économie surmontera "cette épreuve" et ça prouvera son investissement dans le domaine. Tu peux très bien utiliser les mathématiques tout en gardant un esprit critique mais malheureusement bcp ne font qu'appliquer ce qu'ils ont appris sans remettre en cause le modèle de départ.

Par contre je ne suis pas d'accord (je ne te vise pas car je ne te connais pas) avec les personnes en économie qui ne sont pas très bonnes en math et qui pour justifier ce fait rejettent l'utilisation des maths en économie. Ca me parait bien compliquer de critiquer quelque chose que l'on a pas compris !

Moi même je suis en Licence Éco-gestion, je suis en reprise d'études totale donc je ne suis pas aussi bon en math qu'un élève ayant suivi un cursus classique mais je fais l'effort et je continuerai de le faire durant tout mon cursus universitaire pour avoir les bases mathématiques afin de comprendre et remettre en question ce à quoi je suis confronté.

Vergil_2
Niveau 10
02 juin 2020 à 19:46:58

Le 02 juin 2020 à 15:18:34 flaashw a écrit :
Je trouve justement ce ménage plutôt utile car un élève réellement passionné par l'économie surmontera "cette épreuve" et ça prouvera son investissement dans le domaine. Tu peux très bien utiliser les mathématiques tout en gardant un esprit critique mais malheureusement bcp ne font qu'appliquer ce qu'ils ont appris sans remettre en cause le modèle de départ.

Par contre je ne suis pas d'accord (je ne te vise pas car je ne te connais pas) avec les personnes en économie qui ne sont pas très bonnes en math et qui pour justifier ce fait rejettent l'utilisation des maths en économie. Ca me parait bien compliquer de critiquer quelque chose que l'on a pas compris !

Moi même je suis en Licence Éco-gestion, je suis en reprise d'études totale donc je ne suis pas aussi bon en math qu'un élève ayant suivi un cursus classique mais je fais l'effort et je continuerai de le faire durant tout mon cursus universitaire pour avoir les bases mathématiques afin de comprendre et remettre en question ce à quoi je suis confronté.

Eh non, pas forcément, c'est sans doute là où le modèle d'ouverture de la Licence générale à la française a atteint ses limites... Le nombre d'étudiants qui finissent vautrés dans ce genre d'études ne serait-ce qu'à cause que ces cours qui n'ont que pour fonction le tri des étudiants. Une sélection par des tests et entretiens de motivation serait bien plus judicieuse, mais cela reste un avis personnel et pas une généralité.

On peut certainement pas se passer des applications mathématiques comme les statistiques lorsqu'il s'agit de mener des études et de vouloir interpréter leurs résultats, mais cela atteint très vite ses limites avec certains cours. La microéconomie par exemple, est l'exemple le plus fort aujourd'hui pour montrer la stupidité d'un enseignement déconnecté de la réalité, un exemple ? Depuis quand un "consommateur" va chercher à maximiser son "utilité" selon des logiques de fonctions dites Cobb-Douglas ? :rire:. Au meilleur des cas, c'est de la pseudo-rigueur scientifique, au pire c'est carrément de la sous-théologie tellement ça en devient absurde (le modèle de concurrence parfaite... Et les vrais comportements des acteurs économiques... Qualifiés d'imparfaits au sens théorique... Bravo les totos...).

J'ai pas fait le cursus "classique" non-plus, mais plutôt cette ligne de scolarité : BEP --> Bac pro --> BTS --> Licence pro --> Passerelle pour l'Ingénieur commercial --> Master en Ingénieur commercial (actuellement). Chaque étape, pas forcément voulue à l'avance, a été l'occasion d'une remise en question de moi-même et d'adaptation par rapport à l'enseignement reçu et ses finalités. Maintenant je suis en Belgique depuis 3 ans, dans une formation très polyvalente en économie et gestion (Ingénieur commercial), pour mon plus grand bonheur et malheur en même temps. Et c'est vraiment là que je me suis découvert un intérêt profond pour l'économie à travers l'histoire des faits (Histoire de la pensée économique, Conjoncture et politique économique, Politique européenne, Macroéconomie...) mais aussi que j'y ai vu ses pire travers (Microéconomie, Econométrie, etc...).

Après j'ai pas non plus envie de polluer le topic, mais voilà je te répondais à ton avis sur la question ! :-)

flaashw
Niveau 9
02 juin 2020 à 20:44:44

Tu confonds l'orientation-sélection des étudiants pré-formation avec le contenu de la formation, c'est à dire une fois y être entré. Je partage ton avis qu'il reste énormément à faire sur cette orientation-sélection mais ce n'est pas le contenu même de la formation qui est en cause dans l'échec des étudiants, c'est plutôt dans le fait de mieux les informer avant. Un mec qui a fait BAC L ou BAC PRO, forcément qu'il va avoir beaucoup plus de mal en économie qu'un mec qui a fait BAC S, mais ça c'est pas une surprise non ?

Pour la microéconomie, ça fait déjà un moment que ces anciens axiomes commencent à être remis en doute par le courant mainstream et même s'ils continuent d'être enseignés (sûrement par manque de réforme), ils permettent de simplifier la réalité pour essayer d'avoir des tendances générales. Tout modèle est une simplification, mais un modèle est nécessaire pour essayer de prévoir. Moi même je ne partage pas cette vision des choses et l'économie a besoin d'intégrer dans ces modèles les autres disciplines comme l'histoire, la sociologie, l'anthropologie etc. mais je pense que ça viendra à l'avenir, même si ça prendra du temps...

Encore une fois c'est aussi à l'étudiant de s'investir dans son domaine d'étude, de voir plus large que ce qu'il lui est enseigné et il découvrira d'autres façons de penser mais il ne faut surtout pas tomber dans le réflexe « je n'y arrive pas car c'est trop compliqué donc je m'y oppose et pour justifier mon action je rejette en bloc ce à quoi je m'oppose car dans tous les cas c'est forcément faux donc j'ai raison de m'y opposer ». Faire ça, c'est le meilleur moyen de s'enfoncer dans un dogme qui sera plus négatif qu'autre chose à l'échange d'idées économiques. C'est d'ailleurs le problème actuel : si les économistes se rangeaient moins dans des courants de pensée distincts, ils auraient moins d'étiquettes et de préjugés associés à eux et pourraient davantage débattre avec les autres. Malheureusement l'homme a besoin de raisons d'être et de se trouver des combats donc il opte pour cette solution...

Vergil_2
Niveau 10
02 juin 2020 à 22:00:17

Le 02 juin 2020 à 20:44:44 flaashw a écrit :
Tu confonds l'orientation-sélection des étudiants pré-formation avec le contenu de la formation, c'est à dire une fois y être entré. Je partage ton avis qu'il reste énormément à faire sur cette orientation-sélection mais ce n'est pas le contenu même de la formation qui est en cause dans l'échec des étudiants, c'est plutôt dans le fait de mieux les informer avant. Un mec qui a fait BAC L ou BAC PRO, forcément qu'il va avoir beaucoup plus de mal en économie qu'un mec qui a fait BAC S, mais ça c'est pas une surprise non ?

Pour la microéconomie, ça fait déjà un moment que ces anciens axiomes commencent à être remis en doute par le courant mainstream et même s'ils continuent d'être enseignés (sûrement par manque de réforme), ils permettent de simplifier la réalité pour essayer d'avoir des tendances générales. Tout modèle est une simplification, mais un modèle est nécessaire pour essayer de prévoir. Moi même je ne partage pas cette vision des choses et l'économie a besoin d'intégrer dans ces modèles les autres disciplines comme l'histoire, la sociologie, l'anthropologie etc. mais je pense que ça viendra à l'avenir, même si ça prendra du temps...

Encore une fois c'est aussi à l'étudiant de s'investir dans son domaine d'étude, de voir plus large que ce qu'il lui est enseigné et il découvrira d'autres façons de penser mais il ne faut surtout pas tomber dans le réflexe « je n'y arrive pas car c'est trop compliqué donc je m'y oppose et pour justifier mon action je rejette en bloc ce à quoi je m'oppose car dans tous les cas c'est forcément faux donc j'ai raison de m'y opposer ». Faire ça, c'est le meilleur moyen de s'enfoncer dans un dogme qui sera plus négatif qu'autre chose à l'échange d'idées économiques. C'est d'ailleurs le problème actuel : si les économistes se rangeaient moins dans des courants de pensée distincts, ils auraient moins d'étiquettes et de préjugés associés à eux et pourraient davantage débattre avec les autres. Malheureusement l'homme a besoin de raisons d'être et de se trouver des combats donc il opte pour cette solution...

Après tout, puisqu'on parle d'orientation ici... Il est presque faux de dire que les bacheliers ne sont pas informés. J'ai moi-même fait un bac pro, et j'ai bien retenu les conseils des profs et conseiller d'orientation (BTS comme choix optimal, DUT comme choix extrême), la Licence générale était à proscrire, pourtant cela n'a pas empêché plein de zozos de tenter leur chance malgré leur bagage initial au ras des pâquerettes, ceci est bien le problème de l'orientation-sélection comme tu le dis. Cela n'empêche pas de poser le problème du profil à qui est destiné par exemple une Licence Economie-gestion, et par nature cela devrait revenir de droit à des bacheliers ES, qui eux ont un profil bien polyvalent et équilibré entre l'histoire, les sciences économiques et sociales et les maths ! Les bacheliers S, devraient plutôt s'orienter vers les filières scientifiques "dures" (ingénierie, sciences médicales, physique/chimie...) plutôt que dans les sciences humaines, et c'est une des perversions de la filière. Bien entendu, un bachelier S passionné par l'histoire et l'économie politique, lisant des ouvrages sur son temps libre, est déjà plus méritant qu'un bachelier STMG/pro/L ici par défaut. La sélection à l'entrée, en précisant bien ce qui est attendu et pour qui cela s'adresse, tout en remodelant le programme, évitera de procéder à des sélections à l'intérieur du cursus par le biais de mathématiques et &.

La microéconomie reste malgré tout un sérieux problème, dans la mesure où son poids est encore trop important à travers son enseignement. Dans un cours d'histoire de la pensée économique, par exemple (et c'était mon cas), on pouvait à la limite observer l'origine du mouvement des marginalistes avec les "pères fondateurs" (Léon Walras, Alfred Marshall, William S.Jevons...) et leur idée d'un équilibre général, pourquoi pas, cela reste intéressant, mais commencer à matraquer les étudiants avec de l'abstraction futile n'est pas forcément une bonne idée. Et les grands pontes de la voie "mainstream" (comme Jean Tirole) cherchent à garder le monopole de la raison, donc à ce titre ils chercheront volontiers à continuer à nous assommer avec ces futilités, voilà pourquoi aujourd'hui nous bouffons encore de la microéconomie jusqu'à en vomir. Bien sûr que tout modèle à ses limites, mais certains sont carrément tombés dans l'absurde (concurrence parfaite & comportement du consommateur entre autres) et ceci aurait dû être souligné, mais non, les professeurs non seulement nous les font avaler, nous devons les maîtriser, et si nous les remettons en question, danger, nous serons identifiés comme "hérétiques" et en danger pour la poursuite de la scolarité...

Et sur ton dernier point, je te rejoins totalement ! Les étudiants ont aussi leur rôle à jouer et doivent se montrer actifs, et à ce titre j'ai sacrifié 2 ans de ma vie pour valider des cours qui ont été un calvaire (algèbre linéaire, microéconomie, statistique multivariée, sciences physiques/chimique, etc...), et malgré le retard c'est en train de payer (peut-être diplômé de mon M2 pour juin 2021). Ce qui ne m'empêche pas d'être complètement écoeuré et alarmé sur un phénomène qui n'est pas que français, car même en Belgique on est touchés aussi par ces méthodes d'enseignement d'un autre âge et un contenu obscur sans autre justification que "c'est de la science économique, et de niveau universitaire, etc...". La qualité de notre enseignement passe aussi par une volonté d'encourager les étudiants à s'épanouir et surtout à développer leur esprit critique à travers l'observation du monde dans lequel ils vivent, pas à avaler la centaine de formules d'algèbre linéaire sauce matrices et dérivées partielles + les sornettes d'une économie fictive et aberrante.

flaashw
Niveau 9
02 juin 2020 à 22:51:21

Le 02 juin 2020 à 22:00:17 Vergil_2 a écrit :

Le 02 juin 2020 à 20:44:44 flaashw a écrit :
Tu confonds l'orientation-sélection des étudiants pré-formation avec le contenu de la formation, c'est à dire une fois y être entré. Je partage ton avis qu'il reste énormément à faire sur cette orientation-sélection mais ce n'est pas le contenu même de la formation qui est en cause dans l'échec des étudiants, c'est plutôt dans le fait de mieux les informer avant. Un mec qui a fait BAC L ou BAC PRO, forcément qu'il va avoir beaucoup plus de mal en économie qu'un mec qui a fait BAC S, mais ça c'est pas une surprise non ?

Pour la microéconomie, ça fait déjà un moment que ces anciens axiomes commencent à être remis en doute par le courant mainstream et même s'ils continuent d'être enseignés (sûrement par manque de réforme), ils permettent de simplifier la réalité pour essayer d'avoir des tendances générales. Tout modèle est une simplification, mais un modèle est nécessaire pour essayer de prévoir. Moi même je ne partage pas cette vision des choses et l'économie a besoin d'intégrer dans ces modèles les autres disciplines comme l'histoire, la sociologie, l'anthropologie etc. mais je pense que ça viendra à l'avenir, même si ça prendra du temps...

Encore une fois c'est aussi à l'étudiant de s'investir dans son domaine d'étude, de voir plus large que ce qu'il lui est enseigné et il découvrira d'autres façons de penser mais il ne faut surtout pas tomber dans le réflexe « je n'y arrive pas car c'est trop compliqué donc je m'y oppose et pour justifier mon action je rejette en bloc ce à quoi je m'oppose car dans tous les cas c'est forcément faux donc j'ai raison de m'y opposer ». Faire ça, c'est le meilleur moyen de s'enfoncer dans un dogme qui sera plus négatif qu'autre chose à l'échange d'idées économiques. C'est d'ailleurs le problème actuel : si les économistes se rangeaient moins dans des courants de pensée distincts, ils auraient moins d'étiquettes et de préjugés associés à eux et pourraient davantage débattre avec les autres. Malheureusement l'homme a besoin de raisons d'être et de se trouver des combats donc il opte pour cette solution...

Après tout, puisqu'on parle d'orientation ici... Il est presque faux de dire que les bacheliers ne sont pas informés. J'ai moi-même fait un bac pro, et j'ai bien retenu les conseils des profs et conseiller d'orientation (BTS comme choix optimal, DUT comme choix extrême), la Licence générale était à proscrire, pourtant cela n'a pas empêché plein de zozos de tenter leur chance malgré leur bagage initial au ras des pâquerettes, ceci est bien le problème de l'orientation-sélection comme tu le dis. Cela n'empêche pas de poser le problème du profil à qui est destiné par exemple une Licence Economie-gestion, et par nature cela devrait revenir de droit à des bacheliers ES, qui eux ont un profil bien polyvalent et équilibré entre l'histoire, les sciences économiques et sociales et les maths ! Les bacheliers S, devraient plutôt s'orienter vers les filières scientifiques "dures" (ingénierie, sciences médicales, physique/chimie...) plutôt que dans les sciences humaines, et c'est une des perversions de la filière. Bien entendu, un bachelier S passionné par l'histoire et l'économie politique, lisant des ouvrages sur son temps libre, est déjà plus méritant qu'un bachelier STMG/pro/L ici par défaut. La sélection à l'entrée, en précisant bien ce qui est attendu et pour qui cela s'adresse, tout en remodelant le programme, évitera de procéder à des sélections à l'intérieur du cursus par le biais de mathématiques et &.

La microéconomie reste malgré tout un sérieux problème, dans la mesure où son poids est encore trop important à travers son enseignement. Dans un cours d'histoire de la pensée économique, par exemple (et c'était mon cas), on pouvait à la limite observer l'origine du mouvement des marginalistes avec les "pères fondateurs" (Léon Walras, Alfred Marshall, William S.Jevons...) et leur idée d'un équilibre général, pourquoi pas, cela reste intéressant, mais commencer à matraquer les étudiants avec de l'abstraction futile n'est pas forcément une bonne idée. Et les grands pontes de la voie "mainstream" (comme Jean Tirole) cherchent à garder le monopole de la raison, donc à ce titre ils chercheront volontiers à continuer à nous assommer avec ces futilités, voilà pourquoi aujourd'hui nous bouffons encore de la microéconomie jusqu'à en vomir. Bien sûr que tout modèle à ses limites, mais certains sont carrément tombés dans l'absurde (concurrence parfaite & comportement du consommateur entre autres) et ceci aurait dû être souligné, mais non, les professeurs non seulement nous les font avaler, nous devons les maîtriser, et si nous les remettons en question, danger, nous serons identifiés comme "hérétiques" et en danger pour la poursuite de la scolarité...

Et sur ton dernier point, je te rejoins totalement ! Les étudiants ont aussi leur rôle à jouer et doivent se montrer actifs, et à ce titre j'ai sacrifié 2 ans de ma vie pour valider des cours qui ont été un calvaire (algèbre linéaire, microéconomie, statistique multivariée, sciences physiques/chimique, etc...), et malgré le retard c'est en train de payer (peut-être diplômé de mon M2 pour juin 2021). Ce qui ne m'empêche pas d'être complètement écoeuré et alarmé sur un phénomène qui n'est pas que français, car même en Belgique on est touchés aussi par ces méthodes d'enseignement d'un autre âge et un contenu obscur sans autre justification que "c'est de la science économique, et de niveau universitaire, etc...". La qualité de notre enseignement passe aussi par une volonté d'encourager les étudiants à s'épanouir et surtout à développer leur esprit critique à travers l'observation du monde dans lequel ils vivent, pas à avaler la centaine de formules d'algèbre linéaire sauce matrices et dérivées partielles + les sornettes d'une économie fictive et aberrante.

Tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. A quel moment j'ai dit que les étudiants n'étaient pas informés ? J'ai dit qu'il pourrait l'être beaucoup plus et beaucoup mieux. Justement tu dis toi même que tu as entendu que la Licence générale était à proscrire pour certains profils et que malgré tout ces mêmes profils y allaient quand même, donc l'information ou la dissuasion me parait peu efficace non ?
Ensuite tu avances la nécessité d'une certaine forme de déterminisme dans l'orientation et que dans ce cas tu considères qu'un lycéen doit absolument savoir quoi faire dès le lycée pour choisir L, S, ES etc. en conséquence pour la suite ? C'est à dire qu'un élève au cours de sa dernière année de lycée en L par exemple ne pourrait pas se découvrir une passion pour l'économie ? Mais que du coup il n'aurait pas le droit de s'orienter dans ce domaine parce qu'il n'a pas fait ES ? Ou du moins il doit passer en dernier plan dans la sélection si elle existe ? Ca se trouve cet élève est devenu beaucoup plus passionné pour l'économie entre temps qu'un autre qui aurait fait ES ?
Sur quasi tous les sites internet des universités concernant leur Licence économie-gestion, c'est marqué en prérequis d'avoir fait S ou ES mais cette information ne doit pas être rigide, une condition d'entrée, elle doit juste rester une indication comme quoi il est préférable d'avoir choisi ces parcours pour assurer sa réussite ou alors pour montrer ce qui est attendu à ceux qui n'ont pas choisi ces parcours et donc de s'y préparer.
La plupart des zozos comme tu dis qui choisissent par défaut la Licence économie-gestion sont aussi beaucoup à faire ce choix par l'image qu'inspire les mots économie ou gestion, ils se disent que c'est le mieux du moins pire, la meilleure alternative du choix par défaut, que sur un malentendu il y a aura un débouché pas mal. Je vois mal un « zozo » choisir par défaut une Licence de sociologie ou de philosophie, c'est beaucoup moins à la mode.

Pour la microéconomie, ce fait s'explique (c'est mon point de vue donc ça n'a aucune valeur réelle) par la volonté de ceux faisant les programmes d'économie, donc de la pensée orthodoxe, d'inculquer une méthodologie scientifique dès le départ même si l'Économie n'est pas une science exacte. Ca impose une rigueur à l'étudiant et ça évite au maximum dès le départ qu'il bascule dans des pensées opposées au fonctionnement actuel de notre économie. Étant donné que l'université est accessible par la majorité de la population, c'est à dire à des classes sociales moyennes à basses (puisque les classes sociales hautes font plutôt des prépas), il y a souvent dans celles-ci de par leur situation économique, leurs conditions de vie dans la société, une petite forme de changement, de soulèvement, de révolution si je peux me le permettre. Ca deviendrait ingérable si on "dressait" pas un minimum la pensée dissidente, surtout dans les postes de cadre d'économie et de gestion. Attention je ne conçois pas ça mais je pense que c'est une réalité.
De plus l'approche mathématisée présente deux avantages selon moi (même si comme toi, pour les étudiants qui comprennent moins vite les maths ça nous rend pas service) :
- Une structure d'évaluation commune pour tous les étudiants des différentes universités et une capacité de renouveler les évaluations chaque année puisque c'est des exercices de raisonnement mathématique.
- Préparer et avertir l'étudiant dès le départ par rapport aux futurs métiers du domaine qu'il étudie. Moi même actuellement qui vient de finir ma L1, je me passerai bien comme toi des maths sauf que si je n'en fais pas, que je ne m'adapte pas un minimum, adieu à ce que je souhaite faire car je n'aurai pas les compétences quantitatives nécessaires. Mais ça ne m'empêche pas en parallèle de développer ma propre opinion et que lorsque je serai en poste, de proposer une autre alternative. Par contre si tu te fermes la majorité des portes dès le départ, ça devient difficile de bouger les choses de l'extérieur !

Vergil_2
Niveau 10
03 juin 2020 à 00:46:10

"...ce n'est pas le contenu même de la formation qui est en cause dans l'échec des étudiants, c'est plutôt dans le fait de mieux les informer avant" : Je n'ai fais que reprendre ce que tu as dis, je n'ai pas dis que cela vient de toi :-p. C'est vrai qu'il ne faut pas généraliser une situation à tous les bacheliers, mais une chose est sûre, au-delà des classiques conseils des enseignants doublés des conseillers d'orientation, il existe maintenant plusieurs canaux d'information pour se sourcer entre les sites généralistes (ex : Onisep) ou plus spécialisés, les salons d'orientation (ex: Studyrama) etc... Donc si avec tout ça, de pauvres zozos se plantent sous couvert que l'économie/gestion c'est "cool", ils vont non seulement être trop nombreux (les amphis à 300/400 étudiants, c'est drôle pour personne), trop faibles pour beaucoup pour s'en sortir et pour une partie ils peuvent même être une nuisance, obligeant alors l'université à recourir à une forme d'enseignement laissant peu de chances à ceux qui n'ont pas les bagages pré-requis... Où elle est cette éducation pour tous ? A quoi cela sert-il de laisser les portes ouvertes pour tous s'ils se ramassent pour une grande partie ? On peut effectivement se trouver une passion pour les sciences humaines et sociales à la sortie d'un Bac L ou encore pro, mais faudrait-il encore qu'ils aient des arguments supplémentaires pour y être admis. Ici on aurait une forme de sélection pas du tout injuste : les entrées sont filtrées, il existe un baccalauréat de référence (même si là aussi de mauvais bacheliers ES/S existent), pour les autres candidats c'est au cas par cas selon les profils. Et comme le filtrage s'est déjà fait essentiellement à l'entrée de la L1, il y a déjà un besoin moins fort d'y inclure des cours à pète (= en belge, des cours uniquement là pour trier). Un bac pro ou un bac L, seront mieux armés académiquement et surtout ils auront eu l'occasion d'affiner un peu l'intérêt qu'ils ont pour l'enseignement en éco-gestion en débutant par un BTS ou DUT, suite à quoi ils peuvent faire une L2 ou L3 voire une classe prépa ATS. Et entre temps, les amphis seront déjà moins bondés... Maintenant je sais qu'il existe déjà une sélection en BTS/DUT qui est une des causes du problème du surpeuplage en Licence générale, pourtant c'est quasiment absurde car certains BTS et DUT peinent à remplir leurs sections, alors que ce sont pour certains des diplômes porteurs et qui ferment pas tous la porte à une poursuite d'études.

C'est une version "gentille" des économistes orthodoxes et professeurs affiliés, celle de vouloir transmettre LA méthode scientifique PARFAITE alors même que la discipline, comme toutes les autres d'ailleurs, évolue et n'est pas figée dans le temps, même les physiciens et les chimistes ont compris via l'entropie (en thermodynamique) qu'il existait une forme d'irréversibilité des phénomènes (le chaud devient froid, l'inverse non), mais ces économistes, malins par excellent, ne l'auraient pas encore compris ? Ta seconde partie du paragraphe, m'a l'air plus cohérente, car oui comme tu le dis l'université est par défaut "accessible" à tous, mais à côté s'il faut fournir des cadres supérieurs obéissants, un lavage de cerveau et une extermination des "dissidents" ne partageant pas la culture des dominants est presque nécessaire (c'est paradoxal = cela se produit déjà avec la combinaison classe prépa + école de commerce), ce qui fait qu'aujourd'hui l'université peut être qualifiée de totalement schizophrène, ce qui n'est pas le cas des écoles de commerces et d'ingénieurs qui assument clairement leur volonté de trier et formater parmi les jeunes.
Et ne t'en fais, les étudiants qui ne comprennent pas les maths abandonnent souvent ou sont expulsés par l'université, ce n'est pas un souci. L'approche mathématisée doit avant tout fournir une logique à l'étudiant, un peu comme une boite à outils (ex : je fais une étude quantitative pour étudier une demande potentielle sur un nouveau marché, quels sont les paramètres statistiques à prendre ? Sont-ils pertinents ? etc...), et ne doit pas être un instrument de sanction sociale sans queue ni tête dont les responsables n'assument pas officiellement le rôle. Quand à l'uniformisation des universités par le contenu mathématiques, il existera toujours des différences au niveau des programmes, voilà pourquoi on ne pourra jamais dire qu'elles sont toutes au même "niveau", donc cette harmonisation parfaite n'existera jamais, heureusement que le diplôme, lui, reste reconnu au niveau national.

Quand à ta future orientation professionnelle, rien n'empêcherait par exemple d'avoir toujours un tronc commun, puis de faire à la carte selon tes projets, si tu veux te former dans l'actuariat, tu mettras plutôt un fort accent sur les statistiques, si tu veux plutôt te former dans la supply chain, l'aspect mathématique dominant sera plutôt la recherche opérationnelle, l'informatique ce sera les algorithmes... De sorte à ce que tu puisses préparer ton avenir dans ta branche voulue, sans que tout le monde le subisse. Typiquement, dans cette situation j'aurais gardé le level de maths au tronc commun (ex : cela s'arrêterait au calcul matriciel et aux stats multivariées), et derrière j'aurais composé avec un mix sciences humaines (socio, psycho et anthropologie), couplé à de la gestion (compta, finance et RH, informatique de gestion). Mais bon certainement que pour les universités, suivant la taille et les moyens, ne pourront pas se permettre de proposer des "menus à la carte" sans que cela leur demande d'importants moyens (mais aussi indirectement cela réduira bien le taux d'échec, car plus de sanction sociale pour les étudiants autre que le contenu d'un tronc commun).

flaashw
Niveau 9
03 juin 2020 à 08:15:44

Oui j'ai bien dit, comme tous mes messages il me semble, qu'il faudrait davantage travailler sur l'information-sélection avant formation qui est source d'échec par la suite plutôt que de remettre en cause son contenu une fois que l'étudiant y est entré car si l'étudiant échoue, ce n'est pas la formation qui en est responsable mais c'est l'étudiant qui n'y est pas correctement préparé pour la suivre. Non seulement ça ferait perdre moins de temps à l'étudiant et ça ferait perdre moins d'argent à l'État.

Concernant la méthodologie scientifique, je pense que tu m'as mal compris ou alors que je me suis mal exprimé. Ce que je voulais dire c'est que l'aspect ultra mathématisée et théorique en Licence d'économie-gestion essaye d'inculquer une méthode rigoureuse de raisonnement chez l'étudiant et non d'inculquer LA méthode unique. Je pense que c'est une forme de principe donner à l'étudiant dans laquelle on lui dit « tu étudies le bon fonctionnement des hommes dans la société donc essaye d'être le plus neutre possible pour éviter les partis pris idéologiques ». Après c'est vrai que cette approche est paradoxale car actuellement elle est pourtant bien teintée d'idéologie du " laissez-faire " pouvant justifier le capitalisme à outrance sans régulation.

Sinon pour l'ensemble de ton dernier message, je suis d'accord !

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Sujet : Master paris 2 économétrie statistiques
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