Si anki vous prend plus de 10 minutes faut baisser le régime imo, et le temps que vous mettez pas dans anki faut plutôt le mettre dans la lecture
enfin c'est juste un conseil
Le 19 avril 2023 à 21:22:09 :
Jai drop Anki, j'ai trop de taff, en revanche je lis un nouveau vn qui s'appelle Black Sheep Town qui est vachement bien
J'espère que le drop de Anki va pas me jouer des tours mais pour l'instant c'est ok (drop à 11500 mots environ)
Post qui date mais je le lis aussi, tu galères pas trop à hook le texte vu que c'est sur Unity (si jamais t'en as besoin, vu que le vocab est plutôt varié) ?
Anki je le fais pour Jap et anglais, et ça fait qu'augmenter
T'as raison je vais limiter
J-3 :
10mn de WaniKani (toujours dans mes reviews)
Perso anki me prend au moins 20 min, parfois ça peut aller jusqu’à 1 h.
Mais c’est un passage obligatoire quand on veut apprendre beaucoup de mots dans un laps de temps pas trop long.
Le 02 mai 2023 à 14:35:45 :
Si anki vous prend plus de 10 minutes faut baisser le régime imo, et le temps que vous mettez pas dans anki faut plutôt le mettre dans la lectureenfin c'est juste un conseil
Le 19 avril 2023 à 21:22:09 :
Jai drop Anki, j'ai trop de taff, en revanche je lis un nouveau vn qui s'appelle Black Sheep Town qui est vachement bien
J'espère que le drop de Anki va pas me jouer des tours mais pour l'instant c'est ok (drop à 11500 mots environ)Post qui date mais je le lis aussi, tu galères pas trop à hook le texte vu que c'est sur Unity (si jamais t'en as besoin, vu que le vocab est plutôt varié) ?
Tryhard Anki peut être utile à bas niveau je pense, notamment pour le voc simple
Par contre pour le voc plus compliqué/abstrait ça sert beaucoup moins effectivement, il faut voir les mots utilisés dans des contextes naturels
J-4 :
A part écouter de la musique, pas pu me poser pour avancer sur mes révisions de kanji
J-5 :
10mn de WaniKani (reviews)
J-1050
J'ai fais une minuscule avancé sur higurashi
Perso je suis bien content d'avoir arrêté anki
J'avais l'impression à la fin d'être enfermé dans une prison, et que je devais continuer juste pour éviter de voir les cartes s'accumuler
Bon j'ai l'impression de connaître moins de mots maintenant, mais j'ai également la sensation d'avoir reçu une bonne bouffée d'air frais mentale depuis que je m'en suis débarrassé
Mais comme le dis nigel, c'est vraiment excellent sur du court terme pour pouvoir réviser un examen par exemple
J'estime que le "marathon Anki", c'est bien pour apprendre quelques 100 ou 200 mots de base en tant que parfait débutant.
Ensuite, je pense qu'il vaut mieux calmer le jeu, en se disant qu'Anki n'est qu'une petite pièce du puzzle. Pour retenir efficacement le vocabulaire, il faut... lui donner du sens afin de comprendre pourquoi on l'apprend. Pour ça, il faut se confronter à des situations ayant un certain impact émotionnel, car le cerveau retient les choses "marquantes" plutôt que les choses "banales". Cela passe en particulier par beaucoup d'immersion auditive et visuelle, mais aussi pas mal de réemploi à travers les conversations avec des locuteurs natifs, pour qu'ensuite la révision du vocabulaire via Anki ait du sens et soit réellement efficace. À un moment, je me suis mis à apprendre le vocabulaire essentiellement par la conversation avec des natifs, ainsi que par la lecture et l'écoute de contenus faits par et pour des natifs.
Notez, au passage, qu'on peut faire des réglages sur Anki, comme le nombre maximum de cartes à réviser dans une journée, ainsi que les "sangsues" (je déconseille de désactiver cette option car, au contraire, elle est d'une grande aide pour nous décharger des cartes mémoires problématiques, pour la simple et bonne raison que ça veut vraisemblablement dire qu'on essayait d'apprendre du "vocabulaire inutile" avec des cartes mémoires peu pertinentes).
Ça dépend vraiment de l’objectif et de la façon d’apprendre de chacun.
Il ne faut pas non plus voir anki comme un outil juste fait pour bachoter, mais plus comme un moyen d’apprendre efficacement du vocabulaire, mais là encore ce n’est pas forcément adapté à tout le monde.
Utiliser anki prend du temps, c’est parfois (très) ennuyant. Mais sur le moyen-long terme ça permet de lire, parler, comprendre plus facilement et sur un tas de sujets différents.
À force de l’utiliser on finit par moins l’utiliser, car on n’a moins besoin d’ajouter des mots. Mais pour arriver à ce stade il faut être patient et faire des sacrifices.
Ensuite, est-ce que faire le marathon avec anki permet de progresser plus vite ?
Forcément, oui, mais dans de très rares cas !
C’est bien pour celui ou celle qui a vraiment du temps à y consacrer, ou qui ont la capacité de le faire, mais la grande majorité des gens ne le peuvent tout simplement pas par manque de temps, de motivation ou autre.
En gros, il faut surtout trouver la fréquence idéale des révisions anki, et ce n’est pas forcément évident de quantifier ça.
On a tendance à faire au rythme des mots qu’on a ajouté, et c’est souvent lorsqu’on est le plus motivé qu’on reprend anki, donc la période où on ajoute + de mots qu’on le devrait.
Si 10 min est le temps max que vous pouvez/voulez étudier avec anki, alors vous devrez réduire drastiquement le nombre de cartes à ajouter par jour. Ce n’est pas une mauvaise chose tant que la régularité est là, il faut voir ce que vous voulez privilégier dans l’apprentissage.
Dans mon cas j’apporte une très grande importance à l’apprentissage du vocabulaire, donc anki est l’outil par excellence pour moi.
Je pourrais aussi apprendre le vocabulaire sans anki, ce n’est pas obligatoire pour progresser, mais cet outil me permet d’apprendre de façon active et surtout me donne une fréquence de mots à apprendre chaque jour sans que j’ai besoin de le faire, donc ça m’aide énormément.
Peut-être que j’oublierai la moitié des mots appris quand j’arrêterai d’étudier avec mon deck, mais l’objectif sur le très long terme c’est justement de continuer à lire et écouter du japonais pour apprendre de nouvelles choses et ne pas oublier une grande partie de ce que j’ai appris.
En fait, quelle que soit la langue, le vocabulaire est le nerf de la guerre. Ainsi, si on connaît plein de mots mais qu'on a une mauvaise grammaire, on arrive quand même à se dépatouiller pour exprimer quelque chose. À l'inverse, si on a une bonne grammaire, mais un vocabulaire très pauvre, on se retrouve rapidement coincé.
C'est surtout là que le japonais révèle sa plus grande des difficultés pour un apprenant occidental : de par son gros éloignement linguistique, l'apprentissage du vocabulaire est une tâche TITANESQUE !
(ça ne veut pas dire non plus qu'il faut négliger la grammaire, car une grammaire boiteuse rend la communication très désagréable, mais je pense que le gros de l'effort devrait être consacré au vocabulaire)
J-6 :
Lecture article NHK News Web Easy
Lecture parole chanson
Visionnage anime
J-1051
30 min à regarder le début de stolen identity sur netflix, je continuerai demain
J-1052
Stolen identity terminé. Je vais regarder plus de film sans les sous titres à présent
J-7 & J-8 :
Quelque lectures de kanji et anime
J-9 :
Leçon de vocabulaire et 5 minutes de review sur WaniKani
J-10 :
10mn de WaniKani (reviews)
J-1053
Bon c'est parti pour faire tears of the kingdom entièrement en japonais
Je me rappelle que je faisais breath of the wild lorsque j'étais moins confortable avec la langue
J-1054
Beaucoup d'heure passées sur zelda, je vois pas mal de mots ou d'expressions qui m'ont l'air assez ancien
En allant au village rito j'ai trouvé l'utilisation de bekarazu sur un panneau https://bunpro.jp/grammar_points/%E3%81%B9%E3%81%8B%E3%82%89%E3%81%9A
Je n'avais jamais croisé ceci jusqu'à maintenant. J'imagine que ça ne doit pas être trop utilisé de nos jours
Perso je ferai 1 rapport tous les 22 du mois (j’ai repris le japonais le 22 février)
"Beaucoup d'heure passées sur zelda, je vois pas mal de mots ou d'expressions qui m'ont l'air assez ancien "
Il s'agit de kobun (ou bungo), à savoir du japonais classique (remontant au moins à l'Ère Heian, ensuite il y a eu jusqu'à l'Ère Meiji une langue écrite - utilisée par exemple en littérature - figée dans le passé et qui ne correspondait plus trop à la langue orale, un peu comme si la France du XIXème siècle continuait à écrire le vieux français de l'époque des Capétiens alors qu'ils parlaient le français moderne de Victor Hugo). C'est un truc qu'il n'est pas rare de trouver dans les Zelda (en particulier Link's Awakening, Twilight Princess et Skyward Sword, et j'imagine aussi les deux derniers sur Switch).
Vous connaissez peut-être la structure verbe + beki, qui veut dire "devrait faire ceci ou cela". C'est un mot qui vient donc du japonais classique et suivait les mêmes inflexions que les "ku keiyoushi", à savoir des adjectifs se terminant en "shi" dans leur base conclusive ou "shûshikei" (qu'on appelle aujourd'hui "forme du dictionnaire") et en "ku" dans leur base connective ou "renyoukei" (base qui transforme les adjectifs en adverbes, aussi bien en japonais classique qu'en japonais moderne) ; des adjectifs qui ont donné naissance à la plupart des actuels "adjectifs en i" (ceux en "shii" viennent plutôt d'une famille appelée "shiku keiyoushi").
Ainsi, sa base conclusive était "beshi", mais c'est sa base adnominale ou "rentaikei" (forme qui sert à modifier un nom situé juste après) en "beki" qui a subsisté aujourd'hui.
Ce mot, tout comme les autres "ku keiyoushi", admet aussi ce qu'on appelle une "base inaccomplie" ou "mizenkei" (les verbes ont aussi une base mizenkei qui sert par exemple à créer la forme négative en "nai" ou le volitif en "ô"). La terminaison de ces adjectifs dans leur base mizenkei était "kara", auquel on ajoutait toutes sortes de suffixes ayant des valeurs différentes.
En particulier, on pouvait ajouter le suffixe de négation "zu", ce qui transforme "devrait faire ceci" en "ne devrait pas faire ceci". Ce suffixe "zu" existe d'ailleurs toujours en japonais actuel, quoique supplanté par le suffixe "nai", mais il est encore bien présent dans certaines structures comme par exemple "jimaku wo tsukawazu ni eiga wo mimashita" (équivalente à "jimaku wo tsukawanai de eiga wo mimashita", c'est-à-dire "J'ai regardé le film sans utiliser de sous-titres").
Et même la forme mizenkei en kara existe toujours dans le japonais moderne, via la forme conjecturale. Par exemple, on peut dire "ashita, atsukarô" pour dire "Demain, il devrait faire chaud", sauf qu'aujourd'hui, ça ne se dit plus beaucoup (en tout cas, à l'oral) par rapport à "ashita, atsui darô/deshô" (lesquels sont les formes conjecturales de "de aru" et "desu" respectivement) qui a la même signification.
Bref, dans des œuvres populaires, on peut toujours trouver un peu de kobun : étant donné que les Zelda s'adressent à tout public, à commencer par les enfants, il faut croire que les enfants japonais ont des bases (même rudimentaires) de japonais classique également (ce qui veut dire qu'il n'est pas inutile de se renseigner un petit peu afin de ne pas avoir la désagréable impression de moins bien comprendre le japonais qu'un enfant japonais).
En d'autres termes, "bekarazu" (base mizenkei "bekara" + suffixe de négation "zu") est la forme archaïque de "beki dewa nai" ou "beki janai".