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Haunting Ground

Sujet : Le truc qui sert vraiment a rien mais...
Riri20
Niveau 10
25 février 2009 à 14:39:43

C'est cool :-d , mais t'est de quel village ?

Tekken_Styl
Niveau 3
25 février 2009 à 14:42:28

Chikara :sournois: xD ^^

Riri20
Niveau 10
25 février 2009 à 14:44:11

Ok ^^

Et tu est niveau combien ?

Tekken_Styl
Niveau 3
25 février 2009 à 14:46:56

2 ..... ptdr !

Je vien de commencer :lol:

Et toi ?

Riri20
Niveau 10
25 février 2009 à 14:49:10

9 ^^

Tache de monter vite xD , je veux te combatre :gni:

Tekken_Styl
Niveau 3
25 février 2009 à 14:51:45

T'inkiète pas :-d

Comme en se moment j'ai rien a faire , sa va monter vite ^^

Mais le truc qui est chian , c'est les PA :snif:

Riri20
Niveau 10
25 février 2009 à 14:54:38

Ouais c'est sa , c'est se qu'on va voir ^^

mais c'est sur que les PA c'est contrainiant lol =)

Tekken_Styl
Niveau 3
25 février 2009 à 14:57:05

On vera qui rira le dernier ! :rire:

24nono38
Niveau 7
25 février 2009 à 23:29:27

Je devais être dessus, mais j'ai arreté y a longtemps sa ma soulé xD

yann-vv-22
Niveau 6
28 février 2009 à 09:05:09

moi je vous conseille ce jeu :oui:
https://www.jeuxvideo.com/jeux/0001/00014197.htm
c'est un jeu ou tu cree ta creature,tes villes,tes vehicules et ta soucoupe volante a partir de rien grace a des editeur de creation

yann-vv-22
Niveau 6
28 février 2009 à 09:06:08
arialee101
Niveau 10
05 mars 2009 à 21:51:57

Riri t'as vraiment du temps a perdre XD

Riri20
Niveau 10
18 décembre 2009 à 22:46:27

Bon comme j'ai pas gagné mon pari... ( bah depuis le temps tu me diras :doute: ... quoique elle aussi elle a pas réussi ) je vais continuer mon petit topic... je pense pas que je gêne quelqu'un, il n'y a personnes :ouch2:

__________________________________________

Bonnes Fêtes a Tous ! :noel:

Riri20
Niveau 10
09 janvier 2010 à 13:22:32

Le Jeu:
On peut définir le jeu comme une activité de loisirs d'ordre physique ou bien psychique, soumise à des règles conventionnelles, à laquelle on s'adonne pour se divertir, tirer du plaisir et de l'amusement.

Étymologie:
D'après Étienne de La Boétie dans son Discours de la servitude volontaire, Cyrus II dans son édification de l'empire Perse a assujetti la Lydie, non par la force ou par la destruction, mais en développant les maisons de jeux qui ont affaibli la volonté de résistance du peuple lydien.

Les Étrusques pratiquaient des jeux (ludi circenses et ludi scaenici) dont la vocation étaient rituelles et religieuses. Les Romains en ont repris certains principes dans leurs jeux du cirque.

C'est ainsi qu'en latin le jeu est désigné par ludi, qui a donné en français ludique et autres dérivés (ludothèque, ludant, ludé, ludion...). jeu vient du mot latin jocus signifiant plaisanterie ou badinage.

Définition :
Roger Caillois dans « Les jeux et les hommes » (Gallimard, 1957 (ISBN 2070326721) ), s'est essayé à une définition du jeu. C'est une activité qui doit être :

libre : l'activité doit être choisie pour conserver son caractère ludique
séparée : circonscrite dans les limites d'espace et de temps
incertaine : l'issue n'est pas connue à l'avance
improductive : qui ne produit ni biens, ni richesses (même les jeux d'argent ne sont qu'un transfert de richesse)
réglée : elle est soumise à des règles qui suspendent les lois ordinaires
fictive : accompagnée d'une conscience fictive de la réalité seconde
Pratiquement, toute activité humaine peut être l'objet d'un jeu, et réciproquement tout jeu peut cesser de le devenir. En effet, le jeu est avant tout une institution (comme l'école, l'Assemblée nationale...), limitée dans le temps et limitée aux joueurs de la partie. Le jeu institue un espace de liberté au sein d'une légalité particulière définie par la règle du jeu (Colas Duflo, Jouer et philosopher, Presses universitaires de France, 1997).

Cependant, les deux définitions ci-dessus ne considèrent le jeu qu'en lui-même et pas dans ses rapports avec le monde réel extérieur au jeu. Le jeu est aussi une manière de représenter le monde. Ainsi le jeu transpose dans un objet concret des systèmes de valeurs ou des systèmes formels abstraits. De ce point de vue le jeu peut être considéré comme une métaphore du monde (ou d'une de ses parties). Jouer et/ou inventer un jeu, construire une partie en interaction avec son adversaire relève alors d'une activité culturelle de haut niveau, et chaque partie jouée est une forme d'œuvre d'art.

Le jeu de l'acteur, par l'absence de règles strictes, par le caractère prévisible de l'action ou encore par l'absence de compétition donne un aperçu de la difficultés à cerner les limites du jeu.

De plus, le jeu ne se développe pas seulement dans un cadre formel mais se crée aussi spontanément. Jouer à la poupée, à la guerre, à la classe ou avec des figurines ne permettent ni de gagner, ni de perdre, mais se contentent de représenter le monde et d'entraîner le joueur à affronter la vie réelle, dans un cadre où une fausse manœuvre n'engendre que peu de conséquences.

Les règles :
Pour jouer ensemble, il faut d'abord un accord minimal sur le cadre de jeu : les règles. Le respect des règles du jeu a été à l'origine d'une valeur universelle : le fair-play.

Le hasard :
Un jeu ne remplit son objet (de plaisir ou d'entraînement à une activité mentale ou physique) que dans la mesure où il recèle une part suffisante d'imprévisibilité pour le joueur. Pour assurer cette imprévisibilité, le hasard est une composante importante de beaucoup de jeux. C'est alors une composante admise, voire recherchée (jeux de dés, ballon ovale susceptible de rebondir de façon imprévisible).

Parallèlement, un hasard trop grand empêche de faire reconnaître la valeur technique des joueurs. Le hasard sera alors combattu par des règles très strictes et déterministes : jeu d'échecs, dames, football ; ou neutralisé par une multiplication des parties ou des coups avant de désigner le vainqueur : tennis, 421, poker, ceci pouvant entraîner des comportements aberrants comme le jeu pathologique.

La composante aléatoire est particulièrement importante dans les jeux d'argent, qui disposent d'un critère indiscutable pour déterminer le meilleur (c'est celui qui gagne le plus), et peuvent donc se permettre une part d'aléa plus grande.

Aspects philosophiques :
Le trait le plus évident du jeu n'est autre que sa différence avec la réalité. Jouer, c'est jouer à être quelqu'un d'autre, ou bien c'est substituer à l'ordre confus de la réalité des règles précises et arbitraires, qu'il faut pourtant respecter scrupuleusement. Il faut entrer dans le jeu, il ne supporte pas le scepticisme notait Paul Valéry. Cependant, le jeu n'est plaisant que dans la mesure où cette entrée dans le jeu, en latin in–lusio, c'est-à-dire illusion, est librement consentie. Le jeu est l'occasion d'émotions puissantes, liées à ses aléas, au désir de gagner, au poids des enjeux. Pourtant, le jeu est, en première analyse du moins, "innocent", en ce sens que vaincre au jeu, ce n'est pas humilier l'adversaire. Prendre sa revanche est en droit toujours possible. « Toute nouvelle partie apparaît comme un commencement absolu », souligne Roger Caillois. Le jeu « est condamné à ne rien fonder ni produire, car il est dans son essence d'annuler ses résultats ».

Jeu et irréalité :
Ainsi, le jeu obéit à une logique diamétralement opposée à celle de la rentabilité. Né selon Schiller, au même titre que l'art, d'une surabondance d'énergie vitale par rapport aux besoins, le jeu est donc avant tout occasion de dépense pure. L'activité déployée par le joueur est fondamentalement superflue. Certes, cela ne semble pas tenir compte des jeux d'argents. Mais ceux-ci ne produisent globalement rien, tout au plus enrichissent-ils certains joueurs aux dépens des autres, remarque Caillois. En ce sens, il n'y a de jeux à proprement parler qu'à somme nulle. Le gain n'est pas un salaire, note Johan Huizinga. Le salaire octroyé à un joueur le transforme ipso facto en un professionnel.

Le jeu est donc une activité à part, distincte des activités utiles. Il faut rapprocher cette dimension d'une remarque de Johan Huizinga: comme le sacré, le jeu ne vaut qu'à l'intérieur de frontières temporelles et spatiales précises, la durée de la partie, le stade ou le damier. Le jeu serait une expression frappante de la liberté créatrice, du triomphe, mais parfaitement circonscrit, sur le déterminisme pesant des choses ou des statuts sociaux. À lire Le Joueur de Fedor Dostoïevski, le joueur considère le hasard comme un être fantasque, étranger à toute règle durable ; un être qui peut tout donner et tout reprendre, pour qui tout est possible. Un coup de dé abolit, non le hasard, mais la nécessité. Non pas que le jeu annule toutes les lois. Il les rend plutôt particulièrement lisibles et univoques. Les jeux de hasard ont ouvert la voie au calcul des probabilités, parce qu'ils permettent de dépouiller le hasard de tous ses traits contingents en l'introduisant dans un système artificiel et fermé, homogène, soumis au nombre et à la répétition : le jeu de cartes ou la roulette. Les règles du jeu aboutissent à une stylisation extrême de la réalité, font de cette dernière un simple alibi de la compétition.

Les jeux, note Caillois, ne sont pas tant réglés et fictifs que réglés ou fictifs. Le simulacre aurait la même fonction que la règle arbitraire : mettre hors jeu la réalité. « Cette conscience de l'irréalité fondamentale du comportement adopté sépare de la vie courante, en lieu et place de la législation arbitraire qui définit d'autres jeux. »

Jeu et défi:
Le jeu n'est pas toujours compétition, comme le montrent les jeux de construction, ou le bilboquet. On imagine cependant mal un jeu de hasard ou d'adresse sans incertitude. Il semble pourtant que les jeux de rôles obéissent à un autre principe : participer d'une existence qui nous est inaccessible. Cependant, même dans ce cas, il y a bien une sorte de défi car il n'est pas si facile d'agir continuellement comme un autre. Selon Caillois, la règle du jeu est alors unique ; elle consiste « à fasciner le spectateur, en évitant qu'une faute conduise celui-ci à refuser l'illusion ». On peut de fait remarquer que dans certains jeux, il suffit, pour l'emporter, de respecter la règle le plus longtemps possible, de demeurer dans le jeu : ainsi le "ni oui ni non". Enfin, il y a une certaine proximité entre triompher du hasard, ou d'un adversaire, parfois de la mort, mais dans un univers strictement conventionnel, et s'affranchir par l'imitation de ses propres limites. Caillois reconnaît encore une quatrième sorte de jeux, à côté des compétitions (agôn), des jeux de hasard (alea), et des jeux de rôles (mimicry). Il s'agit de ces activités qui n'ont pas d'autre but que le vertige (ilinx), comme de nombreuses attractions de fêtes foraines. Indiscutablement, elles enveloppent une dimension de défi, c'est-à-dire ici de courage physique. Quels que soient les enjeux, le beau joueur ne doit pas accorder trop d'importance à la victoire, ou à la défaite, parce que ce n'est précisément qu'un jeu, réputé sans conséquences. Pourtant, s'il ne leur accordait aucune importance, le jeu perdrait tout intérêt. Tout le déroulement de la partie d'échec se rattache à la préservation du roi, à son assimilation provisoire au Moi du joueur. Celui-ci doit être capable d'investir le plus intensément possible cette convention, et de retirer instantanément cet investissement lorsque la partie est finie. Le jeu est ainsi une création dont le joueur reste maître (Karl Groos).

JEUX VIDEO :
Les jeux vidéo utilisent des moyens techniques spécifiques, soit des consoles de jeu vidéo, des bornes d'arcade, ou encore des ordinateurs. D'invention assez récente (dans les années 1950), ils ont ouvert le champ à de nouvelles manières de jouer. Plusieurs types de jeu vidéo ont vu le jour. Voici une liste non-exhaustive :

le jeu de simulation
le jeu de plates-formes
le jeu de tir subjectif (FPS pour First Person Shooter)
le jeu d'aventure
le jeu de stratégie en temps réel (RTS pour Real Time Strategy)
le shoot them up
le tamagotchi (animal de compagnie virtuel)
le jeu de rôle (RPG pour Role Playing Game)
le jeu en réseau
le jeu en ligne massivement multijoueur (MMOG pour Massive Multiplayer Online Game)
le jeu sur internet (site jeu)
le jeu vidéo de gestion
voir aussi gameplay pour les spécificités du jeu vidéo.

Les jeux vidéo utilisent des moyens techniques spécifiques, soit des consoles de jeu vidéo, des bornes d'arcade, ou encore des ordinateurs. D'invention assez récente (dans les années 1950), ils ont ouvert le champ à de nouvelles manières de jouer. Plusieurs types de jeu vidéo ont vu le jour. Voici une liste non-exhaustive :

le jeu de simulation
le jeu de plates-formes
le jeu de tir subjectif (FPS pour First Person Shooter)
le jeu d'aventure
le jeu de stratégie en temps réel (RTS pour Real Time Strategy)
le shoot them up
le tamagotchi (animal de compagnie virtuel)
le jeu de rôle (RPG pour Role Playing Game)
le jeu en réseau
le jeu en ligne massivement multijoueur (MMOG pour Massive Multiplayer Online Game)
le jeu sur internet (site jeu)
le jeu vidéo de gestion
voir aussi gameplay pour les spécificités du jeu vidéo.

Les jeux vidéo utilisent des moyens techniques spécifiques, soit des consoles de jeu vidéo, des bornes d'arcade, ou encore des ordinateurs. D'invention assez récente (dans les années 1950), ils ont ouvert le champ à de nouvelles manières de jouer. Plusieurs types de jeu vidéo ont vu le jour. Voici une liste non-exhaustive :

le jeu de simulation
le jeu de plates-formes
le jeu de tir subjectif (FPS pour First Person Shooter)
le jeu d'aventure
le jeu de stratégie en temps réel (RTS pour Real Time Strategy)
le shoot them up
le tamagotchi (animal de compagnie virtuel)
le jeu de rôle (RPG pour Role Playing Game)
le jeu en réseau
le jeu en ligne massivement multijoueur (MMOG pour Massive Multiplayer Online Game)
le jeu sur internet (site jeu)
le jeu vidéo de gestion
voir aussi gameplay pour les spécificités du jeu vidéo.

Jeux de stratégie :
L'expression « jeu de stratégie » a de nombreuses et diverses significations. Pour les uns, il s'agit d'un jeu de guerre ou d'un jeu de simulation, informatisés ou non. Pour d'autres, d'un jeu de réflexion qui peut être abstrait comme les dames.

jeu d'échecs

jeu de dames

jeu de go

Voilà... si vous avez le cran de tout lire... chapeau ! :ok:

Cha4k
Niveau 6
17 janvier 2010 à 10:15:11

Putain au début je trouvais débile mais drole mais alors CA c'est du post....
Je dis respect.... mais j'ai pas tout lu .... :gni:

Riri20
Niveau 10
26 février 2010 à 18:54:58

Mdr, tu crois quand même pas que j'ai écrit tout ça :lol:

C'est un copier/coller :)

Mais moi non plus je l'est même pas lus :rire:

Riri20
Niveau 10
27 février 2010 à 12:48:12

La Philosophie :

Le mot philosophie, « la sagesse, le savoir », c'est-à-dire littéralement : « l'amour de la sagesse ») désigne une activité et une discipline existant depuis l'Antiquité et se présentant comme un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde et l'existence humaine, ou encore comme un savoir systématique. Différents buts peuvent lui être attribués, de la recherche de la vérité, et de la méditation sur le bien et le beau, à celle du sens de la vie, et du bonheur, mais elle consiste plus largement dans l'exercice systématique de la pensée et de la réflexion. Ancrée dès ses origines dans le dialogue et le débat d'idées, la philosophie peut également se concevoir comme une activité d'analyse, de définition, de création ou de méditation sur des concepts.

À la différence des sciences naturelles, des sciences formelles et des sciences humaines, auxquelles elle est intimement liée par son histoire, la philosophie ne se donne pas un objet d'étude particulier et unique. On trouve toutefois au sein de la philosophie des domaines d'étude distincts, tels la logique, l'éthique, la métaphysique, la philosophie politique et la théorie de la connaissance. D'autres disciplines se sont jointes, dans l'histoire, à ces branches fondamentales de la philosophie, comme l'esthétique, la philosophie du droit, la philosophie des sciences (appelée aussi épistémologie), la philosophie de l'esprit, l'anthropologie philosophique, ou la philosophie du langage.

Étymologiquement, « philosophia » n’est pas une construction moderne à partir du grec[1], mais bien un mot de la langue grecque elle-même, depuis l'Antiquité. Les termes
φιλοσοφο&#
962; (philosophos) et
φιλοσοφε&#
953;ν (philosophein) apparaissent en quelques occurrences chez les penseurs présocratiques[2] Héraclite, Antiphon, Gorgias et Pythagore, mais aussi chez d'autres penseurs contemporains de Socrate, comme Thucydide ou Hérodote. D'après un écho d’Héraclide du Pont, Pythagore serait d'ailleurs le premier penseur grec à s’être qualifié lui-même de « philosophe »[3]. Toutefois, c'est la pratique qu'en fait Socrate, dans les dialogues de Platon (où l'on trouve un usage abondant du mot), qui fixera le type de recherche et de questionnement en quoi consiste encore aujourd'hui la philosophie[4].

Le terme est composé des mots « ami » (philos) et « sagesse, savoir » (sophía), la « philosophie » signifiant ainsi : « amour de la sagesse » ou « amour du savoir ». La philosophie est à plusieurs reprises définie par Platon comme étant en opposition avec les désirs « humains » : philo-hèdonos (amour du plaisir), philo-sómatos (amour du corps), ou philo-nikos (amour de la victoire). Pour lui, elle s'exerce plutôt dans la partie « plus qu'humaine » des êtres humains, c'est-à-dire dans une pratique purement intellectuelle, et elle est synonyme de
φιλομαθι&#
945; (philomathia) : « amour de la connaissance »[5]. Par ailleurs, elle est une tension vers un savoir ou une sagesse que l'on ne possède pas, et en ce sens elle relève d'un désir permanent : ainsi, Socrate, lors de son procès rapporté dans l'Apologie de Socrate, affirme être « ami de la sagesse », et non pas « sage »[6]. C'est ce qui l'amène à trouver dans sa condamnation à mort une chance ultime de séparation de son corps (proprement humain) et de son âme (proprement intellectuelle), cette âme pouvant alors peut-être contempler le savoir après la mort (voir Phédon).

« Désir de connaître et amour du savoir, ou philosophie, c'est bien une même chose ? » (Platon, La République, II, 376b).

La philosophie contemporaine, issue d'une tradition multiple, se présente sous des formes variées : tradition herméneutique et postkantienne en Allemagne, philosophie analytique dans les pays anglophones et dans une grande partie de l'Europe, tradition phénoménologique en Europe continentale[7]. Certains remettent fortement en cause la tradition philosophique et ses présupposés telle la philosophie féministe, la déconstruction de Derrida ou de Heidegger. Ces courants forment autant de pratiques différentes et d'opinions divergentes sur la nature de la philosophie, qui interdisent de donner une définition unique acceptable par tous. S'il y a aujourd'hui plusieurs traditions philosophiques, aucune ne peut prétendre résumer l'activité philosophique à elle seule, ni décrire l'activité philosophique de façon consensuelle.

Les difficultés à définir la philosophie sont en outre de nature épistémologique, car il est difficile de délimiter rigoureusement méthodes, thèmes et objets de la philosophie. Historiquement, elle a pu en effet s'inspirer d'autres disciplines (des mathématiques, voire des sciences positives). Pourtant, elle n'a jamais réussi à développer une méthode ou un ensemble de méthodes qui auraient réussi à s´imposer parmi les philosophes (comme la méthode expérimentale s'est imposée en physique et en chimie par exemple). En outre les amalgames entre la philosophie et d'autres disciplines sont de plus favorisés par une tradition de philosophes aux intérêts très divers. Ainsi Aristote aura été aussi bien logicien, que philosophe ou naturaliste. Déterminer le philosophe par sa fonction sociale n'est donc pas aisé. La plupart des activités autrefois appartenant à la discipline sont devenues aujourd'hui autonomes (psychologie, sciences naturelles, etc.), et la part propre de la philosophie s'est réduite.

Mais il est également délicat de déterminer l'essence de la philosophie, soit parce que son statut dans la société est lui-même difficile à cerner, soit qu'elle a été ramenée à d'autres disciplines apparemment proches. Dès l'Antiquité, par exemple, Socrate était confondu dans Les Nuées d'Aristophane avec les sophistes, que Platon nous présente pourtant comme ses adversaires dans ses dialogues. Et même sans tomber dans un quelconque pathos du philosophe incompris par ses contemporains, on peut se demander quelle est sa fonction dans la société. En tant que discipline théorique, son intérêt semble limité parce qu'elle est sans portée pratique et sans fondements scientifiques. En tant que recherche de la sagesse, elle s'adresse à l'individu plus qu'à la communauté.

C'est pour tous ce qui aime lire :ok:

arialee101
Niveau 10
17 mars 2010 à 11:14:31

Tu sais, j'adore lire... mais j'ai décroché au troisième paragraphe. Même pas pigé de quoi ça parle... mais j'apprécie tes efforts pour garder le forum en vie! 8D

Riri20
Niveau 10
03 avril 2010 à 23:46:36

Sa me touche Aria :coeur: ^^

Donc rien que pour toi je vais en mettre :gni:

Le destin désigne, au moment présent, l'histoire future d'un être humain ou d'une société telle qu'elle est prédéfinie par une instance qui est soit considérée comme supérieure aux hommes (éventuellement divine) dans les conceptions finalistes du Monde, soit comme immanente à l'univers (éventuellement la Philosophie de l'histoire ou la nature) dans les conceptions déterministes.Dans ces conceptions, il est souvent considéré comme très difficile – voire impossible – à un homme ou à une société d'échapper à son destin, au moins dans ses grandes lignes. La notion de destin s'oppose ainsi à celle de libre arbitre.

Arts

Le thème du Destin, et plus particulièrement celui des tentatives désespérées de l'homme pour y échapper, a inspiré nombre d'œuvres artistiques à travers les âges.

Mythologie grecque et romaine

Le Destin, ou Destinée, est une divinité aveugle, inexorable, issue de la nuit et du chaos. Toutes les autres divinités lui étaient soumises. Les cieux, la terre, la mer et les enfers étaient sous son empire : rien ne pouvait changer ce qu'il avait résolu ; en un mot, le Destin était lui-même cette fatalité suivant laquelle tout arrivait dans le monde. Le plus puissant des dieux, Jupiter, ne pouvait fléchir le Destin en faveur ni des dieux, ni des hommes.

Les lois du Destin étaient écrites de toute éternité dans un lieu où les dieux pouvaient les consulter. Ses ministres étaient les trois Parques : elles étaient chargées d'exécuter ses ordres.

On le représente ayant sous ses pieds le globe terrestre et tenant dans ses mains l'urne qui renferme le sort des mortels. Il porte une couronne surmontée d'étoiles et un sceptre, symbole de sa souveraine puissance. Pour faire entendre qu'il ne variait pas, les anciens le figuraient par une roue que fixe une chaîne. Il y a, en haut de la roue, une grosse pierre et, en bas, deux cornes d'abondance avec des pointes de javelot.

Dans Homère, les destinées d'Achille et d'Hector sont pesées dans la balance de Jupiter et, comme celle du dernier l'emporte, sa mort est arrêtée : Apollon lui retire l'appui qu'il lui avait accordé jusqu'alors.

Ce sont les aveugles arrêts du Destin qui ont rendu coupables tant de mortels, malgré leur désir de rester vertueux : dans Eschyle, par exemple, Agamemnon, Clytemnestre, Jocaste, Œdipe, Étéocle, Polynice, etc., ne peuvent se soustraire à leur destinée.

Les oracles seuls pouvaient entrevoir et révéler ici-bas ce qui était écrit au livre du Destin.

Religion

En religion, le destin est analogue au salut ou à la providence. Il y existe plusieurs conceptions du destin dans les différentes Églises.

Dans la religion catholique, la foi est nécessaire au salut, mais cela nécessite en même temps des œuvres de charité. Cette doctrine est appelée pélagianisme.

Dans la religion calviniste, la foi est nécessaire au salut mais les œuvres ne sont pas considérées utiles au salut, mais elles sont le fruit de la foi reçue. Sauvé par la Grâce, pour servir aimer et témoigner. Il y est aussi question de prédestination.

En islam, la prédestination divine est un pilier de la foi, mais Allah ordonne aux musulmans de pratiquer les causes et les œuvres. Il y a donc une insistance sur la responsabilité personnelle de tous les croyants.

Dans la religion orthodoxe, la doctrine officielle est le semi-pélagianisme, qui met beaucoup d'emphase sur les œuvres.

Sciences

Dans les sciences, il y existe plusieurs conceptions du destin.

Dans les sciences naturelles, l'univers physique est considéré comme soumis à des lois qu'il est possible d'expliciter afin de prévoir le devenir des phénomènes; Cette doctrine, qui est appelée le déterminisme, peut faire deux hypothèses générales: soit celle pessimiste d'un mouvement général de dégradation de l'information (entropie) aboutissant progressivement au chaos, soit au contraire l'hypothèse optimiste d'un long processus d'organisation du chaos aboutissant à des formes de plus en plus complexes et parfaites (par exemple le darwinisme).

Dans les sciences économiques et sociales inspirées par la philosophie de l'histoire, notamment le marxisme, on trouve une transposition de la phylogénèse physique: les sociétés sont considérées comme soumises à des transformations qui les font passer par un certain nombre d'étapes auxquelles elles ne peuvent échapper et qu'il est possible de prévoir. Les partis révolutionnaires ont pour mission de favoriser ou de forcer l'avènement du dernier stade d'une société parfaite appelée le socialisme. Pour Pierre Bouretz, beaucoup de ces constructions idéologiques, dont il recense l'émergence dans Témoins du futur. Philosophie et messianisme, ne sont pas une transposition aux sociétés de la phylogénèse physique, mais un Messianisme sécularisé par des penseurs juifs à la suite du mouvement de l'émancipation. De fait, Raymond Aron ou Max Weber avaient remarqué le même processus de formation de l'utopie économique à l'occasion du mouvement de la Réforme.

Dans beaucoup de conceptions traditionnelles de la nature et des sociétés, on trouve des conceptions de l'univers qui n'envisagent que la permanence d'un monde immuable à l'intérieur duquel il s'agit pour les sociétés humaines de trouver des positions d'équilibre.

Destin ! Destin...

arialee101
Niveau 10
12 avril 2010 à 11:35:57

C'est trop gentil (mais lis quand meme pas XD)

Sujet : Le truc qui sert vraiment a rien mais...
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