(Suite)
C´était assez spécial, il y a avait des torches aux flammes vertes, rouges et bleues, qui donnaient à la pièce un air chaotique et psychédélique, les tables et le sol étaient couvertes de nouritures et d´alcools, les invités étaient affalés sur des fauteuils, bavardaient et riaient bruillament. Ben que leur visages soient cachés, je pus distinguer la silouette d´un dunmer, d´une argonienne, d´un orque, d´un bréton, d´un impérial, et d´une elfe des bois qui s´avancait vers moi. Je ne vis pas le septième invité.
- Oh... bonjour, vous devez être le huitième invité, vous... vous venez participer a cette fête barbare?
Elle était assez fine et avait une voix très douce et mignonne, je répondai exactement ce qu´elle voulais que je dise, que je n´aimais pas ce genre de fête, mais que j´y avais été invité, alors...
Cela fit rire la bosmer qui me tapotta l´épaule.
- Vous n´êtes pas le seul, mon ami, le nordique est aussi de notre avis, mais il s´est mis à boire et a du aller aux toilettes.
Je lui demandai de m´excuser, car j´avais besoin aussi, ca l´amusa, elle me fit au revoir de la main tandis que je montais a l´étage, et frappai à la porte des toilettes.
- C´EST OCCUPE, OCCUPE! Attendez un peu! Je ne me sens pas bien, j´ai trop bu de...
Ses yeux devinrent gros comme deux balons lorsqu´il vit à contre jour un clown avec un couteau luisant à la lumière bleue des torches. je tirai la chasse, ce qui me laissa le temps d´opérer sans que le bruit ne soit remarqué, et enfermai le corps dans les toilettes, avant de redescendre à l´étage tranquillement, je dis à mon amie elfe des bois qu´elles étaient occupées.
Tous les autres invités étaient au meme endroit, et n´avaient pas l´air disposés à bouger. Peut etre que si ils trouvaient le corps?... Non, c´était un peu prématuré, je devais faire une autre victime.
- Boire un peu de skouma, vous dites? Bon, eh bien... je suppose que cela m´aidera à me mettre dans la fête.
Suivant mes conseils, l´elfe innocente demanda à l´orc de lui préter sa bouteille, alors qu´il dansait sur une table, elle en bu une gorgée difficilement à travers le trou de son masque, et tout de suite après, il enchaina une autre gorgée, et une autre.
entretemps, je l´avais invitée a s´installer sur mes genoux, elle l´avait fait sans discuter, et était suffisament ivre pour embrasser mon masque avec le sien. Quand elle réalisa ce qu´elle faisait, elle me prit par la main et me tira a l´étage dans les chambres, sous les sifflements des autres invités, et la jalousie intense de l´argonienne, qui se mit à tenter de séduire l´impérial.
L´elfe me jeta sur le lit, et me sauta dessus, elle enleva son masque, et me tira le miens, en voyant mon visage, elle sourit et commenca à m´embrasser sur le front et à me lecher.
- Je veux que vous me satisfaisiez, mon chéri!
Elle commenca a m´embrasser sur la bouche, et tandis que je la serrai sur moi, je la serrais sur la lame de malheur cachée dans la doublure de ma veste.
elle voulu hurler, mais sa bouche était collée contre la mienne, et rapidement, son joli petite visage rose devint blanc, puis ferma les yeux.
Je lui remis mon masque et le mien.
C´était evidement moins drôle qu´un clown meurtrier, mais le résultat était la. Cela pourrait peut etre marcher avec l´argonienne, mais je devais deja annoncer les nouvelles à mes chers amis.
Un des invités descendait en courrant des escaliers, l´air affolé.
- Que se passe t´il, vous avez vu un assassin?
- Ou Adamus Philida!
Les ivrognes se mirent à rigoler, mais lorsque l´invité cria qu´il avait trouvé le corps de l´elfe des bois morte dans une des chambres, l´ambiance tomba rapidement, et tout le monde le suiva.
- Mon dieu, quelle horreur, c´est...
les invités semblaient avoir déssaoulé.
- Donc récapitulons, vous êtes monté avec elle en l´embrassant avec la ferme intention de... Oui, bon, vous lui avez dit d´attendre le temps que vous alliez aux toilettes, elles étaient occupées, donc vous êtes revenu, et elle était la, comme ca, c´est juste?
Le nouvel invité qui avait l´air d´un bourgeois et qui avait été interogé par le dumner hocha de la tête, il n´avait pas l´air très bavard, mais avait l´air de pleurer sous son masque, il avait l´air de tenir à cette elfe. L´orque le réconforta en lui tapant l´épaule, quand un cri résonna des toilettes, ce qui fit courir les invités.
Il y avait un corps enfoncé dont la tête était enfoncée dans la cuvette des toilettes, les jambes en l´air, visiblement bien mort.
- Messieurs, madame, il y a un tueur parmis nous.
J´admirais particulièrement les capacités de déduction de ce dumner, quelle vitesse de réaction, vraiment.
Le bréton semblait être très nerveux.
- Foutaises, foutaises! Vous savez qui je suis? Si je suis très haut placé, qui pourrait vouloir me tuer? Qui?
Le dumner était très calme, très suave.
- Ecoutez, c´est peut etre justement parsque vous êtes haut placé que l´on vous en veut, je me moque de savoir QUI vous êtes, car je ne vous dirais pas qui je suis, tout ce que je sais, c´est qu´il n´est pas à exclure que l´assassin soit parmis nous.
Une clameur de panique traversa les rangs, l´invité a la tenue de bourgeois paniqua et voulu courir vers la sortie, mais l´orque le retint.
- Calmez vous, monsieur, ca ne servirait à rien, les portes sont fermées, il faut tenir toute la nuit...
Le dunmer qui parraissait se prendre le chef reprit.
- Nous allons rester tous ensemble dans le salon, et pitié, monsieur orque, emmenez notre ami dans la cave et donnez lui quelque chose à manger, il faut qu´il arrete de pleurer.
L´orque emmena l´autre dumner qui était mort de peur et qui tremblait dans la cave pour lui donner quelque chose à manger, tandis que l´argonienne, le meneur, le breton et l´impérial restaient au salon, aussi calmes que possible.
L´impérial qui restait très discret se mit à parler.
- Pourriture de dumner, tu nous manipules, J´EN SUIS SUR!
Il se leva, mais le dumner concerné ne daigna meme pas lever le nez de son livre.
- Mon ami, si vous continuer a avoir des préjugés raciaux, je vous garantis que je n´hésiterais pas à devenir assassin.
L´impérial avala sa salive et se rassit en s´excusant, tandis que l´argonienne regardait nerveusement l´horloge.
- Cela fait deja vingt minutes, ce n´est pas un peu long?
Le meneur du groupe jeta son livre et fonca vers la cave, suivi des autres, le spectacle qu´ils découvrirent dégouta profondément le bréton, meme si le chef resta stoïque.
L´orque avait été mutilé sauvagement, et l´autre dumner peureux était à coté de lui, les bras taillaidés.
- Par les neufs, nous allons tous y rester, nous allons tous mourir.
L´argonienne prit le poul de l´orc et hocha la tête, mais quand elle inspecta celui du dumner, elle s´exclama qu´il était encore en vie, mais dans le coma.
Le bréton porta son corps inanimé jusqu´aux chambres, et tout le groupe s´installa autour, alors que le jeune dumner reprenait conscience.
Il raconta que l´orque avait essayé de le tuer en hurlant qu´il était le meurtrier, mais que quelqu´un était apparu derrière lui et l´avait tué, il était tombé dans le coma juste après.
Le dumner chef frappa du poing contre une table, et demanda à tout le monde de le laisser seul avec le jeune bourgeois.
Cela inquiéta l´argonienne.
- Rien ne nous dis que vous n´êtes pas le meurtrier, je serais derrière la porte, prête à intervenir.
Les trois personnages quittèrent la pièce, laissant les deux dumners ensemble.
- Voila... je vous fais confiance, car vous êtes de ma race, et je vous sais innocent, tous mes soupsons reposent sur l´impérial, qui sont morts? des elfes, des orques, un nordique... des ennemis héréditaires de l´impérial, que pensez vous de ma théorie, mon ami?
Je répondai qu´elle serait parfaite si on ajoutait un petit détail.
- Qu´est ce que ce détail?
Je lui dis que j´allais le saigner comme un porc et qu´il rejoindrais rapidement les autres victimes.
- C´etait donc ca... meurs, chien!
Le dumner leva la main et me frappa avec une boule de feu qui m´emporta au fond de la pièce. Je ne m´attendais pas a une telle réaction. puis il enchaina avec un sort de foudre particulièrement douloureux.
- Seigneur que se passe t´il ici? Que faites vous?
- Mon amie, c´est lui le meurtrier! il me l´a dit! Il me l´a dit!
elle regarda le pauvre jeune dumner, impuissant, en train de se faire torturer par celui qui se prétendait être le meneur.
Elle se rapprocha du jeteur de sorts en courrant, puis lui planta sa dague dans la nuque. Il s´écroula net.
- Mon ami, vous allez bien?
Elle courra vers moi en tenant sa dague ensanglantée, je la remerciai en disant que sans elle je serais mort, puis hurlais à l´aide.
Elle du réaliser ce qu´elle venait de faire, car elle ne trouvait plus le moindre mot à dire.
L´impérial et le bréton entrèrent dans la pièce, et tirèrent sur la femme lézard à l´aide d´arcs d´argent, qui s´éfondra.
- Maudite argonienne! et dire que j´ai soupsonné ce pauvre dunmer à cause de sa race... qu´il repose en paix, vous n´avez rien, mon ami?
Il m´aida a me relever, et je dis que je n´avais rien, et qu´il était temps de quitter cet endroit.
Nous allâmes tous vers le hall principal de la maison. Le jour se leverait bientot, et la porte s´ouvrirait rapidement, le bréton était fou de joie d´avoir survécu.
- Vous savez mes amis, quand j´ai vu le corps de la femme elfe, j´ai été persuadé que c´était ce nordique qui avait commi le crime! Ha ha ha!
le dumner répondit en souriant que s´était logiquement impossible, puisque qu´il était mort le premier, cela fit rire encore plus le bréton qui accusa l´alcool, le jeune elfe noir proposa au bréton de lui serrer la main pour fêter leur survie, mais l´impérial était pâle comme la mort et fit signe au bréton de ne plus bouger.
- Comment savez vous qu´il est mort en premier? Vous nous aviez dis que vous aviez d´abord l´elfe? Attendez une sec...
Une se mit à regarder nerveusement autour de lui, tout cela devenait bien embetant.
Il arracha son masque et avec l´énergie du désespoir, tenta de bondir a travers les planches d´une fenêtre, qu´il ne traversa qu´a moitié.
- GARDES GARDES, AU SECOURS, IL Y A UN TUEUR AVEC UN MASQUE DANS CETTE...
Il cessa de parler subitement, il cria car quelque chose à l´intérieur lui avait lacéré la partie du dos restée à l´intérieur.
Les deux gardes se regardèrent dans les yeux, puis virent enfoncer la porte du manoir de cimebrume, qui, à cause de leur armures, se brisa.
A l´intérieur se trouvaient deux hommes, correctement vêtus, portant tous les deux des masques de clows, ils étaient tous les deux debout, et immobiles.
Les deux gardes sortèrent leur arcs, et mirent en joue les deux clowns.
- Qu´est ce que c´est que...
- Vous êtes tous les deux en etat d´arrestations, suivez nous ou nous ferons feu!
Un des deux hommes se jeta au sol, et rampa en direction des jambes des gardes derrière lequel il s´abrita en hurlant.
- Pitié! Ne tirez pas! C´est lui! C´est lui! Il a tué tous les invités et veux me tuer! PROTEGEZ MOI!
les deux gardes visaient à présent l´autre homme masqué, qui restait debout sans bouger, à regarder les gardes à travers son masque.
- Vous etes en etat d´arrestation, mettez vous à genoux!
L´assassin ne bougait pas, il les regardait toujours.
- A GENOUX!
voyant que le tueur n´obéissait pas, ils firent feu et le tueur tomba sur le dos, il avait l´air immobilisé.
Les deux gardes rangèrent leur arcs, et enlevèrent le masque de l´homme, s´était un bréton d´age moyen.
Lorsqu´ils se retournèrent, il virent brièvement un jeune dumner au longs cheuveux blancs se lever comme un fantôme, faire craquer sa nuque, et dégainer deux dagues en les faisant tournoyer.
Je quittai la maison, en expliquant au nettoyeur qu´il y avait eu une petite complication, il me réponda que son travail était de nettoyer sans poser de questions.
Sur la route menant à la sortie de Skingrad, je réalisai que j´avais accompli ce contrat d´une manière qui était loin d´être parfaite, mais je ne pouvais pas m´attendre à tous les réussir.
Sur la porte principale de la ville, un employé accrochait sur un mur un avis de recherche avec une image de clown dessus. cela suffit à me remettre de bonne humeur.