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The Elder Scrolls IV : Oblivion

Sujet : Fan fic: Spada
Ange-de_la-mort
Niveau 10
24 août 2007 à 05:23:45

Après plusieurs heures passées dans la cave infâme du phare servant de repaire a l´annonceur Mathieux Bellamont à subir diverses formes de tortures, il me semblait légitime de penser que j´avais été un peu trop prompt à affirmer que j´allais perdre la vie aussi rapidement: monsieur Bellamont ne paraissait en effet pas disposé à m´envoyer en Oblivion de manière expéditive, et faisant durer au maximum la scéance de torture sur moi.
Naturellement, j´avais quelques occasions de le provoquer et le narguer sur le sujet de sa mère, ce qui le faisait à chaque fois hurler de colère et m´amusait énormément.
Le traître n´était pas aussi bon en matière de sadisme que je m´y attendais, il savait certes se servir correctement de clous, de lames et de divers objets coupants, mais il était triste de constater une fois encore que j´aurais pu provoquer une douleur similaire simplement avec une brosse à dents ou une fourchette.

- Alors, misérable insecte! Ressens tu la douleur que maman a ressentie lorsque ce chien de Lachance l´a... l´a... TUEE?!

Je répondis à la question dramatique de Bellamont par un long bâillement exagéré, ce qui l´énerva d´avantage pour mon plus grand bonheur.
Rappelons tout de même que j´étais enchaîné à une chaise, et que mes bras avaient étés cloués contre le dossier, j´avais en outre et logiquement diverses blessures plus ou moins abominables sur tout le corps, mais rien de suffisamment dramatique pour me tuer ou me faire hurler, tout cela pour dire que seul, je n´avais pas la moindre possibilité ou chance de faire quoi que ce soit.
L´odeur de la cave était particulièrement infecte et me faisait mal au cœur.
Après un bâillement de trop, Mathieux Bellamont s´énerva d´avantage et sortit une épée longue d´une de ses nombreuses armoires.
Cette fois, il me semblait que ma dernière heure était vraiment venue, et ce après plusieurs fausses alertes ou coups de bluff pathétiques de l´annonceur hystérique.

- Bien! J´ai assez perdu de temps avec toi, lorsque la main noire retrouvera ton corps en pièces, Lachance sera...

Mathieux Bellamont s´arrêta net dans son élan d´éloquence, quelqu´un frappait à la porte de la cave du phare.
Mon bourreau hésita un instant, la manière dont la personne toquait à la porte impliquait une visite de courtoisie, et non pas une envie d´exploser la petite paroi de bois comme l´aurait fait Gro Bolmog.
L´individu ne semblait pas renoncer, ce qui parût déconcerter Bellamont, il posa son épée, retira sa robe de la main noire et me jeta un regard noir pour me faire comprendre que je ne devais pas bouger ou parler pendant qu´il allait ouvrir la porte.
J´aurais difficilement pus bouger avec des bras cloués au dossier de ma chaise, l´ironie de la situation me fit sourire, ce qui fit fulminer Bellamont alors qu´il quittait la pièce et montait l´escalier, il ouvrit la porte brutalement et s´éfforça de parler d´un ton normal et calme.

- Oui, bon, d´accord, bonjour madame, que voulez vous?
- Bonjour monsieur... Montbellant, je m´appelle Clémence Trisitaz, j´ai été envoyée par la compagnie impériale de ressenssement des loyers et des logements.

En entendant la voix de la dénomée "Clémence Trisitaz", j´eus une furieuse de hurler à Ocheeva à quel point je trouvais superbe sa voix douce et reptilienne, j´avais rarement été aussi heureux de l´entendre, sauf peut etre le jour même de mon adhésion à la confrérie.
Bien que je n´eût pas été en face de lui, je pouvais sentir dans sa voix qu´a l´annonce des mots "compagnie impériale", Bellamont était inquiet de quelque chose.

- Un simple contrôle de rourine, monsieur Montbellant, je dois juste inspecter la cave de ce phare, et établir une liste de vos possessions, cela ne prendre que quelques...
- Non, je regrette, mais c´est impossible, il doit y avoir un moyen de régler ça autrement.

A ce stade, je m´inquietais pour ma soeur argonienne, si elle dépassait la limite de tolérance de L´annonceur en civil, il n´hésiterait pas à la supprimer, mais ce uniquement en cas de nécéssité.

- Oui, bien sur que c´est possible, mais vous devrez juste signer quelques papiers, donnez moi une seconde... voilà, lisez et signez ici, ici et ici.
- Après vous me laisserez tranquille?
- Non, vous devrez juste signer un reçu, et quelques autres papiers... non monsieur, pas ici, signez là!

Alors que j’écoutais le dialogue hilarant entre Ocheeva et Bellamont, je remarquai a ma droite une flaque d’eau noire en train de se former progressivement mais sûrement.

- Oh, navrée mais vous devez utiliser une plume à encre, je devrais avoir ça dans ma sacoche, donnez moi une minute supplémentaire, et je la trouverais, hmm… il me semblait en avoir une dans mon sac…

La flaque se solidifia et se dressa subitement avant de prendre une forme humaine, celle de Vincente Valerai.
Une fois entièrement reconstitué, mon vampire favori me gratifia d’un sourire vaguement moqueur en voyant ma posture désavantageuse, je soupirai un bref instant pour lui faire comprendre que ce n’était guère le moment pour du sarcasme.
Sans paroles inutiles, il se glissa dans mon dos et arracha les clous et les chaînes qui me retenaient prisonnier. Le bruit aurait pu attirer Bellamont mais il était trop occupé à marchander avec l’insupportable employée de la compagnie impériale de recensement.

- Combien de papiers devrais-je signer avant que vous partiez d’ici ?!
- Il reste encore le formulaire cinquante deux A, cela vous évitera des contrôles dans un futur proche, oh, et aussi le trente quatre B, s’il vous plait, signez ici monsieur Montbellant.

Le vampire m’attrapa par l’épaule, je crus pendant quelques instants à geste amical, mais je sentis rapidement mon corps fondre et se changer en l’espèce de liquide noir que Vincente devenait lorsqu’il apparaissait de nulle part, ce n’était pas une sensation fondamentalement désagréable, mais il y avait mieux bien sur.
La fatigue et la douleur accumulée ne laissèrent guère de chance à mon esprit dejà affaibli, je perdis conscience alors qu’environ la moitié de mon corps avait disparu.
Lorsque je rouvris les yeux, j’étais dans un lit, à regarder autour de moi, je pouvais déduire que je me trouvais dans un chalet se trouvant à Bruma.
Les deux maîtres de la confrérie noire de Cheydinhal se trouvaient dans la même pièce que moi, Ocheeva était à mon chevet et Vincente s’appuyait simplement contre un mur.
Je pouvais sentir que mes blessures étaient cicatrisées et que mes doigts avaient repoussés, de même que mes dents, je mis ça sur le coup de la magie vampirique de Vincente.

- Ah, vous êtes revenu à vous, comment vous sentez vous ?

Je répondis à Ocheeva que j’avais eu des meilleurs jours, et demandai immédiatement ce qui leur avait pris de venir me sauver alors que je n’avais plus rien à voir avec la confrérie, que c’était un annonceur qui avait décidé de me tuer, et si ils avaient la moindre idée de la portée de ce qu’ils venaient de faire en empêchant Mathieux Bellamont de me tuer.
L’argonienne esquissa un léger sourire.

- Je suis moi aussi heureuse de vous voir, mon frère, et je pense que je ne serais pas la s...
- Vous êtes lucide, ravi de voir que ce que vous a fait subir Mathieux Bellamont ne vous a pas perturbé d’avantage, mon ami… Non, vous avez parfaitement raison, mais ne vous avancez pas à croire que nous vous avons sauvé seulement pour vos… beaux yeux rouges ou par amitié, il s’est avéré après mûre réflexion entre sœur Ocheeva et moi même, que nous avions encore besoin de vous, mais d’une manière un peu différente, d’ou le fait que nous vous avons suivis ce jour là, à Anvil...

La conversation prenait une tournure plus interessante et je demandai à Vincente de poursuivre, tout en ajoutant qu’après Intriguant Fattel, la torture de Bellamont me semblait bien insipide.

- Ha ha ! Je ne nie pas un certain plaisir à vous entendre à nouveau, mon ami... Très bien, comme vous l’avez constaté, nous avons nous aussi déduit que l’annonceur Mathieux Bellamont était un traître à la main noire, et il n’y a rien que nous puissions y faire dans l’immédiat, l’accuser ouvertement nous exposerait à une sanction mortelle de la part de l’écoutant Ungolim, et le pire est que tous les autres annonceurs sont certains de son innocence, et pour tout vous dire, d’après mes sources, ils sont persuadés que le traître est Lucien Lachance, et les tensions à son égard croissent de jour en jour... je m’égare, vous savez tout cela, mais revenons en à la raison de votre survie aujourd’hui, la confrérie noire à besoin d’un agent travaillant pour elle sans vraiment en faire partie, quelqu’un qui n’obéirait plus aux règles de la main noire et qui ignorerait les cinq lois, quelqu’un qui… resterait dans l’ombre et qui nous permettrait de mener une guerre officieuse contre Mathieux Bellamont, et peut être d’assurer notre survie à tous.
- Je crains que pour prouver son innocence aux autres membres de la main noire, Lucien Lachance ne soit forcé, tôt ou tard, de purifier notre sanctuaire.

Il s’écoula plusieurs longues secondes de silence pendant lesquelles je pus réfléchir calmement et à tête reposée à tout ce que je venais d’entendre.

- Qu’en dites vous, ami, êtes vous avec nous ?

Je pris un air exaspéré et demandai au vampire comment il pouvait ne pas connaître ma réponse après m’avoir fréquenté pendant si longtemps, cela le fit sourire ce qui me révéla une fois encore sa dentition vampirique.

- Excellent, mon ami, excellent… mais comme vous devez vous en douter, ce n’est pas pour une raison aussi insignifiante que nous avons décidé de vous sauver aujourd’hui... non, en vérité, c’est à cause d’un contrat tout à fait particulier que nous avons reçu peu de temps après votre départ. Lisez le, vous devriez le trouver... instructif.

Ocheeva me tendit un parchemin portant le sceau de la main noire, je le déroulai et commençai à le lire, sans m’attendre à quelque chose de vraiment particulièrement exceptionnel.
Mais là, j’eus un tel choc que je failli lâcher le contrat.
Je le relis plusieurs fois de suite de plus en plus rapidement, et mon vampire favori semblait prendre du plaisir à me voir aussi troublé.
Enfin, je posai le parchemin devant moi, et demandait à Vincente si c’était vrai.
Le vampire, qui souriait comme toujours, fit un geste galant pour donner la parole à Ocheeva.

- Cela fait depuis plusieurs mois que l’aube mythique… il me semble inutile de vous expliquer ce dont il s’agit, frère Vincente m’a dit que vous possédiez un savoir inexplicable et incroyable au sujet de l’empereur, de l’Oblivion et de l’aube mythique.

Je fus rassuré de savoir qu’Antonetta avait tenu sa langue, elle était apparemment vraiment une personne de confiance..

- Mais bref, l’aube mythique tente de tuer l’empereur Uriel Septim, mais ce ne sont que des attaques mal organisées par des fanatiques surexcités et mal entraînés, et leur raids sont voués à l’échec, sauf si ils recevaient un peu d’aide extérieure…

La tension dans la pièce devenait de plus en plus palpable alors qu’Ocheeva poursuivait.

- Le commanditaire de ce contrat, auquel vous avez déjà eu à faire lors du contrat à Kwatch à manifesté le désir que ce soit vous qui vous vous en occupiez, et il a payé plus que milles fois le prix du sang requis, pour que vous vous infiltriez dans l’aube mythique, rejoigniez leur rangs, participiez à une attaque du palais impérial, et que vous tuiez l’empereur Uriel Septim.

Mes mains tremblaient d’excitation alors que les derniers mots d’Ocheeva se repetaient dans mon esprit. Je devais tellement sourire que je ressemblait à un dément.
Jamais plus que la veille, lors de ma douloureuse explosion de souvenirs, je n’avais eu l’envie d’exterminer mon horrible géniteur, Uriel Septim, et Sithis avait répondu à mes prières en fin de compte. Je n’écoutais plus qu’a moitié Ocheeva.

- … et donc, vous serez livré entièrement à vous même pour trouver un moyen de rejoindre l’aube mythique, je vous suggère la première édition, à la cité impériale, ou quelque d’autre, le commanditaire de ce contrat veut que le travail soit terminé d’ici deux semaine. Je vous laisse seul maître de ce contrat, à condition bien sur que vous l’acceptiez ? Navrée, la plaisanterie était trop facile... enfin, vous constaterez que nous vous avons fournis une nouvelle lame de malheur, un arc, une dague, que votre armure a été réparée et ré équipée de chaînes, vous êtes entièrement paré, mon frère, avez vous des questions ou… quelque chose à ajouter ?

Je hochai la tête négativement, tout avait été clair et j’avais hâte de me remettre en chasse, après ce contretemps fâcheux, dans ou hors la confrérie, tout ce qui m’importait était d’éliminer des gens pour calmer ma folie encore un peu plus longtemps.

- Parfait, eh bien mon ami, je vous souhaite bonne chance, il serait fâcheux que vous mourriez après les risques que nous avons pris pour vous. Cela semble évident, mais vous avez interdiction formelle de communiquer avec tout autre membre de la confrérie ou de la main noire, vous êtes mort, ou pour d’autres vous êtes le silencieux de Lucien Lachance... Oh, et reposez quelques jours, j’ai soigné vos blessures, mais ça reste superficiel, n’allez pas tenter de vous battre pour le moment. Que Sithis vous abreuve de sa démence, mon frère.

Sitôt qu’il eût finit de parler, Vincente se changea en chauve souris et quitta la maison par la fenêtre en un éclair.

- Euh, mon frère, je…

Ocheeva n’avait pas quitté la pièce, elle restait là, à essayer de me dire quelque chose, mais avait l’air incapable de le dire ou de l’exprimer, peut être que des années de folies et de meurtres avaient diminué à elle aussi son habilité à ressentir.
Elle begaya quelques instants en cherchant ses mots, puis parla très doucement, presque comme un chuchotement.

- Si vous, mon frère... enfin... avez un message, ou quelque chose à dire à, euh… quelqu’un dans le sanctuaire, je pourrais la... enfin... le lui transmettre et... euh…

Mon regard croisa celui de l’argonienne , pour la première fois, elle n’était pas la sérieuse, omnipotente et inflexible maîtresse du sanctuaire, elle était juste une femme, s’inquiétant des sentiments d’autrui, en étant elle même incapable de les comprendre ou de les exprimer.
C’était malheureusement aussi mon cas, je n’étais qu’une ombre, et j’étais incapable de répondre correctement aux sentiments des autres, tout au plus de le simuler comme je le faisais en permanence.
Après de très longues minutes, je dis à Ocheeva que je n’avais aucun message à transmettre à qui que ce soit, et que ça valait bien mieux ainsi.
Toujours plongée dans mon regard, Ocheeva semblait lire en moi, elle haussa les épaules et tourna les talons en direction de la sortie de la pièce.

- Je m’y attendais mon frère, vous êtes ici comme chez vous, cette maison à Bruma vous servira de quartier général, nous passerons peut-être de temps en temps pour vous fournir matériel et consignes, sur ce... à bientôt, mon ami, portez vous bien.

Je remerciai encore une fois Ocheeva, pour tout, puis elle me laissa seul avec moi même.
Dehors, une tempête de neige faisait rage et le bruit du blizzard était comme une berceuse.
Une ombre, une guerre officieuse contre Mathieux Bellamont, des tensions contre Lucien Lachance, une purification future de mon sanctuaire bien aimé et des frères et sœurs noirs, un meurtre imminent de l’empereur Uriel Septim, mon père, et peut-être la destruction de Tamriel par Merhunes Dagon, mon plus fidèle employeur.
L’avenir s’annonçait radieux.

Ange-de_la-mort
Niveau 10
24 août 2007 à 05:26:01

Fan fic: Spada

Suite de ça:

L´assassin sans nom
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-10220-563309-1-0-1-0-0.htm

Je vous encourage plus que fortement à la lire pour des raisons de compréhension.

darkness-stone
Niveau 10
24 août 2007 à 09:15:11

magnifique, tout simplement :bave: , la suite tant attendue du tueur psycothique préférer du forum :fou: , c´est génial, et la mise en relation avec l´histoire du jeu est parfaite. je crois les autres fic du forum vont pouvoir se passer de quelque lecteurs.

au risque de faire de la pub, tu pourrais passer voir ma fic? c´est :les deux et l´aube sanglant. j´aimerais beaucoup avoir ton avis :p)

watcha_68
Niveau 10
24 août 2007 à 10:51:30

Excellent, tout simplement excellent.

Continu comme ça. J´avais des doutes sur une potentielle suite, pensant que tu nous ferait quelque chose de similaire a la premiere version, mais la..... tout mes doutes sont dissipés.

Ange-de_la-mort
Niveau 10
24 août 2007 à 14:32:25

Je m’étais accordé quelques jours de repos pour que mon corps aie le temps de se remettre en marche complètement, l’idée de perdre mon temps alors que quelque chose de grande envergure se profilait à l’horizon, mais je n’avais guère le choix, il me semblait particulièrement stupide de me retrouver devant l’empereur, et de me faire réduire en pièces sans pouvoir faire quoique que ce soit par sa garde personnelle, probablement les lames, c’étaient eux qui protégeaient le vieillard quand il était en danger.
Ce matin là, après deux jours d’inactivité, je décidai tout simplement de sortir un peu, pour m’occuper de la partie de ce contrat qui me demanderait de faire marcher ma tête plutôt que mes poisons ou mes couteaux, c’est à dire la rechercher d’informations concernant l’aube mythique, un moyen potentiel de la rejoindre et d’obtenir leur confiance, pour le reste, il me semblait que cela se passerait dans les grandes lignes comme lors de mon infiltration à la guilde des voleurs.
Dehors, la tempête de neige faisait toujours rage, ce qui me mit d’excellente humeur.

1 : A la recherche de l’aube Mythique.

J’enfilai mon armure de la confrérie, l’étrange tissu qui composait l’armure se colla contre moi pour former comme une seconde peau. Ladite armure était robuste, légère pratique et esthétique, et la matière qui la composait paraissait s’adapter au climat, ce qui permettait de ne porter pratiquement plus qu’elle, même si à Bruma, la ville des neiges, surtout en période de blizzard, cette règle ne fonctionnait malheureusement plus, et je fus contraint d’enfiler quelques vêtements supplémentaires pour ne pas mourir de froid.
Ocheeva et Vincente m’avaient laissés une bourse relativement bien remplie, ce qui allait devoir me permettre d’avoir un peu de marge pour effectuer ma recherche d’informations.
C’est sous une tempête de neige que je me rendis à l’auberge d’Olaf le nordique ou je pourrais boire et manger quelque chose. Il était amusant de voir les gens courir partout, ou avançant péniblement contre le vent, anecdote amusante, j’avais même un enfant bréton se faire soulever et emporter par le vents sur une dizaine de mère, sous les cris à l’aide déchirants de sa mère, j’avais passé mon chemin en faisant semblant de ne rien voir, comme la dizaine d’autre gens présents.

- Ah ! Mais c’est mon jeune ami dunmer détective qui voulait aller tuer Intriguant Fattel ! Quel plaisir de vous voir, comment allez vous ? Bien ? Oui, je vous apporte tout de suite le grog du chef, avec du miel et de la cannelle bien sur… laissez, c’est sur le compte de la maison, je reviens avec immédiatement, asseyez vous, je vous en prie.

Je remerciai le patron de sa gentillesse et m’assit à une table un peu isolée.
J’aimais tout particulièrement la taverne d’Olaf, bien que je n’eût que peu d’occasion d’y aller, l’endroit était charmant, tout en bois, et avait une ambiance familiale vraiment apaisante. Olaf prenait la peine de bavarder avec chaque client, et de temps en temps, quelques éclats de rire cassaient le calme l’espace d’une seconde, le cliquetis des énormes chopes de bière sur les tables rappelait que l’on se trouvait dans une taverne. Au fond, un vieux rougegarde jouait du piano, il paraissait avoir un registre musical illimité, tantôt il produisait de la musique ordinaire de l’ère ante impériale, tantôt il calmait pour donner un son très mélodieux et dramatique de style dumner, tantôt il jouait un genre agréable et innovant nommé le « jazz », mais il était encore fort peu connu et apprécié, du moins en Cyrodiil.

- Eh voilà votre grog mon ami, je… non, non, j’insiste, c’est la maison qui régale, mais de rien, ça me fait plaisir. Quelque chose à manger vous dites ? Rien mangé depuis deux jours ? Par les neufs, je pense que le plat du jour s’impose, il s’agit d’un petit faisan doré à la proche accompagné d’une sauce aux champignons, légèrement relevé par une pointe de sel d’âpreroc, avec de succulentes pommes de terres grillées aux herbes fines, avec ça un petit vin de...

Olaf fit mine de se caresser l’estomac pour me faire comprendre à quel point le plat devait être exquis. Je soupirai et dis poliment à Olaf que réciter mot ce qui était écrit sur toutes les ardoises aux murs ne me donnerait pas plus envie de volaille, et qu’un simple petit ragoût d’agneau avec du riz à la sauce tomate ferait parfaitement l’affaire.
Olaf marmonna quelque chose probablement lié au fait qu’il venait de perdre quatre-vingt septims potentiels, et retourna en cuisine.
J’engageai la conversation avec quelques locaux autour de moi, mais personne ne savait quoi que ce soit sur l’aube mythique, ce qui me convainc de me fier encore une fois à l’informateur Baenlin, pour peu que quelqu’un ne ce soit pas déjà occupé de lui à cause de sa curiosité excessive.
En mangeant mon repas, je pus trouver une copie de mon journal favori, le courrier du cheval noir, et le lire. Il ne contenait rien de dramatiquement intéressant, mais un des petits articles m’amusa beaucoup tandis qu’un autre m’ennuya un peu.

« Evénement tragique dans les sinistres quartiers des quais de la cité impériale, un brave marin a massacré publiquement et sauvagement sa femme à coup de hache, mais, grâce à un tuyau anonyme reçu la veille, la garde a pu intervenir pour arrêter l’homme avant qu’il ne puisse s’échapper. Il va de soi que l’homme sera condamné à la peine capitale pour son crime atroce.
Lors de son arrestation, il aurait crié que tout était de la faute de la demoiselle blonde, qui l’avait séduit et qu’il était sous son charme irrésistible lorsqu’il avait tué sa femme à sa demande.
Le courrier du cheval noir souhaite bonne chance à l’empereur Uriel Septim pour trouver et arrêter toutes les personnes blondes de sexe féminin, et l’invite à renforcer la sécurité sur les quais. »
J’imaginais Antonetta en train de convaincre le brave homme de massacrer sa femme pour que ma sœur noire et lui puissent enfin être réunis dans l’amour réciproque et profond. Avec son charme cela n’avait pas dû être tellement difficile.
Le second qui se trouvait à la première page (alors qu’il n’était que d’importance mineure d’après moi) parlait évidemment de mon géniteur.

« Tensions, angoisses et panique dans la cité impériale, alors que les prophéties de l’empereur gagnent en clarté, d’après lui, sa vie serait menacée très gravement dans un futur proche, il semble cela dit qu’il soit incapable d’exprimer clairement la nature de ce qui le menace.
La garde du palais impérial a été lourdement améliorée et tout à été fait pour protéger l’empereur, qui pourtant affirme se sentir en sécurité nulle part.
Le capitaine de la garde Marianne Renaud nous a déclarée qu’il n’y avait rien à craindre pour la sûreté de l’empereur dans l’immédiat le courrier du cheval espère qu’elle a raison, car sans le moindre descendant, qui allumerait les feux du dragon et protègerait Tamriel du mal qui commence à ronger Kwatch ? »

Apparemment, le palais, déjà réputé dur d’accès était devenu encore plus imprenable à cause des soi disant « prophécie » d’Uriel Septim, qui d’après moi n’était plus que jamais qu’un pauvre vieillard effrayé de mourir et étant incapable de se résoudre à se sacrifier pour fermer les portes d’Oblivion, cet imbécile de Martin aurait du pain sur la planche, pour peu que quelqu’un d’autre que moi lui dise la vérité sur ses origines.
Cela dit, je savais quelque chose que l’aube mythique ignorait sur le palais impérial, un point faible qu’il était temps de mettre à profit, les égouts de la prison et les catacombes.
Alors que je réfléchissait au chemin je devrais conseiller à mes futurs « alliés » de la confrérie, Baenlin pénétra enfin dans la taverne, suivit de prêt par son imposant garde du corps Gromm, quand il me remarque, il vint s’asseoir à ma table et commanda, faute de l’hydromel habituel, un cognac de Cyrodiil.

- Bien le bonjour, mon mystérieux interlocuteur, le tarif des informations ne change pas, que désirez vous savoir aujourd’hui ?

Je saluai Baenlin sans arrêter de feuilleter mon journal d’un air absent et lui demandai des informations sur l’aube mythique, tout en ajoutant que je le paierais après cette fois ci, n’ayant pas été satisfait la dernière fois.

- Comment un jeune homme comme vous a t’il entendu parler de… Bon, eh bien, l’aube mythique est une secte extrêmement agressive et puissante vouant un culte à des divinités daédriques, notamment Merhunes Dagon, elle a été formée il y a plusieurs années par un homme nommé Mankar Camoran. J’ignore tous les détails de leur philosophie, mais il me semble qu’il s’agit majoritairement de recréer le paradis en détruisant l’ancien monde et… pardon ? Ah, je ne connaissais pas cette partie l’histoire merci de me corriger, comment avez vu su ce... quoi, vous saviez déjà tout ça ? Mais vous avez probablement à peine vingt ans et… je vous demande pardon, des moyens de la rejoindre ou des informations sur le moyen de le faire ?! Eh bien, euh... c’est à dire... oui, je le sais bien sur, laissez moi réfléchir !

Le garde du corps qui en principe était distant ne nous quittait pas des yeux et semblait écouter chaque mot avec attention tant la situation était anormale, son maître, grand informateur professionnel réputé, se révélait ne pas être à la hauteur des attentes de son client, pourtant plus jeune que lui de plusieurs décennies.

- Bon, ça me revient, vous savez ou se trouve le lac Arrius, n’est ce pas ? Oui, un endroit apprécié pour sa vue, mais par plusieurs trentaines de fois, j’ai eu vent de cérémonies, de rituels et de rites étranges ayant lieu la bas, tous organisés par cette même aube mythique, je pense qu’il y a de grandes chances pour que vous trouviez quelque chose la bas, mais ça ne reste qu’une supposition et il est fort probable que vous ne trouviez rien du tout la bas.

Après avoir réfléchit aux informations, je déduis qu’il devait se trouver vers ce lac une sorte de base ou de sanctuaire, certainement pas le sanctuaire principal, mais ça ne me coûtait rien de jeter un œil, le lac n’était pas trop loin de Bruma à pieds.
Je posais cinquante septims sur la table, mais cette fois ci, l’informateur ne les prit pas, et commença à me dévisager avec impatience.

- Non, faisons ça différemment cette fois ci... je vous échange gratuitement mes informations si vous me dites exactement qui vous êtes et pour qui vous travaillez… détective impérial…s’il vous plait, je ne suis pas si dupe ! Baenlin n’est pas un idiot, je sais qu’il y a quelque chose d’autre derrière tout ça, quelque chose de plus gros et croyez moi, il n’y a rien que Baenlin ne puisse pas trouver, jeune homme.

La mégalomanie du gros bosmer faillit me faire lui rire au nez, il parlait de lui à la troisième personne et était tant imbu de sa petite personne que s’en était hilarant.
Sans quitter mon sourire narquois, je lui dis que la vie était très courte pour les petits curieux comme lui, mais qu’a son âge avancé, il n’en avait de toutes façons plus pour longtemps, et que ce n’était pas sa faute, son travail d’informateur impliquait qu’il soit un rat mettant son nez dans des affaires ne le regardant pas.
Gromm poussa un cri de guerre et fit mine de se lever mais Le bosmer lui fit signe de rester calme, le bruit dans l’auberge c’était arrêté et le pianiste qui calmait l’ambiance arrêta de jouer pour entendre ce qui se passait entre ce jeune homme elfe noir et ce vieil elfe des bois.
Ivre de colère et rougissant énormément de rage, quoi que cela était peut-être dû aux deux cognacs de Cyrodiil ingérés pendant son monologue.

- Tu as du cran, jeune dumner, mais tu n’as pas idée de la puissance des informations, je peux te détruire simplement en lançant des rumeurs, je peux faire de ta vie un enfer en déterrant tes secrets malsains ! Je peux...

Je stoppai d’un geste calme de la main Baenlin en lui demandant comment il allait s’y prendre, sachant qu’il ne savait même pas mon nom, j’ajoutai qu’il était temps qu’il laisse son travail à quelqu’un de plus jeune et efficace en retirant dix septims de sa paie.
Le bosmer paraissait départagé entre l’envie de trouver une meilleure réplique et envoyer son garde du corps mon tailler en pièce.

- Très bien, garçon, je te considère comme mon ennemi, je ne te ferais pas le moindre cadeau et je m’attellerais jour et nuit à tout savoir de toi et de tes employeurs !

Je levai mon verre et souhaitai bonne chance à Baenlin qui quitta l’auberge fou furieux, juste avant qu’il ne claque la porte, je lui demandai part curiosité si il aimait dormir avec porte et fenêtre fermées à double tour.

- Mais.... tu en train de me menacer, sale elfe noir !

Baenlin avait oublié que nous n’étions pas seul et m’avait hurlé l’insulte raciste qu’il mourrait d’envie de me crier depuis un moment. A présent c’était toute la taverne qui foudroyait le gros bosmer du regard. Il avala sa salive et quitta la taverne le pied léger en claquant la porte, et en oubliant son or.
Alors que les gens me regardaient bizarrement, je dis à Olaf que j’offrais une tournée générale de grog à toute la salle.

- Ha ha ! Ca marche ! Ne vous laissez pas abattre par ce porc raciste et vulgaire ! Une tournée générale de grog, une ! Musique, Antony !

Le rougegarde se remit à jouer du piano gaiement et le brouhaha reprit aussitôt.
L’idée que Baenlin puisse penser une seconde que je le considérais comme un ennemi m’amusait beaucoup, il n’était à mes yeux qu’un vague détritus écrasé sous mes pieds qui attendait patiemment de se faire jeter. Il avait franchi la limite, très bientôt, il serait sur la liste noire de la confrérie.

Ange-de_la-mort
Niveau 10
24 août 2007 à 14:33:16

(Suite)

Après la petite fête improvisée qui fut d’ailleurs bien sympathique, je passai brièvement chez moi pour retirer mon armure de la confrérie, poser mes armes et enfiler des vêtements normaux, dont un pull épais en laine, avant de me mettre en rougte vers le lac d’arrius. Je ne devais pas donner un seul moyen à l’aube mythique de comprendre que je n’étais pas vraiment un fanatique de Dagon, bien qu’il me soit devenu assez sympathique.
Tout était enneigé et donnait au paysage un air désertique assez poétique.
J’arrivai assez vite au lac, qui était entièrement gelé, ce qui était extrêmement féerique, bien que je soit occupé à rechercher l’éventuel sanctuaire de l’aube mythique aux alentours.
Je me rendis à l’évidence que ce ne serait pas facile du tout, la neige recouvrait tout, les arbres étaient épais et n’importe quelle montagne ou talus pouvait cacher une entrée secrète, j’allais commencer des recherches poussées en creusant, mais je vis quelqu’un arriver.

- Oh, je.... belle journée, non ?

Je répondis à l’olibrius qu’au contraire, il faisait froid, il y a avait de la neige, et du brouillard.

- Hein ? Oh, oui, hé hé...

L’individu qui avait surgit de nulle part était un impérial, un tout petit peu plus jeune que moi vraisemblablement.
Il regardait partout autour de lui et semblait attendre que je lui dise quelque chose ou que je lui envoie un signe.
Je pris un air aussi mal à l’aise que possible, et lui demandai si il était aussi la pour « rencontrer l’aube ». Le regard de mon interlocuteur se remplit de joie et il me serra rapidement la main en souriant.

- Oh bon sang, vous aussi vous êtes la ? Vous croyez aussi en la puissance de Dagon ? Je suis sur que vous avez aussi résolu l’énigne des Xerxes ? Bien sur que oui, sinon vous ne seriez pas la non plus ! Je suis rassuré, nous allons pouvoir nous entraider et nous serrer les coudes ! Je m’apelle Stanislas Polack, et vous ?

Je restais quelque instants sans paroles devant l’élan d’éloquence brutal et inattendu du dénommé Stanislas, je pensais le tuer ou lui faire cracher par la torture des aveux sur la manière dont il avait trouvé l’endroit ou pour l’empecher de me poser des questions genantes, mais il avait dit tout ce qu’il fallait sans que j’aie à dire quoi que ce soit, il me semblait que monsieur Polack ne voulait pas faire le grand pas dans l’aube mythique seul.
Je lui répondis que mon nom n’avait pas trop d’importance, et l’invitai à rejoindre notre sanctuaire, ou nous pourrions enfin révérer Dagon et obtenir des pouvoirs dépassant l’entendement.

- Oui, exactement ! C’est exactement ça ! Oh, je suis si impatient, allons y, d’après l’énigme, la caverne se trouve exactement... là bas, venez !

Stanislas avait désigné une grotte extrêmement visible située dans les hauteurs, je devais concéder à l’aube mythique une certaine intelligence, il ne me serait pas venu à l’esprit tout de suite qu’une secte dangereuse voulant anéantir Tamriel se cache dans ce qui ressemblait à une tanière d’ours.
Nous pénétrâmes dans la grotte, après avoir marché une centaine de mètres dans le noir, nous arrivâmes dans une sorte de grande pièce ronde, avec au fond, une petite porte en bois et surtout un imposant gardien nordique portant la même robe rose ignoble que portait Dereck Sulliman en son temps.
Le surveillant nous fit signe de stopper devant lui et parla d’un ton qui se voulait dramatique, mais qui était risible comparé à celui de Lachance.

- Mes frères, vous avez été choisis, vous n’êtes pas comme les autres gens, vous avez en vous le savoir, la force, la volonté dont a besoin d’aube mythique, dont a besoin Mankar Camoran, dont a besoin...

Alors que Stanislas était presque ému aux larmes, je me retenais de bailler alors que le surveillant poursuivait son discours de propagande, avant de reprendre mon attention lorsqu’il abordait la partie difficile.

- … et pour cette raison, je vous demanderais de passer un après l’autre pour que je vous pose des questions concernant le Xerxes, et que vous me prouviez que vous avez résolu les énigmes et suivi le sentier de l’aube.
- Je commence, attendez moi ici, euh... je ne connais pas votre nom, mais attendez moi plus loin, nous nous retrouverons dedans, d’accord ?

Je m’éloignais un peu sous le regard approbateur du surveillant, et je ne pouvais plus rien entendre.
En vérité, la situation était un peu préoccupante, il était évident que je ne savais même pas ce qu’était le Xerxes, et c’était ici que ce jouait mon entrée dans l’aube mythique.

- A vous, venez par ici je vous prie… bien, voilà une question facile qui ne devrait pas vous poser problème si vous êtes venu ici par le sentier de l’aube… au deuxième tome du xerxes, quel à été le mot de vérité qu’a prononcé Mankar Camoran pour délier ses frères de l’aube soumis à la volonté d’Uriel Septim ?

Je n’avais pas la moindre idée de ce que signifiait la question qu’il venait de me poser, et je réfléchit à toute allure alors que le surveillait paraissait perdre patience.

- Eh bien ? Cette question est pourtant facile, si vous avez lu le xerxes vous devriez…

Je regardai subitement le gardien droit dans les yeux, pendant quelques secondes je vis le reflet de mes yeux rouges dans les siens il sembla perdre contact avec la réalité une seconde avant de se ressaisir.
A ce moment, je sortis une feuille de papier blanche de mon sac et lui donnai en lui disant que tout ce qu’il avait à savoir se trouvait écrit ici.
Le gardien examiné minutieusement le papier vierge, puis me le redonna l’air impressioné.

- Eh bien, tout cela me semble absolument correct, j’ai rarement vu un novice avec un tel savoir sur les paroles de Mankar Camoran, sincère félicitations, mon frère.

Altérer la vision de la réalité de la cible était un degré supérieur de la magie d’illusion et c’était fatiguant de le faire, mais les résultats étaient superbes par moments.
Enfin, le surveillant nous ouvrit la porte du sanctuaire, qui s’averra en réalité être un repaire bien plus immense que tout ce que j’avais ou imaginer, j’étais sans le vouloir tombé sur ce qui était le cœur même du culte à Dagon.
Les couloirs lugubres du sanctuaire de l’aube étaient très animés, il y avait des gens en robe rose partout et à chaque coin, et force m’était de constater que j’avais sous estimé la puissance de l’aube mythique.
Enfin, nous arrivâmes à une petite pièce, parmi une centaine d’autre dans un long couloir, avec deux lits en bois, une petite table et un coffre.

- Voici votre demeure, installez vous et reposez vous mes frères, demain vous rencontrerez votre supérieur, vous serez illuminés et vous subirez les rites initiatiques… passez une bonne nuit.

Il m’était difficile de dormir tant Stanislas était surexcité et parlait sans s’arrêter, j’eus plusieurs fois l’envie de le faire taire, mais cela viendrait naturellement plus tard.
Il ne s’en doutait pas, mais « rituels initiatiques » impliquaient certainement sacrifices, meurtres, sévices corporels et humiliations diverses et variées. Inutile de dire j’avais hâte d’être le lendemain.

darkness-stone
Niveau 10
24 août 2007 à 15:12:16

MAGNIFIQUE

watcha_68
Niveau 10
24 août 2007 à 17:35:21

EXCELLENT !!

Vivement la suite !

Et si tu postes aussi régulierement et en aussi grande quantité, je doutes devoir attendre longtemps avant qu´elle n´arrive, bravo pour cette suite !

darkness-stone
Niveau 10
24 août 2007 à 17:39:21

les autres fic du forum vont avoir une baisse de lecteur :fou: . Vivement la suite, il faut qu´il tu l´empereur :mort:

Ange-de_la-mort
Niveau 10
24 août 2007 à 21:17:19

Je fus réveillé de très bonne heure par les prières qui résonnaient partout dans le sanctuaire de l’aube mythique, le bruit me gênait mais fascinait Stanislas qui c’était dressé dans son lit pour les écouter.
Lesdites prières me faisaient penser à de vagues murmures incompréhensibles dans lesquels j’entendais de temps en temps « Dagon » ou « Mankar » tout cela pour dire qu’elles étaient assez ridicules, mais devraient impressionner ces fous de fanatiques, quoique j’étais mal placé pour parler de la folie d’autrui.
Il devait être aux alentours de cinq heure du matin lorsque la porte de notre « chambre » s’ouvrit brutalement et claqua contre le mur, ce qui ne me surprit guère, mais fait sursauter Stanislas.
Trois membres de l’aube mythique extrêmement musclés firent irruption dans notre chambre et mirent leur mains dans leur dos.

- Il est temps, préparez vous à être initiés, suivez nous.

Au risque de me répéter, je trouvais cette mise en scène ridicule, de mauvais goût et nullement convaincante, bien qu’elle impressionnait beaucoup mon compagnon qui bondit hors de son lit et failli faire un salut militaire.
Je me levai calmement et suggérai à Stanislas de penser à remettre un pantalon avant de partir, car dans son enthousiasme, il l’avait oublié, cela le gêna énormément mais réussit à arracher un sourire involontaire aux brutes qui allaient nous escorter jusqu´à notre… initiation.
Nous fûmes guidés à travers le dédale qu’était le sanctuaire de l’aube, avant d’arriver après quelques minutes dans une gigantesque salle dans laquelle se trouvait un immense autel, une statue de ce qui me semblait être Mankar Camoran, quelques membres de l’aube mythique, et surtout une bonne vingtaine de gens de tout âges et races habillés en civil, je me dis qu’il s’agissait aussi d’apprentis potentiels tout comme moi.
A l’entrée, on me confisqua ma dague elfique et mes couteaux, Stanislas lui aussi fut dépouillé.
Mon compagnon et moi même nous mêlâmes au groupe, et commençâmes à attendre qu’il se passe quelque chose. Sur l’autel, les hauts membres de l’aube mythique qui portaient leur robe paraissaient attendre que toutes les recrues potentielles à la secte soit présentes.
Après une bonne dizaine de minutes, un d’eux, un aldmer, demanda le silence, et se mit à parler en levant les bras au ciel comme si il récitait une prière.

- Mes frères ! Vous êtes les élus ! Vous avez été choisis par Merhunes Dagon pour apporter le paradis suprême sur Cyrodiil, vous recevrez en échange des pouvoirs et des richesses dont vous n’auriez jamais pu rêver avant, et même dans la mort, vous vivrez un océan de bonheur éternel grâce à la volonté de notre seigneur !

La déclaration de l’homme de l’autel avait déchaîner les passions des recrues potentielles, qui se mirent à acclamer et ovationner l’orateur, l’ambiance me rappela celle de l’arène impériale, mais les discours du commentateur des matchs étaient plus pertinents et crédibles.
Après un tonnerre d’applaudissements, le silence fut demandé et le discours reprit.

- Mais, mes très chers frères, les temps sont durs, et, je suis au regret de vous annoncer que, que…

Ici, le beau parleur parût céder à une vive émotion et s’appuya contre un piédestal en essuyant ses larmes de crocodile.

- …que, bien que cela brise autant le cœur de notre seigneur autant qu’a moi, il est nécessaire que nous ne gardions que les meilleurs d’entre vous, pour que l’aube mythique soit plus forte et unie, et ne soit composée que de l’élite, pour qu’elle soit la main armée invincible de Mankar Camoran !

A ma grande surprise, la suite du discours fut aussi bien accueillie que la précédente partie, et je fus forcer de me demander si ces imbéciles fanatiques comprenaient ce que l’aldmer avait voulu dire par la. Il était évidemment question des fameux rites dont on nous avait parlé la veille, et il me semblait légitime de penser qu’il s’agissait de tests ou de pratiques particulièrement dures et sélectives, cela dit, je ne voyais pas ce qu’ils pouvaient faire qui serait suceptible de me poser problème, mais j’attendais avant d’émettre un vrai jugement sur lesdits tests.
J’étais tout de même très impatient et curieux de voir tous ces jeunes et vieux naïfs voir leur rêves, leur espoirs, leur aspirations et leur vie s’achever, si possible dans un torrent de larmes et de chagrin.
Je me mis aussi à acclamer l’aldmer, mais pour mes propres raisons.

2 : Rituels initiatiques.

Le vacarme calmé, je remarquai qu’un nombre anormal de personnes portant la robe de l’aube mythique pénétraient dans notre pièce, tous de carrure imposante, il semblaient attendre un ordre ou quelque chose pour intervenir, vraisemblablement, contre nous, mais je n’avais pas la moindre idée des raisons qui pourraient les pousser à le faire pour le moment.
L’aldmer reprit la parole, mais son ton était moins grandiose et avait quelque chose de menaçant à présent dans la voix… bien sur personne d’autre que moi ne pretait attention à ce genre de détails sans importance, le fait était que lorsque « ça » arriverait, je ne serais pas surpris.

- Très bien, à présent, je veux que vous vous mettiez deux par deux, allez, faites vite, peu importe qui sera votre équipier, mais sachez juste que vous passerez… de bons moments ensembles.

Naturellement, Stanislas s’approcha clairement de moi avec un sourire radieux, il paraissait très impatient de commencer.

- Fantastique… à présent, sachez juste que tout cela n’a rien à voir avec du sadisme ou de la cruauté, mes frères, voyez cela comme une preuve de votre foi inébranlable envers Dagon, et une occasion de prouver à Mankar Camoran que vous êtes dignes des pouvoirs que vous recevrez. Ceux qui réussiront seront honorés, les perdants iront dans un paradis éternel, vous serez de toutes façons gagnants. Bonne chance à tous.

A l’instant ou il eut finit sa phrase, la cinquantaine de membres de l’aube mythique présents dans la salle se jetèrent sur les apprentis et se mit à les agresser très brutalement en se servant de masses, de fléaux dans le but de les assomer, d’après moi, le tout dans un concert intéressant de cris, de hurlements et d’incompréhension.
Les gens de l’aube mythique, malgré leur robe rose, faisaient preuve d’une violence inouïe, il piétinaient les gens au sol, les rouaient de coups à plusieurs sans leur laisser de chances de défense.

- Mais… mon ami, expliquez moi ce que ça signifie, je croyais que les rites d’initiations ne…NON PAR PITIE NE ME FAITES PAS DE MAL !

Je failli remercier les deux gorilles qui passaient à tabac Stanislas, mais ça aurait été de mauvais goût.
Une des brutes tenta de me frapper dans le dos avec une masse d’arme, mais j’évitai son coup d’un pas sur le côté, et lui donnai un simple coup avec le bout de mes doigts dans sa gorge, cela bloqua son souffle et il tomba à genoux, j’en profitai pour lui donner plusieurs coups de genoux dans le visage, ce qui lui brisa le nez, la mâchoire, puis enfin le crâne.
J’avais à présent l’attention de dix brutes bien disposées à m’assommer, quoi qu’il en soit, l’aldmer était déjà apparemment fasciné par ma première action, je devais lui donner les moyens de me faire confiance au point de me donner une chance de participer rapidement à une attaque contre Uriel Septim.
Il passèrent à l’attaque, leur nombre jouait en leur défaveur, ils n’osaient pas frapper franchement de peur de se toucher les uns les autres. Je me déplaçais rapidement et évitais un maximum de coups, j’arrivais bien à en mettre au sol quelques uns à l’aide de coups efficaces et directs, comme par exemple des coups avec la paume au niveau du crâne, ce qui provoquait instantanément de graves lésions cérébrales et éventuellement la mort, mais je recevais énormément de dégâts qu’il m’était impossible de tous éviter.
Après un coup de masse de trop à la tête, je tombais au sol, encore une fois encore, mon esprit était encore très actif, mais c’était mon corps qui était hors combat.
Alors que je me faisais rouer de coups, insulter et battre, je regrettai brièvement de ne pas pouvoir m’injecter un peu d’hist., avant de me souvenir que cela avait globalement plutot été une mauvaise expérience.
Il y avait beaucoup de mouvement autour de moi, les corps innanimés étaient transportés par deux dans d’autres pièces, à ma droite, un des laquais était en train de soulever Stanislas.

- C’est lui le compagnon de ce dumner qui a osé résister ?
- Il a tué frère Willihem, et blessé quelques uns d’entre nous, frère Dreaz.
- Il en a dans le ventre… je lui réserve un traitement spécial, voyons comme lui et son compagnon résistent à un interogatoire impérial… maudite vermine !

Le dénommé Dreaz me donna un petit coup de pied sur le bras pour voir si j’étais conscient, j’en profitai pour attraper son pied et en briser le pouce, cela le fit se pencher et j’usai de cette opportunité pour me redresser en position assise et un donner un vigoureux coup de coude dans son entrejambe, ce qui lui fit pousser un cri de jeune chanteur d’église effarouché.
Je riais comme un dément alors qu’ils recommencaient à me frapper et finirent par m’attacher un sac en toile sur la tête et me porter jusqu´à à une autre pièce. J’étais dans le noir, mais je les sentais m’attacher à une chaise, à coté de moi, Stanislas hurlait à l’aide et à la pitié. Treaz arracha le sac, et me donna un coup de poing.

- Tu es a la prison impériale, vermine, qu’as tu fais, es tu de l’aube mythique ?!

Je compris le but du jeu, c’était une sorte de jeu de rôle interactif plutôt bien pensé.
Je répondis a Treaz par une question, et lui, était il de l’aube mythique ?
C’était la deuxième fois que je me faisais torturer avec quelques jours d’intervalle, j’étais persuadé que Sithis en riait dans sa barbe. Cela dit, l’aube mythique était très mignonne, mais était vraiment incapable de provoquer une douleur correcte, en vérité, l’haleine de Treaz m’incommodait plus que ses coups.
Ce n’était malheureusement pas le cas pour Stanislas, qui était hystérique et pleurait énormément en confessant milles et un crimes imaginaires.

- D’ACCORD ! JE SUIS DE L’AUBE MYTHIQUE, MON SANCTUAIRE EST AU LAC ARRIUS ! JE L’AI DIS, ARRETEZ CE JEU HORRIBLE !

Satisfait de son pouvoir, Treaz se tourna vers moi et cria, ses postillons étaient infâmes.

- Toi, si tu ne me dis pas qui tu es, je tue ton ami !

Je déclarai au sympathique Treaz que je serais ravi de le faire, car je n’avais jamais vu cet étrange jeune homme à ma droite.
Cela surprit Treaz qui hésita sur ce qu’il devait faire à ce stade du jeu, il regarda nerveusement une horloge, et j’insistai en disant qu’il devrait le tuer maintenant.
Il était amusant de remarquer de c’était moi qui avait l’air de le torturer, et pas le contraire.
Enfin, un bruit de sifflet résonna dans le sanctuaire, marquant probablement la fin de cette partie du rituel initiatique.
Presque soulagé, frère Treaz nous détacha Stanislas et moi, et nous lança un sort de soin très puissant qui me remit sur pied presque instantanément.
En ignorant les remerciements larmoyants de mon compagnon, Treaz nous fit comprendre qu’il fallait retourner dans la grande salle, ou tous les apprentis se trouvaient, tous l’air dépité, épuisé et attristé.
L’aldmer reprit la parole, d’un ton dramatique cette fois ci, il aurait pu jouer des pièces de théatre.

- Mes frères, mes amis, pardonnez nous, nous souffrons autant que vous à vous imposer cela mais, mais… cela n’est rien comparé à ce que vous pourriez vraiment subir, le quotidien de ceux servant Dagon est loin d’être facile, et pourra mener à la mort. C’est pourquoi plus que jamais, j’encourage ceux ne se sentait pas prêts à renoncer, et à quitter une fois pour toute le sanctuaire, dans la pièce la bas, un sort d’amnésie vous sera jeté et vous oublierez cette journée. Sachez que si votre compagnon quitte le sanctuaire, vous serez forcés de le suivre, vous êtes liés entre vous.

J’eus peur que Stanislas s’en aille, mais il resta en place, durant de longues minutes, et des discussions silencieuses entre groupes, quatre groupes prirent la décision de s’en aller, et allèrent vers la petite pièce isolée au fond de la grande salle. Impossible de dire si ils se faisaient tuer ou si l’église de Dagon savait montrer de la clémence.

- A vous qui êtes restés, je vous félicite, votre ascension ne fait que commencer. Nous ne sommes pas des monstres, allez vous reposer dans vos chambres, vous serez appelés lorsque la suite des rituels initiatiques commenceront.

Les six groupes restants quittèrent la salle en silence, et je finis par me retrouver seul dans ma chambre avec Stanislas, impatient de découvrir la suite des festivités, bien que mon compagnon ne partageât pas mon entièrement mon avis.

Ange-de_la-mort
Niveau 10
24 août 2007 à 21:17:50

- Je… je ne comprends pas, les xerxes parlent du paradis, de paix ultime dans le monde, de pouvoirs divins, certainement pas de… ce qui vient de nous arriver, c’est comme un rêve, je ne suis même plus sur que ce soit arrivé tant j’en reviens pas.

Je demandai à mon compagnon à quoi il pouvait possiblement s’attendre, après tout, Merhunes Dagon était une entité représentant la destruction et le mal absolu pour certains, non pas un être bon et généreux.
Stanislas resta silencieux et regarda les aiguilles de l’horloge tourner, perdu dans ses pensées.

- Oh fait, bravo pour votre coup de bluff, j’ai vraiment cru moi même pendant une seconde que vous vouliez vraiment que notre bourreau me tue, c’était très crédible.

Je dus réfléchir avant de comprendre ce qu’il voulait dire, lorsque ce fut fait, je me contentai de lui sourire.
Si il savait.
Stanislas m’était assez sympathique, il était jeune, et n’avait pas l’air d’avoir beaucoup d’expérience dans la vie, les raisons qui l’avaient amenées à étudier le chemin de l’aube m’échappaient et je ne tenais guère à lui poser la question, mais il ne savait probablement pas vraiment dans quoi il s’engageait. J’eus presque une sensation de compassion lorsque je vis ses mains commencer à trembler tandis que l’on venait nous chercher pour la suite des rituels et que l’on nous ramenait dans la grande salle, ou, au centre de l’autel, était attachée, nue et blessée, une jeune femme impériale qui hurlait à l’aide.

- Soyez à nouveau les bienvenus mes frères, voyez cette chienne, voyez cette vermine qui n’est que l’esclave servile d’Uriel Septim !

Il me semblait avoir déjà vu la jeune femme, ce n’était qu’une simple garde de la cité impériale, elle avait du être au mauvais endroit au mauvais moment.
Il était amusant de constater que les apprentis, tous extrêmement excités quelques heures apparavant, montraient déjà nettement moins d’enthousiasme. Lors des discours de l’aldmer. Ledit aldmer sortit une kriss de sa robe et la brandit au ciel.

- Il est temps de punir cette créature ! Que tous ceux désirant rester viennent offrir son sang à Merhunes Dagon !

Nous entamions la quelque chose que j’affectionnais tout particulièrement dans la psychologie de l’être humain, n’ayant de nom précis à lui donner, je l’appelais le « syndrome Dimitri ».
Tuer était très facile sur le papier, c’était même enfantin en vérité, un coup bien placé et la vie quittait le corps attaqué, il était autrement plus simple de faire souffrir, avec n’importe quel objet, tranchant ou pas, avec d’imagination tout était possible. N’importe quel individu moyen se dit cela, mais, lorsqu’il se retrouve dans la situation ou il réalise vraiment la portée du geste, ou il réalise qu’il s’agit d’un être vivant capable de ressentir et voulant vivre à tout prix, ou il réalise la famille qu’il brisera, la douleur qu’il causera, les larmes qu’il fera couler, n’a pas le courage de continuer son geste.
Bref, c’est ce qui arriva, pour mon plus grand plaisir, au cinq groupes avant moi, le temps passait très lentement, il me semblait même qu’un des groupe avait attendu une heure avant de renoncer tant les gémissements de la pauvre femme se faisaient horrible. Il y avait aussi eu quelques crises de nerfs, de vomissements, et j’en passe.

- Mon… mon frère, je ne crois pas que j’aurais le courage de le faire, je pense qu’il serait préférable de renon…

N’écoutant même pas la déclaration de Stanislas, j’avancai vers l’autel, pris des mains la kriss de l’aldmer, et le plantai dans le ventre de la garde.
Pendant une seconde, son hurlement décupla d’intensité, puis je la fis taire en l’achevant d’un coup rapide dans la jugulaire, une astuce marchant toujours et tuant à coup sur.
Je rendis sa kriss au supérieur, qui regarda sa lame et le corps l’air impressionné, puis il hurla dans la salle a ceux ne s’étant pas encore fait rendre amnésiques ou aux surveillants de l’aube.

- Voilà les personnes dont a besoin Mankar Camoran ! Des personnes capables d’accomplir les tâche qu’on leur conflie, sans échouer !

La grimace qui firent les surveillants me fit comprendre qu’ils avaient surement survécu à un raid raté contre l’empereur et leur servait de sermon.
L’aldmer jeta un regard méprisant à mon compagnon, avant de l’inviter à venir prêt de nous.

- Mes frères, considerez vous comme l’élite, vous avez tenu superbement jusqu´à maintenant, reste la dernière partie des rituels, mais avant cela, mangez, vous devez avoir faim. Installez vous dans un coin de la grande salle, on vous apportera des aliments.

Le changement d’attitude soudain du supérieur me fit espérer une surprise finale interessante.
Sans trop m’en rendre compte, je m’étais retrouver à faire cuire des saucisses autour d’un petit feu avec Stanislas, qui était d’humeur très bavarde.

- Je suis vraiment navré, je ne suis vraiment qu’un obstacle dans vos pattes, mon frère, j’aimerais avoir votre aisance et votre courage, mais… je n’y arrive pas.

Je le regardai fixement, il se forçait à sourire, mais il y avait quelque chose de très triste dans son regard.
Ma curiosité atteint son paroxisme et je finis par lui demander ce qu’il faisait ici, car il n’y avait clairement pas sa place.
Mon compagnon regarda la flamme dansante quelques instants avant de parler.

- Je… je n’ai jamais rien accompli dans ma vie, je n’étais rien du tout, juste une goutte d’eau dans la mer. Puis j’ai découvert le xerxes, la promesse de pouvoirs dont je n’aurais jamais pu rêver, de magie de… pourquoi je souhaite ces pouvoirs, vous dites ? Eh bien… ca va vous sembler bête mais… mais je souhaite faire le bien autour de moi, vous avez vu comme nous avons été soignés tout à l’heure ? Avec ces pouvoirs, je pourrais vraiment aider les gens, et peut-être… créer le paradis dont parle Mankar Camoran, même si la journée d’aujourd’hui me fait douter de ses véritables convictions. Mon vœu reste le même, je souhaite devenir quelqu’un de bien, même si cela implique de passer par l’aube mythique.

Je fixais moi aussi la douce flamme, la chaleur était très agréable et incitait à la rêverie.
Je dis à mon compagnon qu’il était déjà quelqu’un de bien, et que je souhaitais sincèrement qu’il accomplisse son rêve.
Après le repas, l’aldmer nous rappela une ultime fois à lui, j’avais hâte que toute cette mascarade ce termine et de me concentrer sur mon contrat. Notre aldmer paraissait extrêmement hilare alors qu’il commença à parler.

- Je n’ai qu’une seule consigne à vous donner, la voici : Entretuez vous, le survivant rejoindra l’aube mythique, l’autre rejoindra tous les autres apprentis.
- NON !

Stanislas serra les poings et fulminait de rage, il se tourna vers moi.

- Mon frère ! Il est hors de question que je joue à ce jeu, je ne vous connais pas depuis longtemps mais je vous considère comme mon ami, en s’alliant je suis sûr que nous pourrions sortir d’ici et dire au monde qu’elle monstruosité est en vérité l’aube m…

Il arrêta subitement de parler et tomba à genoux en toussant du sang. Je venais de lui donner un coup avec deux doigts dans la gorge.
Il me regardait avec des yeux plein de confusion, de chagrin et de peur, il était incapable de parler, mais dans son souffle rauque et déformé, je pouvais entendre le mot « pitié ».
La seule chose que je pouvais faire était de l’empêcher de souffrir trop longtemps, mais il fallait que l’aldmer me considère comme un élément incroyable.
Je finis mine de me retourner, incapable de le tuer, mais je tournoyai sur mon même et lui donnai un coup de pied retourné dans le visage, je sentais son visage s’enfoncer à l’intérieur de sa chair et son cœur s’arrêter de battre.

- Cela règle ce facheux problème, je ne doutais pas une seconde de votre succès, mon frère, mais cet incapable ternissait votre talent. Votre foi en Merhunes Dagon doit être très elevée, pour qu’il vous ai donné une telle… habilité à vous battre, n’est ce pas ? Bien, je vous laisse avec frère Treaz, il va vous remettre votre robe, et vous expliquera comment fonctionnent les choses ici. Oh, et j’aurais d’ici quelques jours, un travail tout à fait fascinant à vous confier impliquant l’empereur, et qui devrait confirmer votre fervente croyance envers le seigneur Dagon. Allez.

Je saluai respectueusement l’aldmer, et rejoint Treaz.
Stanislas avait été quelqu’un de bien jusqu’au bout, grâce à lui et son caractère niais et naïf, l’aube mythique était persuadé de ma bonne foi.
Pour Uriel Septim, les aiguilles commencaient à tourner dès maintenant.

darkness-stone
Niveau 10
24 août 2007 à 22:04:39

:bave: encore :bave:

watcha_68
Niveau 10
25 août 2007 à 00:54:04

Pitié, acheve nos souffrances, écris et postes la suite !! !!!!!

Sinon bah.... je ne peux dire que cela : bravo, c´est génial et encore !! !

Petit_Bonhomme
Niveau 4
25 août 2007 à 05:53:26

ange-de_la-mort je te lis depuis "l´assassin sans nom" et ses remarcable j´adore se mélange d´humour et de violence.Écris la suite bientôt.

alex3602007
Niveau 9
25 août 2007 à 12:39:47

je te vénère :lol: franchement magnifique tu es un as continue !!

SonOfKhaine
Niveau 10
25 août 2007 à 12:40:59

Magnifique. Superbe. Le sinistre assassin dans toute sa splendeur, de la psychologie, de l´imigination, de la violence, l´absence totalle de fautes, le tout combiné à une certaine maîtrise de l´écriutre, en fait une maîtrise de l´écriture certaine.

Ange de la Mort est revenu, gloire à Sithis et à ses seize fils !

darkness-stone
Niveau 10
25 août 2007 à 12:51:18

:snif2: LA SUITE :snif2:

alex3602007
Niveau 9
25 août 2007 à 13:22:02

le tout en reprenant des quete du jeux !! ! comme se qui va venir dans les egout de la prison impériale

Ange de la Mort est revenu, gloire à Sithis et à ses seize fils !

Ange-de_la-mort
Niveau 10
25 août 2007 à 13:28:42

Dans sa chambre, au sommet du palais impérial, l’empereur Uriel Septim se morfondait, et regardait avec mélancolie la cité impériale, illuminée par les lumières de la nuit.
L’empereur était inquiet, cela, sa garde rapprochée le sentait clairement, bien que l’aube mythique aie tenté de l’assassiner maintes fois sans succès, quelque chose de différent le troublait particulièrement ce soir là.

- « Empereur », murmura le capitaine Renaud doucement à son souverain, « tout va bien ? »

Uriel Septim se retourna vers sa plus fidèle protectrice et hocha la tête positivement en souriant doucement, il émanait une profonde tristesse du visage de l’empereur, mais le capitaine Renaud ne se sentit pas autorisée à poser d’avantages de questions, et resta silencieuse à son poste.
Uriel Septim avait développé une sorte de double vue, et avait été capable, maintes fois, de voir l’avenir ou d’anticiper les événements, ou parfois de ressentir l’importance d’un individu dans la ligne du temps. Ce don avait quasiment toujours permit à l’empereur d’avoir une longueur d’avance sur les choses, et de prédire ce qui allait se passer, certains de ses ennemis le traitaient de fou à cause de ce talent incroyable, dont aucuns de ses fils n’avaient apparemment hérité, et qui lui avait donné la chance de vivre plus longtemps, et de voir l’avenir avec enthousiasme.
Mais ce soir là, quelque chose était différent.

- « Renaud, Baurus, mes chers amis et gardiens », chuchota l’empereur d’une voix chagrinée et morne, « je désirerais rester seul un petit moment, je dois… réfléchir, obéissez s’il vous plait. »

Les deux soldats s’inclinèrent et quittèrent la superbe chambre sans poser de questions, laissant un Uriel Septim attristé et mélancolique, repensant en silence à toutes les erreurs de sa vie.
Ce soir là, l’empereur avait eu une vision, la dernière de sa vie.
Il avait eu la vision de sa mort.

3. Mémoires.

Mais Uriel Septim n’avait pas commis beaucoup d’erreurs dans sa vie, il avait été un grand homme, bon et généreux, il avait fait le bien autour de lui et avait tout fait pour que l’on se souvienne de lui comme d’un bienfaiteur, aussi les rares erreurs qu’il avait commises le hantaient tout particulièrement, et ses enfants, ses deux fils étaient au centre de son tourment.
En vérité, tout ce qu’avait cherché l’empereur était uniquement le bien de ses fils, il avait peur de l’aube mythique, peur du regard du peuple, des préjugés, du moins, c’est cette idée qui lui permettait de ne pas se haïr lui même.
Son premier fils était un impérial de souche pure, se souvint l’empereur, il l’appela Martin en hommage à Martin Terance Septim, qui scella les portes d’Oblivion en se sacrifiant des siècles de cela. Martin était un enfant très doux, calme et modéré, il était le portrait craché de son père. Par peur de représailles ou de menaces, l’empereur décida, non sans avoir le cœur brisé, d’envoyer son fils dans un couvent à Kwatch pour qu’il puisse grandir paisiblement en attendant de pouvoir accomplir son destin lorsque les portes de l’Oblivion se rouvriraient.
Mais Uriel Septim était, en vérité, un peureux, bien qu’il refusât de l’admettre encore en ce soir crucial. L’idée de devoir se sacrifier pour sceller les portes de l’oblivion le terrorisait au plus haut point, il ne se sentait pas l’âme d’un guerrier, mais d’un empereur en temps de paix, et ce malgré tous ses sermons sur la valeur de l’acte du sacrifice et de la nobilité du geste. En vérité, la naissance de Martin était due à cette peur, le rôle de Martin était de se sacrifier pour que son père puisse rester sur le throne plus longtemps en vie, et son envoi dans ce couvent avait peut être un geste de déni pour éviter de faire face au nourrisson.
Les années passant, l’empereur réalisa qu’il ne vivrait pas assez longtemps après que Martin aie scellé les portes de l’oblivion et vaincu le mal, et que sans empereur, cyrodiil s’écroulerait, anéantissant son travail, ce qu’il fallait à Uriel Septim pour que tout se passe correctement était un second fils, de souche moins noble, dont le but serait de perdre la vie en héros pour que son frère, Martin, ressemblant d’avantage à son père prenne le pouvoir.
L’empereur se mit à sangloter et à marmonner quelque chose en prenant sa tête dans ses mains, regrettant de tout son cœur sa folie et sa couardise.

- « Spada », sanglota t’il avec obsession « Spada, Spada, Spada, je regrette tellement… ou que tu sois, je regrette ce que tu as enduré à cause de moi…»

Il s’appelait Spada, se rappela l’empereur, il était né de son amour entre une femme dumner modeste qui avait été heureuse et fière de porter en elle ce qu’elle croyait être le futur héros qui sauverait Cyrodiil.
Il devait rester enfermé en permanence dans une maison à Bravil, il ne fallait pas que son existence éclate au grand jour, et ce avant sa majorité ou il recevrait l’amulette de srois et aurait le pouvoir de refermer les portes maudites.
Contrairement à toutes les attentes de l’empereur, le jeune garçon fut comme une bénédiction des neufs, dès son plus jeune âge, l’enfant était d’une beauté fascinante, envoûtante et mystérieuse, son teint pâle inhabituel pour un elfe noir et ses cheveux d’une blancheur parfaite attiraient le regard, et cette beauté hypnotique s’accrut encore d’avantage lors de sa croissance.
En outre, pensa l’empereur qui se sentait mal, le garçon était un véritable prodige, il montrait de superbes capacités physiques et était capable de mouvements acrobatiques ou discrets qui laissaient émerveillés toute sa famille, même l’empereur était pantois en le voyant se déplacer avec grâce et aisance. Il possédait en plus, dans les souvenirs d’Uriel Septim, une capacité d’apprentissage et d’adaptation hors du commun, faute de liberté, il lisait énormément et un jour, il montra à son vrai père des sorts d’illusion qu’il avait appris à utiliser le jour même en les lisant dans un livre, il montrait d’ailleurs un talent naturel pour ce qui était de cette branche de magie.
Il était aussi très doué pour jouer la comédie et des rôles, et présentait de l’interêt pour le combat, mais pas de la même manière des nobles chevaliers utilisant des épées longues, l’enfant prodige avait inventé lui même un genre de combat innovant alternant entre lames courtes et couteaux de lancer. Il montrait à Uriel Septim tout ce qu’il était capable de faire, ce souvenir fit sourire l’empereur dans sa chambre, alors qu’il se souvint qu’un jour, Spada avait réussi à toucher une cible à plus de cinquante mètres juste en lançant un couteau, il n’avait que neuf ans et l’empereur pensait à l’époque qu’il avait tous les moyens de diriger les armées contre Merhunès Dagon et le vaincre.
Pourtant, le destin en avait probablement décidé autrement, alors que toute la famille de Spada remarquait, au fil des années, une particularité qu’avait toujours eu Spada, sans jamais prendre cette spécificité au sérieux.
Spada ne parlait jamais de lui, de ce qu’il ressentait ou de ce qu’il pensait, sa manière de sourire paraissait fausse, il était toujours d’un calme et d’une imperturbabilité anormale pour un enfant, et sa manière de parler était différente de celles des autres.
Une mémoire fit frissoner l’empereur, une mémoire qui l’avait poussé à consulter un medecin psychologue pour son fils.
Il n’y avait pas assisté personellement, mais la mère de l’enfant lui avait tout raconté, très inquiète pour la santé mentale de son fils, alors qu’il n’avait que onze ans.
En maniant ses lames, Spada c’était coupé gravement une veine du bras, sa mère était accourue vers lui en criant et en tentant de panser la blessure. Tout ce que faisait Spada était de regarder en souriant la terrible blessure de laquelle une quantité affolante de sang se déversait. La seule chose qu’il aurait dit à sa mère était de lui demander en souriant et calmement, pourquoi elle criait comme ça, car ce n’était certainement pas cela qui allait calmer la douleur ou aider la plaie à cicatriser, sur le coup de la panique, sa mère lui aurait répondu qu’il aurait pu mourir. La seule réponse de Spada fut la suivante : « Donc je pourrais tuer quelqu’un en lui coupant cette partie du bras. Merci, maman ».
L’empereur consulta un psychologue et lui demanda de parler à son fils pour établir un diagnostic précis de sa santé mentale, le psychologue était un khajit très réputé, mais il lui fallu plus de trois heures avec Spada pour obtenir un diagnostic encore trop approximatif. Le jeune dumner était « différent » dans sa manière de percevoir la réalité et la signification des choses que les autres gens, et il était probablement impossible de comprendre exactement ce qui se passait dans sa tête, ce n’était rien de grave d’après lui, mais Spada était beaucoup trop intelligent et percevait la réalité et la vie de manière bien trop lucide et réaliste pour son propre bien et celui des autres.
Il avait utilisé un exemple qui avait marqué assez profondément Uriel, comme tous ses souvenirs concernant le garçon, là ou un homme verrait un horrible cadavre pourrissant, Spada pourrait voir une opportunité sincèrement intéressante de s’instruire sur la mort de l’individu, sur la quantité de sang qu’il avait perdu et des dégâts qui l’avaient tué.
La mort prenait d’ailleurs une place de plus en plus importante dans la bibliothèque de son fils, que ce soit sous forme de romans, de livres scientifiques ou essais, le jeune garçon était passionné. Son père le laissa faire, en essayant de se convaincre que sur le champ de bataille, contre des créatures daédriques, tout cela serait extrêmement utile, bien qu’en vérité, il commençait à s’inquiéter.
L’empereur se rappela que Spada avait un chien qu’il paraissait beaucoup aimer, et avec lequel il avait grandit, lorsque l’animal décéda et qu’on lui annonça la triste nouvelle, il leva à peine les yeux de son livre et dit simplement « bien. » Comme si en vérité l’animal n’avait jamais été de quelconque importance à ses yeux.
Les années passaient et Spada, bien qu’il ne montrait jamais le moindre sentiment agressif ou quelconque clairement en réalité, ne supportait pas qu’on l’appelle par son prénom, son prénom qui le retenait prisonnier à cette maison et le contraignait à mourir pour sauver un monde qui n’en valait plus la peine d’après lui. Il disait vouloir « exister », rien de plus, aujourd’hui encore l’empereur ne comprenait pas la signification de ce mot, mais le jour de ces dix huit ans, il trouva dans la maison de Bravil un massacre épouvantable et son fils avait disparu, pour ne plus jamais montrer le moindre signe de vie.
L’empereur s’en voulait énormément, avec du recul, cela le faisait énormément souffrir. Par peur, par égoïsme, simplement pour prolonger son existence déjà entamée, il avait donné naissance à deux enfants innocents condamnés au malheur, il se haït encore plus en réalisant qu’il devrait, d’une manière ou d’une autre, révéler la vérité à Martin, pour que lui s’occupe des feux du dragon… un ordre de mort donné par un père qu’il n’a jamais connu, quelle ironie infâme, pensait Uriel.
Il se releva, essuya ses yeux et jeta un dernier regard à la cité impériale.
L’empereur ferma les yeux et réfléchit encore pendant quelques instants, il parut avoir une idée.
Il se ressaisit subitement et appela ses deux capitaines à entrer dans la chambre.

- « Mon seigneur, que ce passe t’il ! » cria le capitaine Baurus d’un ton clairement inquiet.
- « Tout va bien », répliqua l’empereur calmement et d’une voix aussi assurée que possible. « Tout va très bien, écoutez moi, j’ai réfléchi, je pense que… ma dernière heure n’est peut-être pas encore arrivée après tout, j’ai encore des choses à faire en ce monde ». « Voilà ce que nous allons faire », poursuivit Uriel ne laissant pas à ses officiers le temps de répliquer. « Le gros des gardes restera dans le palais pour donner l’illusion que je m’y trouve, quand à vous, vous m’escorterez à travers la prison et les catacombes, jusqu’aux égouts, nous partons immédiatement, je sens que… les aiguilles tournent pour moi. »

Sans poser de questions, les deux capitaines prirent quelques soldats avec eux, et emmenèrent l’empereur vers les prisons se trouvant sous le palais.
En vérité, Uriel Septim sentait sa dernière heure arrivée, mais il voulait encore une dernière chance de survivre, et de s’excuser auprès de ses fils de leur avoir donné une vie qu’ils ne méritaient pas, d’avoir été un peureux moins que rien et un mauvais père.
Alors que le groupe s’avancait en silence dans les prisons, un prisonnier elfe noir se mit à hurler, ce qui fit sursauter l’empereur.

- « Aha, je te l’avais dis » ! Hurla un premier prisonnier. « Foi de Valen Dreth, je t’avais prévenu que l’empereur était dans mes petits papiers, d’ailleurs il vient me libérer et… »

Le capitaine Renaud fit signe a Valen Dreth de se taire, tandis que Baurus ouvrait une cellule en face de celle de l’elfe noir.

- « Vous la, au fond de la prison ! Pas de gestes que vous pourriez regretter, je vous préviens ! » Menaca Baurus.

L’empereur jeta un regard au personnage mystérieux, il se tenait assis dans l’ombre et il lui était impossible de dire sa race, son sexe ou son âge, mais il tenait une sorte de journal intime dans ses mains.
Pour une raison qu’il ignorait, l’empereur fut fasciné par l’individu, il s’approcha doucement de lui en ignorant les consignes de prudence de Baurus et de Renaud, tandis que le mystérieux personnage au journal ne faisait pas le moindre geste.

- « Vous. » Commenca l’empereur Uriel Septim.

Sur le moment, l’empereur n’avait probablement pas la moindre idée de l’immensité du geste qu’il venait de faire en adressant la parole à l’homme au journal.
Bien plus bas, dans les catacombes, un elfe noir qui se disait sans nom attendait, s’impatientait, et se réjouissait.

darkness-stone
Niveau 10
25 août 2007 à 13:40:49

magnifique, c´est Spada qui va tuer l´empereur?

Sujet : Fan fic: Spada
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