Se connecter

Harry Potter et la Coupe de Feu

Sujet : Harry Potter et la Guerre des Sages
petitsuisse57
Niveau 3
18 août 2006 à 14:41:27

je sais mais c´est pour rire :rire: :rire:

petitsuisse57
Niveau 3
18 août 2006 à 14:42:06

bien dit petitsuisse :rire: :rire: :lol:

lordpotter
Niveau 8
18 août 2006 à 14:42:44

bien dit petitsuisse :rire: :rire: :lol:

Choupinette526
Niveau 6
18 août 2006 à 14:52:57

Courage Jim ! tu va y arriver ! je le sais ! :-) :coeur:

:d) tu va arriver a écrire ta suite et a nous supporter :lol: :ange:

petitsuisse57
Niveau 3
18 août 2006 à 15:09:42

jim :d) comment sais tu que nous somme la même personne je suis siamoi :rire: :rire: :lol:
au fait elle est quand la suite de cette merveilleuse histoire

et encore mes mielleuse salutation :rire: :rire:

lord: petitsuisse :d) bien dit :rire: :rire: :lol:

lordpotter
Niveau 8
18 août 2006 à 20:35:52

une suite ou je :mort:

petitsuisse57
Niveau 3
18 août 2006 à 20:37:00

non je t´aime trop moi aussi dit la charrette :lol: :rire:

jimpoter
Niveau 10
18 août 2006 à 21:43:31

lord/petitsuisse :d) Tu pourrais arrêter de poster des chaînes de mess comme ça sinon on va supprimer ma fic :ok: .

:desole: j´avance moins vite que pour les autres chapitres alors il faudra attendre.

:ange:

petitsuisse57
Niveau 3
18 août 2006 à 21:56:32

:ok: j´arrette dit le cheval et la charrette d´une même voix :lol: c´est bon j´arrete :rire:

petitsuisse57
Niveau 3
18 août 2006 à 22:14:44

mais alor tu mets une suite et ch´arrette :rire: :lol:

X-Sm0g-X
Niveau 9
19 août 2006 à 05:45:58

Super ces suites Jimpoter :ok: .. Vivement la suite !

Choupinette526
Niveau 6
19 août 2006 à 15:23:45

on attend la suite jim ! mais cette fois j´arrive a

Choupinette526
Niveau 6
19 août 2006 à 15:25:58

sorry ! un bug :peur: :desole:

je disé donc : on attend la suite jim ! mais cette fois j´arrive a attendre avec patience :fier: :lol:

becks33
Niveau 7
19 août 2006 à 19:35:47

jim moi contrairement a choupinette je peux pas attendre avec patience donc :svp: une suite le plus rapidement possible dés que tu peux :svp:

granger78
Niveau 10
19 août 2006 à 22:36:04

Alors jim à quand la suite??????

jimpoter
Niveau 10
19 août 2006 à 23:47:02

Voici la suite tant demandée et que j´ai eu un peu de mal à écrire^^. J´espère qu´elle vous plaira en tout cas, bonne lecture^^ :

23 (début du chap)
Quidditch (titre incertain mais je le garderai probablement)

Ron, Hermione et Neville avaient été transportés d’urgence à Ste Mangouste, à l’aide d’un portoloin créé par Abel. Vu les circonstances, le ministère, malgré les désaccords entre Harry et Scrimgeour, n’avait pas tenu rigueur de cet acte illégal au professeur de défense contre les forces du Mal de Poudlard. Arthur, Molly et Ginny Weasley, informés dans les dix minutes qui avaient suivi, s’étaient rués au premier étage de l’hôpital pour les maladies et blessures magiques, suivis de près par Bill, Fleur, Fred et George.
La vision de Mrs Weasley en proie à une crise de larme telle qu’il n’en avait jamais vu devant son fils et ses amis entre la vie et la mort avait profondément perturbé Harry, d’autant plus que les Weasley ne lui avaient accordé aucune attention. Ils devaient lui en vouloir énormément, sans compter le propre sentiment de culpabilité écrasante qui oppressait Harry. Il se rendait compte de sa stupidité.
Se rendre en pleine nuit dans un cimetière, connaissant le genre de créature qui pouvait en sortir… Harry n’avait pensé qu’aux mangemorts, qu’à Voldemort, mais pas aux Inferi. Il s’en sentait complètement idiot. Il avait eu la preuve que Voldemort avait prévu sa visite au cimetière, et il n’avait même pas réfléchi au genre de gardes qu’il pouvait y poster… Bien sûr, ils s’étaient désillusionnés, mais il avait vite remarqué que Queudver avait fait la même chose, et même ce stupide personnage n’avait eu aucun mal à les débusquer.
Et maintenant, il voyait le résultat : ses trois meilleurs amis – car à présent, il considérait Neville comme un ami très cher – étaient plongés dans le coma, quelque part entre la vie et la mort. Ils avaient tous trois perdu une grande quantité de sang. Une potion de régénération sanguine leur était régulièrement administrée, mais elle ne faisait que les maintenir en vie. Leur guérison – c’est-à-dire la reconstitution complète de leur volume sanguin – ne dépendait que de leur résistance physique. Il fallait attendre, et cette attente était insupportable à tout le monde.
Harry, lui, n’était resté qu’une heure à l’hôpital. Les blessures infligées par les Inferi avaient été rapidement soignées, quant aux griffures de Lupin, elles n’étaient pas assez profondes pour qu’il soit contaminé, vu que le loup-garou n’avait pas été métamorphosé. On lui avait prescrit un onguent que Mme Pomfresh lui appliquait matin et soir. D’après elle, il y avait de bonnes chances de guérison. Mais ce qui inquiétait le plus Harry, ce n’était pas sa santé, mais le rétablissement de ses trois amis.
Ginny lui rendait de brèves visites pour l’informer de l’évolution de l’état de Ron, Hermione et Neville. Leur état s’était stabilisé, mais ils étaient toujours plongés dans le coma. La dernière des Weasley à se trouver encore à Poudlard ne restait jamais plus de quelques minutes avec lui, et Harry se doutait que la gêne n’était pas la seule responsable. Les Weasley devaient lui en vouloir terriblement…
S’il s’inquiétait pour ses amis, il était par contre désormais absolument certain du sort de Lupin. Non seulement il l’avait perdu une seconde fois, mais cette fois, c’était beaucoup plus concret. Il n’avait pas disparu, il n’avait plus de faibles chances d’avoir survécu : il était mort, irrémédiablement mort. Le vide laissé dans son cœur était certes moins grand que celui creusé par la mort de Sirius ou celle de Dumbledore, mais il avait perdu quelqu’un qu’il aimait beaucoup, le dernier qui pouvait encore lui parler de ses parents en tant que proche, la toute dernière personne ayant presque fait partie de la famille Potter… Lors de la réunion de l’Ordre qui avait eu lieu le dimanche suivant, la question de l’enterrement de Lupin avait été envisagée, et Tonks avait eu du mal à cacher ses larmes.
Elle avait encore demandé à Harry une discussion en privée qu’il n’avait une nouvelle fois pas eu la force de lui refuser. Il lui avait péniblement décrit le comportement sauvage de son amant, sans oser croiser son regard. Cette sauvagerie et cette apparence, Harry avait du mal à se l’expliquer, mais il en était absolument certain : Remus Lupin ne s’était plus maîtrisé quand il s’était jeté sur lui. Les instincts non dominables du loup-garou avaient dicté la conduite de l’ancien professeur, il en était convaincu. Mais le fait qu’il n’ait pas été métamorphosé à ce moment-là restait totalement incompréhensible. Bien qu’il tentât de chasser cette pensée de sa tête, Harry avait l’impression de s’être retrouvé en face d’un autre Greyback, le même qui avait contaminé Lupin. Un loup-garou qui conservait des caractéristiques du loup même en dehors des phases de pleine lune…
Harry savait que le corps de Lupin était examiné à Ste Mangouste, pour savoir ce qui avait bien pu se passer. C’était d’ailleurs pour cela que la date de son enterrement n’avait pas pu être fixée. Le ministère refusait de rendre le corps du loup-garou à ses proches, ses représentants prétendant qu’il pouvait contenir les secrets d’une nouvelle menace. Les membres de l’Ordre avaient été complètement dépités par cette nouvelle. Fred et George avaient marmonné des jurons furieux contre Scrimgeour, et Tonks, les yeux rouges, n’avait fait aucun commentaire. Cette situation était d’autant plus inconfortable que la personne qui avait envoyé Lupin sur Harry, qui l’avait selon ce dernier traité comme un chien, Queudver, n’avait pas été retrouvé.
Ni les jumeaux, ni leurs parents, ni Bill n’avaient adressé une parole ou un regard à Harry. Ce dernier, conscient d’avoir peut-être perdu l’affection de la famille Weasley, et qui n’avait plus aucun ami proche à Poudlard, se concentrait désormais sur deux objectifs.
Sa réussite scolaire. Il n’avait certes plus vraiment le courage de s’intéresser aux cours, mais pour aider Ron, Hermione et Neville à leur retour (il suppliait le ciel que ce retour ait bel et bien lieu) à rattraper les leçons difficiles de la septième année, il se forçait à travailler le plus possible. Il demandait régulièrement à Anthony Goldstein de lui prêter ses notes sur l’étude des runes et l’arithmancie afin de les recopier pour Hermione. C’était une tâche fastidieuse mais il avait beaucoup plus de temps qu’avant, sans ami ni petite amie.
Bien sûr, il y avait toujours les séances d’entraînement de Quidditch. Il n’arrivait plus à se montrer très chaleureux avec ses coéquipiers alors il se contentait de parler sur un ton professionnel. On avait accordé à l’équipe de Gryffondor de ne pas jouer le match d’ouverture contre Serpentard. C’était celle de Serdaigle qui avait disputé la rencontre et qui avait fait match nul, avec cent cinquante points partout (quinze buts de Serpentard, mais l’attrapeur de Serdaigle avait attrapé le Vif d’Or juste à temps). Gryffondor jouerait contre Poufsouffle deux semaines après ce premier match, le temps de trouver un gardien remplaçant et de l’intégrer dans l’équipe. Le moins minable aux sélections fut Geoffrey Hooper, un élève de sixième année. En réalité, il était assez bon, mais il se plaignait sans cesse de choses et d’autres – des autres joueurs et du capitaine, par exemple. Aussi, Harry devait le faire taire au moins dix fois à chaque entraînement, avec l’aide de ses coéquipiers qui en avaient vraiment assez, eux aussi.
Il sentait souvent les regards des autres joueurs dans son dos, ainsi que celui des élèves dans les couloirs, les salles de classe, et dans la pièce commune, et c’était compréhensible : l’année scolaire avait débuté depuis un mois à peine et Harry Potter faisait déjà parler de lui pour la seconde fois dans une sombre affaire d’attaque de mangemorts. De plus, cette seconde fois paraissait beaucoup plus réelle : des Inferi, un mangemort, Lord Voldemort lui-même (cette fois, le ministère avait cru Harry sur parole vu qu’un honorable professeur avait confirmé sa version), un mort, ainsi que trois élèves dont la survie était encore incertaine…
Ces deux derniers faits avaient mis une ambiance peu joyeuse parmi les Gryffondor. Le professeur Lupin avait été très apprécié. Chez eux, les élèves avaient eu le temps de digérer la nouvelle apprise dans la Gazette du Sorcier, mais tout comme Harry, ils avaient la sensation de l’avoir perdu une nouvelle fois, ce professeur qui les avaient tant encouragés. Et bien sûr, il y avait le risque de la mort de leur gardien, qui s’était finalement révélé être plutôt bon l’année précédente, et de leur meilleure élève, celle en qui étaient placés la plupart des espoirs de victoire à la Coupe des Quatre Maisons. Certes, ils n’avaient pas non plus envie que Neville meure, c’était un élève de leur maison, mais un élève moins important… une idée dont Harry s’efforçait de dissuader ses condisciples.
Le second objectif de Harry était de retrouver et de détruire les trois Horcruxes restant. Il n’était plus question d’attendre les vacances. Il n’avait plus qu’une idée en tête : rendre à nouveau mortel Voldemort, le retrouver, et le tuer le plus tôt possible afin de mettre fin à ces évènements abominables. Pour l’instant, il se concentrait sur la coupe de Poufsouffle. Mais d’abord, il devait parler en privée au seul membre de son « équipe » encore en état…

jimpoter
Niveau 10
19 août 2006 à 23:48:30

Au début de la première semaine de novembre, à la fin du premier cours, celui de défense contre les forces du Mal, il avait attendu que tous les élèves soient sortis et avait retenu Abelforth.
- Professeur, il faut qu’on discute, dit-il sans détour.
Abel le regarda un instant, et Harry craignit d’avoir été un peu insolent. Mais le professeur se contenta de pointer sa baguette magique sur la porte et deux petites lumières jaillirent.
- La porte est verrouillée et la pièce insonorisée, déclara-t-il. Vous pouvez parler en toute liberté – et m’appeler Abel.
Surpris, Harry se ressaisit et reprit la parole. Il raconta ses projets au frère de Dumbledore.
- Et où comptez-vous commencer vos recherches ? interrogea-t-il.
Harry avait bien réfléchi à la question, quand il n’arrivait pas à dormir, la nuit dans son dortoir.
- Je pense qu’il faudrait aller voir du côté de la boutique de Barjow et Beurk, répondit-il. Et il j’aimerais aussi retrouver la maison d’Hepzibah Smith. A mon avis, la coupe peut se trouver dans un de ces deux endroits, parce qu’elle représente l’époque où Voldemort faisait ce petit boulot, mais aussi celle ou il fréquentait cette vieille femme.
Il attendit un petit moment la réaction d’Abel.
- Je vois que vous avez retenu la méthode, finit par dire ce dernier. Je pense aussi que vous avez raison. Mais j’aimerais vous demander une faveur.
Harry eut un regard interrogateur.
- Attendez que le match de Quidditch soit terminé. Il ne serait pas bon pour Gryffondor de manquer un nouveau match. Et en tant que directeur de cette maison, je dois avouer que cela me tient à cœur.
Harry n’en croyait pas ses oreilles. Qui pouvait bien se soucier du Quidditch à un moment pareil ?
Voyant son air indigné, Abel ajouta :
- Il ne faut pas oublier de vivre, Harry. Vous et vos amis l’aviez compris à la rentrée. Vous profitiez de votre temps libre pour vous détendre et vous aviez décidé d’attendre les vacances pour pouvoir chercher plus efficacement les Horcruxes. Vous travailliez tranquillement et sérieusement, vous profitiez encore de votre jeunesse. Vous devez continuer ainsi. Intéressez-vous à vos cours pour votre avenir, profitez de votre temps libre pour vous amuser avec vos amis – quand ils reviendront, car il faut garder espoir que ce sera le cas – ou encore pour reconquérir l’élue de votre cœur…
Harry le regardait, abasourdi. Il ne pensait pas qu’un Dumbledore lui donnerait de tels conseils un jour.
- Ce que vous êtes en train de me dire, c’est que je dois ne penser qu’à moi alors que Voldemort tue régulièrement des innocents ? demanda-t-il, irrité.
- Ce que je dis, c’est que vous devez certes chercher les Horcruxes, que vous devez vaincre Voldemort, mais que vous ne devez pas oublier les choses importantes de la vie. Ce sont pour ces choses que vous vous battez, ne l’oubliez pas. Y renoncer signifierait la victoire de Voldemort.
Harry comprenait ce qu’Abel essayait de lui dire. Le problème, c’était qu’il avait perdu le goût de ces choses si importantes…
- Nous en reparlerons donc après le match, reprit Abel. En attendant, vous pouvez si vous le souhaitez faire des recherches sur Hepzibah Smith. Je verrai moi-même ce que je peux faire et nous en parlerons à la réunion de l’Ordre. Mais nous ne passerons pas à l’action avant deux semaines.
Il déverrouilla la porte d’un nouveau mouvement de sa baguette.
- Bonne journée, Harry.
Harry s’avança donc vers la porte mais il fut interrompu.
- Oh, encore une petite chose, Harry.
Il ne se retourna pas mais attendit à contrecœur la remontrance. Car il sentait dans le ton grave d’Abelforth que le sujet peu gai qu’il allait aborder concernait les récents évènements.
- Ne vous reprochez pas ce qui s’est passé, vous n’êtes pas plus responsable que les autres.
Harry se retourna et regarda Abel, surpris.
- Ron, Hermione et Neville étaient vos amis ; ils ont choisi de…
- Ne parlez pas d’eux au passé ! gronda Harry, furieux. Ils ne sont pas… Ils ne vont pas…
Il avait beaucoup de difficulté à prononcer ce terrible mot.
- Pardonnez-moi, s’excusa Abelforth. Ce que je voulais dire, c’est qu’ils vous ont accompagnés de leur plein gré, parce qu’ils sont vos amis et qu’ils souhaitent vous soutenir. Vous n’auriez pas pu les protéger plus que vous l’avez fait. Si les précautions n’étaient pas suffisantes, ce n’était pas seulement votre faute, mais aussi la leur…
- C’est moi qui les aie entraînés…
- Non, ce sont eux qui ont tenu à vous accompagner, et vous n’auriez pas pu les faire changer d’avis, car leur décision était déjà prise et que ce sont des amis dévoués.
Harry ne dit rien. Il se doutait qu’il n’aurait pas pu faire changer d’avis ses amis, comme ils l’avaient prouvé plus d’un an auparavant, lors d’un voyage à dos de Sombrals… mais il aurait dû trouver une ruse, un moyen de partir sans eux, il aurait dû…
- Comme je le disais, reprit Abel, ce n’est pas seulement votre faute, mais aussi la leur, ainsi que la mienne et celle de Minerva.
- Comment ça ? s’étonna Harry.
- Elle savait que vous alliez au cimetière, et elle m’a chargé de vous suivre pour votre propre sécurité, mais sans que vous le sachiez, pour ne pas vous gêner dans votre recueillement. Par conséquent le responsable ce n’est pas vous, c’est – ou plutôt ce sont – vous, vos amis, Minerva et moi ; nous étions tous responsables de votre sécurité.
Cette révélation ne surprit pas vraiment Harry, qui ne voyait pas de quelle autre manière Abelforth aurait pu se trouver au cimetière en ce soir d’Halloween.
- Vous nous suiviez aussi le soir où l’on vous a donné Rogue ? interrogea-t-il.
- Oui, avoua Abel. Mon frère venait de nous quitter et il fallait que je vous apporte l’aide que je lui avais promis de vous donner. Tout comme vendredi soir, j’ai attendu que vous ayez vraiment besoin de moi pour me révéler, et cette fois-là je suis également intervenu bien trop tard. A Godric’s Hollow, j’avais négligé votre surveillance, et vous avez été capturés, mais j’ai réussi à deviner où ce cher Malefoy vous avait emmené. En revanche, j’ai une excuse pour ne pas être intervenu plus tôt au cimetière. Je surveillais Voldemort. Je l’avais repéré et je m’efforçais de lui mettre des bâtons dans les roues. J’ai eu du mal à ne pas me faire repérer, mais en fait, j’ai eu la très nette impression que c’était déjà fait. Mais il ne m’a pas attaqué… poursuivit-il d’un air songeur. C’est bien étrange, il aurait pourtant pu tous nous tuer s’il l’avait vraiment voulu…
Harry resta silencieux. Abel pensait-il à la même chose que lui ? Il avait en effet certaines difficultés à comprendre le comportement du Seigneur des Ténèbres, ces temps-ci…
- Monsieur ? hésita-t-il. Je veux dire, Abel…
- Oui ? demanda poliment Abelforth.
- Rogue m’a dit quelque chose d’étrange, dans le manoir des Malefoy. Il a dit que Voldemort avait fait un pari…
- Vraiment ? s’étonna Abel. Quel genre de pari ?
- Il a dit… que Voldemort prétendait que quoi qu’il arrive, il serait capable de me tuer, répondit Harry, même si je maîtrisait mes pouvoirs. Et il a aussi dit aux mangemorts de ne pas me tuer, qu’il voulait le faire lui-même, mais de m’empêcher quand même de faire ce que je tentais de faire… D’après Rogue, il veut attendre que je sois devenu un grand sorcier pour me tuer, pour son pari. On aurait dit que Rogue voulait m’entraîner, d’ailleurs… Et après, à Pré-au-Lard, Voldemort a d’abord dit que j’étais devenu suffisamment puissant, vu que j’avais réussi à envoyer sept Patronus d’un coup. Et à un moment, j’ai bien cru qu’il allait me tuer, mais son sort s’est pour ainsi dire brisé et il a dit qu’il essayerait une autre fois, quand il aurait résolu « ce petit problème de baguette »… Après il m’a forcé à lui donner son Horcruxe mais finalement il est reparti sans quand les Oubliators ont débarqué alors qu’il aurait pu leur résister, non ?
- En effet, approuva Abel, l’air perdu dans ses pensées. C’est très étrange…
- Et il a pris mon ancienne baguette, poursuivit Harry, celle qui contient une plume de Fumseck, comme la sienne. Je ne comprends pas… On dirait qu’il ne sait pas ce qu’il veut me concernant. Il fuit sans son Horcruxe et sans résister davantage, et il fuit d’ailleurs beaucoup trop souvent et rapidement pour le plus grand mage noir de tous les temps ; et pour ma baguette, il y a aussi quelque chose qui cloche. Normalement, elle n’aurait pas dû détruire son sort, non ? Elle n’aurait même rien dû faire du tout, puisque que je n’avais jeté aucun sort contre le sien.
- Tout cela est en effet extrêmement étrange, répéta Abel. Je vais y réfléchir, et en fait, nous allons tous y réfléchir. En attendant, je vous suggère de suivre mes premiers conseils : sortez et profitez de votre jeunesse.

granger78
Niveau 10
20 août 2006 à 09:51:09

Génial ta suite en plus tu l´a fais super longue continue!!!!!

lordpotter
Niveau 8
20 août 2006 à 10:08:32

magnifique vraiment super la suite continue :ok:

becks33
Niveau 7
20 août 2006 à 10:12:13

:bravo: c´est tout ce que j´ai a dire :bravo:

Sujet : Harry Potter et la Guerre des Sages
   Retour haut de page
Consulter la version web de cette page