T´avais pas capté Jim? ^^ Il parlait de ton langage sms xD
Merci Jimpotr,je pense qu´il est trop tard pour modifier le chapitre 1 Il faut que je continue tant pis,mis sauf que là ça va être meilleur!
c mechant cette suite
Dragonn et Fan Je voulais vérifier que c´était bien ça .
Godric Bonne chance .
Amphioxus beaucoup
Merci
J´ai enfin réussi, j´ai terminé ce 25eme chapitre !
Je vous le poste sur le champ, bonne lecture mes :
25
Londumor (suite et fin)
Après déjeuner, Hermione partit pour son cours d’Arithmancie en compagnie d’Anthony Goldstein. Ron jeta un léger coup d’œil en direction du couple de préfets-en-chef s’éloignant de la Grande Salle mais il semblait plutôt détendu, au grand soulagement de Harry. En général, Ron était toujours un peu méfiant à l’égard d’Anthony, faisant craindre une nouvelle crise de jalousie. Mais depuis le soir où Harry s’était emporté contre lui, Ron faisait de plus en plus d’efforts – ce qui ne l’empêchait pas de se montrer parfois très puéril : Ron Weasley resterait Ron Weasley.
Harry fut soudain saisi d’un agréable sentiment de chaleur.
- Salut les garçons, dit Ginny en passant devant eux.
Elle partit dans l’escalier de marbre. Ron observa Harry quelques secondes.
- Qu’est-ce que tu attends, au juste ? dit-il avec impatience. Ce n’est pas en restant passif comme ça que tu pourras ressortir avec ma sœur.
Harry ne se fit pas prié. Tout en s’efforçant de ne pas éclater de rire à la pensée que Ron lui donnait des conseils pour approcher les filles – c’était vraiment le monde à l’envers –, il dévala les escaliers et rattrapa Ginny au premier étage.
Ils passèrent ce qui était aux yeux de Harry la plus belle après-midi de sa vie. Il se sentait à nouveau comme à l’époque bénie où il sortait avec Ginny – à une différence près qu’il ne pouvait pas l’embrasser. Contrairement à la veille, ils eurent le temps de faire autre chose que leurs devoirs à la bibliothèque. Ils entamèrent également une longue et nonchalante balade dans le château, qui se prolongea dans le parc. Harry évita soigneusement la Salle sur Demande.
Ils se rendirent ensemble à l’entraînement de Quidditch.
Pendant que Ginny attendait le reste de l’équipe dans les vestiaires, le Capitaine entra sur le terrain pour observer les conditions de vol. Le ciel n’était pas trop sombre, et il n’y avait heureusement pas de brume, ce soir-là. Mais un autre facteur était à prendre en compte.
Car Harry fut accueilli par six élèves, debout au milieu du stade.
- Qu’est-ce que tu fiches ici, Nott ? lança Harry avec colère.
Il avait affaire aux mêmes personnes qu’il souhaitait éviter en contournant la Salle…
- Je voulais seulement assister à l’entraînement des Gryffondor, répliqua Théodore Nott d’une voix narquoise.
- Dans ce cas tu peux tout de suite partir, dit Harry le plus froidement et fermement possible.
- On a le droit d’être là, dit Nott.
- Pas ce soir, dit Harry en sortant sa baguette magique.
Il la pointa ostensiblement sur Nott. Crabbe, Goyle, et Millicent Bulstrode jouèrent de leur biceps, et Zabini plongea sa main dans la poche qui devait contenir sa propre baguette mais le chef de la bande les arrêta d’un geste.
- Ce n’est pas grave, dit-il avec un sourire goguenard. Pas besoin de regarder comment un attrapeur apprend à se casser la main sur un Vif d’Or.
Les six Serpentard éclatèrent de rire.
- Je voulais seulement te prévenir, reprit Nott d’un ton menaçant. Ne demande plus à tes larbins de Sang-de-Bourbe ou de traîtres à leur sang de me surveiller. Si tu te mêles encore de mes affaires, il risquerait d’arriver quelque chose à nos chers Préfets-en-Chef. Et tu devrais aussi faire attention à la sécurité de ta petite amie – Oh ! excuse-moi, de ton ex-petite amie…
Les Serpentard rirent de plus belle.
Furieux, Harry s’avança vers eux, prêt à exploser.
- C’est à moi de te prévenir, Nott, menaça-t-il à son tour d’une voix tremblante de colère. Crois-moi, c’est toi qui dois avoir peur, pas moi. Je n’ai pas oublié ce que tu as fait, et tu vas le payer cher, espèce d’ordure ! Et si tu touches encore à un seul cheveu de Ginny, où à quiconque de mes amis – où même à n’importe quel élève de cette école –, tu auras affaire à moi, et tu le regretteras amèrement ! ECCIO !!
Théodore Nott fut littéralement projeté dans les airs avant de s’écraser brutalement sur le sol herbeux quelques mètres plus loin. Quant aux cinq autres, l’onde de choc du sortilège d’Expulsion les étala sur le sol.
- Qu’est-ce qui se passe, ici ?
Les autres joueurs de l’équipe venaient d’entrer sur le terrain, sans doute attirés par les cris de Harry. Dean et Ron s’avancèrent aux côtés de leur Capitaine.
- Qu’est-ce qu’ils font là, eux ? demanda Ron sur un ton méprisant tandis que les Serpentard se relevaient péniblement.
- On se reverra, Potter ! déclara Nott avant de sortir du stade avec ses amis, la lèvre en sang.
- Ce n’est rien, assura Harry en se retournant vers le reste de l’équipe, c’est réglé.
Au cours de la semaine, Harry conseilla à ses amis de faire attention à eux, sans plus de précision. Ce fut avec une grande difficulté qu’il s’efforça de passer le moins de temps possible en compagnie de Ginny. Il lui adressait toujours des sourires rayonnants et parfaitement sincères quand il la croisait, et lui déposait un baiser sur la joue en guise de bonjour le matin – seulement dans la salle commune de Gryffondor, et jamais dans la Grande salle –, mais il ne voulait pas que cela soit tout de suite trop sérieux entre eux. Il sentait que s’il se montrait dès maintenant avec Ginny, elle serait en danger. Il préférait que les choses aillent progressivement.
Mais Ginny, elle, ne semblait pas du tout vouloir éviter Harry, ce qui rendait les choses d’autant plus difficiles. Bien au contraire, elle proposa plusieurs fois à Harry de faire leurs devoirs ensemble, mais ce dernier refusa, prétextant toujours qu’il avait déjà prévu de les faire avec ses amis. Pourtant, ceux-ci étaient tout disposés à laisser Harry et Ginny en paix.
Ron ne comprenait pas pourquoi ils ne se rapprochaient pas plus.
- Tu devrais y aller franchement, si tu veux sortir avec elle, conseilla-t-il vivement pendant le petit déjeuner, le samedi matin. En plus, elle a l’air tout à fait d’accord.
- Arrête de l’ennuyer avec ça, dit Hermione, mécontente, qui regardait malgré tout Harry avec inquiétude. On dirait que tu veux à tout prix caser ta sœur avec quelqu’un que tu connais.
Ron voulut répliquer mais il changea d’avis. Il venait lui aussi de remarquer la mine maussade de son meilleur ami.
Quand ils eurent engloutis leurs œufs au bacon, Harry, Ron, Hermione et Neville sortirent de la Grande Salle puis du Hall d’Entrée et s’arrêtèrent devant le portail de Poudlard.
- Ca alors… dit Neville, impressionné. Regardez !
Minerva McGonagall les attendait devant une immense calèche noire à laquelle était attelée une demi-douzaine de Sombrals, sortes de chevaux noirs et squelettiques pourvus d’ailes semblables à celles de chauve-souris. Sur la porte de la calèche étaient gravées les armoiries de Poudlard : le lion d’or sur un fond rouge de Gryffondor, le blaireau noir sur un fond jaune de Poufsouffle, l’aigle de bronze sur fond bleu de Serdaigle et enfin le serpent d’argent sur fond vert de Serpentard.
- Bonjour, Harry, dit la directrice. Bonjour, Ronald, Hermione, Neville. Le reste de l’Ordre du Phénix est déjà à l’intérieur, nous n’attendons plus que vous.
Ils montèrent tous les cinq dans la délégation de Poudlard. Harry, qui s’était toujours demandé à quoi pouvait bien ressembler un carrosse géant comme celui de Beauxbâtons, découvrit une magnifique salle – petite pour une salle mais énorme pour un intérieur de calèche – au sol couvert d’une moquette noire et remplie de fauteuils de velours rouge à l’aspect confortable, un peu comme dans la salle commune de Gryffondor. Mais le plus incroyable dans cette salle, c’était le plafond. Tout comme dans la Grande Salle, on aurait dit que la calèche était à ciel ouvert. Le ciel gris reproduit par le toit magique était la copie conforme de ce qu’ils avaient pu voir dehors.
- Bonjour, mon chéri, dit Mrs Weasley se levant de son fauteuil quand ils entrèrent.
Elle serra son fils dans ses bras, ainsi que Harry, Hermione et Neville.
- Comment va Ginny ? demanda-t-elle, inquiète.
- Très bien, Maman, la rassura Ron.
Ils serrèrent la main de Mr Weasley et des autres membres de l’Ordre. Harry se désola en voyant Tonks. Elle paraissait moins jeune que jamais, avec ses cheveux couleur souris et sa mine d’enterrement – mais après tout, pensa-t-il, c’était de rigueur en la circonstance. Elle rappelait d’autant plus la mort de Lupin que, comme lui, elle avait l’air de commencer à vieillir trop tôt.
Le quatuor et la présidente de l’Ordre s’installèrent dans les fauteuils. Immédiatement, Harry sentit une violente secousse qui ne dura qu’une fraction de seconde : les Sombrals avaient décollés, entraînant la délégation avec eux. Ils s’envolaient pour Londumor.
Le voyage dura près d’une heure. Au bout de quarante-cinq minutes, ils quittèrent la Grande Bretagne et filèrent vers l’Océan Glacial Arctique. Encore dix minutes et ils aperçurent une île. Elle était entourée d’une gigantesque muraille de pierre.
Les Sombrals les déposèrent au pied de l’édifice, devant un grand portail noir en acier. Harry eut alors une immense surprise quand il aperçut à quelques mètres d’eux un homme barbu, vêtu d’un manteau en peau de taupe, qui devait mesurer au moins trois mètres quarante. Ils sortirent de la calèche et Harry eut la confirmation de ce qu’il pensait. Il ressentit alors une joie telle qu’il n’en avait pas connue depuis longtemps.
- Hagrid ! s’exclama-t-il.
Il se précipita vers le demi-géant. Ce dernier fit mine de vouloir étreindre Harry, mais un vieil homme à l’allure sévère s’interposa.
- Pas de contact physique avec le prisonnier, dit-il de sa voix grave et morne.
Harry s’arrêta. Ron, Hermione et Neville le rejoignirent.
- Bonjour, vous quatre, dit Hagrid en s’efforçant de sourire, ça me fait plaisir de vous revoir.
- A nous aussi, Hagrid, assura Hermione avec un regard inquiet, ça nous fait très plaisir de vous revoir ! Vous nous manquez terriblement à Poudlard.
- Bah ! Je suis certain que Wilhelmina est un excellent professeur et garde-chasse.
- Vous avez parfaitement raison, mais à nos yeux, vous êtes bien plus qu’un professeur ou un garde-chasse, Hagrid, dit McGonagall, qui s’était avancée.
- Comment avez-vous fait pour venir ici ? s’intrigua Ron.
- Minerva a réussi à m’obtenir une autorisation spéciale du ministre de la magie pour que je puisse assister à l’enterrement de Maugrey, répondit Hagrid avec un sourire bienveillant pour la directrice. Pauvre Alastor… Les meilleurs n’arrêtent pas de nous quitter, soupira-t-il.
- Vous êtes bien traités, à Azkaban, Hagrid ? demanda Harry en jetant un regard féroce au gardien qui le surveillait.
- Oui, ça peut aller, répondit Hagrid. Je suis nourri convenablement. Certes, c’est un peu sombre…
- Ce n’est pas pour rien que vous êtes en prison, lança méchamment le vieux gardien.
- Et ce n’est pas pour rien qu’il en sortira, répliqua froidement Neville.
L’homme antipathique eut un rire glacial.
- … mais sans les Détraqueurs, c’est comme si j’étais au paradis, comparé à la dernière fois, acheva Hagrid, mal à l’aise.
Il frissonna. Harry fut vaguement surpris. Il avait presque oublié que Hagrid avait déjà dû passer plusieurs mois à Azkaban près de cinq ans auparavant, cette fois encore pour sauver les apparences au ministère.
Une vieille sorcière fit entrer l’Ordre du Phénix et le gardien d’Azkaban, qui surveillait toujours son prisonnier avec des yeux de chacal. Ils pénétrèrent dans une salle sombre et froide, éclairée par des torches bleues qui semblaient glacer l’air plutôt que de le réchauffer. Il y avait déjà une foule de mages et de sorcières, réunis en petits groupes absorbés par leur conversation. Tandis que les autres se mêlaient à la foule pour retrouver des connaissances, Harry, Ron, Hermione, Neville, Hagrid et le gardien attendirent en silence. Environ une demi-heure plus tard, la délégation du ministère de la magie arriva à son tour, constituée d’Aurors et de hauts responsables, dont Rufus Scrimgeour lui-même. Ce dernier repéra immédiatement Harry qui lui lança un regard noir.
Après quelques instants, le ministre s’éclaircit la gorge, et le bruit de la conversation, qui s’était déjà atténué, s’estompa totalement.
- Mes chers amis, si nous sommes réunis aujourd’hui, c’est pour rendre hommage à un homme, un très grand sorcier : Alastor Maugrey, déclara Scrimgeour. Je vous demande de rejoindre le cimetière où la cérémonie des funérailles va bientôt commencer.
La foule se regroupa en file indienne et la vieille sorcière qui leur avait ouvert alla déverrouiller une double porte, qui donnait sur l’intérieur de Londumor. Ils se retrouvèrent alors à l’air libre, mais les nuages masquaient encore le soleil, et la brume avait réapparu, plus dense que jamais. Ils marchèrent le long d’une allée. De part et d’autre, des centaines de rangées de pierres tombales de toutes les sortes s’alignaient à perte de vue, chacune gravée du nom de sorciers morts parfois depuis des siècles. L’endroit était vraiment sinistre. Harry avait l’impression de respirer la mort elle-même. Il ressentait une étrange mélancolie, comme s’il n’avait plus envie de rien, comme s’il n’y avait plus de joie en ce monde… Et il voyait la même expression sur les visages qu’il apercevait.
Les dizaines de personnes qui étaient venues assister à l’enterrement stoppèrent soudain la marche. Ils étaient apparemment arrivés au centre de l’île, devant une rangée d’honneur, réservée à ceux qui avaient combattu ou avaient aidé à combattre les forces du Mal. Sur une table, était déposé le cercueil d’Alastor Maugrey.
Soudain, une centaine de chaises apparut, et tout le monde s’assit, tout le monde sauf une dizaine d’hommes et de femmes à la mine sombre et au teint pâle, qui devait travailler au cimetière, et le ministre de la magie, qui se plaça sur une estrade, à gauche du corps de Maugrey, en face de tous ceux qui souhaitaient rendre hommage à l’ex-Auror.
Cette fois-ci, Rufus Scrimgeour fit son véritable discours, un long et ennuyeux rappel de toutes les qualités de combattant et d’enquêteur de Maugrey Fol Œil, et de son fabuleux parcours en tant qu’Auror, ainsi que la fougue exemplaire qu’il avait manifestée pour lutter contre Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Il raconta également comment le célèbre Auror l’avait accueilli à son arrivée au ministère, en citant quelques anecdotes avec un léger sourire faussement ému. D’autres mages et sorcières se levèrent et parlèrent à leur tour, et Harry faillit s’endormir – d’ailleurs, certaines personnes s’étaient endormies pour de bon.
Ils s’éveillèrent toutefois quand vint le moment de la mise en terre. Les croquemorts-sorciers levèrent leur baguette et murmurèrent « Locomotor Barda ». Le cercueil de bois s’éleva alors lentement dans les airs et se posa délicatement au fond d’un trou qui avait été préalablement creusé. Tout le monde se leva et chacun leur tour, les membres du cortège funéraire prirent une poignée de terre qu’ils jetèrent dans le trou, sur le cercueil.
Lorsqu’il eut lâché sa propre poignée de terre, Harry, qui avait toujours cet étrange vide d’émotion, fut soudain en alerte. Il venait de sentir de légers picotements le long de sa cicatrice, mais ils avaient cessé aussitôt. Que cela signifiait-il ?
Les funérailles touchaient à leur fin. Scrimgeour reprit la parole :
- Chers amis, je vous propose de rejoindre l’antichambre de Londumor pour…
Il s’interrompit. Un bruit d’air déplacé avait attiré l’attention de tout le monde, comme si un gigantesque oiseau se déplaçait dans le ciel. En plus de cela, le froid s’était fortement accentué…
Harry, comme tous les autres, leva la tête, et ce qu’il vit fit tomber son cœur tout au fond de sa poitrine. Dans le ciel, une masse noire était passée au-dessus de la muraille de pierre : une armée de Détraqueurs descendait vers eux. Immédiatement, des sorciers du ministère sortirent leurs baguettes magiques. Certains poussèrent des cris de terreur et s’enfuirent à toutes jambes. D’autres, comme tous les membres de l’Ordre du Phénix, dégainèrent à leur tour leurs baguettes.
- Rejoignez l’antichambre ! hurla Scrimgeour, paniqué.
Il voulut rester pour se battre aux côtés des Aurors, mais ceux-ci le convainquirent avec beaucoup de difficultés de se mettre en sécurité. D’autres sorciers du ministère voulurent emmener Harry, Ron, Hermione et Neville, mais ils refusèrent tout net. Ils faisaient partie de l’Ordre du Phénix ; ils étaient prêts à se battre.
Comme une goutte d’eau, la masse des Détraqueurs, une fois parvenue à leur niveau, s’étira au-dessus de la surface de Londumor. Les créatures fondaient sur tout ce qui bougeait. Ceux qui tentaient de s’enfuir poussaient des cris désespérés avant de tomber à terre, complètement impuissants.
C’était la panique totale, les sorciers du ministère, sensés protéger la foule, tombaient eux aussi. Les Aurors tenaient un peu plus longtemps, produisant de minces filets argentés, mais on voyait sur leurs visages disparaître toute trace de combativité.
- Spero Patronum ! hurla Harry, tandis que trois Détraqueurs l’encerclaient. SPERO PATRONUM !! !
Mais rien ne se produisit. Il scanda de toutes ses forces la formule du sortilège du Patronus mais rien n’apparaissait, pas même un petit filet d’argent.
Il ne parvenait pas à penser à quelque chose d’heureux, rien ne lui venait à l’esprit. A l’instant même où il avait mis les pieds dans ce cimetière, il en avait été incapable…
Un des Détraqueurs lui saisit les deux bras, et se rapprocha. C’était pire que tout, il sentait de la glace se répandre dans tout son corps…
Il tenta de toutes ses forces de penser à quelque chose d’heureux, mais c’était le vide total… Il regardait partout autour de lui, et ne vit que la désolation, plus aucune joie, le monde entier avait sombré dans la mort…
Il entraperçut Neville… puis Ron et Hermione, côte à côte… Ils sombraient eux aussi… Non, il ne pouvait pas les laisser tous perdre leur âme, pas ces dizaines d’innocents d’un coup, pas Ron et Hermione… Pas les Weasley… Et Ginny…
Il eut la vision de son visage, de ses cheveux flamboyants, et le Détraqueur n’était plus qu’à un centimètre… Sa vigueur, sa vivacité, son caractère bien trempé… Il y avait encore de belles choses en ce monde, en dehors de ces murs, il ne devait pas les oublier… Toutes les fois où il avait pu s’amuser avec ses amis, rire avec Fred et George, passer du temps avec Ginny…
Il sentait une force nouvelle, une merveilleuse chaleur se répandre en lui, en repensant aux derniers moment qu’ils avaient passés ensemble, mardi dernier… mais aussi lundi, avant la botanique, et samedi, à l’infirmerie… Il devait se battre ! Il n’avait pas le droit de laisser tous ces gens mourir, d’ailleurs, il n’avait pas le droit de mourir lui-même, il avait encore trop de chose à faire.
Retrouvant toute son énergie, Harry donna un coup de genou dans le ventre de la créature, et se dégagea. Brandissant sa baguette magique vers le ciel, le cerveau rempli des souvenirs de tous les moments heureux passés avec ses amis – avec Ginny –, il s’ecria à pleins poumons :
- SPERO PATRONUM !! !
Ce ne fut pas un simple filet de vapeur qui apparut alors, ni un cerf – ni même sept cerfs –, mais un vol constitué de plusieurs centaines de chauves-souris étincelantes. Dans une totale incompréhension, mais avec une détermination à toute épreuve, Harry ordonna aux Patronus de monter, puis leur fit signe de redescendre, et tout comme les Détraqueurs, la nuée argentée s’étala sur la surface du cimetière et les anciens gardiens d’Azkaban, impuissants à leur tour, s’envolèrent et quittèrent l’île.
Harry ressentit alors une joie intense. Il les avait sauvés…
Mais il ne comprenait pas… Son Patronus n’était pas sensé prendre l’apparence d’un chauve-souris… et il n’était certainement en le pouvoir d’aucun sorcier en ce monde de produire un centuple sortilège, encore moins un Patronus…
Soudain, une voix parla dans sa tête.
« Il existe une pièce, au Département des mystères, qui reste toujours verrouillée. Elle contient une force à la fois plus merveilleuse et plus terrible que la mort, que l’intelligence humaine, que les forces de la nature. Peut-être est-ce aussi le plus mystérieux des nombreux sujets d’étude qui se trouvent là-bas… »
Il se rappelait les paroles de Dumbledore, plus d’un an auparavant…
« … En définitive, il n’était pas très important que tu ne saches pas fermer ton esprit. C’est ton cœur qui t’a sauvé. »
Son cœur… Ginny… Elle savait jeter de très puissants sortilèges de Chauve-Furie…
Oui, c’était cela. Ce n’était pas un centuple Patronus-chauve-souris qu’il avait créé, mais un unique Patronus-Chauve-Furie, à l’image de Ginny…
Il vit des gens bouger autour de lui. Ils avaient l’air sains et sauf.
ALEEEEZ une autre tout de suite meric beaucoup Jim tu continueras sur HP3 aussi?
je lirais après!
j´aime beaucoup plein d´action et de sentiments très bien rendus.
Super Jim le patronus de Harry qui change de forme c´est bien imaginé et en plus il y a Hagrid c´est génial merçi!!!
J´adore!
c trop bon cette suite encore Jim bravo ou pluto brrrrrrrrrrava
Il tenta de toutes ses forces de penser à quelque chose d’heureux, mais c’était le vide total… Il regardait partout autour de lui, et ne vit que la désolation, plus aucune joie, le monde entier avait sombré dans la mort…
Il entraperçut Neville… puis Ron et Hermione, côte à côte… Ils sombraient eux aussi… Non, il ne pouvait pas les laisser tous perdre leur âme, pas ces dizaines d’innocents d’un coup, pas Ron et Hermione… Pas les Weasley… Et Ginny…
Il eut la vision de son visage, de ses cheveux flamboyants, et le Détraqueur n’était plus qu’à un centimètre… Sa vigueur, sa vivacité, son caractère bien trempé… Il y avait encore de belles choses en ce monde, en dehors de ces murs, il ne devait pas les oublier… Toutes les fois où il avait pu s’amuser avec ses amis, rire avec Fred et George, passer du temps avec Ginny…
Il sentait une force nouvelle, une merveilleuse chaleur se répandre en lui, en repensant aux derniers moment qu’ils avaient passés ensemble, mardi dernier… mais aussi lundi, avant la botanique, et samedi, à l’infirmerie… Il devait se battre ! Il n’avait pas le droit de laisser tous ces gens mourir, d’ailleurs, il n’avait pas le droit de mourir lui-même, il avait encore trop de chose à faire.
Oh putain j´ai frissonné de partout, c´était excellent!! Superbement écrit, la vache, quelle émotion Je te jure c´est génial, énorme, sublime
Les chauves-souris m´ont surpris , le Cerf m´a manqué mais c´est pas mal puisque tu évoques bien la relation Harry-Ginny
En revanche on n´a jamais vu les vraies conséquences d´un sortilège de Chauve-Furie, tu les connais? :o
Bref trooooooooooooop bon chapitre
Continue comme ça
beaucoup, je suis vraiment heureux que ça vous plaise, car c´est un moment important et que j´ai eu du mal à écrire .
Je suis ému .
Fan
merci pour cette supèrbe suite
Très bien cette suite Bravo, j´ai vraiment aimé. Et vive Jimpoter pour cette suite si génial
L´action! Une des plus bonnes suites que tu as donné jusqu´à maintenant!
Jim, c´est pour que tu postes sur HP3, j´ai vraiment adoré, déjà juste le premier chapitre! Je vais te lire toi aussi.
beaucoup je vous aime tous .
Jedi, je vais tout de suite sur hp3 pour poster la suite . Et je serai ravi de t´accueillir parmi mes lecteurs .